Aller au contenu

Grèce : les masques sont tombés

Noter ce sujet


jimmy45

Messages recommandés

Invité Frankygoztovalhalla
Invités, Posté(e)
Invité Frankygoztovalhalla
Invité Frankygoztovalhalla Invités 0 message
Posté(e)

Constat fait depuis des plombes. Un train de retard...

On en est aujourd'hui à constater les effets de ces politiques, à savoir 28 % de chômeurs (+ de 60 % chez les jeunes), travailler pour rien, un pays en soldes (on peut acheter tout et n'importe quoi dans ce pays à l'heure actuelle, public, privé, tout !), des hôpitaux approvisionnés au compte-goutte (les sociétés pharmaceutiques ne livrent plus, plus payées, c'est ça le néo-libéralisme qui veut du bien aux pauvres !), des chirurgiens qui opèrent à mains nues, et le plus dangereux : des grecs résignés, assommés, bras ballants.

Plus aucun intérêt pour moi de lire et relire les mêmes choses, les vidéos actuelles de Jovanovic ou d'autres s'étant rendu sur place me paraissent bien plus constructives et instructives.

Le reste, c'est du réchauffé.

Aujourd'hui la Troïka leur baisse leur salaire leur salaire de 30 %, y'a une crise sanitaire, leur pays est vendu par morceaux aux plus offrants... soit ils se révoltent, soit ils se soumettent.

C'est fini l'analyse économique, la question c'est de savoir ce qu'ils vont faire.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 30ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Je vois que tout le monde est d'accord ici. Et bien pas moi.

Deja, pk la grece se trouve dans cette situation et pas le dannemark?

si le liberalisme etait responsable de la faillite de ce pays, pk les grands pays liberaux assumés ne sont pas en faillite?

comment pouvez vous accusez le fmi de liberalisme alors que le liberalisme est un mode de gouvernance politique de l'etat?

Que le fmi a mal geré cette crise et mal fait son travail, c'est une certitude. Mais que le liberalisme en soit le responsable. C'est simplement de la propagande marxiste.

La grece est un pays simplement inadapté à l'economie moderne justement pas assez liberal qui a pousse son systeme de protection social beaucoup trop loin par rapport à ce qu il pouvait se le payer.

C'est la meme chose qui risque d'arriver en france quand on voit la force du deni dans la mentalité francaise sur la situation economique du pays.

Sent from my Sony Tablet S using ForumFr mobile app

Le Danemark a un ration dépenses publiques / PIB plus élevé que celui de la France et beaucoup plus élevé que celui de la Grèce d'avant-crise ( aux alentours de 50 % du PB).

Bel exemple de libéralisme whistling1.gif

En 2007 , la Grèce était avec les Etats-Unis l'un des pays où la majorité des dépenses de santé sont privées , donc la protection sociale n'était pas si généreuse que ça .

La Grèce a été victime selon moi de l'oligarchie ( les hommes politiques corrompus étaient très liés avec les milieux d'affaires , les plus riches ne payaient pas d’impôt et veulent encore moins en payer aujourd'hui).

En outre , la dette privée a augmenté beaucoup plus rapidement que la dette privée dans tous les pays aujourd'hui pointés du doigt ( Grèce, Portugal, Irlande, Espagne , ...)

Et qui prêtait l'argent aux entreprises et aux ménages du Sud ?

Les banques allemandes , françaises , hollandaises , ...

C'est beaucoup plus compliqué qu'une histoire entre un Nord vertueux et un Sud pareseux ...

Spain+private+vs+public+evolution+of+debt+Bdf+source.jpg

Et oui , les pays ayant adopté le modèle néolibéral sont en très mauvais état financier :

private+debt.jpg

us-private-debt-to-gdp-20-09.jpg

Dans ces Etats , on a compensé la diminution des salaires réels par l'endettement privé pour avoir de la croissance , cependant ça ne peut pas durer ...

Modifié par economic dream
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Obsédé textuel, 72ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 639 messages
72ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)

C'est fini l'analyse économique, la question c'est de savoir ce qu'ils vont faire.

