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Patriarcat, sexisme et culture du viol

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casdenor

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 300 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Le porno , la prostitution existent au dépend de la société patriarcale, la société libérale en revanche le nourri.

Quel passage de la bible enseigne la pédophilie ?

La Bible n'enseigne pas la pédophilie, pourtant plus d'un prêtre ne s'en est pas privé.

Concernant le patriarcat : c'est lui qui a engendré la prostitution : des femmes épousées vierges pour assurer la descendance et la popotte, des femmes qu'on prostitue pour le plaisir. C'est le patriarcat qui a engendré la prostitution dans le même temps où il a décidé que c'était sale pour une femme d'avoir des rapports sexuels hors mariage, et où il a exigé que les mariages soient arrangés : les hommes mariés à des femmes qu'ils n'aiment pas vont courir ailleurs, et on en revient à la réalité de la prostitution. De leur côté, les femmes mariées contre leur gré sont malheureuses, frustrées, deviennent des mères acariâtres, quoi de plus malsain pour les enfants ? Quoi de plus malsain pour la société toute entière, quand le cœur est ligoté, bâillonné, au profit d'un seul sexe ? C'est simple : dans les sociétés patriarcales, les filles et les femmes qui s'écartent du cadre imposé sont rejetées, et c'est comme ça qu'elles finissent prostituées. Quant au porno, c'est le règne du pénis-roi, arme toute-puissante de l'homme supérieur parce que pénétrant et actif, sur la femme inférieure parce que pénétrée et jugée passive, conformément à ce qui convient au patriarcat. En outre, à force de faire une fixette sur cette idée aberrante de "femme sanctuarisée", on en vient à l'obsession de sa virginité : la jeune fille doit se réserver non pas pour l'homme qu'elle aimera, ou désirera simplement, mais pour l'homme que le père choisit pour elle, parce que l'honneur de la famille est tout ce qui compte, pas les sentiments de l'intéressée. La jeune fille est réduite à une marchandise que l'on cède à qui l'on veut, à qui l'on dénie toute volonté, dont on méprise les sentiments. Cet hymen, (dont nous savons de nos jours qu'il ne s'agit que d'une minuscule membrane protégeant son vagin des bactéries), si elle le perd hors mariage, que ce soit volontairement, par accident, ou à cause d'un viol, elle est vilipendée, rejetée, parce que plus viable pour le mariage, alors pour la punir on l'abandonne au couvent, ou au bordel, et on l'oublie.

Que de drames le patriarcat n'a-t-il pas engendré ?

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Enfin bref, ce que je veux signifier, c'est que les femmes n'ont un 'statut légal' ou un 'droit mis à niveau' de celui des hommes que depuis peu.

Et que le patriarcat, ça peut aussi être l'organisation par les hommes de citoyens qui ont des droits différents en l'occurence la femme.

Je vois ce que tu veux dire. Mais j'estime que pour l'instant les femmes n'ont pas assez accès au pouvoir que pour pouvoir parler d'un système non-patriarcal.

Mais quel est donc le rapport au viol ?

Aucun de direct, mais le topic n'est pas totalement exclusivement centré sur la culture du viol comme l'indique son titre tongue.gif

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Membre, Posté(e)
-SyntaxError- Membre 2 255 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En droit oui, techniquement...

C'est hyper récent, et regarde les débats que ça a soulevé...

L'apparition de l'autorité parentale en 1970 a conféré les mêmes droits (et devoirs) sur l'enfant à la mère qu'au père, droits qu'avant seul le père avait. ça remonte quand même.

Concernant le nom de famille c'est possible depuis 2005 pour les couples mariés (et c'était possible avant pour les couples non mariés) et je n'ai pas entendu de manifestation particulière lors de l'adoption de cette loi...

Ah je ne le fais pas. Ce ne sont pas exactement les mêmes systèmes, encore heureux, par contre je n'estime pas qu'on soit sorti d'un système patriarcal actuellement.

Notre société a des restes de la société patriarcale, mais c'est ancré dans les mentalités (certaines mentalités).

Techniquement, elle ne l'est plus, et sur le plan des mentalités, elle a évolué, et évolue toujours dans ce sens. Sinon il n'y aurait pas de plus en plus de femmes dans les milieux autrefois réservés aux hommes.

