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Croyance en Dieu et philosophie sont-elles compatibles ?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 121 messages
Forumeur expérimenté‚
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Que penses-tu de la thèse des deux sources de la morale de Bergson ?

Comme tu dis Tison: l'extraordinaire prégnance de la morale...

La thèse de Bergson est à prendre au sérieux, avec son célèbre distinguo entre société close et société ouverte, morale close et morale ouverte. A l'opposé de Kant, il montre que l'obligation morale, aussi puissante que l'instinct, n'est ni rationnelle ni a priori.

Habermas quant à lui reste dans la lignée de Kant, avec une morale surplombante, considérant qu'il faut se prémunir et préserver la pureté de l'universalisme de la raison.

Pour relever le défi entre ces deux approches, il y a les travaux du philosophe Mark Hunyadi qui s'avèrent d'une valeur extrêmement appréciable. Lorsque j'aurai davantage de temps, j'essayerai de faire, dans un topic approprié, de plus amples développements à propos de sa Morale contextuelle (2008).

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Je suis peu qualifiée et véritablement peu intéressée par la Croyance en Dieu, raison pour laquelle j'ai suivi silencieusement ce sujet mais, les dernières interventions m'ont tout soudainement invitée.

L'expérience montre qu'une femme a les mêmes capacités intellectuelles qu'un homme à gouverner un pays (Angela Merckel en est à son 3e mandat de Chancelière depuis 2005).

Je ne pense pas qu'il soit judicieux de considérer les capacités intellectuelles des femmes comme étant identiques à celles des hommes. Et je vais peut-être bien me faire l'avocat du Diable... Dieu n'y verra sûrement pas d'inconvénients.

Spinoza, Nietzsche et quelques autres cités par ici ne manquaient pas de discernement en affirmant que la femme n'est en rien l'égale de l'homme. Si nous regardons brièvement du côté de la biologie, la femme est dominée par un plus grand nombre d'hormones que l'homme ce qui fait de son corps et tout logiquement de son esprit, le siège des émotions. La femme est donc dans le sentiment, l’instantané, l'intuition, soumise et passive par cette activité que je nommerai lunaire (référence au cycle menstruel).

Or, la réflexion est conditionnée par l'action.

C'est parce qu'il faut agir qu'il faut réfléchir, élaborer, penser.

La femme qui s'adonne à la réflexion aura, au préalable, su "contrôler/maîtriser" ce flux incessant d'émotivité et n'aura donc pas une capacité intellectuelle identique à celle de l'homme mais bel et bien différente.

Alors, lorsque deja-utilise souligne ceci :

Si je ne m'abuse pas Nietzsche pensait les femmes frivoles/écervelées!?

Tout logiquement, oui et cela n'a rien de péjoratif à mon sens.

Ou encore, Leveilleur, à juste titre :

La majorité (la grande majorité) des philosophes

La majorité des plombiers

La majorité des politiques

La majorité des maçons, je pense aussi

Mais que dis-je ?????

Dans quelle étagère ??

La majorité des hommes tout simplement, penses que les femmes sont moins intelligentes, ou pas assez intelligentes pour philosopher, pour faire de la plomberie, de la politique, etc....

C'est un fait.

C'est effectivement un fait et d'ajouter qu'elles sont naturellement douées pour tout le reste.

Autrement dit, la réflexion chez la femme serait contre-nature ou plutôt contre sa nature.

Cependant, la volonté dont certaines font montre pour y accéder est plus que remarquable et force parfois l'admiration de quelques porteurs de cravates.

bonsoir

surtout que , dans l'histoire , des femmes très célèbres ont dues se retourner dans leurs tombes à cause de spinoza .

pour en citer quelques unes : Sémiramis reine légendaire de Babylone - cléopatre ,Catherine II ,la reine victoria ,la reine élisabeth , marie curie ...

la croyance en dieu obéie à la foi . la philosophie , à la raison démonstrative humaine .

toutes les science sont compatibles avec la croyance en dieu mais , chacun à son opinion et son droit dans douter .

bonne soirée

Je ne crois pas qu'elles en soient réduites à danser la gigue dans leur tombeaux, ces braves dames.

