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La représentation féminine

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Savonarol

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Parce que c’est l’autonomie de la conscience, ou plus précisément de la raison de chaque individu qui lui donne sa dignité, comme l’énonce l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » Enfin, ce n’est pas ici tout à fait littéral mais du reste, on peut s’appuyer sur Descartes, qui va incontestablement dans le sens que je dis, et sur Kant. La raison est selon ces théories le radical universel et identique à chaque homme.

Mais la loi ne dicte pas les capacités humaines, elle les encadre; et en quoi la dignité rendrait impossible à considérer l'homme et la femme comme deux êtres différents ? Cela implique de manière implicite que l'égalité doit se faire par rapport à l'homme (mâle) tout en niant qu'il y ait jamais de différence entre lui et la femme; puisque tout ce qui est présenté comme progressiste pour la femme est de devenir un homme du point de vue de la considération. Mais pourquoi, sinon par volonté de nier l'importance de la nature féminine? Pourquoi toute nuance serait considérée comme un mal au point d'en nier la nature?

Par ailleurs, la déclaration des droits de l'Homme est un précepte politique; on est pas obligé de voir à son travers ( et encore moins de manière littérale) ;être doué de raison n'exclue pas la reconnaissance de spécificité; toute différence établie ne mène pas à l'holocauste ou à la ségrégation raciale.

Évidemment, le monde ne sera jamais sans contraintes. Mais affirmerais-tu que les femmes n’ont pas accès aujourd’hui à plus de possibilités qu’hier ?

Bien sûr, mais tout progrès sans mesure finit dans l'excès idéologique, et s'interdire de réfléchir la femme sous prétexte de sexisme, c'est comme s'interdire de réfléchir la question juive sous prétexte d'antisémitisme, l'Histoire sous prétexte de révisionniste, le monde sous prétexte de complotisme, l'homosexualité sous prétexte d'homophobie; ou même la question raciale sous prétexte de racisme (alors qu'il serait tellement enrichissant de se pencher sur ce genre de questions, mais que leur nature passionnée interdit qu'on ne fasse que les aborder)

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

et s'interdire de réfléchir la femme sous prétexte de sexisme, c'est comme s'interdire de réfléchir la question juive sous prétexte d'antisémitisme

Pour une véritable analogie, ce serait plutôt :

s'interdire de réfléchir la femme sous prétexte de sexisme, c'est comme s'interdire de réfléchir le juif sous prétexte d'antisémitisme

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Oui, complétement, c'est exactement la même démarche obscurantiste dénuée de toute logique.

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Membre, 143ans Posté(e)
takamine Membre 800 messages
Baby Forumeur‚ 143ans‚
Posté(e)

voila ! ....vous reste plus qu a appliquer cela a votre propre critique du féminisme ... en évitant cette 'démarche obscurantiste dénuée de toute logique.'

..

Modifié par nietzsche.junior
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui, complétement, c'est exactement la même démarche obscurantiste dénuée de toute logique.

Le courant féministe libéral égalitaire épouse grosso modo

la philosophie du libéralisme, avons-nous dit.

Cela signifie qu'on croit la société capitaliste perfectible.

On croit en sa capacité de réforme.

Le problème est qu'il est simplement mal ajusté aux femmes.

A preuve : à l'intérieur de ce système, les femmes sont discriminées

socialement, politiquement et économiquement.

La cause est à trouver dans leur socialisation différenciée :

des préjugés, des stéréotypes, des mentalités et des valeurs

rétrogrades en sont responsables.

Pour les marxistes, le besoin de transmettre ses propriétés

par l'héritage et, pour ce faire, d'être certain de sa descendance,

a rendu nécessaire l'institution du mariage monogamique.

C'est ainsi que les femmes furent mises sous le contrôle des maris,

dans la sphère privée de la famille, hors de la production sociale.

C'est là la cause de leur oppression.

L'oppression des femmes est donc due au capitalisme.

Elle est née avec l'apparition de la propriété privée,

et elle va disparaître avec le renversement du capitalisme.

L'"ennemi principal" n'est plus identifié aux préjugés ou

aux lois injustes envers les femmes, comme dans le féminisme libéral,

mais bien au système économique et à la division sexuée du travail

qu'il a instaurée : aux hommes la production sociale et

le travail salarié, aux femmes le travail domestique

et maternel gratuit à la maison, hors de la production sociale.

