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Peut-on honnêtement pratiquer une philosophie de qualité en faisant l'impasse sur les connaissances scientifiques


deja-utilise

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Depuis que je fais, à mon niveau d'amateur sans prétention, de la philosophie, je me suis aperçu à plusieurs reprises, qu'il était plus que nécessaire d'avoir un bagage de connaissances reconnues en science pour avancer sereinement dans cette discipline, et encore mieux si ces connaissances sont liées à un niveau de compréhension également.

Un philosophe quel qu'il soit peut-il vraiment faire l'économie de ce savoir scientifique, voire technique, sans faire fausse route, ou partir dans des spéculations/tergiversations gratuites, subjectives, peu probables/infondées, ou simplement incohérentes ou en contradiction avec celui-ci.

Du temps des lumières c'était encore excusable, de nos jours, cela me semble une hérésie, bien qu'un scientifique n'ait pas nécessairement le don de faire un bon philosophe, mais un philosophe inculte scientifiquement produira facilement des absurdités, ce qui ne veut pas dire que la philo soit une science, mais que pour obtenir quelques vérités il faut s'appuyer sur ce qu'il y a de plus certain, de plus sûr, et quoi d'autre que la science peut fournir cette base, l'expérience personnelle pouvant jouer parfois ce rôle, comme l'intuition qui est la somme d'expériences intériorisées.

Ensuite le travail philosophique pourra se faire plus sûrement, alliant logique et/ou humanisme sur ces fondations expérimentales.

Ou alors un philosophe qui nous fait part de ses élucubrations ne devrait-il tout simplement pas se désigner autrement, comme poète, écrivain d'essais ou romancier...

Bon il est vrai aussi, que l'erreur peut mener aussi à la vérité, que l'on apprend de ses erreurs, à la condition de les reconnaître pour en tirer des leçons.

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Membre, 29ans Posté(e)
Splanchnopleure Membre 288 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)

Bonjour, je n'irais pas jusqu'à parler d'hérésie, mais la réalité est celle qui s'applique à toute théorie, elle est moins speculatrice si elle s'appuie sur des fondations experimentales, ce n'est pas pour autant qu'elle ne peut être réfléchie autrement.

Sinon je te rejoins, ne poséder aucun bagage incite surtout à se poser les mauvaises question où celles qui n'ont pas/plus lieu d'être.

(En ce qui me concerne, c'est pour cela que j'ai choisi un cursus scientifique, bien que mon intérêt premier soit pour la philosophie)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour, je n'irais pas jusqu'à parler d'hérésie, mais la réalité est celle qui s'applique à toute théorie, elle est moins speculatrice si elle s'appuie sur des fondations experimentales, ce n'est pas pour autant qu'elle ne peut être réfléchie autrement.

Sinon je te rejoins, ne poséder aucun bagage incite surtout à se poser les mauvaises question où celles qui n'ont pas/plus lieu d'être.

(En ce qui me concerne, c'est pour cela que j'ai choisi un cursus scientifique, bien que mon intérêt premier soit pour la philosophie)

Merci pour ta réponse, qui est la seule pour le moment d'ailleurs.

je ne comprends pas la fin de ta première remarque, qu'est ce qui peut être réfléchi autrement ( elle )?

On peut effectivement réfléchir sur des choses sans lien concret avec la réalité, comme avec un jeu comme les échecs, mais je suppose que ce n'est pas là où tu voulais en venir, ou une théorie qui s'appuie exclusivement sur d'autres qui elles sont issues de l'expérience!?

Pour ta deuxième remarque, j'espère que tu reviendras poster en section philo, cette simple phrase me laissant l'envie d'en savoir d'avantage sur tes connaissances, enfin ta compréhension du monde...

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Membre, 29ans Posté(e)
Splanchnopleure Membre 288 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)
1398364178[/url]' post='8946877']

Merci pour ta réponse, qui est la seule pour le moment d'ailleurs.

je ne comprends pas la fin de ta première remarque, qu'est ce qui peut être réfléchi autrement ( elle )?

On peut effectivement réfléchir sur des choses sans lien concret avec la réalité, comme avec un jeu comme les échecs, mais je suppose que ce n'est pas là où tu voulais en venir, ou une théorie qui s'appuie exclusivement sur d'autres qui elles sont issues de l'expérience!?

Pour ta deuxième remarque, j'espère que tu reviendras poster en section philo, cette simple phrase me laissant l'envie d'en savoir d'avantage sur tes connaissances, enfin ta compréhension du monde...