Elles devaient être conscientes des énormes sacrifices d'une part importante de leur être pour en arriver là et même si quelques larmes coulaient secrètement les soirs de pleine lune, elles se remettaient bien vite de leurs émotions n'oubliant sûrement pas que ce combat contre elles-même ne supportait pas de repos.

"La femme qui aspire à être l'égale de l'homme manque singulièrement d'ambition." [De Jenesaisqui]

Moralité : ne jamais mésestimer la puissance inouïe des normes sociales et morales en vigueur. Et comme je suis intervenu sans perdre de vue l'objet de ce topic, je tenais à montrer que pour une personne qui incline à "croire" en un "Dieu" impersonnel, cette question de la norme sociale et morale, et de sa vraie généalogie, mérite d'être sérieusement approfondie. Pour ma part, la généalogie de la morale de Nietzsche est très réductrice, puisque limitée seulement à la morale judéo-chrétienne. Il importe donc de repenser à nouveaux frais une authentique généalogie de la morale.

Je ne perds de vue l'objet de ce topic, moi non-plus et pour faire lien avec ce que je viens de développer, je considère que la Croyance en Dieu est une affaire d'homme qui réfléchit à comment régenter les peuples. La femme se contente de l'aimer. Alors, la philosophie serait possiblement plus féminine selon cet aspect.

Compatibilité ? Assurément...

Une petite glissade...

C'est Archimède je crois qui a découvert ce principe que plus la femme est légère plus les dépenses sont lourdes.

Non, c'est un slogan bancaire et publicitaire de la Caisse des Pagnes. Tu regardes trop la télé...

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

C'est Archimède je crois qui a découvert ce principe que plus la femme est légère plus les dépenses sont lourdes.

Non, ça c'est César. Il aut rendre la monnaie à Cléopâtre, puisqu'en fin de vie elle ne faisait plus son poids.
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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 121 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

La femme est donc dans le sentiment, l’instantané, l'intuition, soumise et passive par cette activité que je nommerai lunaire (référence au cycle menstruel).

Je t'invite à méditer sur les aspects positifs de ces qualités "lunaires" en matière de gouvernance politique.

Or, la réflexion est conditionnée par l'action.

C'est parce qu'il faut agir qu'il faut réfléchir, élaborer, penser.

Et quel est le moteur de l'action ? si ce n'est l'émotion.

La femme qui s'adonne à la réflexion aura, au préalable, su "contrôler/maîtriser" ce flux incessant d'émotivité et n'aura donc pas une capacité intellectuelle identique à celle de l'homme mais bel et bien différente.

Qu'il y ait des différences, entre hommes et femmes, liées au flux d'émotivité, ne signifie en rien que les hommes seraient plus intelligents que les femmes. Ou dit autrement, que la différence avérée entre les capacités intellectuelles de l'homme et celles de la femme induirait à penser que les capacités féminines seraient inférieures à celles de l'homme.

... la réflexion chez la femme serait contre-nature ou plutôt contre sa nature.

Je ne doute pas que même chez l'homme - et pas seulement chez la femme -, réfléchir et lutter contre la bêtise soit également contre-nature.

(Curieux hasard : en ce moment, je suis en train de récolter toutes les entrées du terme "contre-nature" dans la bouche de nos amis philosophes depuis 2500 ans, en vue de l'élaboration d'un petit dossier sur la "nature" de l'homme, et sa place dans la "nature")

Je ne perds de vue l'objet de ce topic, moi non-plus et pour faire lien avec ce que je viens de développer, je considère que la Croyance en Dieu est une affaire d'homme qui réfléchit à comment régenter les peuples.

Eh bien, je t'invite à lire avec beaucoup plus d'attention les interventions de ceux qui, dans ce topic se, sont fait l'écho des motivations profondes de leur croyance en "Dieu". Tu y découvriras une tout autre affaire que celle de "réfléchir à comment régenter les peuples" (sic).