:p

Modifié par LouiseAragon
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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 104 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Mais la loi ne dicte pas les capacités humaines, elle les encadre; et en quoi la dignité rendrait impossible à considérer l'homme et la femme comme deux êtres différents ? Cela implique de manière implicite que l'égalité doit se faire par rapport à l'homme (mâle) tout en niant qu'il y ait jamais de différence entre lui et la femme; puisque tout ce qui est présenté comme progressiste pour la femme est de devenir un homme du point de vue de la considération. Mais pourquoi, sinon par volonté de nier l'importance de la nature féminine? Pourquoi toute nuance serait considérée comme un mal au point d'en nier la nature? Par ailleurs, la déclaration des droits de l'Homme est un précepte politique; on est pas obligé de voir à son travers ( et encore moins de manière littérale) ;être doué de raison n'exclue pas la reconnaissance de spécificité; toute différence établie ne mène pas à l'holocauste ou à la ségrégation raciale.

Bien sûr, mais tout progrès sans mesure finit dans l'excès idéologique, et s'interdire de réfléchir la femme sous prétexte de sexisme, c'est comme s'interdire de réfléchir la question juive sous prétexte d'antisémitisme, l'Histoire sous prétexte de révisionniste, le monde sous prétexte de complotisme, l'homosexualité sous prétexte d'homophobie; ou même la question raciale sous prétexte de racisme (alors qu'il serait tellement enrichissant de se pencher sur ce genre de questions, mais que leur nature passionnée interdit qu'on ne fasse que les aborder)

La dignité ne rend pas impossible à considérer l'homme et la femme comme des êtres différents. Mais si cela devenait l'objet d'une étude sérieuse, comme en psychologie différentielle des sexes, alors cela se ferait dans le cadre d'un code de déontologie (énonçant les devoirs qu'impose à des professionnels l'exercice même de leur métier, et qui figure en tête de tout ouvrage de psy enseigné en fac). Ce code rappelle que le psy "n'intervient qu'avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées". Idem pour ce qui relève de l'analyse psychanalytique, qui relève de la vie privée des personnes.

Or, Savonarol, dans ton questionnement philosophique, tu ne parles pas en termes neutres, mais n'as de cesse de parler en termes de supériorité/infériorité (comme c'était déjà le cas dans ton topic sur la virilité masculine), en laissant entrevoir ici le fait que ne pas vouloir enfanter pourrait relever d'une possible pathologie, sans apporter aucune preuve clinique fondé à partir de travaux scientifiques. Tu fais allusion à "l'Oedipe" freudien (mêlée à la sauce "Nature", la "mission de la Nature"), que tu présentes d'ailleurs comme un argument d'autorité, mais dans ce cas tu outre-passes le cadre déontologique de l'analyse personnelle pour établir des généralisations moralisantes et cupabilisantes, fondées sur les écrits de Freud, sur le sexe féminin en général.

Ta façon de procéder s'assimile à de l'idéologie sexiste dont on sait les conséquences d'un point de vue historique (C'était le même discours idéologique qui a sévi quant à l'homosexualité, possiblement pathologique, disait-on sans preuves cliniques à l'appui, qui a justifié l'option parfois pour les camps d'internement et même l'extermination massive des homos en Allemagne). A aucun moment tu ne tiens compte de l'histoire de la condition féminine, de l'histoire de l'éducation et de la scolarisation féminine en France et à travers le monde. Tu sembles comme frappé d'amnésie historico-culturelle, au point de se demander si ton attitude ne relève pas d'un négationnisme pur et simple.

Si tu souhaites ne pas être accusé à tort de sexiste réactionnaire ou négationniste, et vouloir sincèrement dénoncer les "excès du progrès" relatif à la condition féminine, eh bien il conviendrait d'abord de reconnaître l'existence de ce progrès et donc ses acquis positifs, ce à quoi tu t'es refusé obstinément jusqu'à présent. Quid de l'égalité des chances mentionnées dans la DUDH (qui n'aurait d'ailleurs peut-être jamais vu le jour sans l'acharnement d'une femme, Eléanor Roosevelt, pendant deux ans d'élaboration), qui implique que la femme a le droit à une éducation générale qui lui a été refusée depuis plus de 2000 ans, et qui continue de l'être actuellement dans bon nombre de pays ? Je ne parle pas de la pseudo-éducation religieuse, extêmement limitée (en 1789, 75% des femmes, et 50 % des hommes, ne savent ni lire ni écrire), qui était encore en cours dans notre propre pays il y a moins de deux siècles, et se limitant à apprendre, outre la bonne vertu, à tisser pour les paysannes et à filer la dentelle pour les filles issues de familles aisées pouvant se payer un précepteur.