L'analyse économique de la crise grecque n'est pas dénuée d'intérêt... pour nous. En effet, il ne faut pas se faire d'illusions : si nous continuons à être gouvernés par la même bande d'incapables, un avenir à la grecque nous attend.

Quant aux Grecs, bien entendu, on ne peut que leur conseiller la révolte. Je suis curieux de savoir ce qui se passerait si, demain, un gouvernement grec voulait sortir de l'euro. Mme Merkel enverrait-elle ses panzers à Athènes? Au moins dans ce cas les choses seraient claires...

Modifié par Gouderien
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 45ans Posté(e)
jimmy45 Membre 9 078 messages
Maitre des forums‚ 45ans‚
Posté(e)

Là je ne comprends pas.

Vous dites que l'urss communiste était le 2eme producteur au monde, pourtant de fait l’état soviétique et le peuple soviétique étaient ultra pauvres en raison du communisme.

A l'inverse depuis poutine (qui a rejeté le néo libéralisme de l’ère eltsine et mis les oligarques en taule), la Russie s'enrichit considérablement grâce au système libéral, comme son peuple (dont le niveau de vie a augmenté en moyenne de plus de 10% par an depuis l'accession de poutine au pouvoir il y a 13 ans)

C'est la propagande capitaliste qui prétend qu'ils étaient ultra pauvres. Pendant plus d'une moitié de siècle, la Russie était une des plus grandes puissances dans le monde et elle l'est tout simplement restée. Sa puissance provient bien plus de sa quantité de population et de la taille de son territoire ( exploitation des ressources qui s'y trouvent + commerce ). Son apogée était évidemment au moment de l'URSS où son territoire était bien plus étendu. Et en perdant la guerre d'influence et ses territoires annexés dans l'est de l'europe et en asie, elle a perdu évidemment en ressources / commerce et hommes.

Les guerres (civiles / militaires) + la dictature totalitaire ont freiné son développement. Mais potentiellement en intensifiant l'exploitation de leurs ressources naturelles et en commerçant, bref quand ils atteindront le même degré de développement que le nôtre, ils dépasseront la France, et peuvent très bien dépasser les états-unis un jour on ne peut pas savoir. L'idéologie importe peu, seul compte cette volonté d'intensifier l'exploitation des ressources.

Cela dit on sera peut être tous morts avant parce qu'on n'aura pas su se sortir de cette idéologie débile de l'accumulation sans fin de richesses sans réfléchir aux conséquences.

Modifié par jimmy45
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, En désaccord, 46ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
46ans‚ En désaccord,
Posté(e)

"On vous vole tout et allez vous faire foutre", ça me semble une bonne devise pour les néo-libéraux, non? Cela dit faudra qu'on m'explique comment les gens de Bruxelles parviennent à concilier leurs convictions néo-libérales et leur goût pour la planification tatillonne - ce qui fait que nous "profitons" des inconvénients des deux systèmes.

C'est on ne peut mieux dit, aujourd'hui nous sommes dans un système tout à fait soviétique ou tout est l'objet d'indices de contrôle statistiques transformés en objectifs automatiquement frauduleux, ou chaque détail de la vie courante doit faire l'objet d'une loi, un système pleinement soviétique d'inspiration "libérale" par la grâce du facteur universel de la corruption.

Modifié par Zeds_Dead
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 3 ans après...
Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 786 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/06/15/la-zone-euro-annonce-un-accord-sur-un-nouveau-pret-de-8-5-milliards-d-euros-a-la-grece_5145285_3214.html

 

Grèce : des milliards et des promesses d’allégement de la dette pour Athènes

L’Eurogroupe et le Fonds monétaire international se sont entendus sur le versement d’un nouveau prêt, écartant le spectre d’une nouvelle crise.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 786 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.europe1.fr/economie/accord-sur-le-plan-daide-a-la-grece-cest-un-grand-pas-en-avant-selon-le-ministre-grec-des-finances-3362051