J'entend qu'on peut développer une théorie à partir d'une intuition et non d'une expérience (par exemple, parler du caractère inné de certains réflexes, parce qu'on le perçoit ainsi, la science nous apprends en effet que nous sommes encore soumis à des attitudes archaïques. Je n'aime pas trop cet exemple mais je n'en n'ai pas d'autre qui me vient à l'esprit)

J'ai énormément de chose à dire, sur beaucoup de sujet, j'y repasserai avec plaisir quand j'en aurais le temps (le cursus en question étant médecine)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

J'entend qu'on peut développer une théorie à partir d'une intuition et non d'une expérience (par exemple, parler du caractère inné de certains réflexes, parce qu'on le perçoit ainsi, la science nous apprends en effet que nous sommes encore soumis à des attitudes archaïques. Je n'aime pas trop cet exemple mais je n'en n'ai pas d'autre qui me vient à l'esprit)

J'ai énormément de chose à dire, sur beaucoup de sujet, j'y repasserai avec plaisir quand j'en aurais le temps (le cursus en question étant médecine)

Pour ma part une intuition est un amalgame d'expériences passées et intériorisées, et dont l'inconscient nous livre le résultat, après avoir "travaillé" dessus, face à un problème conscient, ce qui n'est pas sans lien avec l'instinct mais qui représente autre chose, une sorte de programme automatique indépendant de toute expérience préalable.

Effectivement médecine, et donc psychologie ( individuelle et de groupe ) et psychanalyse, peut conduire à une vision philosophique, sans doute orientée humaniste à priori. Et les sciences humaines aussi ( ethnologie, sociologie ) comme celles de l'animal l'éthologie. C'est vrai que ça peut vite devenir chronophage...

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Membre, 29ans Posté(e)
Splanchnopleure Membre 288 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)
1398366140[/url]' post='8946956']

Pour ma part une intuition est un amalgame d'expériences passées et intériorisées, et dont l'inconscient nous livre le résultat, après avoir "travaillé" dessus, face à un problème conscient, ce qui n'est pas sans lien avec l'instinct mais qui représente autre chose, une sorte de programme automatique indépendant de toute expérience préalable.

Effectivement médecine, et donc psychologie ( individuelle et de groupe ) et psychanalyse, peut conduire à une vision philosophique, sans doute orientée humaniste à priori. Et les sciences humaines aussi ( ethnologie, sociologie ) comme celles de l'animal l'éthologie. C'est vrai que ça peut vite devenir chronophage...

Mais dans ce cas tu admet qu'il n'y a aucune réflexion scientifique, le travail de l'inconscient relève d'une certaine logique (je dis certaine car les liens que nous faisons ne sont pas toujours représentatifs de la réalité) mais pas d'une connaissance concrète.

Il se trouve que j'ai beaucoup de mal avec la psychologie, je ne m'étendrais pas sur le sujet mais je pense que c'est une discipline bien trop biaisée et trop peu rationnelle. La psychanalyse, la psychiatrie et l'éthique sont des domaines qui me semblent beaucoup plus intéressant pour fonder une réflexion intéressante.(Sinon dans l'immédiat c'est cette sympathique année de sélection qui est chronophage, mais néanmoins relativement intéressante; les enseignements mais aussi l'étude des comportements des gens poussés à bout..)

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Membre, 58ans Posté(e)
Compagnon Membre 1 845 messages
Baby Forumeur‚ 58ans‚
Posté(e)

Je vous conseille la lecture de "l'éloge de la différence" d'Albert Jacquard. Il était médecin, généticien et universitaire, donc scientifique. En tant que généticien, il a fait le constat de la différence (génétique), mais n'a cessé de dire que la différence n'était pas le prétexte d'une hiérarchisation quelconque.

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Membre, 29ans Posté(e)
Splanchnopleure Membre 288 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)
1398372283[/url]' post='8947236']

Je vous conseille la lecture de "l'éloge de la différence" d'Albert Jacquard. Il était médecin, généticien et universitaire, donc scientifique. En tant que généticien, il a fait le constat de la différence (génétique), mais n'a cessé de dire que la différence n'était pas le prétexte d'une hiérarchisation quelconque.

Il n'était pas médecin, mais a priori ça devrait m'intéresser, je note pour mon temps libre merci!

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Bonsoir. Voici, ce que je crois.

Ce qui était vrai jadis, ne l'est malheureusement plus maintenant.