C'est une fois admis un tel progrès social, que tu pourras en critiquer les excès en axant ton discours sur une critique socio-politique de la société actuelle, à savoir que l'émancipation féminine n'a nullement libéré la femme - et l'homme - de l'aliénation socio-économique.

Modifié par tison2feu
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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Mais la loi ne dicte pas les capacités humaines, elle les encadre; et en quoi la dignité rendrait impossible à considérer l'homme et la femme comme deux êtres différents ?

En aucune façon.

Cela implique de manière implicite que l'égalité doit se faire par rapport à l'homme (mâle) tout en niant qu'il y ait jamais de différence entre lui et la femme; puisque tout ce qui est présenté comme progressiste pour la femme est de devenir un homme du point de vue de la considération.

En tout cas, cela ne se déduit pas des théories de l’égalité et de la liberté que je t’ai énoncées, puisque nous y parlons d’un seul radical universel qui fonde le respect mutuel, et non des devenirs particuliers pour les différents types d’individus.

Par ailleurs, la déclaration des droits de l'Homme est un précepte politique; on est pas obligé de voir à son travers ( et encore moins de manière littérale) ;être doué de raison n'exclue pas la reconnaissance de spécificité; toute différence établie ne mène pas à l'holocauste ou à la ségrégation raciale.

Bien sûr que non. Mais l’idée est ici de creuser le fossé qui sépare d’une part la reconnaissance de la spécificité et d’autre part la discrimination. En l’occurrence, la discrimination peut être dite une forme d’asservissement basée sur le caractère sexuel, donc un jugement a priori sur ce que devrait être le devenir d’un individu dans le cadre de ce caractère sexuel. Tandis que la reconnaissance de la spécificité implique plutôt la participation à l’accomplissement du devenir spécifique des individus ayant le dit caractère sexuel.

Par exemple, le fait de statuer que les femmes ont des capacités physiques moindre que les hommes et que pour cette raison, elles ne devraient pas être admises aux jeux olympiques constituerait une forme de discrimination. On juge a priori de la destinée sportive des femmes et de ce fait, on les infantilise. À l’opposé, si on admet la différence des femmes mais qu’on soutient la création de disciplines féminines, alors on soutient du coup le devenir spécifique de leurs capacités sportives. Nous les laissons prendre leur destinée en main. Une discrimination positive est alors éthiquement admise dans ces cas-là, en une manière de compensation pour la difficulté qu’ont les femmes à s’extirper de leur état d’asservissement originel.

L’idée est de laisser les femmes prendre en main leur devenir de femme.

Tu vas me dire alors qu’elles font comme les hommes ? Mais oui : une femme ça ressemble à un homme, somme toute : ça court, ça saute, ça avironne, ça skie, ça patine, etc. Ça a deux bras et deux jambes et ça fait du sport. Mais tu sais, il existe aussi des concours de tricot auxquels les hommes ne prennent pas part (ou marginalement), alors t’inquiète pas pour elles. Et si elles ont besoin de faire comme les hommes pour se refaire un ego, pour ne plus se sentir comme des demi-hommes, alors tant mieux pour elles, c’est leur truc. Je pense que les femmes savent mieux que nous ce que la femme a besoin.

Bien sûr, mais tout progrès sans mesure finit dans l'excès idéologique, et s'interdire de réfléchir la femme sous prétexte de sexisme, c'est comme s'interdire de réfléchir la question juive sous prétexte d'antisémitisme, l'Histoire sous prétexte de révisionniste, le monde sous prétexte de complotisme, l'homosexualité sous prétexte d'homophobie; ou même la question raciale sous prétexte de racisme (alors qu'il serait tellement enrichissant de se pencher sur ce genre de questions, mais que leur nature passionnée interdit qu'on ne fasse que les aborder)

Bah… tous les cas dont tu fais mention sont encore récents dans l’histoire. La passion dont tu parles va finir par s’attiédir. Et puis ma foi, ce n’est pas forcément une mauvaise chose que par exemple le sujet juif soit devenu très glissant, après toutes les insanités qui ont été dites au cours du XXe siècle… et au cours de toute l’histoire chrétienne. Ça force les gens à y repenser 2 fois. La critique contre la politique juive va s’approfondir, devenir plus intelligente et voilà ! Ils ne pourront éventuellement plus crier au loup et se draper dans l’antisémitisme.

