"Cocotte", "ma puce"... le sexisme à la vie dure au travail

"Cocotte", "ma puce", Barbie... le sexisme à la vie dure au travail 17/12/13 "Cocotte", "pire qu'un homme", "Barbie"... Propos et actes sexistes sévissent au travail et ont un impact sur les femmes, selon les résultats d'une étude …

"Cocotte", "pire qu'un homme", "Barbie"... Propos et actes sexistes sévissent au travail et ont un impact sur les femmes, selon les résultats d'une étude de l'institut de sondage LH2 pour le Conseil supérieur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (CSEP) publiée mardi.

Huit femmes sur dix (80%) considèrent que "les femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes" dans le monde du travail en France (56% des hommes), d'après l'étude menée principalement auprès de cadres.

A l'inverse, 13% des femmes et des hommes estiment qu'elles "font partie du jeu des relations" entre hommes et femmes.

Source: AFP / Yahoo.fr

Suite de l'article

Je ne trouve pas que " ma puce " est à l'instar d'un manque de respect si tenté que tu connais un peu ta collègue de travail et que le courant passe bien :) Pour le reste, il est évident que les femmes n'ont pas à souffrir de remarques désobligeantes sur leur lieu de travail (ou ailleurs). Après, chaque femme " cultive " sa propre définition du sexisme.

Bien , puisque c'est comme ça, en rébellion et par solidarité féminine, dès cet après-midi j'appelle tous les techniciens "mon poulet".

Je descends, je fais un essai et je vous dis quoi.

"menée principalement auprès des cadres..."

Et le jour ou on les traitera comme les collègues routières, flics (j'allais écrire "fliquette" mais je me suis rappelé du grief porté dans le sujet), pompiers, ou judokas, à coup de claques dans le dos pour se dire bonjour, elles crieront à la brutalité masculine.

Elles sont dans un univers de "tarlouzes" qui se mettent à leur niveau (elles ne s'appellent pas "ma cherie", "cocotte", "ma belle" etc... entre elles, déjà ?), de quoi elles se plaignent, ces cadres ?

En fait le langage, les mots, ont un effet très puissant sur l'esprit. Des formes insidieuses qui ne sont pas verbalisées explicitement. C'est aussi un mode de transmission de la domination les mots.

Par exemple, l'un des dangers du second degré est que l'esprit croit au mots. Ainsi, lorsque l'on pense au comique d'une idée exprimée au second degré (en caricaturant un comportement inacceptable), une partie de l'esprit, l'inconscient, prend le propos au premier degré, à savoir un comportement acceptable susceptible d'être reproduit.

Les idées toutes faites, ça marche aussi avec les images.

Une femme devra toujours se battre plus qu'un homme, c'est pas nouveau !

Dans mon ancien job de commercial quand je vendais plus que mes collègues il avait énormément du mal a le digéré.

Pendant tous le mois c'était "et la blonde ceci... et la blonde cela..."

A la fin du mois je leur répondais:

"Eh les gars, la blonde, elle vous a encore fumé et c'est pour qui la Prime ? c'est pour moi"

Faut reconnaitre qu'utiliser des procédés inavouables auprès des acheteurs masculins est souvent dans ce contexte l'explication la plus probable. :cool:

Elles se plaignent juste d'être traitées comme de la m..... Ca m'arrive rarement (qui s'y frotte s'y pique), je travaille dans un monde d'hommes, j'ai appris à ne pas faire attention aux remarques de clients ou de fournisseurs indélicats qui sont absolument certains qu'en aucun cas une femme puisse avoir les mêmes, ou plus de connaissances qu'eux (horreur malheur !).

Entre collègues nous plaisantons, nous sommes une bonne équipe, mais je sais que c'est facile : ils ont des compétences techniques que j'ai besoin d'acquérir mais moi, j'ai le pouvoir. Ca s'équilibre :p

A une demande assortie de "mes poulets", il y a deux minutes dans l'atelier : les trois techniciens présents, en chœur : "P! aux abris elle va demander un truc impossible !" :smile2:

P! aux abris elle va demander un truc impossible !"