Bref, de toute manière ce n'était pas le but de mon post, je ne vois pas où tu veux en venir.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Contrairement à hier, aujourd'hui les femmes sont les égales des hommes en droit.

En principe oui, mais en réalité? Ici par exemple (je ne connais pas les chiffres en France) les femmes gagnent en moyenne 73,7% du salaire des hommes. Ne parlons pas non plus de leur place dans les CA, ni au poste de pouvoir. Mais il est vrai qu'il y a eu de grandes avancées.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Ah je ne le fais pas. Ce ne sont pas exactement les mêmes systèmes, encore heureux, par contre je n'estime pas qu'on soit sorti d'un système patriarcal actuellement.

Et pourtant quand constantinople dit que le 'sale patriarcat' a disparu en citant des réseaux esclavagistes ou des femmes soumises à l'autorité des hommes sans possibilité de faire valoir leur droit élémentaire, tu ne sembles pas faire la différence entre un patriarcat et un patriarcat institutionnalisé.

Comme s'il n'y avait aucune différence.

C'est cela qui est pointé.

Constantinople a parlé de disparition d'un sale patriarcat, il n'a pas remis en cause le fait que le pouvoir est davantage occupé par les hommes....

Aucun de direct, mais le topic n'est pas totalement exclusivement centré sur la culture du viol comme l'indique son titre tongue.gif

Je te prends au mot et je suis d'accord.

Il n'existe aucun lien direct.

A se demander comment Casdenor peut commencer son exposé ainsi

"Je voulais parler culture du viol. Ça me paraissait nécessaire, et je me suis rendu compte que pour en parler, il fallait que je montre combien diverses données prennent cohérences une fois réunie sous ce prisme, et non selon la considération commune de « cas isolés ». Mais cependant, ce prisme était un postulat, et j'ai donc cherché à en faire plus qu'une donnée « acceptée ». J'ai voulu confirmer que la culture du viol procédait d'une société patriarcale si fermement implantée qu'elle conserve un incroyable nombre de préjugés sexistes. Il m'a paru donc nécessaire de faire ce dossier en quatre parties."

Tu peux donc lui dire qu'il se trompe dans les grandes largeurs en établissant ses liens qui nécessitent le développement de 4 parties et un tel amalgame dans le titre ?

Merci Yardas ^^

Modifié par zenalpha
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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

C'est pas ce que je voulais dire par "aucun direct". My bad. Mais je n'ai franchement pas le temps ni le courage d'actuellement développer ma pensée. Je partage globalement l'avis de casdenor et je considère la culture du viol comme une réalité.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

La réalité de la culture du viol, c'est que des groupes de population ciblés en font une apologie.

Il s'agit d'une contreculture qui s'oppose à la culture dominante.

Cette contreculture est appelée culture du viol.

Ce que tu fais toi, c'est d'élargir 'la culture du viol' à la Culture en général.

Comme si, par exemple, tu étais parfaitement certain qu'une société matriarcale éradiquerait le viol...

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

@Yop

Ils s'en servaient pour déresponsabiliser les femmes, oui. Aujourd'hui, ce sont des violeurs ou juste les goujats qui prétendent ne pas pouvoir retenir leurs instincts pour se déresponsabiliser. Or, on constate qu'hommes et femmes éprouvent du désir mais que seule une minorité dit ne pas y résister, et dans le tas, c'est encore une minorité qui dit la vérité.

Cette idée sous-entend qu'un violeur sait qu'il viole. Or, justement, ce n'est pas toujours le cas, et pour se déresponsabiliser, il y a de nombreuses méthodes: "t'étais pas claire" "t'as pas dit non. Oui t'as pleuré, mais t'as pas dit non" et des trucs du genre.

Les hommes n'ont pas "plus" de pulsions que les femmes. Ils sont juste encouragés socialement à considérer qu'ils en ont plus et que ça explique.

Comme tu as lu l'intégralité de mon message, tu as noté que je parle surtout des violeurs qui ne sont ni malades mentaux (il y en a peu), ni animaux mais justement des gens mal éduqués, des hypocrites, des contextes d'impunité et d'escalade, de l'insensibilisation, de l'idéologie,...

J'avais lu, mais je préférais préciser, just in case. Les personnes atteintes de trouble psys sont utilisées de façon récurrentes comme outil de violence.