On a évoqué, le Siècle des Lumières, et l'Antiquité. A ces époques, le Savant, n' était pas qu'un simple "touche à tout". C'était surtout quelqu'un qui détenait tout le savoir du Monde de son époque. Certes il était doté d'une intelligence supérieure, et c'est cette intelligence qui lui avait permis d'appréhender, puis d'interpréter, tout le savoir issu du passé. Il avait donc étudié les travaux et les conclusions de ses prédécesseurs et connaissait tout de leurs oeuvres. C'est pourquoi, on trouve chez les anciens des gens qui étaient à la fois médecins, philosophes, mathématiciens, astronomes, physiciens et chimistes. Et souvent aussi, bons dans toutes ces doctrines.

Aujourd'hui, pour maitriser une seule de ces sciences que je viens d'énumérer, il faut une vie entière, et encore il faut veiller à la bien remplir et à ne pas chômer .

De façon classique, on peut dire que le préambule à toute philosophie est avant tout l'exposé du Monde tel que nos sens nous le montrent. Le travail du philosophe consiste donc à mettre en garde contre les erreurs que nos sens peuvent induire et pour cela expliciter ce qu'il appelle "réalité" en utilisant la connaissance scientifique. Mais on a vu que ce travail lui est maintenant impossible : il lui faut partir de travaux menés par d'autres (scientifiques, psychologues, spécialistes de sciences dites comportementales ...) et, s'il veut faire preuve d'innovation et ouvrir une voie nouvelle et non pas se contenter d'écrire un simple ouvrage d'enseignement, relever quelque chose qu'il aurait jugé contradictoire avec sa conviction profonde, et exposer les faits. Et cela, généralement, il ne le peut pas de façon irréfutable.

Le philosophe est désarmé devant la science.

Reste donc au scientifique de relever le flambeau, puisqu'il semblerait qu'il ne reste que lui a avoir du Monde une vision un peu plus complète.

L'ennui est que lui, le scientifique, qui est le seul à peu près en mesure de décrire la partie du Monde qu'il étudie, le fait en termes scientifiques justement. Sa méconnaissance de la philosophie l'empêche d'utiliser correctement l'argumentaire de cette discipline. Ajoutez à cela que le langage mathématique - surtout quand il s'agit de ces mathématiques utilisées dans les théories les plus modernes - est sans doute beau, élégant et rassurant, mais je persiste à croire qu' affirmer qu'il va convaincre une partie non négligeable de l'humanité relève de l'optimisme le plus absolu.

Le mot, désarme le scientifique.

Conclusion, la philosophie est morte. Certains ont voulu faire traîner son agonie alors ils se sont mis à deux

Et ces deux là, un philosophe et un scientifique, unis le temps d'un livre, pour décrire le Monde qu'ils imaginent ou qu'ils connaissent, tôt ou tard après l'exposé de leurs thèses, on les verra diverger. L' antithèse va les différentier et par là même rendre la synthèse, sinon impossible, du moins boiteuse.

C'est ainsi : une philosophie pour être cohérente ne doit émaner que d'un seul esprit.

Ceci, n'est pas à prendre au pied de la lettre, j'écris ce que je crois et ce que je ressens - mais n'est-ce pas la même chose ? - et n'étant, ni philosophe, ni scientifique, je peux bien me planter sur les deux tableaux.

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Membre, 29ans Posté(e)
Splanchnopleure Membre 288 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)

La philosophie est désarmée devant la science??

Au contraire! Plus on étudie la science, plus les questions métaphysiques se posent!

En ce qui concerne les époques, chaque ère a sa philosophie, même si les théories Grecques sont toujours valables de nos jours, chaque nouveau comportement, chaque avancée scientifique/technologique, chaque évolution dans les mentalités est une occasion de penser encore plus le monde

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Hum, je reste sceptique ! L'émergence d'une question métaphysique issue d'une découverte scientifique ne peut malheureusement pas être traitée directement par la philosophie. Comme je viens de le dire, les philosophes ne vivent qu'une fois. Ils ne peuvent pas acquérir la connaissance scientifique qui leur serait nécessaire pour traiter le problème.

Et cela d'autant plus que 95% des "découvertes" scientifiques contemporaines sont faites en s'appuyant sur le rejet du déterminisme et même parfois de la causalité.

Ce qui a de quoi laisser nos pauvres philosophes un peu pantois.

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Cette question peut être résumée par la différence entre théorie et conjecture. La théorie s'appuie sur des lois scientifiques; la conjecture est pure imagination sans base scientifique.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 113 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Depuis que je fais, à mon niveau d'amateur sans prétention, de la philosophie, je me suis aperçu à plusieurs reprises, qu'il était plus que nécessaire d'avoir un bagage de connaissances reconnues en science pour avancer sereinement dans cette discipline, et encore mieux si ces connaissances sont liées à un niveau de compréhension également.

