Pourquoi Amir est-il la cible des propalestiniens ?

Le chanteur franco-israélien doit se produire aux Francofolies, un festival belge. Mais des artistes protestent contre sa présence. Un appel au boycott loin d’être une première.

« Nous sommes un ensemble d'artistes mal à l'aise par rapport à la participation d'Amir au festival suite aux révélations faites par des associations militantes parce qu'elles témoignent de faits qui nous dérangent fortement », explique un ou une membre du collectif d'artistes, qui souhaite rester anonyme et rappelle soutenir « la diversité des modes d'action ». Le communiqué dénonce notamment la présence du chanteur franco-israélien « à un événement dans la colonie illégale d'Hébron » en août 2014, mais également à une soirée de soutien à Tsahal.

Fin novembre 2023, il confiait à la DH, l'un des principaux quotidiens généralistes en Belgique francophone, que « ce qu'Israël fait lui a été imposé [référence aux opérations militaires contre la bande de Gaza, NDLR]. Ce qui se passe est très compliqué et il y a des victimes des deux côtés. Mon cœur pleure pour tous les innocents qui meurent dans cette guerre. Une guerre, c'est par essence injuste. Même si parfois elles permettent d'atteindre des objectifs, le prix pour y arriver est très élevé. Personne n'a envie de se retrouver dans cette situation. Aucun des soldats israéliens qui est aujourd'hui sur le front n'avait envie de mener une guerre. Mais, grâce à cet effort, à ce risque pris, ils parviendront peut-être à éteindre le terrorisme et l'obscurantisme qui prend des proportions énormes dans la région, comme on l'a vu le 7 octobre ».

Trois artistes féminines, la chanteuse franco-suisse Yoa et deux musiciennes du collectif belge de street art Who's That Girl, ont indiqué se retirer de l'événement. DJ RaQL devait se produire dimanche à ce festival prévu sur quatre jours à partir de jeudi. « Je préfère rester alignée avec mes valeurs et mon engagement pour la Palestine », a-t-elle indiqué. Yoa devait quant à elle chanter vendredi, le même jour qu'Amir. Dans un communiqué, la direction des Francofolies a reconnu avoir reçu ces quinze derniers jours de nombreux appels à la déprogrammation d'Amir, tout en annonçant sa décision de le maintenir. « Nous sommes révoltés par la tragédie en cours à Gaza » et « il est compréhensible que des citoyen(nes) et des artistes nous interpellent sur les engagements d'un artiste à l'affiche », a fait valoir le festival.

Mais, concernant Amir, « aucune prise de parole propagandiste n'a jamais été observée sur scène » et « nous ne sommes pas en mesure d'évaluer moralement sa trajectoire personnelle » autrement que par ses chansons traitant de « thèmes universels et consensuels tels que l'amour, la fête, la quête de soi et la résilience ». La Licra a apporté son soutien, estimant qu'Amir était « victime de la sottise militante ».

https://www.lepoint.fr/societe/pourquoi-amir-est-il-la-cible-des-propalestiniens-16-07-2025-2594565_23.php

De Dreyfus à Amir : l’antisémitisme change de visage, pas de fond

ÉDITO. Non, l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël n’a pas créé un « nouvel » antisémitisme : il a réveillé un vieux démon, parfaitement de gauche.

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/israel-gaza-amir-le-retour-du-bon-vieil-antisemitisme-de-gauche-17-07-2025-2594619_32.php

Amir aux Francofolies : « La seule réponse à la haine, c’est la musique »

Amir triomphe aux Francofolies belges, après un appel au boycott : « Une seule réponse à la haine, l’art »

Malgré l’appel au boycott d’une dizaine d’artistes, le chanteur est monté sur scène à Spa et a délivré un nouveau message de paix, applaudi par le public.

...

La foule l’acclame alors une nouvelle fois en hurlant « Amir, Amir, Amir ». L’artiste regarde dans les yeux les hommes et les femmes devant lui, et les larmes lui montent aux yeux. Il les essuie d’une main et s’éloigne du micro. Le temps reste suspendu. Clairement, il goûte la réponse du public du festival, après des jours de cyberharcèlement en règle sur les réseaux sociaux, l’accusant notamment d’« absence de prise de position critique face aux crimes commis par le gouvernement israélien ». Il reprend alors ses esprits et se lance dans un discours, lui qui jusqu’à présent n’avait pas souhaité répondre à la polémique.