C'est dommage de voir que ceux qui ne lisent pas le sujet arrivent encore à le parasiter avec leurs réflexions :/

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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Je ne pense pas qu'une société matriarcale éradiquerait le viol. Je ne veux pas d'une société matriarcale, par ailleurs.

C'est toujours tendu de définir la "culture dominante", parce qu'il y a tellement de points de vue et de cultures différentes qu'il est difficile de dire ce qui ferait partie d'une culture dominante et d'une culture moins marquée. Mais quand je vois des dizaines de témoignages de femmes qui se sont fait violer et qu'on blâme, où quand je vois que la société ne fait pas grand chose pour élever les hommes dans l'optique de ne pas violer au lieu de pragmatiquement dire aux femmes d'éviter les risques, ainsi que tous les mythes qui circulent sur le viol, je suis poussé à croire que oui, la culture du viol fait partie de la culture dominante.

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Pour les salaires l'inégalité etait la suivante en 2013:

A temps plein, les hommes gagnent 16 % de plus que les femmes. Tous temps de travail confondus, l’écart est de 31 %...

Source: Observatoire des inégalités. :http://www.inegalite....php?article972

Mais ça s'arrange lentement:

6 mars 2014 - Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes se réduisent. Entre 1998 et 2004, la situation a stagné. Mais depuis, le rattrapage reprend, même s’il est beaucoup moins rapide.

Source: http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1482

Modifié par Alain75
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je ne pense pas qu'une société matriarcale éradiquerait le viol. Je ne veux pas d'une société matriarcale, par ailleurs.

C'est toujours tendu de définir la "culture dominante", parce qu'il y a tellement de points de vue et de cultures différentes qu'il est difficile de dire ce qui ferait partie d'une culture dominante et d'une culture moins marquée. Mais quand je vois des dizaines de témoignages de femmes qui se sont fait violer et qu'on blâme, où quand je vois que la société ne fait pas grand chose pour élever les hommes dans l'optique de ne pas violer au lieu de pragmatiquement dire aux femmes d'éviter les risques, ainsi que tous les mythes qui circulent sur le viol, je suis poussé à croire que oui, la culture du viol fait partie de la culture dominante.

A titre personnel, je ne sais pas ce que signifie "élever les hommes".

En revanche, j' ai essayé d'élever mon fils et ma fille pour leur donner les ailes qui leur permettent de faire leurs propres choix.

Leurs propres choix...

Un violeur est un criminel.

Je ne me trompe pas de responsable dans le libre arbitre qui lui a ôté toute forme d'humanité, de compassion ou d'amour.

Quelle serait cette culture dominante si forte qu'elle soit parvenue à faire entrer dans un crâne l'exacte inverse de la représentation de ce que j'ai de l'humanité et d'un partage aussi fondamental qu'est la Culture ?

Aujourd'hui on associe racisme à bien, culture à viol, agresseur et victime.

Personnellement, je vois plutôt une perte de points de repères pourtant assez fondamentaux.

Modifié par zenalpha
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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ce mélange des genres qui vise à faire un gloubi glouba du sexisme, de différences de salaires, et d'un supposé patriarcat avec la viol et son apologie ma parait quand même ultra limite, idéologiquement parlant. Vous faites peur les mecs, surtout quand ca commence à causer "élévation de l'homme". Et par dessus tout, dire que les hommes sont encouragés socialement à pratiquer le viol sans complexe me parait complétement dingue du début à la fin et surtout au milieu.

rien que le terme "culture du viol" est une aberration.

Modifié par Constantinople
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Membre, Thermodynamiquement instable, Posté(e)
Yardas Membre 7 068 messages
Thermodynamiquement instable,
Posté(e)

Et par dessus tout, dire que les hommes sont encouragés socialement à pratiquer le viol sans complexe me parait complétement dingue du début à la fin et surtout au milieu.

Qui a dit ça ?

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Patriarcat, une chose.

Sexisme une autre

Culture du viol une troisième.

Même si il y a un lien. Ce n'est ni une égalité ni un mélange.

Les différences de salaires c'est un des " piliers " du sexisme. Et plus les salaires sont élevés plus la différence est importante.