:smile2:

il y a le client qui venait acheter des produits qui disait toujours "bonjour ma chérie !" lorsqu'il entrait à la boutique et ce à très haute voix d'autant qu'il y avait très souvent du monde

un beau jour j'en ai eu marre et lui rétorquais " je ne suis pas votre chérie"...depuis c'est : "bonjour madame"

bizarre de s'accorder un droit qui n'est ni souhaité ni partagé

Pfff allez allez , ça me fait bien cette blague !!!

Ca vient pleurer des que c'est pas traité de maniere identique a l'homme mais ça n'hesite pas a faire la pauvre petite femme perdue pour se faire degeler le pare brise a la sortie du taf ou a ouvrir son balcon plus que de raison quand ça se fait arreter pour avoir griller un stop !

Alors on veut etre comme les mecs mais des qu'il y'a un souci alors la merde quoi , on n'est que des femmes quoi ...

Féminisme de merde , point barre !!!

Comme dirait l'autre... "On a pas l'cul sorti des ronces "

C'est pas vraiment argumenté, j'avoue, mais là, à chaud, après ce si pertinent témoignage du sieur Pompon, c'est comme une très forte intuition !!

Jamais un homme ne cassera les couilles à une femme. :cool:

Faut reconnaitre qu'utiliser des procédés inavouables auprès des acheteurs masculins est souvent dans ce contexte l'explication la plus probable. :cool:

Le soupçon d'une réussite uniquement par le charme est un sexisme plus insidieux qu'un "La blonde...ma cocotte", etc Qu'on peut au moins attribuer à un humour affectueux.

Insidieux je ne sais pas. Je dirais grossier et violent pour cette explication de la réussite commerciale évoquée plus haut. Ce serait plutôt "ma cocotte" que je trouverais insidieux, car n'ayant l'air de rien mais préparant le terrain à la rumeur une fois le succès commercial rencontré. C'est bien le problème du langage. En fait y a t'il une continuité entre le machisme le plus grave et l'emploi innocent des habitudes de langage les plus bénignes ?

Je ne me sens pas trop concerné j'ai bossé avec des assistantes toutes ma vie. 0 problêmes.

(J'avais suffisamment à faire à la maison...........)

J'ai eu des chefs de service femmes et même une Capitaine Médecin-chef pendant mon service mili. J'ai eu une assistante-adjudante à cet époque aussi........

Mais comme j'étais en couple et du genre fidèle. Je n'ai pas ressenti d'attrait sexuel/sensuel/séducteur particulier envers les autres dames.

J'ai aucun mérite je suis fait comme ça. J'ai pas du tout le Berlusconi's way of life....

:smile2:...perso ça ne me gène nullement ces p'tits mots,

je dois faire partie des 13% qui considèrent que cela fait partie du jeu de la séduction

allons bon! y a pire je crois non, ? tant que ce sont des p'tits noms...même si prononcés au travail :)

j'appelle bien les hommes: mon loupieau, mon canari, mon bichou, p'tit cœur...et aucun jusqu'ici ne s'en est plaint :D...

Alors on veut etre comme les mecs

nanan pas être comme les mecs...quand un beau garçon est bon (vendeur) on lui dit pas " bonjour mon chéri "

quoique...p'têt qu'on devrait :smile2: on verrait la réaction

Insidieux je ne sais pas. Je dirais grossier et violent pour cette explication de la réussite commerciale évoquée plus haut. Ce serait plutôt "ma cocotte" que je trouverais insidieux, car n'ayant l'air de rien mais préparant le terrain à la rumeur une fois le succès commercial rencontré. C'est bien le problème du langage. En fait y a t'il une continuité entre le machisme le plus grave et l'emploi innocent des habitudes de langage les plus bénignes ?

may be...

à nous de ne pas en tenir compte et rester imperméable à cela...

Moi j'adore qu'on m'appelle cocotte, dindasse, la blonde, ma biche et même que je peux mettre ma mauvaise humeur sur le dos de mes règles (par contre faut que je fasse attention à ne pas avoir mes règles plus de 3 fois dans le mois )