Un philosophe quel qu'il soit peut-il vraiment faire l'économie de ce savoir scientifique, voire technique, sans faire fausse route, ou partir dans des spéculations/tergiversations gratuites, subjectives, peu probables/infondées, ou simplement incohérentes ou en contradiction avec celui-ci.

Du temps des lumières c'était encore excusable, de nos jours, cela me semble une hérésie, bien qu'un scientifique n'ait pas nécessairement le don de faire un bon philosophe, mais un philosophe inculte scientifiquement produira facilement des absurdités, ce qui ne veut pas dire que la philo soit une science, mais que pour obtenir quelques vérités il faut s'appuyer sur ce qu'il y a de plus certain, de plus sûr, et quoi d'autre que la science peut fournir cette base, l'expérience personnelle pouvant jouer parfois ce rôle, comme l'intuition qui est la somme d'expériences intériorisées.

Ensuite le travail philosophique pourra se faire plus sûrement, alliant logique et/ou humanisme sur ces fondations expérimentales.

Ou alors un philosophe qui nous fait part de ses élucubrations ne devrait-il tout simplement pas se désigner autrement, comme poète, écrivain d'essais ou romancier...

Bon il est vrai aussi, que l'erreur peut mener aussi à la vérité, que l'on apprend de ses erreurs, à la condition de les reconnaître pour en tirer des leçons.

Cette philosophie de qualité faisant l'impasse sur les connaissances scientifiques existe, c'est une réalité qui a son charme. Le nom d'un hérédique de choix me vient à l'esprit, celui de Frédéric Schiffter, "philosophe sans qualités". Nihiliste balnéaire - amateur de surf sur les vagues ("la vague est fille d'une dépression") - s'adonnant à quelques exercices de lucidité sur les questions suivantes :