« On t’aime Amir »

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/amir-triomphe-aux-francofolies-belges-je-ne-connais-quune-seule-reponse-a-la-haine-cest-lart-18-07-2025-WSNPU24ZOJBIXGFMH3HRNIQARA.php

Si l’art n’a pas de frontière, on constate que certains artistes portent des œillères... Ce qui est bien dommage pour l’art...

On est repartis comme en 40 mais les exterminateurs ont changé de camp...

La politique et l’art ne devraient pas s’entremêler !

D’autant que je ne vois pas Amir se répandre à tout bout de champ comme d’autres. 

Chacun est libre d’avoir des opinions mais pas de vouloir les imposer.

Cet appel au boycott d’Amir est l’aveu d’une haine injustifiée, de l’ordre du racisme envers un artiste, simplement parce qu’il est juif, une honte !

Une prise de position pour la Palestine qui n’a rien à faire dans un festival de musique !

Il y a 7 heures, menon a dit :

Pourquoi Amir est-il la cible des propalestiniens ?

Le chanteur franco-israélien doit se produire aux Francofolies, un festival belge. Mais des artistes protestent contre sa présence. Un appel au boycott loin d’être une première.

« Nous sommes un ensemble d'artistes mal à l'aise par rapport à la participation d'Amir au festival suite aux révélations faites par des associations militantes parce qu'elles témoignent de faits qui nous dérangent fortement », explique un ou une membre du collectif d'artistes, qui souhaite rester anonyme et rappelle soutenir « la diversité des modes d'action ». Le communiqué dénonce notamment la présence du chanteur franco-israélien « à un événement dans la colonie illégale d'Hébron » en août 2014, mais également à une soirée de soutien à Tsahal.

Fin novembre 2023, il confiait à la DH, l'un des principaux quotidiens généralistes en Belgique francophone, que « ce qu'Israël fait lui a été imposé [référence aux opérations militaires contre la bande de Gaza, NDLR]. Ce qui se passe est très compliqué et il y a des victimes des deux côtés. Mon cœur pleure pour tous les innocents qui meurent dans cette guerre. Une guerre, c'est par essence injuste. Même si parfois elles permettent d'atteindre des objectifs, le prix pour y arriver est très élevé. Personne n'a envie de se retrouver dans cette situation. Aucun des soldats israéliens qui est aujourd'hui sur le front n'avait envie de mener une guerre. Mais, grâce à cet effort, à ce risque pris, ils parviendront peut-être à éteindre le terrorisme et l'obscurantisme qui prend des proportions énormes dans la région, comme on l'a vu le 7 octobre ».

 

Trois artistes féminines, la chanteuse franco-suisse Yoa et deux musiciennes du collectif belge de street art Who's That Girl, ont indiqué se retirer de l'événement. DJ RaQL devait se produire dimanche à ce festival prévu sur quatre jours à partir de jeudi. « Je préfère rester alignée avec mes valeurs et mon engagement pour la Palestine », a-t-elle indiqué. Yoa devait quant à elle chanter vendredi, le même jour qu'Amir. Dans un communiqué, la direction des Francofolies a reconnu avoir reçu ces quinze derniers jours de nombreux appels à la déprogrammation d'Amir, tout en annonçant sa décision de le maintenir. « Nous sommes révoltés par la tragédie en cours à Gaza » et « il est compréhensible que des citoyen(nes) et des artistes nous interpellent sur les engagements d'un artiste à l'affiche », a fait valoir le festival.

Mais, concernant Amir, « aucune prise de parole propagandiste n'a jamais été observée sur scène » et « nous ne sommes pas en mesure d'évaluer moralement sa trajectoire personnelle » autrement que par ses chansons traitant de « thèmes universels et consensuels tels que l'amour, la fête, la quête de soi et la résilience ». La Licra a apporté son soutien, estimant qu'Amir était « victime de la sottise militante ».

https://www.lepoint.fr/societe/pourquoi-amir-est-il-la-cible-des-propalestiniens-16-07-2025-2594565_23.php

De Dreyfus à Amir : l’antisémitisme change de visage, pas de fond

ÉDITO. Non, l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël n’a pas créé un « nouvel » antisémitisme : il a réveillé un vieux démon, parfaitement de gauche.

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/israel-gaza-amir-le-retour-du-bon-vieil-antisemitisme-de-gauche-17-07-2025-2594619_32.php

J'espère qu'il n'y a pas de prévue une visite officielle en France du roi du Maroc hein????

