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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

extrait :Est-ce la violence qui croît dans la société, ou notre sensibilité envers elle ? Contrairement à une image constamment véhiculée, 
les violences entre personnes semblent reculer en même temps 
qu’elles deviennent de plus en plus intolérables.

La société française contemporaine est saturée par l’usage du mot « violence ». Des faits divers criminels abondamment relayés par les médias aux incendies de véhicules de la nuit du Nouvel An, en passant par toutes les formes d’insultes et de harcèlements, aucun territoire, aucun métier, aucune scène de la vie sociale, publique ou privée ne semble y échapper. Ce mot sert aussi massivement à qualifier toutes les formes de conflits civils et militaires dans le monde. En pratique, « la violence » s’écrit au singulier et n’a pas de contenu précis prédéterminé. C’est qu’il ne s’agit pas d’une catégorie d’analyse. Plus qu’une qualification de faits, il s’agit en réalité d’une disqualification de faits. La violence est quelque chose que l’on condamne. C’est de surcroît quelque chose dont on s’inquiète : c’est « l’augmentation de la violence » qui fait parler. C’est donc un signe des temps : l’idée d’une violence envahissante semble faire partie d’une représentation décliniste du présent. Au fond, les choses et les (jeunes) gens « ne seraient plus comme avant ».


À distance de ces représentations sociales et de ces catégories normatives, le travail du sociologue consiste d’abord à définir un ensemble de phénomènes sociaux relativement homogène à étudier, ensuite à tenter de comprendre les mécanismes qui régissent l’évolution de ces phénomènes. Le sujet de notre étude est l’ensemble des violences physiques, sexuelles et verbales, survenant dans les relations interpersonnelles. Ceci exclut les violences terroristes, mafieuses, d’État ou encore politiques collectives telles que les émeutes (1).


L’explication proposée réside dans un modèle sociohistorique articulant cinq processus sociaux.


lire en entier sur :

http://www.sciencesh...n_fr_30395.html

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Membre, 53ans Posté(e)
hep-hep Membre 346 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

C'est une blague, pourtant on n'est pas le 1er avril :hu:

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Contrairement à une image constamment véhiculée, 
les violences entre personnes semblent reculer en même temps 
qu’elles deviennent de plus en plus intolérables.

Bonjour, tu veux dire qu'il y a moins de violence mais qu'elles sont plus intolérables ?

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

en cliquant sur le lien proposé vous pouvez tous et toutes lire l'article en entier et connaître l'auteur de cet article !

:o°

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Membre, 43ans Posté(e)
geolia Membre 799 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Beaucoup grâce à l'information. La circulation de l'évènement est tellement

rapide et précise qu'il y à peut de chance d'y échapper !

Surtout en référence d'il y à que quelques 50 ans. l'intolérable intolérance

En fait, je pense que l'on est submergé d'info, peut être même un peut trop

de n'importe quoi. Le "pouvoir" l'à bien compris.

Ou comment rendre trouble le sujet qui fâche par exemple...

Le quatrième pouvoir..........

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Membre, Brise-noix devant l'éternel, 31ans Posté(e)
Ninouschkaya Membre 3 047 messages
31ans‚ Brise-noix devant l'éternel,
Posté(e)

Laurent Mucchielli défend une thèse assez intéressante.

Dommage que beaucoup rejette son travail en le liant à un bord politique.

Il est à contre courant, et casse le mythe de la douce France d'autrefois..

Car n'oublions pas qu'autrefois, il existait les duels entre gentilhommes, les deux grandes guerres mondiales...

Les gens étaient surement plus "durs" et se répandaient moins en plainte ou en indignation.

Mais tout le monde n'en a pas conscience...souvent j'entends des gens de plus de 50 ans dire "Mais nous à l'époque, on faisait du stop...on avait rien a craindre...les gens étaient serviables...mais aujourd'hui ? Avec tous ces gens qui deviennent fous".