"Les palaces (1) adolescent (12) ALG (1) aliénation (2) allez vous faire foutre bande de têtes plates (2) amitié (52) amour maternel (1) anarchie en chambre (17) anarchisme franchouillard (1) anticonformisme de papier (1) aphorisme (51) aphorismes et youtioube (3) appeler un chat un chat (3) aristocrates de l'anarchie (8) aristocratie de l'esprit (37) art du dédain (51) art du foulard (1) ascendant (1) attrait du vide (2) beaufs lettrés même combat que beaufs bac moins cinq (1) beautés (6) belle aimée (22) Biarritz (13) blabla (12) bluff éthique (23) bonne blague du destin (4) bonnes femmes (18) bons conseils (9) bouffons du curé (4) bouffons du curé et du philosophe (1) bouffée nostalgique (28) cabriolet et métaphysique (1) cafard (23) caprice des dieux (6) chanson (16) charabia (3) cinéma (27) civilisation et barbarie (36) Communisme balnéaire (14) comédie des passions (30) conversation (17) creux de la vague (1) cynisme (10) cynisme sentimental (2) de l'amour (5) dictionnaire chic (1) divertissement (34) dolce vita (12) domination (9) décence ordinaire mon cul (3) délaissement (15) délation (1) démagogie (20) déréliction (6) désinvolture (4) Elektra-Choc (1) eschatologie en chambre (1) femmes anti-bonnefemmes (13) fesses (24) fiel (2) flemme (17) flirt dandy (1) flâneuse (20) foule (6) frimeur (15) gnangnan et démagogues (2) gnangnan et démagogues. (2) Grand Siècle (2) grandeur de l'humain (31) grandeur des Anciens (1) grâce efficace (6) guerre aux porcs néo-staliniens (3) guerre des sexes (23) Guéthary (4) gâtisme (1) homme sentimental (75) HP (Hôtel du Palais) et longue planche (2) HP (Hôtel du Palais) et piscinothérapie (2) HP et piscinothérapie (2) hédonisme à la con (7) identités mon cul (1) Ils mettent du temps à disparaître mais enfin c'est fait (3) Ils prennent les gens pour des jobards et au fond ils ont bien raison (2) impérialisme et variétés (1) inculture (17) incurable lucidité (9) instruire les brêles même si c'est peine perdue (18) insurrection sur la plage (3) interviou (7) irrémédiable séparation (25) Irène Papas (1) J. Lee Roy (1) jansénisme de plage (1) jansénisme for ever (1) Jean Eustache (1) Jean-Pierre Léaud (1) Jeunes filles (27) Joël Séria (1) kitsch (2) l'immonde (20) la mer bleue (1) la roue tourne (1) la vie est un songe (3) Le bon temps des colonies (1) le soleil (2) le soleil mon grand copain (3) les années soixante-dix (2) les feuilles mortes se ramassent à la pelle (5) les livres vivent moins longtemps qu'une ritournelle (3) Lire Clément Rosset plutôt que les philosophes concons (2) Lire Freud plutôt que les philosophes hédonistes à la con (1) lire Freud plutôt que les scientistes néo-cons et libertaires (1) lire Henri-Frédéric Amiel plutôt que des philosophes concons (1) lire Joseph de Maistre plutôt que des philosophes concons (2) lire La Rochefoucauld putôt que des philosophes concons (2) lire Leibniz plutôt que Spinoza même s'il faut le lire quand même (1) Lire les penseurs tristes plutôt que des philosophes concons (2) lire Machiavel plutôt que des philosophes à la con (2) lire Marx plutôt que de souscrire à des mythes concons (1) Lire Marx plutôt que des philosophes proudhoniens à la con (1) lire Montaigne plutôt que des philosophes concons (1) lire Roland Jaccard — l'Infâme R.J. — plutôt que des professeurs de philosophie pontifiants (4) lire Saint Augustin plutôt que des philosophes gnangnan (3) Lire Schopenhauer plutôt que les philosophes lénifiants (1) Lire Thomas Bernhard plutôt que des auteurs concons (2) littérature balnéaire (3) ma vie est un thriller raté (3) malade imaginaire (2) manières (16) mauvais poil (1) memento mori (1) mondanités (9) Moravia (1) mort (10) mélancolie (3) mélancolie balnéaire (3) Nietzche (1) Nietzsche (2) nietzschéisme de gauche (1) nietzschéisme de gauche mon cul (4) nihilisme (30) nihilisme balnéaire (13) nihilisme balnéaire et sentimental (2) nihilisme dans le vent (1) nihilisme de plage (10) nihilisme en chambre (5) nihilisme et bronzage (7) nihilisme sentimental (4) no se puede vivir sin amar (4) on ne tire jamais aucune leçon de la vie (1) optimisme balnéaire (1) optimisme mon cul (1) orgasmes de l'histoire (9) Pauvres diables que nous sommes (2) philosophe sentimental (2) philosophie (47) philosophie en chambre (13) philosophie en chambre avec vue sur mer (4) photographie sentimentale (3) ping-pong et néant (3) populace (1) positivisme identitaire (1) poésie (8) poésie du bikinisme (2) providence facétieuse (2) présence des jolies (26) pédagogie différenciée (20) que du bonheur (1) ressentiment (8) riquiqui (19) rire des cons et de leurs alliés (46) réactionnaire (22) réactionnaire en chambre (1) sanchopancisme (8) sans chichi et sans blabla (3) servitude intellectuelle (24) señoritisme (20) sieste (7) style (16) style et farniente (12) suicide (6) supériorité de l'ennui (97) Sur la plage abandonnée (2) surf (18) séduction (28) terreur sans-culotte (1) toute la vie" (1) Têtes plates et trouillomètre à zéro (2) va-de-la-gueule (3) vie molle (2) voyage autour de ma chambre vue sur océan (5) à bas le peuple (1) à mort les rats de blogue (1) élégance (8) élégance des temps endormis (1) épiphanie et bikinisme (1) éros et civilisation (14)

Voici son blog http://lephilosophes...ts.blogspot.fr/

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Je trouve la question pertinente déjà utilisée.

Selon moi, la philosophie recoupe un large spectre de problématiques.

Tant qu'il y a une forte distanciation entre cette problématique et les sciences elles mêmes, le problème ne se pose pas.

Quoi que la cohérence et la logique sous tendent les deux domaines.

A partir du moment où l'objet de l'étude est susceptible d'être éclairé par les sciences, il devient problématique de dissocier les deux aspects.

Par exemple sur la problématique du rapport de l'homme au monde, peut on se couper des informations issues de la science ?

Selon moi, la science apporte un éclairage avec ses certitudes partielles, ses pistes crédibles, ses doutes et ses limites aussi.

Eclairages qu'ont parfois acté les religions à leur corps défendant.

Arrive ce moment où l'évidence de la preuve s'impose face à une représentation non éclairée par les sciences.

La terre tourne autour du soleil et n'est pas le centre du monde.

Voila une représentation de l'homme au monde qu'on doit à la science par exemple.

Mais la science a ses limites et n'est pas omnisciente.

Elle éclaire certains aspects et doit aussi reconnaître ses zones d'ombre.

Comme il faut être présomptueux pour opposer la science à la spiritualité comme le vrai du faux, la lumière de l'ombre.