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Membre, 143ans Posté(e)
takamine Membre 800 messages
Baby Forumeur‚ 143ans‚
Posté(e)

C'est une fois admis un tel progrès social, que tu pourras en critiquer les excès en axant ton discours sur une critique socio-politique de la société actuelle, à savoir que l'émancipation féminine n'a nullement libéré la femme - et l'homme - de l'aliénation socio-économique.

je me disais bien ;) .. toute ces réponse pleine de belle intention envers savanarol qui est juste un sexiste car dans le fond le sexisme ce n est pas tant remettre en cause le féminisme mais surtout refuser de remettre en cause le masculinisme .c est un peu comme si on remet en cause l anti esclavagisme des noirs sans a aucun moment etre critique sur l esclavagisme . .. des réponse trop parfaite ...jolie mise en scène ... c est votre klub ./.le klub k

le patriarcat est un système de domination des femmes qui n est pas simplement symbolique mais aussi économique , le fait que les femme reste a la maison a s occuper des futur citoyen sans rien toucher arrangeaient tout le monde .la femme au foyer qui dépend économiquement entièrement de son mari pour survivre c est ca le sexisme aussi , avoir le pouvoir économique

. le fait que les femmes pendant longtemps n ont pas pu ouvrir de compte bancaire ou travailler sans l autorisation du mari (domination économique ) le fait qu elle ne vote pas ( domination social) .... et c est grace au combat féministe pour l émancipation des femmes que ces aliénation économique et social on pris fin

c est pour cela que les figure héroïque du féminisme des siècles passé sont surtout des bourgeoise qui avaient les moyen d être autonome et donc libre ..

alors te voir tison venir dire que l émancipation des femmes n apporte rien a l émancipation économique et social c est , comment dire .. tu es comme dentelle , vous etes fort pour la forme mais le fond , on atteint le degré zéro de la réflexion .

dommage ton post était bien partis .. en réalité en dehors des abstraction calcaire vous êtes perdus .. comme tout un chacun .. ne reste que les étoiles ... pour vous guider

.

..etc etc ..

Modifié par nietzsche.junior
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Le courant féministe libéral égalitaire épouse grosso modo

la philosophie du libéralisme [...]

Cela signifie qu'on croit la société capitaliste perfectible.

On croit en sa capacité de réforme.

Le problème est qu'il est simplement mal ajusté aux femmes.

:p

Voilà qui ne saurait mieux définir et expliquer ce besoin et cette obsession du féminisme inhérent de la société capitaliste, soucieux d'empêcher toute lecture de classe.

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Membre, 143ans Posté(e)
takamine Membre 800 messages
Baby Forumeur‚ 143ans‚
Posté(e)

féminisme inhérent a la société capitalisme ..et le machisme à l humanisme c est ca ??..mdrrr du grd n importe quoi et après ca demande a éviter les sentiers obscurs d une réflexion aveugle ..

c est quoi le pire ? le mensonges et la désinformation ou le vulgaire ?

:censored:

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

je me disais bien ;) .. toute ces réponse pleine de belle intention envers savanarol qui est juste un sexiste car dans le fond le sexisme ce n est pas tant remettre en cause le féminisme mais surtout refuser de remettre en cause le masculinisme

En fait, au lieu de me scandaliser bêtement ( à l'image de beaucoup sur ce forum) et de manière pavloviene à certains mots, je suis allé voir la définition du mot sexiste.

Que dit wikipédia ?

La critique du sexisme dénonce l'idée selon laquelle les caractéristiques différentes des deux genres masculin et féminin impliqueraient l'attribution de rôles, droits et devoirs distincts dans la société. Elle dénonce cette construction genrée de la société qui attribue un caractère, un rôle, des prédispositions physiques et affectives selon le sexe. La notion de sexe n'est alors plus une notion de sexe biologique (mâle et femelle) mais une construction sociale du genre féminin et du genre masculin limitant par là même le développement de l'individu sur les plans personnel, affectif, professionnel et social.

Donc en effet, je suis bien sexiste puisque je prends le parti de tenir compte de la division des sexes; et de l'importance de cette division dans l'équilibre humain.