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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La thèse de Bergson est à prendre au sérieux, avec son célèbre distinguo entre société close et société ouverte, morale close et morale ouverte. A l'opposé de Kant, il montre que l'obligation morale, aussi puissante que l'instinct, n'est ni rationnelle ni a priori.

Oui. C'est une thèse avec laquelle je me sens beaucoup plus à l'aise que celles des morales rationnelles ou a priori.

Soit dit en passant, j'ai repensé hier sous la douche à ce que tu disais à propos de la Généalogie et la morale et il me semble que tu te fais aussi, si je puis me permettre, quelque peu réducteur à l'endroit de Nietzsche. La critique du moustachu auteur ne se limite pas au christianisme et il me semble qu'à cet effet, les thèses qui concernent l'origine du bon ou du bien tels qu'édifiés par ces "hommes d'airain" fondateurs des sociétés humaines, puis les thèses de la formation de la morale aristocratique puis de la morales des faibles, des hommes du ressentiment, ont une portée qui dépasse de loin le seul christianisme. Ça n'empêche pas que le christianisme soit bien l'objet d'étude principal de Nietzsche et que par suite, son propos demanderait sans doute à être modulé pour s'appliquer à d'autres cultures mais quand même !

D'ailleurs, Bergson, aussi génial soit-il, a le désavantage sur Nietzsche de ne pas prendre en compte l'immoralité fondamentale qui est à l'origine de la morale.

Habermas quant à lui reste dans la lignée de Kant, avec une morale surplombante, considérant qu'il faut se prémunir et préserver la pureté de l'universalisme de la raison.

Pour relever le défi entre ces deux approches, il y a les travaux du philosophe Mark Hunyadi qui s'avèrent d'une valeur extrêmement appréciable. Lorsque j'aurai davantage de temps, j'essayerai de faire, dans un topic approprié, de plus amples développements à propos de sa Morale contextuelle (2008).

C'est vraiment drôle que tu en parles: je suis présentement inscrit à un cours de Mark Hunyadi et le module actuel traite précisément de la philosophie de Habermas. D'ici peu, je serai donc un expert sur la question.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Tison2feu, comment t'y prends-tu pour entendre que l'inégalité et la différence soient systématiquement signe d'infériorité ?

Il est vrai qu'en mathématiques, ce qui n'est pas égal est logiquement inférieur ou supérieur mais, dans ta lecture, nous n'avons pas de démonstration du résultat que tu avances.

Je soutiens précisément l'antithèse qu'il existe une différence palpable des capacités intellectuelles femme/homme.

A aucun moment je ne situe celles de la femme comme inférieures à celles de l'homme et si d'ailleurs je devais émettre un avis à ce sujet, je soutiendrais justement que la capacité intellectuelle de la femme est supérieure à celle de l'homme.

Comment ?

Par cet effort qu'elle doit se procurer à elle-même pour, je le réécris, "contrôler/maîtriser" ce flux d'émotivité qui lui est naturellement constituant. La capacité intellectuelle de la femme dite "intelligente" est de ce fait un acquis lorsqu'elle est davantage de l'ordre de l'inné chez l'homme qui a une prédisposition naturelle pour l'action.

La femme dite "non-intelligente" vit davantage en harmonie avec sa nature première et ses qualités ne sont pas sans séduire une majorité d'hommes pensants qui aiment, entre deux activités intellectuelles, se laisser bercer d'amour, de frivolité et d'oubli de soi.

Alors, je suis fortement intéressée par le "petit" dossier que tu es en train de constituer sur la nature de l'Homme et sa place dans la nature mais, j'espère sincèrement que tu auras pris soin de corriger ce que je considère comme une erreur de lecture.

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
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Par cet effort qu'elle doit se procurer à elle-même pour, je le réécris, "contrôler/maîtriser" ce flux d'émotivité qui lui est naturellement constituant. La capacité intellectuelle de la femme dite "intelligente" est de ce fait un acquis lorsqu'elle est davantage de l'ordre de l'inné chez l'homme qui a une prédisposition naturelle pour l'action.