 

Les ministres des Finances de la zone euro se sont entendus jeudi sur le versement à la Grèce d'un nouveau prêt de 8,5 milliards d'euros, a-t-on appris de sources concordantes. "Il y a un accord pour un décaissement de 8,5 milliards d'euros", a affirmé une source diplomatique, à l'issue d'une réunion entre les ministres des pays membres de la zone euro (Eurogroupe) en présence de la directrice générale du FMI Christine Lagarde. "On s'est entendu sur un décaissement en plusieurs tranches", a dit une autre source européenne.  "C'est un grand pas en avant", a lancé de son côté le ministre grec des Finances.

http://www.leparisien.fr/economie/eurogroupe-la-solution-francaise-pour-sauver-la-grece-15-06-2017-7052736.php

 

Bruno Le Maire a multiplié les rendez-vous

 

Pour rapprocher les positions des uns et des autres, Bruno Le Maire a multiplié les rendez-vous. La semaine passée, il a vu à Paris Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, puis a déjeuné le lendemain avec Christine Lagarde, la directrice générale du FMI. Lundi, il était en Grèce pour une visite éclair à Alexis Tsipras.

 

L'Allemagne a une ligne blanche : pas de réduction de la dette en capital. La France a mis sur pied une solution qui contourne le problème : un mécanisme automatique d'ajustement des remboursements grecs en fonction de la croissance du pays. «Au lieu de figer des hypothèses de croissance et d'en tirer un calendrier fixe, nous privilégions la souplesse, détaille-t-on dans l'entourage de Bruno Le Maire. Si la croissance grecque accélère, Athènes rembourse plus vite ses créanciers ; si la croissance flanche, les traites sont revues à la baisse et le calendrier rallongé d'autant.»

 

La proposition est sur la table. Le hic ? «Le rééchelonnement dont on parle est extrêmement long, confiait mercredi un fonctionnaire du ministère. Nous tutoyons des dates qui sont 2060, voire au-delà...» Pas sûr que les Grecs - qui ont déjà consenti beaucoup de sacrifices - sautent de joie à l'idée de traîner le boulet de leur dette jusqu'à un horizon aussi lointain.

https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/grece-le-pib-du-t1-revu-en-forte-hausse-a-0-4-1681797.php

 

ATHENES, 2 juin (Reuters) - L'économie grecque a enregistré une croissance de 0,4% au premier trimestre par rapport aux trois derniers mois de 2016, a annoncé vendredi l'institut national de la statistique (ELSTAT), qui a ainsi révisé en nette hausse sa première estimation, fournie le mois dernier, d'une contraction de 0,1%.

Par rapport au premier trimestre 2016, le produit intérieur brut (PIB) est désormais donné en hausse de 0,4% contre une précédente estimation d'un recul de 0,5%.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le ‎19‎/‎06‎/‎2013 à 22:42, jimmy45 a dit :

Grèce : les masques sont tombés

18 juin 2013 Par Dessous de Bruxelles C’était il y a déjà plus de trois ans. La Grèce se voyait accorder un premier « sauvetage » qui allait l’entraîner avec une vitesse fulgurante dans une crise sociale, économique et politique d’une violence considérable. A la récession et au chômage sans précédents s’ajoutent désormais les velléités autoritaires du Premier ministre Antonis Samaras, illustrées par sa décision brutale de fermer l’audiovisuel public grec.

Une décision qui s’inscrit dans un contexte déjà lourd : menaces de mobilisation forcée voire d’arrestation de grévistes, suspension des conventions collectives, ratonnades organisées par le parti néo-nazi Aube dorée dans une impunité presque totale… Aucun de ces signes avant-coureurs du pire ne semble toutefois ébranler la volonté des gouvernements européens et de la Troïka (Commission, Banque centrale européenne et FMI) de conduire la Grèce plus avant dans l’abîme. Et pourtant, les remises en cause se multiplient, y compris au sein même de la Troïka...