Notons que le "masculinisme" est bien moins répandu sinon dans l'esprit des hommes que dans celui des féministes, soucieuses de construire un schéma d'opposition à l'image de leur faible et affective conception du monde et de ses rapports de force.

Modifié par Savonarol
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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Voilà qui ne saurait mieux définir et expliquer ce besoin et cette obsession du féminisme inhérent de la société capitaliste, soucieux d'empêcher toute lecture de classe.

Si le féminisme est lié à la société capitalisme alors supprimons le capitalisme en interdisant aux hommes de travailler. Les femmes l'ont fait pendant des millénaires pour ne pas dire toujours, je pense que c'est au tour des hommes d'aller se faire chier au parc avec les enfants... Avec un peu de chance, ils adapteront les programmes télé des après midi pour les hommes et on aura Walker Texas Ranger à la place de Sophie Davant... Comme ça on règle le problème politique d'un coté, et le problème d'égalité homme femme de l'autre en devenant, nous hommes, dépendants de nos femmes parce que ce serait un juste retour.

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Membre, 143ans Posté(e)
takamine Membre 800 messages
Baby Forumeur‚ 143ans‚
Posté(e)

Savanarol

ce qui est concret c est que pendant deux mille ans les femmes ont été dominé par les hommes .. et que si la démocratie est née en 1789 pour les femmes elle n a existé qu en 1944 pour les femmes c est aux sexiste comme toi de se remettre en cause .. et d avancer un peu

c est comme la parité , ca dérange qu on offre 50 pour-cent aux femmes mais ca dérange pas quand les hommes eux ont 80 pour-cent pour eux , la non ca dérange pas .. voir tout pendant longtemps là ca dérange encore moins , c était même bien avant non µ? .. mais vous avez un problème avec les femmes ou quoi ?

lire tes post en 2014 c est juste hallucinant en réalité .. je pensais pas qu on en était encore la ..

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Or, Savonarol, dans ton questionnement philosophique, tu ne parles pas en termes neutres,

[...]

Si tu souhaites ne pas être accusé à tort de sexiste réactionnaire ou négationniste, et vouloir sincèrement dénoncer les "excès du progrès" relatif à la condition féminine, eh bien il conviendrait d'abord de reconnaître l'existence de ce progrès et donc ses acquis positifs, ce à quoi tu t'es refusé obstinément jusqu'à présent.

C'est une fois admis un tel progrès social, que tu pourras en critiquer les excès en axant ton discours sur une critique socio-politique de la société actuelle, à savoir que l'émancipation féminine n'a nullement libéré la femme - et l'homme - de l'aliénation socio-économique.

Mh... Bien que j'avoue ne pas vraiment rechercher à m'éviter ce type d'accusation, je reconnais qu'il n'est pas forcément judicieux de ma part de ne pas me garder d'une certaine neutralité rédactionnelle qui éviterait les épanchements de passion contre-productif.

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Membre, 143ans Posté(e)
takamine Membre 800 messages
Baby Forumeur‚ 143ans‚
Posté(e)

je me disais bien ;) .. toute ces réponse pleine de belle intention envers savanarol qui est juste un sexiste car dans le fond le sexisme ce n est pas tant remettre en cause le féminisme mais surtout refuser de remettre en cause le masculinisme .c est un peu comme si on remet en cause l anti esclavagisme des noirs sans a aucun moment etre critique sur l esclavagisme . .. des réponse trop parfaite ...jolie mise en scène ... c est votre klub ./.le klub k

le patriarcat est un système de domination des femmes qui n est pas simplement symbolique mais aussi économique , le fait que les femme reste a la maison a s occuper des futur citoyen sans rien toucher arrangeaient tout le monde .la femme au foyer qui dépend économiquement entièrement de son mari pour survivre c est ca le sexisme aussi , avoir le pouvoir économique

. le fait que les femmes pendant longtemps n ont pas pu ouvrir de compte bancaire ou travailler sans l autorisation du mari (domination économique ) le fait qu elle ne vote pas ( domination social) .... et c est grace au combat féministe pour l émancipation des femmes que ces aliénation économique et social on pris fin

c est pour cela que les figure héroïque du féminisme des siècles passé sont surtout des bourgeoise qui avaient les moyen d être autonome et donc libre ..

alors te voir tison venir dire que l émancipation des femmes n apporte rien a l émancipation économique et social c est , comment dire .. tu es comme dentelle , vous etes fort pour la forme mais le fond , on atteint le degré zéro de la réflexion .

dommage ton post était bien partis .. en réalité en dehors des abstraction calcaire vous êtes perdus .. comme tout un chacun .. ne reste que les étoiles ... pour vous guider

.