La femme dite "non-intelligente" vit davantage en harmonie avec sa nature première et ses qualités ne sont pas sans séduire une majorité d'hommes pensants qui aiment, entre deux activités intellectuelles, se laisser bercer d'amour, de frivolité et d'oubli de soi.

À mon tour de te critiquer Anna !

Il me semble que tu commets ici le péché d'évaluer l’intellectualité de la femme à partir de celle de l’homme, comme si celle-ci constituait un référent absolu. Ainsi, plutôt que d’affirmer que la femme acquiert ce que l’homme a pour disposition naturelle, j’affirmerais volontiers – et je pense que Tison sera d’accord avec moi – que la femme développe une intellectualité qui lui est propre, qui a ses caractéristiques singulières et qui lui est donc innée, tout autant que l’intellectualité qui est propre à l’homme lui est innée (encore que nous parlions ici d’un archétype d’intellectualité tout à fait fictif). Car il n’y a pas seulement un type d’intellectualité ou un type de rationalité; on peut les décliner de toutes sortes de façon. Par exemple, on pourrait affirmer que la rationalité typique de l’homme moderne est celle que l’on peut qualifier d’instrumentale. Et d'ailleurs, l'intellectualité n'est pas seulement le fait de la rationalité.

De même que je n’affirmerais certainement pas que l’homme est davantage prédisposé à l’action. Si disposition il a, nous pourrions dire que c’est pour un certain type d’actions, et de même pour la femme. La femme n’a pas par défaut une prédisposition à l’inaction tout de même.

Et à l’inverse, je ne pense pas non plus que l’harmonie de l’homme avec sa nature première est inférieure à celle de l’homme, mais qu’elle est plutôt différente, puisque sa nature est différente.

Ainsi ton propos, même s'il la cache par des manoeuvres tout à fait perfides, il n'en manifeste pas moins encore cette impression d'infériorité de la femme, que critiquait à juste titre Tison.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
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"La femme est un surhomme"

Je serai votre jouet dangereux et impossible, à vous et tous ces autres...

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Invité Leveilleur
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Invité Leveilleur
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Je serai votre jouet dangereux et impossible, à vous et tous ces autres...

Je ne joue plus. :zen:

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
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À mon tour de te critiquer Anna !

Il me semble que tu commets ici le péché d'évaluer l’intellectualité de la femme à partir de celle de l’homme, comme si celle-ci constituait un référent absolu. Ainsi, plutôt que d’affirmer que la femme acquiert ce que l’homme a pour disposition naturelle, j’affirmerais volontiers – et je pense que Tison sera d’accord avec moi – que la femme développe une intellectualité qui lui est propre, qui a ses caractéristiques singulières et qui lui est donc innée, tout autant que l’intellectualité qui est propre à l’homme lui est innée (encore que nous parlions ici d’un archétype d’intellectualité tout à fait fictif). Car il n’y a pas seulement un type d’intellectualité ou un type de rationalité; on peut les décliner de toutes sortes de façon. Par exemple, on pourrait affirmer que la rationalité typique de l’homme moderne est celle que l’on peut qualifier d’instrumentale. Et d'ailleurs, l'intellectualité n'est pas seulement le fait de la rationalité.

De même que je n’affirmerais certainement pas que l’homme est davantage prédisposé à l’action. Si disposition il a, nous pourrions dire que c’est pour un certain type d’actions, et de même pour la femme. La femme n’a pas par défaut une prédisposition à l’inaction tout de même.

Et à l’inverse, je ne pense pas non plus que l’harmonie de l’homme avec sa nature première est inférieure à celle de l’homme, mais qu’elle est plutôt différente, puisque sa nature est différente.

Ainsi ton propos, même s'il la cache par des manoeuvres tout à fait perfides, il n'en manifeste pas moins encore cette impression d'infériorité de la femme, que critiquait à juste titre Tison.

Je pèche, moi ?

Je respecte simplement une ligne directrice puisque nous parlons ici d'égalité, d'identique.

Comment faire autrement pour les différencier - puisque c'est mon postulat - sans comparer la capacité intellectuelle de la femme et celle de l'homme ?