Modifié par Alain75
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Mais quand je vois des dizaines de témoignages de femmes qui se sont fait violer et qu'on blâme

Qui blâme les femmes violées ?

où quand je vois que la société ne fait pas grand chose pour élever les hommes dans l'optique de ne pas violer

T'es sérieux là ?

On est quand même pas des animaux, et si on est pas des psychopathes on sait ce qui est bien de ce qui est mal et on a pas besoin que la société nous dise de ne pas violer, c'est n'importe quoi.

@Yop

Cette idée sous-entend qu'un violeur sait qu'il viole. Or, justement, ce n'est pas toujours le cas, et pour se déresponsabiliser, il y a de nombreuses méthodes: "t'étais pas claire" "t'as pas dit non. Oui t'as pleuré, mais t'as pas dit non" et des trucs du genre.

Les hommes n'ont pas "plus" de pulsions que les femmes. Ils sont juste encouragés socialement à considérer qu'ils en ont plus et que ça explique.

On sait pas qu'on viole, on sait pas qu'on est raciste, on sait pas qu'on est sexiste, on sait pas qu'on est homme ou femme, en fait la vie selon casdenor c'est qu'on ne sait rien, mais c'est une chance parce que casdenor est là pour nous dire à notre place ce qu'on est, ce qu'on fait et ce qu'on pense.

La Bible n'enseigne pas la pédophilie.

Merci d'annuler la substance de ton accusation.

pourtant plus d'un prêtre ne s'en est pas privé

La pédophilie se manifeste dans tous les milieux qui génèrent de la promiscuité avec les enfants, ça n'a rien à voir avec le religion.

Concernant le patriarcat : c'est lui qui a engendré la prostitution : des femmes épousées vierges pour assurer la descendance et la popotte, des femmes qu'on prostitue pour le plaisir. C'est le patriarcat qui a engendré la prostitution dans le même temps où il a décidé que c'était sale pour une femme d'avoir des rapports sexuels hors mariage, et où il a exigé que les mariages soient arrangés : les hommes mariés à des femmes qu'ils n'aiment pas vont courir ailleurs, et on en revient à la réalité de la prostitution. De leur côté, les femmes mariées contre leur gré sont malheureuses, frustrées, deviennent des mères acariâtres, quoi de plus malsain pour les enfants ? Quoi de plus malsain pour la société toute entière, quand le cœur est ligoté, bâillonné, au profit d'un seul sexe ? C'est simple : dans les sociétés patriarcales, les filles et les femmes qui s'écartent du cadre imposé sont rejetées, et c'est comme ça qu'elles finissent prostituées. Quant au porno, c'est le règne du pénis-roi, arme toute-puissante de l'homme supérieur parce que pénétrant et actif, sur la femme inférieure parce que pénétrée et jugée passive, conformément à ce qui convient au patriarcat. En outre, à force de faire une fixette sur cette idée aberrante de "femme sanctuarisée", on en vient à l'obsession de sa virginité : la jeune fille doit se réserver non pas pour l'homme qu'elle aimera, ou désirera simplement, mais pour l'homme que le père choisit pour elle, parce que l'honneur de la famille est tout ce qui compte, pas les sentiments de l'intéressée. La jeune fille est réduite à une marchandise que l'on cède à qui l'on veut, à qui l'on dénie toute volonté, dont on méprise les sentiments. Cet hymen, (dont nous savons de nos jours qu'il ne s'agit que d'une minuscule membrane protégeant son vagin des bactéries), si elle le perd hors mariage, que ce soit volontairement, par accident, ou à cause d'un viol, elle est vilipendée, rejetée, parce que plus viable pour le mariage, alors pour la punir on l'abandonne au couvent, ou au bordel, et on l'oublie.

Que de drames le patriarcat n'a-t-il pas engendré ?

La prostitution existe parce que des hommes qui ont des besoins peuvent compter sur des femmes qui veulent de l'argent.

Ca n'a rien à voir non plus avec le patriarcat (ni avec la religion).