Etre scientifique ou ne se référer qu'à la science n'est pas une réflexion "ultime" ni une représentation du monde personnelle.

En ce cas, cela consisterait simplement à acter qu'on ne sait pas tout et que certains points sont obscurs ou particulièrement tendancieux.

Et c'est d'ailleurs une approche que je trouve raisonnable et pragmatique.

Acter la force et les limites de la science.

En scientifique, on peut être doté d'une connaissance extrêmement pointue sur un domaine précis, être l'expert d'une technique et n'avoir que très peu de recul sur la philosophie, l'étique, le rapport de l'homme au monde, la relation de son domaine à l'odre général des choses.

La philosophie écarte les horizons, rappelle le lien qui rassemble les réflexions, reconstruit un lien permettant une vision d'ensemble à partir de vérités partielles.

En toute honnêteté, je pense que si on souhaite approfondir ses réflexions philosophiques et ne pas rester sur l'écume des choses, il faut s'intéresser à l'avancée des sciences qui recèlent en elles mêmes une mine infinie de réflexions philosophiques permettant de relier les choses entre elles.

A titre personnel, quand je manipule un modèle mathématique ou des équations ou des simplifications mathématisées d'un aspect de la réalité (aussi pragmatique qu'une simple base de données), je suis étonné des apprentissages que le modèle me retourne sur ma représentation initiale du problème étudié.

Et bien la science, c'est une modélisation de la réalité, une formalisation, une normalisation, une structuration qui, si on l'écoute, nous amène à apprendre de notre représentation du monde.

Se priver de ce feed back, c'est fermer les yeux, les oreilles, se boucher le nez, se priver du goût et se placer en suspension dans un caisson en se disant j'ai tout compris de ma représentation au monde.

Mais attention, il ne suffit pas de placer un doigt sur la surface sans y plonger sinon on ne verra toujours que la surface.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Mais dans ce cas tu admet qu'il n'y a aucune réflexion scientifique, le travail de l'inconscient relève d'une certaine logique (je dis certaine car les liens que nous faisons ne sont pas toujours représentatifs de la réalité) mais pas d'une connaissance concrète.

... quoi d'autre que la science peut fournir cette base, l'expérience personnelle pouvant jouer parfois ce rôle, comme l'intuition qui est la somme d'expériences intériorisées.

( qu'est ce qu'une connaissance si ce n'est une expérience mémorisée faite par soi ou une tiers personne ) Regarde lorsque tu conduis, tu ne réfléchis pas à ce que tu fais pour passer les vitesses par exemple, et c'est pourtant le fruit d'expériences passées qui ont été intégrées et qui deviennent des automatismes. Quand tu rattrapes au vol ta tablette qui s'apprêtait à rejoindre violemment le sol, c'est que tu savais inconsciemment qu'elle ne supporterait pas l'atterrissage, ce qui t'a poussé à agir. Il ne faut surtout pas sous-estimer les capacités cognitives du non conscient, si l'encéphalogramme n'est jamais plat, même au repos, c'est que justement notre cerveau est toujours actif, à l'instar d'un espace de travail informatique ( qui représente notre conscience ) alors qu'en back stage le processeur tourne en permanence ( notre inconscient ), notre conscience n'étant qu'une infime fraction de notre activité cérébrale.

Et pour en revenir à la psychologie, en quoi cette science serait moins pertinente/fiable que la psychanalyse, alors même que c'est bien souvent l'inverse qui est invoqué?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Aujourd'hui, pour maitriser une seule de ces sciences que je viens d'énumérer, il faut une vie entière, et encore il faut veiller à la bien remplir et à ne pas chômer .

Conclusion, la philosophie est morte. Certains ont voulu faire traîner son agonie alors ils se sont mis à deux

Et ces deux là, un philosophe et un scientifique, unis le temps d'un livre, pour décrire le Monde qu'ils imaginent ou qu'ils connaissent, tôt ou tard après l'exposé de leurs thèses, on les verra diverger. L' antithèse va les différentier et par là même rendre la synthèse, sinon impossible, du moins boiteuse.

C'est ainsi : une philosophie pour être cohérente ne doit émaner que d'un seul esprit.

Merci de ton intervention.

Si je partage le fait que notre capacité mnésique est forcément limitée, quoiqu'il y ait des disparités importantes entre individus, on peut quand même faire en sorte à défaut d'être un expert en chaque domaine, savoir/connaitre bon nombre de résultats, de plus on peut aussi laisser tomber des pans entiers d'autres domaines considérés comme moins essentiels ou sans importance, ce qui libère encore de la place pour notre affaire, ensuite le fait de tisser des liens entre les différents savoirs ou simplement organiser nos connaissances de façon pragmatique/cohérente permettre à nouveau un gain de place, si en plus on note des analogies et que l'on retient que le raisonnement, qui s'applique à diverses branches, on arrive à encoder l'information et faire des économies d'échelle en mémoire.