..etc etc ..

:plus:

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Bien sûr que non. Mais l’idée est ici de creuser le fossé qui sépare d’une part la reconnaissance de la spécificité et d’autre part la discrimination. En l’occurrence, la discrimination peut être dite une forme d’asservissement basée sur le caractère sexuel, donc un jugement a priori sur ce que devrait être le devenir d’un individu dans le cadre de ce caractère sexuel. Tandis que la reconnaissance de la spécificité implique plutôt la participation à l’accomplissement du devenir spécifique des individus ayant le dit caractère sexuel.

Certes, mais à partir de quel moment fait-on la différence entre l'asservissement et la reconnaissance de la spécificité dans l'analyse de l'existence de celle-ci (quand bien même d'ailleurs serait-elle erronée ) ?

Mettons qu'un penseur ait une idée sur les races qui aille à l'encontre de l'idéologie actuelle (comme cela arrivera fatalement dans le cours du temps, celui-ci n'étant fait que de remises en questions) mais qu'il se garde d'exprimer son idée de peur que les différences qu'il pense discerner soient autant de volontés d'asservir les races qu'ils évoquent, que doit-il faire?

Par exemple, le fait de statuer que les femmes ont des capacités physiques moindre que les hommes et que pour cette raison, elles ne devraient pas être admises aux jeux olympiques constituerait une forme de discrimination. On juge a priori de la destinée sportive des femmes et de ce fait, on les infantilise. À l’opposé, si on admet la différence des femmes mais qu’on soutient la création de disciplines féminines, alors on soutient du coup le devenir spécifique de leurs capacités sportives. Nous les laissons prendre leur destinée en main. Une discrimination positive est alors éthiquement admise dans ces cas-là, en une manière de compensation pour la difficulté qu’ont les femmes à s’extirper de leur état d’asservissement originel.

Mais l'absence de mixité dans le sport reconnait déjà formellement une différence entre les sexes, au bout de la logique égalitarisme, il y a le sport mixte (revendication qui ne tarderaient d'arriver aux dépends du réel) . Par ailleurs, la dimension sportive est assez différente d'un point de vue de la démonstration, son importance étant secondaire dans l'organisation d'une société (le sport étant le loisir ou une certaine forme de sublimation de la guerre - qu'au passage, les hommes ont été les seuls à faire; ceci expliquant cela)

Voilà le soucis : quelle est la destinée "des femmes" si "les femmes" sont comme tout le monde ; et ne sont donc pas "des femmes" mais êtres humains de conditions sociales différentes, comme le sont les hommes eux-même ? Comment considérer que dire "n'infantilise pas les femmes" a d'autre conséquence que de faire d'elle un groupe social aux revendications communes, alors que ça n'est pas le cas ?

Ceux qui prennent la question féminime/iste du point de vue d'une cause fantasmée de "la femme" comme vue politique occultent de fait la diversité sociale des femmes à égalité avec les hommes en essentialisant leur sexe, ce qui cache qu'il n y a PAS d'intérêts des femmes puisque les femmes ne représentent pas de catégorie sociale, et que la revendication bourgeoise d'égalité (toujours opposé au sexe masculin ) d'une femme rentière ne se pose même pas dans la tête d'une femme qui bosse dans les champs de la paysannerie vietnamienne. Et que par ailleurs, cette oppression défini par la société libérale n'est pas considérée comme telle de manière universelle dans les autres pays du monde. (ou à penser qu'il y aurait autant de femmes soumise à la religion contre leur gré -notamment dans les pays musulmans- ce qui n'est pas une opinion sérieusement défendable) Pays où tenir compte de la nature des sexes n'a pas été défini comme oppression sexiste, sexisme ne pouvant se définir qu'à partir d'une lecture du monde propre à celui ou nous vivons et qui ne s'autorise à définir le progrès qu'à l'aune de sa propre et unique évolution en la matière.

L’idée est de laisser les femmes prendre en main leur devenir de femme.