Ai-je affirmé un seul instant que la femme se positionnait dans le contrôle et la maîtrise de son flux émotif afin de développer sa capacité intellectuelle de manière égale à l'homme ? Ou pour singer l'homme ? Ou pour l'atteindre voire le dépasser ?

Il me semble que vous êtes justement, tison2feu et toi, sous le joug de ce que vous dénoncez. Prisonniers de cette morale archaïque visant à inférioriser la femme puisque vous la lisez partout ainsi. Vous en auriez peut-être honte, qui sait...

Je ne joue plus. :zen:

Quelle audace ! Vous êtes bon pour croire en Dieu...

D'ailleurs, je me suis écartée du sujet et j'espère que Théia ne m'en tiendra pas rigueur.

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Invité Leveilleur
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Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
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Sérieusement, ça ne veut rien dire.

Aucune intelligence n'est pareille à une autre, ça n'a rien à voire avec le genre.

J'ai du mal à être égal à moi-même, idiot à telle heure et vif à telle autre, parfois idiot toute la journée et génial un instant.

L'intelligence est comme un puzzle à 1000 pièces, mais comme nous n'en avons en moyenne qu'entre 150 et 200, et que ce ne sont jamais les mêmes....

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
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Ah ! Vous aussi vous défendez l'absence de différence entre la femme et l'homme ?

Mais comment est-ce possible qu'à notre époque, même en rubrique philosophie, tout un chacun soit contaminé à ce point par les propagandes visant à mettre tout le monde dans le même panier "Tous égaux" et tout le tralala... !

Je rêve d'un monde où chacun assumerait sa différence afin d'en fertiliser son prochain. L'enrichissement humain serait prodigieux...

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Ah ! Vous aussi vous défendez l'absence de différence entre la femme et l'homme ?

Mais comment est-ce possible qu'à notre époque, même en rubrique philosophie, tout un chacun soit contaminé à ce point par les propagandes visant à mettre tout le monde dans le même panier "Tous égaux" et tout le tralala... !

Je rêve d'un monde où chacun assumerait sa différence afin d'en fertiliser son prochain. L'enrichissement humain serait prodigieux...

Non, il y a des différences et vous en avez bien parlé.

Mais quelles que soient ces différences, il ne me semble pas qu'on puisse en parler en terme d'équivalence.

La femme est équipée pour comprendre le monde à sa façon et l'homme a bien du mal à saisir cela, l'inverse est encore vrai.

Je vois aussi de nombreuses variantes entre les hommes, de nombreuses variantes entre les femmes.

Je me joins à votre rêve.

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Invité Lion2
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Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
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Ce que j'entends à vous lire ...

Il faudrait sans doute distinguer "intelligence" et "intellect".

L'intelligence n'est pas définissable par les outils habituels de la raison ce qui n'empêche pas de mettre l'intellect en tant qu' outil au service de l'intelligence.

Et aussi, Il faudrait encore distinguer "contrôle" et "maîtrise".

Le contrôle (des émotions) n'est pas la maîtrise. La maîtrise est atteinte lorsqu'il n'est plus besoin de les cacher, ni de les interdire...et nous sommes loin de cette maîtrise là.

Ce que je vois :

Ce n'est plus DE QUI sommes-nous l'instrument(de la femme où de l'homme) mais plutôt DE QUOI sommes-nous l'instrument ?

Au delà du débat de la supériorité/infériorité de la femme où de l'homme qui n'a pas véritablement d'intérêt à mon avis, il y a il me semble une volonté d'instrumentaliser la vie qui s'exprime dans ce "jeu de guerre" (séduction compris) qui pourrait tout aussi bien se traduire par " la raison du plus fort".

Comme le démontre cette actrice dans " Le Journal de Personne", les femmes sont "un jeu dangereux " pour l'homme et donc un enjeu pour l'humanité, pour la femme "rien n'est impossible".

Et ce qui vaut pour la femme vaut pour l'humanité entière. La fin de cette guerre , un enjeu possible ? J'aimerais dire oui pour les enfants qui nous suivent.

