Les grecs appelés à choisir leur avenir

Mais encore ?

C'est la même chose et sont guérissable par antibiotiques et vaccin (FMI et UE), tandis que les Grecs, là, ont refusé de prendre le traitement des médecins (économistes, FMI et UE, dont Angela Merkel) à cause de prière et superstitions ridicules (les banques et le FMI c'est le mal... et blablabla).

Une vraie comparaison, ce serait d'expliquer que ce fameux traitement consistait en des saignées matin, midi et soir, et des cierges brûlés.

D'ailleurs, en ce qui concerne les économistes, ça fait belle lurette que bon nombre expliquent en quoi l'austérité est un non sens improductif en Grèce ! Et pour le coup, c'est bien l'UE, Allemagne en tête, et le FMI qui sont dans le dogmatisme, les superstitions et les croyances ridicules.

En attendant, ça prouve qu'on peut encore s'opposer aux fnanciers, qu'on peut encore dire aux gros pleins de fric d'aller se faire foutre

il est facile de s'opposer, par contre ce qui sera moins facile c'est d'en accepter les conséquences..

En effet, et c'est surtout que même Tsipras refuse de s'attaquer à ses propres niches fiscales. Il refuse de taxer les oligarques russes, les armateurs grecs et l'église orthoxe. Pour un communiste, c'est quand même assez fort de café puisque son programme consiste à épargner les milliardaires (qui le financent) et les structures ultra-conservatrices.

c'est pas biens de mentir !

Les créanciers disent à Tsipras : pas touche aux riches !

Édifiant : la Commission européenne, le FMI et la BCE corrigent les propositions du gouvernement Tsipras. Les Grecs proposent d’aller prendre l’argent là où il est. Insupportable pour des institutions qui préparent une forme de coup d’État rampant.

> http://www.humanite.fr/les-creanciers-disent-tsipras-pas-touche-aux-riches-578062

Le courage, c'est oser même à contre-courant, vous me faites tous pitié.

Après la victoire du non, Tsipras ne doit surtout pas aller mendier des conditions plus favorables auprès des crétins de Bruxelles. Il doit conserver l'initiative. Sa grande arme est la menace de sortir de l'euro (ce qui me semble de toute façon inévitable).

Quelques réflexions :

1) L'Allemagne devrait enfin perdre l'habitude de traiter les Européens à la schlague. Ca ne lui a pas réussi dans le passé, il n'y a pas de raison que ça marche aujourd'hui. Au lieu de donner des leçon à tout le monde, les Allemands feraient mieux de se concentrer sur la résolution de leurs propres problèmes (particulièrement démographiques).

2) Une monnaie n'est pas une religion.

3) L'austérité ne mène jamais qu'à plus d'austérité.

4) On ne peut pas demander à un peuple de faire des sacrifices pour conserver une monnaie qui est un vrai désastre pour son économie.

(La démission du ministre des Finances Varoufakis est une mauvaise nouvelle. Les adversaires de la Grèce vont jubiler.)

La démocratie a gagné ,mais il doit bien y avoir un perdant ....

serait ce l'union Européenne qui se voit relevée de son obligation d'assistance à la Grèce ?

Je ne crois pas ...servir de vache à lait ne valorise pas les pays qui ont donné de l'argent à fonds perdus ...

Je pense aussi à la Bulgarie ,la Pologne ,le Portugal , qui ont des smics parfois deux fois moins élevés à ceux de la Grèce et qui paient/paieront pour que le salaire minimum dans ce pays reste pratiquement deux fois supérieur au leur ....

Les prochaines échéances devraient déjà poser la question de la dette après l'euphorie de la victoire ...

incompréhensibles que ceux qui se réjouissent du NON Grec ne pensent jamais que ce sera fini du biberonnage de l'UE ....

La seule chose qui sera encore possible ,ce sera la solution Strauss Kahn ...un moratoire de quelques mois pour que la Grèce puisse se mobiliser ,faire entrer les impôts ,travailler plus pour gagner moins , mettre une croix sur les aides financières Européennes ,et repasser à la Drachme ...

"Mercredi, le gouvernement grec n'a pas pu honorer une échéance de 1,6 milliard d'euros au FMI. Le 20 juillet, il devra encore rembourser 3,5 milliards à la BCE. Puis encore 3,4 milliards d'ici à la fin de l'année et 6,5 milliards en 2016… Une facture qui court jusqu'en 2054."

il est facile de s'opposer, par contre ce qui sera moins facile c'est d'en accepter les conséquences..

Seront-elles pire que celles de l'austérité qu'une institution oligarque leur impose depuis des années ?

Il me semble qu'on peut en douter, vu ce que cette politique a amené comme résultats..

Des conséquences, il y en a, que ce soit s'opposer ou pas ; au moins, ils ne seront pas sous les ordres absolus d'instances extérieures, mais auront un peu plus le choix d'organiser leur destin eux-mêmes.