Ainsi un seul esprit, comme dans ton souhait, peut encore embrasser la plupart des avancées scientifiques et techniques, sans nécessairement en connaitre le détail ( personne ne connait complètement le fonctionnement de A à Z d'un ordinateur selon ces différents niveaux d'organisation/de conception ) dans tous les registres, c'est comme en sport par exemple, un pratiquant d'athlétisme pourra assez facilement passer à une autre activité et atteindre un bon niveau rapidement, sans forcément devenir excellent, à condition d'être motivé et polyvalent ( doublé d'un esprit critique en philosophie et en science ). Dit autrement c'est comme pour une distribution statistique, soit on peut avoir un pic étroit mais très haut, soit une hauteur faible mais étalée, soit encore plusieurs pics modérés parsemés et ou regroupés, tout cela avec la même surface sous la courbe ( mémoire ). Il en va apparemment de même avec les langues, celui qui parle plusieurs langues finit par faire des analogies, des comparaisons, des liens, travaille sa mémoire, et apprend donc plus facilement une nouvelle langue.

Et si dans un même esprit, on a des compétences scientifiques et un penchant pour la philosophie, il n'y aura plus rivalité ou incohérence, mais on peut aussi fractionner le problème et résoudre en parallèle la problématique, comme certains philosophes spécialistes de mécanique quantique ou de probabilités/statistiques , à l'inverse certains scientifiques qui ne se contentent pas des réponses apportées par la science éprouvent le besoin de développer leurs idées sur le plan philosophique, tout ceci mis bout à bout par un autre esprit synthétique fournira une belle approche complémentaire science-philo pour décrypter notre monde.

Et cela d'autant plus que 95% des "découvertes" scientifiques contemporaines sont faites en s'appuyant sur le rejet du déterminisme et même parfois de la causalité.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 113 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Et pour en revenir à la psychologie, en quoi cette science serait moins pertinente/fiable que la psychanalyse, alors même que c'est bien souvent l'inverse qui est invoqué?

Effectivement, c'est l'inverse qui est invoqué à juste titre. La psychanalyse ne peut pas être assimilée à une science, tout au plus à une hypothèse philosophique géniale de Freud, mais irréfutable, donc non scientifique : http://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_de_la_psychanalyse#La_th.C3.A8se_de_Popper

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Cette philosophie de qualité faisant l'impasse sur les connaissances scientifiques existe, c'est une réalité qui a son charme. Le nom d'un hérédique de choix me vient à l'esprit, celui de Frédéric Schiffter, "philosophe sans qualités". Nihiliste balnéaire - amateur de surf sur les vagues ("la vague est fille d'une dépression") - s'adonnant à quelques exercices de lucidité sur les questions suivantes :

Je te remercie pour tout ces liens hypertextes.

Je n'en ai lu que quelques uns, en préambule je dirais que soit c'est trop littéraire ( l'amour ) à mon avis, soit cela s'appuie sur des philosophies de vie ( épicurisme ) ou sur des concept comme l'inconscient ( et donc scientifique ), ce qui me conduit plutôt à approcher le sujet différemment avec toi, qui d'ailleurs à motiver ( ≠ initier ) la création de ce Topic lors de l'une de tes dernières interventions:

Selon Toi, qu'est ce que ( ou comment est ) la philosophie? Comment l'abordes tu? Quelles sont ses limitations?

A cet égard, la culture scientifique ne peut échapper à un certain infantilisme du goût et de la pensée. Tout y est affaire de modèles réduits, si chers à l’enfant, dans un monde de substitution, certes de plus en plus perfectionné, mais sans aucune valeur spirituelle. Quid de l’infinie singularité et étrangeté du déroulement continu de notre conscience ? Devrais-je suivre le parcours fléché du scientiste lorsque j’ai le sentiment de me trouver en présence de la beauté ? J’ai toutes les raisons de douter de cette tentative de réduire et de structurer toujours davantage les flux incommensurables de la vie affective/conscience/inconscient, cette culture scientifique étant à peine supérieure à l’inculture du philistin puisque toute considération esthétique, par exemple, y sera exclue.