Modifié par Lion2
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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
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Posté(e)

Ce que j'entends à vous lire ...

Il faudrait sans doute distinguer "intelligence" et "intellect".

L'intelligence n'est pas définissable par les outils habituels de la raison ce qui n'emêche pas de mettre l'intellect en tant qu' outil au service de l'intelligence.

Et aussi, Il faudrait encore distinguer "contrôle" et "maîtrise".

Le contrôle (des émotions) n'est pas la maîtrise. La maîtrise est atteinte lorsqu'il n'est plus besoin de les cacher, ni de le interdires...et nous sommes loin de cette maîtrise là.

Ce que je vois :

Ce n'est plus DE QUI sommes-nous l'instrument(de la femme où de l'homme) mais plutôt DE QUOI sommes-nous l'instrument ?

Au delà du débat de la supériorité/infériorité de la femme où de l'homme qui n'a pas véritablement d'intérêt à mon avis, il y a il me semble une volonté d'instrumentaliser la vie qui s'exprime dans ce "jeu de guerre" (séduction compris) qui pourrait tout aussi bien se traduire par " la raison du plus fort".

Comme le démontre cette actrice dans " Le Journal de Personne", les femmes sont "un jeu dangereux " pour l'homme et donc un enjeu pour l'humanité, pour la femme "rien n'est impossible".

Et ce qui vaut pour la femme vaut pour l'humanité entière. La fin de cette guerre , un enjeu possible ? J'aimerais dire oui pour les enfants qui nous suivent.

Oui, le distinguo est déjà posé entre intelligence et intellect puisque nous parlons ici de capacités intellectuelles.

Pour l'emploi des termes contrôle et maîtrise, il te faudrait relire ce que j'ai écrit premièrement :

[...]

Si nous regardons brièvement du côté de la biologie, la femme est dominée par un plus grand nombre d'hormones que l'homme ce qui fait de son corps et tout logiquement de son esprit, le siège des émotions. La femme est donc dans le sentiment, l’instantané, l'intuition, soumise et passive par cette activité que je nommerai lunaire (référence au cycle menstruel).

[...]

L'idée étant qu'au moment de la réflexion et donc de l'usage de l'intellect, celle-ci sache dominer et non être dominée par ce qui la caractérise. Dominer ne signifie aucunement "faire taire" ou "laisser couler" en assumant entièrement comme tu l'explicites dans ta définition de la maîtrise.

La maîtrise des émotions est davantage une connaissance parfaite de ce qu'elles sont, des conditions qui les font naître et c'est donc ici qu'intervient la notion de contrôle afin de ne pas se laisser envahir.

En ce sens, la capacité intellectuelle de la femme se manifeste par une gymnastique conséquente faite d'aller-retours barbares et je compatis avec Freud qui s'interrogeait tristement :

"Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n'ai toujours pas trouvé de réponse à la grande question : Que veulent-elles au juste ?"

Finalement, la Femme est Je dangereux.

Pourquoi avoir entendu que nous étions en guerre, Lion2 ?

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Je pèche, moi ?

Je respecte simplement une ligne directrice puisque nous parlons ici d'égalité, d'identique.

Comment faire autrement pour les différencier - puisque c'est mon postulat - sans comparer la capacité intellectuelle de la femme et celle de l'homme ?

Mais personne ne dit qu’il est impossible de les comparer ! Mais c’est une chose que de comparer, et c’en est une autre que d’assimiler l’un à l’autre. Je puis établir une étude comparée des pommes et des oranges sans souiller leur singularité propre, comme je puis aussi entretenir ce point de vue perfide qui consiste à affirmer que l’orange n’est qu’une pomme infirme.

Ai-je affirmé un seul instant que la femme se positionnait dans le contrôle et la maîtrise de son flux émotif afin de développer sa capacité intellectuelle de manière égale à l'homme ? Ou pour singer l'homme ? Ou pour l'atteindre voire le dépasser ?