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Membre, 33ans Posté(e)
Mr.Leon Membre 296 messages
Baby Forumeur‚ 33ans‚
Posté(e)

Moi je dis que le Patriarcat est complot judéo-maçonnique. D'ailleurs moi, humble Léon Soral je vous propose mon nouveau livre: Comprendre le Patriarcat ou la gouvernance globale des nations pour la modique somme de 34 euros. En plus il y a un réel travail sur la couverture:

St%C3%A9rilisation.jpg

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Si : mais le viol n'est pas le produit du patriarcat, il vit à ses dépends, comme le crime vit au dépend de la loi, tout comme le meurtre existe au dépend de sa condamnation. Une société qui sacralise la femme n'encourage pas à ce qu'on la souille. A l'inverse, une société qui fait l'apologie de l'indifférenciation à travers un unique curseur final que sera l'argent, incite à ce que se prosterne pour lui ou qu'on agisse en son unique nom.

La société mercantile a un rôle aussi. Je la vois très bien se mélanger avec les reliquats d'un patriarcat de seigneur, ce qui produit le profil du violeur prédateur puissant (type DSK). Le droit de cuissage. Il y a différents profils, il faut les décortiquer. On ne peut pas globaliser et réduire.

J'ai jamais prétendu le contraire. N'oublions pas que j'écris mon premier post pour enrayer l'idée que "culture du viol = patriarcat", j'indique qui sont les violeurs et de quelle type de sous-culture ils font partie. Et c'est pas l'Eglise catholique en général.

Oui, je suis d'accord. On devrait parler des sous-cultures du viol. Cela dit, ce sont souvent des prolongations mélangées de germes intrinsèques à certaines idées du monde et laissées en roue libre. Ce sont spécialement ces germes que les militants anti-culture du viol ciblent, malgré quelques généralisations et réductions (propagées aussi par leur détracteurs).

Les crimes d'honneur sont quand même extrêmement rare en France, tu me l'accorderas.

Il n y a pas "le patriarcat" d'un coté, et les femmes de l'autre, il y a tout le reste de la composante humaine, et la France additionne sa culture catholique et grecque à son goût de la modernité (contrairement à l'islam par exemple)

Les crimes d'honneur sont rares, oui, mais la mentalité qui les justifie, beaucoup moins. Il me semble que du temps de ma mère, cette mentalité était très forte (ex : la mise au ban des filles-mères). Toutes les strates de la société ne sont pas égales. Je pense que le principal problème est l'impunité, qui peut être générée par le pouvoir, l'inconscience (absence d'éducation), la force du groupe,...

Je dénie l'idée même de "culture du viol" tant ce concept est bâtie sur une structure bancale, tant il mélange tout, tant il est au service de l'idéologie et non de la réalité.

Les hommes qui interpellent et agressent les femmes sont le fruit de la société marchande : ce sont les racailles calquées sur le modèle US, ce sont les "agents" de l'Argent, et non des hommes pieux "macho / catho / blanc "(ils ne sont bien souvent aucun des trois).

Le macho catho blanc, il est peut-être plus porté vers la tyrannie domestique que l'agression de rue. Il n'évolue pas en bande, il a des barrières en société que n'ont pas/plus les bandes de malotrus. Mais ce ne sont pas que des racailles vénales, parfois juste des jeunes en bande et se sentant exagérément libres. Il y a un âge où on teste les limites du rapport social et sans barrière, ça peut déraper. C'est assez fou de voir l'immaturité de certains jeunes, parfois plus si jeune. Comme relève Casdenor, il y en a qui ne se rendent pas entièrement compte tellement (même s'ils mentent un peu car ils se rendent bien compte qu'ils font du mal) ou qui arrivent à étouffer leurs actes dans une bulle à la logique hallucinante pour un être normalement civilisé.

=======

Le viol est un acte violent déviant.

Dans un cadre normal, oui.

Ce terme de 'culture du viol' serait bien mieux défini sémantiquement ou sociologiquement comme 'contreculture du viol'.

C'est à dire qu'elle prend son sens comme un des éléments parmi d'autres intégrant une logique d'ensemble générale en opposition avec la culture dominante.

Musique, violence, provocation, déstabilisation, opposition, ...

Un microcosme.

Ouip. Je pense que le combat n'est pas assez large. On s'attaque à des discours qui ne sont pas irréprochables et véhiculent du sexisme MAIS on n'attaque pas la cause principale : la dérive d'individus sans cadre. C'est surtout ça qui provoque l'escalade.