Les potions magiques des « cures de rigueur » ? Plutôt des remèdes empoisonnés, reconnaissait en janvier le chef économiste du FMI Olivier Blanchard. Les grecs, quant à eux, n’avaient pas attendu son mea culpa pour constater les effets destructeurs de l’austérité...

Les « plans de sauvetage » et la « solidarité européenne » ? Vaste plaisanterie, démontre un rapport du FMI publié le 5 juin, qui dénonce des plans qui ont « sacrifié » les pays surendettés en faisant porter par eux tout le poids de l’ajustement au profit des économies du « cœur » de la zone euro.

Drôle de conception de la solidarité, qui a moins consisté à renflouer les comptes publics grecs qu’à sauver l’industrie financière : un rapport publié par Attac Autriche permet de mesurer l’utilisation des sommes débloquées pour les « plans de sauvetage » en Grèce, sur la base de données publiques, consultables notamment sur le site de la commission européenne : sur les 206,9 milliards versés depuis mars 2010, au moins 77% de cet argent a bénéficié directement ou indirectement au secteur financier.

Le tout dans une certaine opacité quant à l’attribution finale de ces montants et sans qu’aucune contrepartie n’ait été demandée aux banques en échange du versement de ces sommes.

graphe3-5f613.jpg

Voilà que les masques tombent. A commencer par celui des économistes orthodoxes et autres idéologues à gages de la finance, dont la rhétorique n’est plus capable de justifier la catastrophe économique et sociale dans laquelle leurs bonnes potions ont plongé la Grèce. Celui des gouvernements européens et des institutions de l’Union européenne, qui ont donné au terme de « solidarité européenne » une nouvelle définition, celle d’une mise à sac brutale d’un pays.

Que penser, en effet, lorsque François Hollande, un mois à peine après avoir déclaré que « l’austérité ne pouvait plus être une fatalité », vient en Grèce pour inciter les électeurs, dans une menace à peine voilée, à « tenir leurs engagements », c’est-à-dire à voter en faveur du conservateur pro-austérité Antonis Samaras, ou alors à se préparer à sortir à leurs frais de la zone euro [1] ?

Et que penser lorsque l’entourage de Georges Papandreou, premier chef d’Etat grec à avoir négocié les conditions du « sauvetage » de la Grèce avec la Troïka, est mis en cause pour évasion fiscale en Suisse (suite à la publication de la fameuse « liste Lagarde » qui a valu au journaliste Kostas Vaxevanis une arrestation expresse) ?

Lorsqu’en Grèce comme en France, les plus fervents défenseurs de la rigueur s’avèrent être les plus corrompus (ce qui fait dire à Emmanuel Todd, en pleine affaire Cahuzac, que «

») ?

Les masques tombent… mais cela ne semble pas embarrasser davantage les gouvernements et institutions de l’Union européenne. Les créanciers européens de la Grèce – dont la brutalité et le cynisme sont à même de tirer des remords au FMI – continuent en effet d’imposer des conditions drastiques au gouvernement grec : réduction à la hussarde des effectifs de la fonction publique, taille dans les budgets, réformes antisociales…

Il faut imaginer le degré de stupéfaction dans lequel se trouve plongé le peuple grec, depuis trois ans pris dans le piège de « cette catastrophe nommée sauvetage [2] » ; confronté à un rouleau compresseur que rien ne semble être en mesure d’arrêter, ni la preuve des conséquences désastreuses de l’austérité, ni des mobilisations sociales sans précédents.

C’est que le rapport de force avec les institutions et gouvernements européens semble disproportionné. Dans un contexte où la résignation et la survie semblent les seules options possibles, l’extrême droite progresse de manière spectaculaire en désignant les immigrés comme bouc-émissaires [3]. Un récent sondage montre une progression spectaculaire du parti néo-nazi Aube dorée, donné comme troisième force politique du pays.