Vous ne l’avez pas sans doute pas affirmé explicitement, petite sophiste, mais vous l’avez certainement laissé sous-entendre dans ce genre de proposition, où l’orange est dite infirme :

« La capacité intellectuelle de la femme dite "intelligente" est de ce fait un acquis lorsqu'elle est davantage de l'ordre de l'inné chez l'homme qui a une prédisposition naturelle pour l'action. »

Il me semble que vous êtes justement, tison2feu et toi, sous le joug de ce que vous dénoncez. Prisonniers de cette morale archaïque visant à inférioriser la femme puisque vous la lisez partout ainsi. Vous en auriez peut-être honte, qui sait...

À vous lire en tout cas, c’est certes une thèse qui devient de plus en plus séduisante.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
[...]

Si nous regardons brièvement du côté de la biologie, la femme est dominée par un plus grand nombre d'hormones que l'homme ce qui fait de son corps et tout logiquement de son esprit, le siège des émotions. La femme est donc dans le sentiment, l’instantané, l'intuition, soumise et passive par cette activité que je nommerai lunaire (référence au cycle menstruel).

[...]

Comme si tous les phénomènes que nous regroupons synthétiquement sous le concept de "raison" n'étaient pas induits par des phénomènes corporels tout aussi triviaux que les influx d’hormones dans le corps féminin ! Comme si cette raison de l’homme était un phénomène froid, détaché du corps et purement abstrait ! Comme si l’homme n’était pas lui-même sous le joug d’une foule d’instincts plus asservissants les uns que les autres. Enfin, je dis « asservissant » pour respecter la ligne de discussion que vous avez établie – car l’asservissement n’est pas tant le fait de ce qui émane du corps que du dialogue qu’entretient le corps avec le reste du monde.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Mais personne ne dit qu’il est impossible de les comparer ! Mais c’est une chose que de comparer, et c’en est une autre que d’assimiler l’un à l’autre. Je puis établir une étude comparée des pommes et des oranges sans souiller leur singularité propre, comme je puis aussi entretenir ce point de vue perfide qui consiste à affirmer que l’orange n’est qu’une pomme infirme.

Vous ne l’avez pas sans doute pas affirmé explicitement, petite sophiste, mais vous l’avez certainement laissé sous-entendre dans ce genre de proposition, où l’orange est dite infirme :

« La capacité intellectuelle de la femme dite "intelligente" est de ce fait un acquis lorsqu'elle est davantage de l'ordre de l'inné chez l'homme qui a une prédisposition naturelle pour l'action. »

À vous lire en tout cas, c’est certes une thèse qui devient de plus en plus séduisante.

J'aime bien quand tu me dis "Vous".

Je n'ai rien assimilé et je n'ai rien laissé sous-entendre. Je crois qu'à l'instar de tison2feu, tu lis ce que tu souhaites lire et c'est ce que je m'efforce de démontrer depuis quelques posts déjà.

Suivre cette trame, je souligne et mets en caractères gras ce sur quoi j'étaye mon développement :

Recours à la raison, à l'intuition, à la réflexion par soi-même... et pourtant, comment expliquer qu'un esprit aussi éclairé que Spinoza ait pu, dans son Traité politique, "en induire que la femme n'est pas par nature l'égale de l'homme et qu'il est impossible que les deux sexes règnent sous le régime de l'égalité..." ?

Pourquoi, c'est pas Vrai ?!!!

L'humour est une arme sophistique qui a l'inconvénient d'éluder de vrais problèmes - concernant en l'occurrence la moitié de l'humanité. J'attendais donc ce genre de réponse humoristique de la part d'un élève enjoué mais irresponsable.

La question n'est pas de savoir si c'est vrai ou faux, mais de savoir sur quoi tu fondes un tel jugement de valeur.

L'expérience montre qu'une femme a les mêmes capacités intellectuelles qu'un homme à gouverner un pays (Angela Merckel en est à son 3e mandat de Chancelière depuis 2005).

La question (philosophique) n'est pas de savoir si l'humour permet ou non d'éluder le problème,

(Puisqu'il est évident que non.)

mais de comprendre pourquoi Spinoza n'avait pas (ou ne pouvait pas avoir) accès à cette vérité

qui aujourd'hui semble évidente (à certains) que femmes et hommes ont les mêmes capacités intellectuelles.