Non mes amis, les pédophiles existaient aussi, les victimes étaient seulement moins écoutées, et les faits divers moins télévisés.

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Membre, 80ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 80ans‚
Posté(e)

Il ne faut pas négliger la propagation immédiate des informations. Autrefois, "le nouvelliste" attendait la malle-poste pour se mettre "au courant". Les foires et marchés servaient aussi à communiquer les informations. Le portable, c'était alors le "colporteur". Il apprenait au peuple les nouvelles de la cour. Les gens apprenaient qu'ils avaient un autre roi, que la guerre était déclarée aux Anglois, que Louis XVI a demandé des nouvelles de Mr de la Pérouse, sur l'échaffaud.Bref, les gens avaient le temps d'assimiler ces informations. Le prêtre les y aidaient au besoin, parce qu'il était le seul lettré (catastrophe). Maintenant, une information chasse l'autre, on n'analyse plus, ou moins, on consomme l'information sans la digérer. Et les journalistes nous la proposent comme le maître d'hôtel au restaurant présent le plat : plus qu'à engloutir.

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Membre, Posté(e)
kuna man Membre 1 205 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Alors chacun fait son menu pour satisfaire sa faim....

Bien d accord.

Je crois pas que le crime augmente par contre la nature du crime change forcément....

La télé c est un facteur clé....

Ça me rappelle ce "reportage" sur un terrible gang sur TF1 ....

Je connaissais très bien les gosses.... Des gosses de 14-15 ans.... Une bande de noirs avec un ou deux rappeurs et quelques tags et autres connerie de gosses. Rien de grave vraiment ....

Mais ils en avaient rajouté des tonnes et des tonnes pour être populaires au collège....

Les journalistes se sont pas gênés .

J imagine la terreur dans les campagnes....

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Membre, La racaille du forum, Posté(e)
RocketLuncher Membre 1 639 messages
La racaille du forum,
Posté(e)

Ca dépend de quoi on parle effectivement. Entre ceux qui braque par désespoir (les factures, les huissiers...) et ceux qui le font crapuleusement, c'est différent.

Maintenant en France, il est clair que la justice se montre trop longue, trop souple. On se montre pas suffisamment radical. Même parfois on a l'impression que la France protège les criminels. Quand on fait référence à l'affaire du bijoutier, on a le droit de se poser la question. On protège son gagne pain, ce qui est légitime, on abat un malfaiteur, donc on rend service à la société. Logiquement, c'est un acte héroïque, qui mériterait la médaille. Au lieu de ça, on l'envoie en prison..

Donc on est censé faire quoi si on se fait braquer ? Se laisser tirer comme un lapin ? Entre le juge et le cimetière, faites votre choix....

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

extrait

En France, la provocation à la rébellion, la conduite d’un véhicule en état d’ivresse, l’intrusion dans un établissement scolaire, le racolage sur la voie publique, la mendicité agressive ou l’occupation d’un hall d’immeuble sont devenus des délits passibles de prison ferme. Mais la pénalité se fait aussi plus intensive. L’inflation carcérale est la conséquence d’un alourdissement général du régime des sanctions – des peines dépassant les 7 ans d’emprisonnement sont de plus en plus utilisées pour sanctionner les délits – et de l’introduction de nombreuses circonstances aggravantes par une grande partie des lois votées après 2002. Le nombre de peines de réclusion criminelle égales ou supérieures à 20 ans prononcées par les tribunaux a quasiment doublé entre 2000 (1.252) et 2011 (2.291). Le placement sous tutelle carcérale d’une frange de la population pour des durées de plus en plus longues devient un mode de gestion des « surnuméraires » nés de l’approfondissement de la crise économique et du recul de l’État social.