Parce que à ce qu'il paraît Israël et son Benjamin ... "Ben Yamine" pour les intimes signe des contrats à tour de bras avec sa majesté Momo le VIème.

C'est là que LFI organiserait une sacrée manif' dites voir!! 

Ah au fait il ne s'est pas remarié Momo le VIème? pour quelle raison a-t-il divorcé de sa charmante épouse Lalla Salma mère de sa descendance royale?

Il y a 7 heures, Elisa* a dit :

La politique et l’art ne devraient pas s’entremêler !

Avec un peu de notion d'histoire de l'art, tu saurais pourtant que la politique a très souvent fait partie de l'art. Depuis des siècles.

L'art s'inspire de tout ce qui fait monde et il n'y a rien qui justifie que la politique n'en fasse pas partie.
 

Citation

D’autant que je ne vois pas Amir se répandre à tout bout de champ comme d’autres. 

Citation

Chacun est libre d’avoir des opinions mais pas de vouloir les imposer.

Effectivement et c'est bien pourquoi un appel au boycott est différent d'un appel à la censure.
C'est un appel ouvert pour que chacun prenne ses responsabilités et fasse ses propres choix en toutes connaissances de cause, pas quelque chose d'imposé.

Citation

Cet appel au boycott d’Amir est l’aveu d’une haine injustifiée, de l’ordre du racisme envers un artiste, simplement parce qu’il est juif, une honte !

C'est faux. Il est question de ce qu'il fait, non de ce qu'il est.
 

Citation

Une prise de position pour la Palestine qui n’a rien à faire dans un festival de musique !

Du coup, sa chanson sur le 7 octobre, il a le droit de la chanter en festoche selon toi?

il y a 5 minutes, truebypass a dit :

Avec un peu de notion d'histoire de l'art, tu saurais pourtant que la politique a très souvent fait partie de l'art. Depuis des siècles.

L'art s'inspire de tout ce qui fait monde et il n'y a rien qui justifie que la politique n'en fasse pas partie.

Eh bien c’est regrettable car c’est source de conflit.

il y a 5 minutes, truebypass a dit :

Mais il a publiquement fait état de ses positions pro-israeliennes, qu'il s'agisse des agissement de l'état hébreux après le 7 octobre, comme de la validation tacite de la colonisation en allant se produire en concert spécifiquement dans une colonie illégale d'Hebron ou des accointances avec l'extreme droite israelienne  HaBayit HaYehudi. Drôle de façon d'être publiquement solidaire de Yoni Chetboun.

Il appelle au boycott d’artistes palestiniens ? 

il y a 7 minutes, truebypass a dit :

Du coup, sa chanson sur le 7 octobre, il a le droit de la chanter en festoche selon toi?

Il y a toujours eu des chansons en hommage, solidarité pour diverses causes : alors pourquoi empêcher celle-ci plus qu’une autre ?
Comme un artiste palestinien serait en droit d’en faire autant pour les gazaouis.

il y a 45 minutes, Elisa* a dit :

Eh bien c’est regrettable car c’est source de conflit.

L'art n'a pas vocation à mettre tout le monde d'accord.

D'ailleurs l'humanité n'a pas attendu l'art pour trouver des sources de conflit. L'art a surtout la capacité à les représenter et sert au passage de marqueur temporel.
Les chants de révolte (ou protest songs) sont des marqueurs socio économiques au fil des décennies, qu'ils soient anti-apartheid, anti-guerre, anti-nucléaire, mouvements ouvriers, d'opposition à un régime politique austère et répressif, ect..
 Chant de révolte — Wikipédia (wikipedia.org) 
Music in the movement against apartheid - Wikipedia 
Give Peace a Chance — Wikipédia (wikipedia.org) 
Protest songs in the United States - Wikipedia 

 

Citation

Il appelle au boycott d’artistes palestiniens ? 

Non. Mais ça change quoi?

Il reste sur le double discours:
-"Ouin ouin c'est pas gentil, moi je suis pour la paix"
-"J'ai quand même publiquement choisi mon camp: celui qui colonise illégalement des territoires en y chassant ses habitants et qui tue sympathiquement plein de civils pour soit disant lutter contre le méchant terrorisme"
 

Citation

Il y a toujours eu des chansons en hommage, solidarité pour diverses causes : alors pourquoi empêcher celle-ci plus qu’une autre ?
Comme un artiste palestinien serait en droit d’en faire autant pour les gazaouis.

Difficile de parler soit disant de paix quand on valide par ailleurs des actions de guerre.

Si vis pacem parra bellum, qu'il disait?