Dans le même temps, la mise en œuvre de l’austérité en l’absence de toute légitimité démocratique, nécessite de recourir à des méthodes autoritaires. En janvier 2013, le gouvernement grec a décrété la loi martiale et mobilisé la police anti-émeute pour briser la grève de neuf jours des employés du métro d’Athènes. Mesure impensable il y a quelques années, les conventions collectives ont été suspendues fin mars 2013, dans l’indifférence presque totale des grandes confédérations syndicales européennes, tandis que les attaques sur les droits du travail se multiplient [4].

La récente fermeture de l’audiovisuel public grec (qui a provoqué l’émotion des médias, mais aussi une importante mobilisation populaire en Grèce) est symptomatique de la manière discrétionnaire dont le gouvernement Samaras impose l’austérité : par décret. Epiphénomène de la rigueur sauvage imposée à la Grèce, elle pourrait néanmoins constituer un symbole, et provoquer une prise de conscience de l’alternative qui se présente en Grèce et en Europe : le lent glissement vers le pire, ou la rupture avec les diktats de l’austérité.

Si les tenants du néolibéralisme affirmaient en 1975 qu’il y avait « des limites désirables à l’extension de la démocratie politique [5] », il est désormais certain que la politique imposée à la Grèce et la démocratie ne sont plus compatibles.

http://blogs.mediapa...s-sont-tombes-1

Dictature molle...et un aperçu de ce qui nous attend, pourquoi s'arrêteraient ils en si bon chemin, macron est là pour ça.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Pollo
Invités, Posté(e)
Invité Pollo
Invité Pollo Invités 0 message
Posté(e)

La Grèce crève lentement, dans l 'indifférence générale... C 'est fantastique ce qui se passe....

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 786 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 3 heures, PASCOU a dit :

Dictature molle...et un aperçu de ce qui nous attend, pourquoi s'arrêteraient ils en si bon chemin, macron est là pour ça.

http://www.liberation.fr/planete/2017/05/22/grece-macron-souhaite-un-accord-prevoyant-un-allegement-de-la-dette_1571483

 

Emmanuel Macron a assuré lundi au Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, vouloir «trouver un accord prochainement pour alléger dans la durée le poids de la dette grecque», a indiqué l’entourage du président français

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/05/02/yanis-varoufakis-emmanuel-macron-a-voulu-sauver-la-grece-votez-pour-lui_5120673_3232.html

 

Yanis Varoufakis : « Emmanuel Macron a voulu sauver la Grèce, votez pour lui ! »

Même s’ils ont raison de combattre ses orientations économiques, les progressistes français ne doivent pas le renvoyer dos-à-dos avec Le Pen, considère l’ex-ministre des finances grec dans une tribune au « Monde ».

 

:smile2:

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, DroitDeRéponse a dit :

http://www.liberation.fr/planete/2017/05/22/grece-macron-souhaite-un-accord-prevoyant-un-allegement-de-la-dette_1571483

 

Emmanuel Macron a assuré lundi au Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, vouloir «trouver un accord prochainement pour alléger dans la durée le poids de la dette grecque», a indiqué l’entourage du président français

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/05/02/yanis-varoufakis-emmanuel-macron-a-voulu-sauver-la-grece-votez-pour-lui_5120673_3232.html

 

Yanis Varoufakis : « Emmanuel Macron a voulu sauver la Grèce, votez pour lui ! »

Même s’ils ont raison de combattre ses orientations économiques, les progressistes français ne doivent pas le renvoyer dos-à-dos avec Le Pen, considère l’ex-ministre des finances grec dans une tribune au « Monde ».

 

:smile2:

 

Quand deux menteurs europeistes sont relayé par un naïf. :) et soumis.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

http://www.liberation.fr/planete/2017/05/22/grece-macron-souhaite-un-accord-prevoyant-un-allegement-de-la-dette_1571483

 

Emmanuel Macron a assuré lundi au Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, vouloir «trouver un accord prochainement pour alléger dans la durée le poids de la dette grecque», a indiqué l’entourage du président français

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/05/02/yanis-varoufakis-emmanuel-macron-a-voulu-sauver-la-grece-votez-pour-lui_5120673_3232.html

 

Yanis Varoufakis : « Emmanuel Macron a voulu sauver la Grèce, votez pour lui ! »

Même s’ils ont raison de combattre ses orientations économiques, les progressistes français ne doivent pas le renvoyer dos-à-dos avec Le Pen, considère l’ex-ministre des finances grec dans une tribune au « Monde ».