Disons que ça sert de piqûre de rappel aux gens quand même un minimum éduqués. Ça permettra de juguler les petites bassesses ordinaires et quelques préjugés mais ça ne fera pas bouger d'un iota le fond du problème. Les microcosmes culturel qui mènent au viol, ils sont plutôt imperméables à ces messages.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

La société mercantile a un rôle aussi. Je la vois très bien se mélanger avec les reliquats d'un patriarcat de seigneur, ce qui produit le profil du violeur prédateur puissant (type DSK). Le droit de cuissage. Il y a différents profils, il faut les décortiquer. On ne peut pas globaliser et réduire.

La formule que tu utilises, "patriarcat du seigneur" expose exactement où le bas blesse : les rapports de force son verticaux: pouvoir riche / pauvre, et non horizontaux (oppression homme riche / femme riche ) . Ce qui entre en jeu est donc qu'un riche peut oppresser un pauvre, et que si c'est un homme ça implique également sa masculinité dans la manière dont il opprimera, reste à réfléchir sur ce qu'il est judicieux de contrôler : le pouvoir où la masculinité ? Faudrait-t-il interdire aux femmes toute forme de pouvoir du fait que celles-ci font un usage manipulatoire du pouvoir lorsqu'elle l'obtienne?

Oui, je suis d'accord. On devrait parler des sous-cultures du viol. Cela dit, ce sont souvent des prolongations mélangées de germes intrinsèques à certaines idées du monde et laissées en roue libre. Ce sont spécialement ces germes que les militants anti-culture du viol ciblent, malgré quelques généralisations et réductions (propagées aussi par leur détracteurs).

Même pas, "culture du viol" est un terme politique & idéologique dévolu à l'idéologie et donc construit pour ne pas être remis en question et être accepté selon les termes de l'idéologie qui le récite.

Dans la réalité, il y a des violeurs et le reste de la société. Mais "la culture du viol" procède avec le viol comme les neo-staliniens procèdent avec le racisme : en adaptant sa définition (en la réinventant) pour la faire coller à leur idéologie (qui est : "tout le monde est racisme et le racisme c'est pas ce qu'en dit la définition du dictionnaire mais ce que MOI j'en dis, idem pour le sexisme, idem pour la culture du viol" )

Et c'est là le piège : accepter de débattre avec eux selon leurs règles, c'est leur concéder leurs définitions des mots, et donc leur écriture idéologique.

L'idée c'est pas débattre de ce qu'est la culture du viol, c'est d'expliquer qu'il n y a pas de culture du viol : il y a des éléments de notre nature (selon qu'on est homme ou femme) et de notre position sociale (selon qu'on est riche ou pauvre) qui sont également des déterminants de notre comportement en société; mais il n y a pas de culture du viol.

Les crimes d'honneur sont rares, oui, mais la mentalité qui les justifie, beaucoup moins. Il me semble que du temps de ma mère, cette mentalité était très forte (ex : la mise au ban des filles-mères). Toutes les strates de la société ne sont pas égales. Je pense que le principal problème est l'impunité, qui peut être générée par le pouvoir, l'inconscience (absence d'éducation), la force du groupe,...

C'est absurde de raisonner comme ça. La jalousie est ce qui justifie le crime passionnel, pour autant il ne viendrait à personne de vouloir interdire la jalousie (sauf aux idéologues ^^ ), on ne peut pas brandir le pire comme raison d'honnir toute la société qui a permit qu'il soit engendré. Ou sinon on ne permet plus rien. Nous parlons ici d'une société moderne (la France en l'occurrence ) pas du Pakistan, on doit prendre en compte le facteur temps + leçon à l'usage du temps + observation de la réalité (ce qu'on décrit du passé est volontairement exagéré par le régime dans lequel on vit afin que personne ne soit tenté par un regard nostalgique en arrière - l'Histoire est écrite par les vainqueurs-)

Le macho catho blanc, il est peut-être plus porté vers la tyrannie domestique que l'agression de rue. Il n'évolue pas en bande, il a des barrières en société que n'ont pas/plus les bandes de malotrus. Mais ce ne sont pas que des racailles vénales, parfois juste des jeunes en bande et se sentant exagérément libres. Il y a un âge où on teste les limites du rapport social et sans barrière, ça peut déraper. C'est assez fou de voir l'immaturité de certains jeunes, parfois plus si jeune. Comme relève Casdenor, il y en a qui ne se rendent pas entièrement compte tellement (même s'ils mentent un peu car ils se rendent bien compte qu'ils font du mal) ou qui arrivent à étouffer leurs actes dans une bulle à la logique hallucinante pour un être normalement civilisé.