La seule chose qui sera encore possible ,ce sera la solution Strauss Kahn ...un moratoire de quelques mois pour que la Grèce puisse se mobiliser ,faire entrer les impôts ,travailler plus pour gagner moins , mettre une croix sur les aides financières Européennes ,et repasser à la Drachme ...

Heu... ce n'est pas exactement ça qu'a dit DSK :

"la Grèce ne reçoive plus aucun financement nouveau de la part de l'Union européenne comme du FMI mais qu'elle bénéficie d'une très large extension de la maturité et même d'une réduction nominale massive de sa dette à l'égard des institutions publiques".

"seule la dizaine de milliards prévus pour la recapitalisation du système bancaire devraient être versée pour permettre à la banque centrale européenne"

"une telle solution permettrait du moins au Grecs de faire les "choix budgétaires difficiles" qui s'imposent, tels que la réforme fiscale, une bataille "contre l'oligarchie, les intérêts privés et la lourdeur de l'appareil de l'État", "eux-mêmes", sans contrainte venue de l'extérieur."

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-quand-dsk-s-en-mele-487845.html

incompréhensibles que ceux qui se réjouissent du NON Grec ne pensent jamais que ce sera fini du biberonnage de l'UE ....

Le seul effet du "biberonnage de l'UE" a été une explosion de la misère et du chômage, un effondrement du niveau de vie et du PIB, avec chute du système de santé, augmentation du taux de suicide, et pour finir... une augmentation de la dette. Du "biberonnage" comme ça, on s'en passe.

La façon dont on a traité la Grèce me fait penser à cette déclaration d'un dirigeant tchécoslovaque, aux lendemains des accords de Munich : "Nous avons été soumis à une expérience de vivisection."

et ça tourne encore en rond a accuser les uns et les autres au lieu de chercher la racine du mal

La racine du mal pour moi (outre le système ultra-libéral qui domine aujourd'hui), c'est la façon dont on a construit la zone euro. Jamais un pays à l'économie aussi fragile que la Grèce n'aurait dû abandonner sa monnaie, le drachme. Or, on - quand je dis "on" c'est Bruxelles, Berlin, les institutions internationales, les banques - a poussé ses dirigeants à le faire. De plus, on a imaginé qu'on pouvait construire une Europe monétaire sans bâtir en même temps une Europe économique et politique. Ca a été une véritable escroquerie, des pays du Nord aux dépens des pays du Sud.

Du biberonnage à la cigüe...

le fond du problème c'est surtout qu'a tous les niveaux ce sont des financiers qui décident, ne vene pas parler de commissions, d'assemblées, de parlements, de ministres, de présidents

C'est pas en tirant sur les marionnettes qu'on fait cesser la mascarade

C'est pas en tirant sur les marionnettes qu'on fait cesser la mascarade

c'est avec l'accord de ces marionnettes que les créancier foute la merde , c'est ces marionnettes qui viole systématiquement tous nos droits , c'est ces marionnettes qui sont complice de ce crime contre l'humanité.

a juste titre ces marionnettes doivent elles aussi être traqué et éliminé. "éliminé ne veut pas dire assassiné" je précise , je voudrais pas avoir d'ennuis . :D

la fin des nations est proches mais la terre ne vas s’arrêter de tourner.

la dette de la France a dépassé 97 % de sont PIB , la France appartiens désormais en totalité au banque .

Oui la Phynance domine tout. Même la crise de septembre 2008, qui a révélé dans toute son ampleur le caractère erroné de la doctrine ultra-libérale, et son extrême dangerosité, n'a pas freiné une seconde la montée en puissance de la sphère financière - c'est même le contraire qui s'est produit, avec la complicité de gens comme Sarkozy ou Obama (en qui on a voulu voir trop vite un second Roosevelt). C'est quand même une première dans l'Histoire. C'est comme si, après Waterloo, on avait sacré Napoléon empereur de l'Europe (mais Napoléon était quelqu'un de gentil et inoffensif à côté des financiers actuels).

C'est pour ça qu'Alexis Tsipras, qui tente de redonner la parole à la politique, est considéré comme le Diable par les financiers et leurs marionnettes politiques et médiatiques.

Bon, nous y sommes. Les grecs ont dit non à l'austérité. Les jours à venir vont être décisifs pour l'Europe et la France en particulier:

http://www.economiematin.fr/news-grece-referendum-non-europe

Si l'Europe, une soixantaine d'années après sa création, n'est pas capable de résoudre honorablement les problèmes d'un petit pays de 11 millions d'habitants, on peut se demander à quoi elle sert. Le gros problème, c'est que les Allemands sont en train de réagir "à l'allemande", c'est-à-dire avec une rigidité totale.

Tsipras devrait rien négocier du tout, et préparer tout de suite la sortie de la Grèce de l'euro.

Si l'Europe, une soixantaine d'années après sa création,

la traité de Rome ? mais brûlé moi se traité de nazie !!!