Tu vas me dire alors qu’elles font comme les hommes ? Mais oui : une femme ça ressemble à un homme, somme toute : ça court, ça saute, ça avironne, ça skie, ça patine, etc. Ça a deux bras et deux jambes et ça fait du sport. Mais tu sais, il existe aussi des concours de tricot auxquels les hommes ne prennent pas part (ou marginalement), alors t’inquiète pas pour elles. Et si elles ont besoin de faire comme les hommes pour se refaire un ego, pour ne plus se sentir comme des demi-hommes, alors tant mieux pour elles, c’est leur truc. Je pense que les femmes savent mieux que nous ce que la femme a besoin.

Là aussi tu prends des exemples de loisir auxquels j'ai fait très peu allusion.

Lorsque je parle de schéma de représentation, il ne suffit pas l'aller chercher bien loin un misogyne mal attentionné, juste d'ouvrir ce qui s'auto-proclame comme "magazine féminin" et lu quasi exclusivement par les membres de ce sexe pour dénicher de quoi assoir l'idée qu'il existe en efffet une différence de perception du monde qui n'est pas réservé à de simples "masculinistes" mais validé chaque instant par une psychologie bien féminine dans les goûts et la manière de voir le monde.

Les femmes sont-elles réductibles aux magazines féminin ? Non ; mais elles sont aussi cela. Tout comme l'homme n'est pas réductible à sa force physique ou à sa capacité à philosopher et à appréhender les arts créatifs; mais est aussi cela.

Bah… tous les cas dont tu fais mention sont encore récents dans l’histoire. La passion dont tu parles va finir par s’attiédir. Et puis ma foi, ce n’est pas forcément une mauvaise chose que par exemple le sujet juif soit devenu très glissant, après toutes les insanités qui ont été dites au cours du XXe siècle… et au cours de toute l’histoire chrétienne. Ça force les gens à y repenser 2 fois. La critique contre la politique juive va s’approfondir, devenir plus intelligente et voilà ! Ils ne pourront éventuellement plus crier au loup et se draper dans l’antisémitisme.

Comme dirait le vieux bonhomme de Jurassic Park "la vie trouve toujours son chemin", la question juive aussi et l'appréhension de la question juive n'a à ce niveau là que très peu variée, autant dans la bouche des juifs critiques que des antisémites les plus virulents (dont souvent la différence entre les uns et les autres ne réside que leur appartenance ou non à la communauté juive et donc dans leur droit admit ou non à l'autocritique)

Mais c'est un autre sujet.

. Avec un peu de chance, ils adapteront les programmes télé des après midi pour les hommes et on aura Walker Texas Ranger à la place de Sophie Davant...

Et au détour d'un post, tu reconnais une différence entre homme et femme de par la nature de ce qu'on leur sert comme soupe culturelle censé répondre à leur demande respectives.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Ce n'est pas une différence naturel, même si c'est Chuck Norris qui a inventé la nature en 6 minutes... Mais socialement les hommes ont été conditionné à aimer les séries de daube avec des voitures tandis que les filles ont été conditionnées à aimer les séries de daubes avec des docteurs.

Et pour l'interdiction aux hommes de travailler pour faire la nique au capitalisme ? Tu signes la pétition ?

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Monsieur demande/offre devrait tiquer à la manière dont le marché s'adapte à la consommation.

Tu crois vraiment que tu as été conditionné à être un homme ?

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Toute l’histoire montre que la question de classe est déterminante,

et qu’il y a toujours eu une lutte intense entre les femmes

des classes opprimées, qui voulaient un changement révolutionnaire,

et les femmes « progressistes » des classes supérieures,

qui utilisaient la question de l’oppression des femmes

pour promouvoir leur propres objectifs égoïstes.

A chaque étape, cette différence de classe s’est manifestée

de façon très nette.

http://www.lariposte.com/la-lutte-des-classes-et-l,885.html

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Monsieur demande/offre devrait tiquer à la manière dont le marché s'adapte à la consommation.

Tu crois vraiment que tu as été conditionné à être un homme ?

Si on devait imaginer les clichés homme femme, je pense qu'il y a eu un bug dans la matrice. Faut juste me voir dans la cuisine pendant que ma nana se boit une bière devant le sport à la télé... Comme quoi la cuisine c'est pas naturel pour les femmes.

Du coup je repose ma question une troisième fois : pour contrer le capitalisme, est-ce que tu signes la pétition pour interdire aux hommes de travailler ?

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