Comme on interdira jamais l'immaturité, ça n'est pas la peine de s'en prendre au "macho catho blanc" et donc de le différencier d'un autre genre ("le macho musulman brun? Le macho juif basané ? C'est débile on en conviendra)

Si on commence à établir des listes des excès des uns et des autres, alors "les hommes" voudront également un jour établir des listes de revendications contre les femmes manipulatrices, infidèles, sadiques, etc. C'est sans fin.

D'autant plus que cette idéologie ne se nourrit que de haine et de vengeance, absolument pas de justice.

Il n y a aucune profondeur philosophique derrière tout ça, aucun recul sur l'humanité, aucune reflexion sur notre nature profonde (forcément, ça pousserait à ne plus faire d'idéologie mais de la philo), c'est de la pure propagande idéologique dont les racines sont une certaines rancoeur additionnée à une volonté vindicative malsaine, et qui n'est d'ailleurs justifiée par RIEN sinon de l'enculage de mouche drapée sous un vernis de sociologie progressiste.

Il suffit de lire le titre de ce topic pour comprendre l'intention politico-idéologique : "patriarcat, sexisme, culture du viol" : on n'ouvre pas le débat; on annonce ce qu'il doit être.

C'est comme si j'ouvrais un topic " Judaïsme, banque, domination mondiale" , il me semble que ça interdirait de fait qu'on envisage autre chose que ce que j'impose comme lecture du monde. Ce qui serait extrêmement malhonnête de ma part, et qui est une ruse à laquelle on recourt les publicitaires, les politiques... Et certains mouvements intégristes religieux.

Modifié par Savonarol
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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
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- Obéir à la société ?... reprit la marquise en laissant échapper un geste d'horreur. Hé ! monsieur, tous nos maux viennent de là. Dieu n'a pas fait une seule loi de malheur ; mais en se réunissant les hommes ont faussé son oeuvre.

Nous sommes, nous femmes, plus maltraitées par la civilisation que nous ne le serions par la nature.

La nature nous impose des peines physiques que vous n'avez pas adoucies, et la civilisation a développé des sentiments que vous trompez incessamment.

La nature étouffe les êtres faibles, vous les condamnez à vivre pour les livrer à un constant malheur. Le mariage, institution sur laquelle s'appuie aujourd'hui la société, nous en fait sentir à nous seules tout le poids : pour l'homme la liberté, pour la femme des devoirs. Nous vous devons toute notre vie, vous ne nous devez de la vôtre que de rares instants. Enfin l'homme fait un choix là où nous nous soumettons aveuglément.

Oh ! monsieur, à vous je puis tout dire. Hé bien, le mariage, tel qu'il se pratique aujourd'hui, me semble être une prostitution légale.

Extrait de "La femme de trente ans".

Ce passage m'avait frappé, puisque Balzac compare le mariage à une prostitution légale, or j'ai toujours vu l'éducation donnée aux filles, comme une sorte de "préparation à la vente".

Bien sûr aujourd'hui on n'est plus totalement dans ce schéma, mais il en subsiste des traces.

Pour la petite histoire, cette acuité de Balzac est due à la culpabilité et la détresse qu'il éprouva, quand sa jeune sœur de 23 ans est décédée, suite à un mariage arrangé et raté, avec un joueur invétéré, coureur de jupons, qui lui a fait vivre un enfer et de plus la battait.

Je souhaite ajouter pour Savonarol, que s'il réfléchit froidement il verra que le pouvoir induit toujours la manipulation, qu'on soit homme ou femme (y'a qu'à voir l'affaire Sarkozy du moment).

Les femmes manipulatrices, c'est un fantasme, elles utilisent les leviers qu'on leur laisse, comme le ferait n'importe quel homme.

A cet égard, des analyses récentes tendent à démontrer que Lucrèce Borgia, qui avait été présentée comme une immonde empoisonneuse, n'a jamais empoisonné personne. Elle a juste été victime, de la misogynie de son époque.

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