Les condamnés récidivistes (ayant déjà été condamnés pour une infraction identique ou assimilable dans un délai inférieur à 5 ans) font particulièrement les frais de ces durcissements répressifs. La loi du 12 décembre 2005 relative au traitement de la récidive des infractions pénale systématise la délivrance d’un mandat de dépôt ou d’un mandat d’arrêt à l’encontre d’une personne récidiviste alors qu’elle n’était jusque-là possible que lorsque la peine encourue était supérieure à 1 an. Elle limite le nombre de sursis avec mise à l’épreuve en cas de récidive légale ou de crime violent (respectivement à 2 et 1). L’attribution de peines plancher en cas de récidive légale, y compris pour les mineurs, prévue par la loi du 10 août 2007 renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs inspirée de la loi californienne Three strikes and you’re out, renforce encore la surpénalisation. Elle permet aux tribunaux pour enfants d’écarter, sans motivation spéciale, le principe d’atténuation de la peine pour les mineurs. Ces nouvelles règles, associées à un élargissement continu de la notion de récidive, ont pour conséquences d’alourdir les sanctions et de replacer dans le circuit carcéral les personnes qui y ont déjà été. L’extension du périmètre de l’action pénale et son durcissement par le jeu des peines plancher ont un effet démultiplicateur mécanique, facteur d’inflation carcérale, et ce d’autant plus que la récidive n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années, alimenté par la créations de nouveaux délits (le pourcentage de condamnés en état de récidive atteint 10,8 % en 2010 contre 4,4 % en 2000). La mise en œuvre des peines minimales est responsable d’une augmentation annuelle de la population carcérale évaluée à 2,5 % par l’Inspection Générale des Services Judiciaires en 2009. Plus en aval du circuit pénal, la loi du 12 décembre 2005 relative au traitement de la récidive des infractions pénale durcit le régime de réduction de peine pour les condamnés récidivistes et allonge le délai maximum d’épreuve pendant lequel il ne peut être accordé de mesure d’aménagement de peine : limitation du Crédit de Réduction de Peine en cas de récidive légale, allongement de la période de sûreté applicable aux condamnés à perpétuité (qui passe de 15 à 18 ans, et même à 22 ans en cas de récidive), alors que le juge se voit dispenser de l’obligation de motiver une décision d’emprisonnement ferme en cas de récidive. Le durcissement du régime des aménagements de peine s’étend ensuite aux personnes condamnées pour faits de terrorisme (loi du 23 janvier 2006 relative à la lutte contre le terrorisme et portant dispositions diverses relatives à la sécurité et aux contrôles frontaliers), puis se généralise à l’ensemble des détenus (loi du 14 mars 2011 d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite LOPPSI 2). Cette dernière loi va encore plus loin que les précédentes en instaurant des peines plancher en cas de violences aggravées sans récidive.

Cette véritable fuite en avant policière, judiciaire et pénale que rien ne semble pouvoir arrêter, n’est pas une réponse à une prétendue montée de la délinquance mais à un délitement du lien social. Mis en échec par la crise économique et l’incapacité d’y répondre efficacement, le gouvernement ne peut que durcir le ton et les actes. Le pénal est l’un des derniers espaces de souveraineté où il garde encore la main et la prison l’un des derniers moyens d’intégrer – de force – le flot toujours grandissant des populations rendues surnuméraires par la montée du chômage de masse.

source :

http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2013/06/21/Prisons-toujours-plus

pour le bijoutier de nice :

c'est de la vengeance et non de la légitime défense !!

je comprends sa réaction suite aux coups reçus ! mais ce n'est pas de la légitime défense :

bon, c 'est hors sujet ici, autant en parler sur le topic en question

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Membre, La racaille du forum, Posté(e)
RocketLuncher Membre 1 639 messages
La racaille du forum,
Posté(e)

Bah si, il s'est fait braquer :hu: puis merde, on a bien le droit de défendre sa propriété, son gagne pain. Si on te met un automatique sous le nez ?

Désolé, tu as peur pour ta vie, pour tes biens, riposter est légitime... et c'est débarrasser la société en plus.

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