Pour peu que l’on se fasse un devoir de bien penser, il conviendrait donc de passer la vitesse supérieure en matière de scepticisme. La science a montré la voie, et pas question de retour à l’obscurantisme et à la superstition. Mais pas question non plus de s’arrêter en si bon chemin en donnant religieusement – autant dire en portant un coup mortel à tout esprit sceptique, tout esprit critique et tout esprit de finesse - un crédit illimité à la culture scientifique, au détriment des cultures esthétique, éthique ou politique.

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Membre, 29ans Posté(e)
Splanchnopleure Membre 288 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)
1398413359[/url]' post='8947786']

( qu'est ce qu'une connaissance si ce n'est une expérience mémorisée faite par soi ou une tiers personne ) Regarde lorsque tu conduis, tu ne réfléchis pas à ce que tu fais pour passer les vitesses par exemple, et c'est pourtant le fruit d'expériences passées qui ont été intégrées et qui deviennent des automatismes. Quand tu rattrapes au vol ta tablette qui s'apprêtait à rejoindre violemment le sol, c'est que tu savais inconsciemment qu'elle ne supporterait pas l'atterrissage, ce qui t'a poussé à agir. Il ne faut surtout pas sous-estimer les capacités cognitives du non conscient, si l'encéphalogramme n'est jamais plat, même au repos, c'est que justement notre cerveau est toujours actif, à l'instar d'un espace de travail informatique ( qui représente notre conscience ) alors qu'en back stage le processeur tourne en permanence ( notre inconscient ), notre conscience n'étant qu'une infime fraction de notre activité cérébrale.

Et pour en revenir à la psychologie, en quoi cette science serait moins pertinente/fiable que la psychanalyse, alors même que c'est bien souvent l'inverse qui est invoqué?

Je ne te contredisais pas, je voulais dire que ces automatismes intégrés ne relevaient plus d'une réflexion je ne nie pas le travail de l'inconscient (au contraire!) puisque je voulais dire que justement celui-ci permet de contourner l'apprentissage conscient. Bon là c'est un peu tordu et je crois m'être mal exprimée précédemment mais je pense donc qu'à défaut de posséder un réel bagage de connaissance, c'est à dire une volonté d'apprendre, l'inconscient peut fournir un travail équivalent qui peut tout aussi bien nous aider à avancer (bien que plus incertain, car comme je l'ai dit précédemment, on ne fait pas toujours les liens qu'il faut)

Je ne prétend pas que la psychanalyse est plus fiable, c'est sûrement tout autant biaisé, mais je trouve la méthode bien plus intéressante. Justement par la recherche de l'inconscient qui me semble inatteignable autrement. De surcroît je pense que l'efficacité de la psychologie repose sur l'effet Hawthorne ce qui est sûrement utile, mais la discipline en elle même me désintéresse donc totalement.La psychanalyse, pour le coup, on ne peut nier qu'une réussite lui est due (le soucis étant également qu'en cas d'échec, on peut très bien remettre la faute sur le patient)Mais dans les deux cas ce ne sont pas des sciences. Une science se controverse, en psychologie et psychanalyse on peut toujours dire que le patient n'a pas adhéré à la méthode et que c'est sa faute

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
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Je trouve la question pertinente déjà utilisée.

En scientifique, on peut être doté d'une connaissance extrêmement pointue sur un domaine précis, être l'expert d'une technique et n'avoir que très peu de recul sur la philosophie, l'étique, le rapport de l'homme au monde, la relation de son domaine à l'odre général des choses.

La philosophie écarte les horizons, rappelle le lien qui rassemble les réflexions, reconstruit un lien permettant une vision d'ensemble à partir de vérités partielles.

Ah mais, je ne suis pas une fille! Je serai presque vexé :smile2:

J'ai repris les deux phrases les plus marquantes et résumant assez bien le reste de ton discours.

Effectivement on ne doit pas s'arrêter à la science/l'expérience, mais on est bien obligé d'y revenir de temps en temps pour confronter nos idées à la réalité, si les avancées ont confirmé ou infirmé nos spéculations/suppositions/déductions. Oui, être un spécialiste dans une discipline ne garantit pas la pertinence dans un autre, mais j'apprécie et reconnait que parfois c'est utile et nécessaire, car lorsque une position dogmatique et donc une inertie s'installe, un élément étranger aura tôt fait de bousculer l'ordre établi artificiellement ( => Pasteur par exemple, ou des physiciens en économie )

Et je vois aussi en la philosophie le " chef d'orchestre " de tout ces savoirs disparates ou trop cloisonnés, quoique c'est en train de changer avec les approches pluridisciplinaires, et c'est autre paire de manches ( les combinaisons sont largement plus nombreuses que les éléments/domaines individuels )

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