Ach so !

J'interviens précisément pour démontrer que la femme n'a pas les mêmes capacités intellectuelles que l'homme et que vous faites une erreur de lecture en estimant que Spinoza ou même Nietzsche un peu plus loin dans la discussion les considéraient comme inférieures puisque les termes " pas l'égale" et "différente" ou "frivoles et écervelées" n'en sont pas synonyme.

Si vous tous parvenez à y lire de tels propos, c'est que votre vision est tronquée et trop subjective.

Spinoza : La femme n'est pas l'égale de l'homme.

Vous : Ah ouais ! Il a voulu dire qu'elle est inférieure !

Moi : Non, il a voulu dire qu'elle n'est pas l'égale de l'homme. Elle est différente. Et comme je suis bonne, je vous donne une proposition de réponse explicative quant à cette différence.

La petite sophiste est davantage sophistiquée.

Comme si tous les phénomènes que nous regroupons synthétiquement sous le concept de "raison" n'étaient pas induits par des phénomènes corporels tout aussi triviaux que les influx d’hormones dans le corps féminin ! Comme si cette raison de l’homme était un phénomène froid, détaché du corps et purement abstrait ! Comme si l’homme n’était pas lui-même sous le joug d’une foule d’instincts plus asservissants les uns que les autres. Enfin, je dis « asservissant » pour respecter la ligne de discussion que vous avez établie – car l’asservissement n’est pas tant le fait de ce qui émane du corps que du dialogue qu’entretient le corps avec le reste du monde.

Héhé ! Quand l'homme aura ses règles, je viendrai lui poser quelques questions de philosophie...

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Invité Lion2
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Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
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Oui, le distinguo est déjà posé entre intelligence et intellect puisque nous parlons ici de capacités intellectuelles.

Pour l'emploi des termes contrôle et maîtrise, il te faudrait relire ce que j'ai écrit premièrement :

[...]

Si nous regardons brièvement du côté de la biologie, la femme est dominée par un plus grand nombre d'hormones que l'homme ce qui fait de son corps et tout logiquement de son esprit, le siège des émotions. La femme est donc dans le sentiment, l’instantané, l'intuition, soumise et passive par cette activité que je nommerai lunaire (référence au cycle menstruel).

[...]

L'idée étant qu'au moment de la réflexion et donc de l'usage de l'intellect, celle-ci sache dominer et non être dominée par ce qui la caractérise. Dominer ne signifie aucunement "faire taire" ou "laisser couler" en assumant entièrement comme tu l'explicites dans ta définition de la maîtrise.

La maîtrise des émotions est davantage une connaissance parfaite de ce qu'elles sont, des conditions qui les font naître et c'est donc ici qu'intervient la notion de contrôle afin de ne pas se laisser envahir.

En ce sens, la capacité intellectuelle de la femme se manifeste par une gymnastique conséquente faite d'aller-retours barbares et je compatis avec Freud qui s'interrogeait tristement :

"Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n'ai toujours pas trouvé de réponse à la grande question : Que veulent-elles au juste ?"

Finalement, la Femme est Je dangereux.

Pourquoi avoir entendu que nous étions en guerre, Lion2 ?

Il s'agit pour moi d'une guerre "intestine". Elle se produit dans notre chair . Si l'on peut dire que nous sommes "soumises" à cette production hormonale, je ne pense pas que nous soyons pour autant "passives", notre implication dans l'alimentation de ce processus devient plus évident à mes yeux.

C'est pourquoi je parlais de la fin d'une guerre comme d'une possibilité permise aussi par le champs du vivant. A nous de choisir en conscience ce que nous désirons.

Chaque femme peut alors dire "Je" en connaissance des conséquences de ce que certains "jeux" produisent. Des hommes qui aiment la guerre et des femmes qui aiment ? oui, mais quoi ?

Bon ben voilà, l'on va pouvoir éclairer Freud maintenant.

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