 

:smile2:

 

Le monde...le carnet intime de Hollande. 

Même  un mensonge paraît honnête à côté. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, PASCOU a dit :

Macron le larbin de bruxelles....

On va dès  lundi le constater.

On va voir le changement de ton sitôt les élections passées  et le gâteau partagé. 

Les pauvres vont trinquer. 

Bon c'est aussi eux qui en redemandent....:smile2: 

Modifié par PASCOU
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 786 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Quand deux menteurs europeistes sont relayé par un naïf. :) et soumis.

Le soumis vous emmerde et ne vous autorise pas la diffamation :)

Avec vous c'est l'hôpital qui se fout de la charité , vous évoquez Macron et les grecs , la reponse de varoufakis vous dérange :) ?

 

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

On va dès  lundi le constater.

On va voir le changement de ton sitôt les élections passées  et le gâteau partagé. 

Les pauvres vont trinquer. 

Bon c'est aussi eux qui en redemandent....:smile2: 

Les pauvres comme le nom l'indique resteront sous le couvercle mais ce sont ceux a qui il en reste encore un peu qui vont trinquer ... la moulinette est En Marche et le haché c'est pour ceux qui sont déjà gavés :)

J'exagère ? Si peu :ninja:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, ouest35 a dit :

Les pauvres comme le nom l'indique resteront sous le couvercle mais ce sont ceux a qui il en reste encore un peu qui vont trinquer ... la moulinette est En Marche et le haché c'est pour ceux qui sont déjà gavés :)

J'exagère ? Si peu :ninja:

Macron est l'oiseau de mauvaise augure...

J'exagère ?  Si peu Ouest.

il y a 53 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Le soumis vous emmerde et ne vous autorise pas la diffamation :)

Avec vous c'est l'hôpital qui se fout de la charité , vous évoquez Macron et les grecs , la reponse de varoufakis vous dérange :) ?

 

C'est beau....:)

Vous auriez pu avec élégance me dire d'aller faire un tour chez les Grecs.

Ah! L'éducation. 

Je vous laisse vous et votre béatitude pour le banquier . 

Modifié par PASCOU
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 786 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a une heure, PASCOU a dit :

Macron est l'oiseau de mauvaise augure...

J'exagère ?  Si peu Ouest.

C'est beau....:)

Vous auriez pu avec élégance me dire d'aller faire un tour chez les Grecs.

Ah! L'éducation. 

Je vous laisse vous et votre béatitude pour le banquier . 

Traiter vos interlocuteurs de soumis à tout bout de champ n'est guère élégant . Quant à qualifier varoufakis d'europeiste juste parce qu'il ne dit pas que du négatif concernant Macron , ce n'est guère élégant .

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Marchombre, 32ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
32ans‚ Marchombre,
Posté(e)
Le 19/06/2013 à 22:42, jimmy45 a dit :

Grèce : les masques sont tombés

18 juin 2013 Par Dessous de Bruxelles C’était il y a déjà plus de trois ans. La Grèce se voyait accorder un premier « sauvetage » qui allait l’entraîner avec une vitesse fulgurante dans une crise sociale, économique et politique d’une violence considérable. A la récession et au chômage sans précédents s’ajoutent désormais les velléités autoritaires du Premier ministre Antonis Samaras, illustrées par sa décision brutale de fermer l’audiovisuel public grec.

Une décision qui s’inscrit dans un contexte déjà lourd : menaces de mobilisation forcée voire d’arrestation de grévistes, suspension des conventions collectives, ratonnades organisées par le parti néo-nazi Aube dorée dans une impunité presque totale… Aucun de ces signes avant-coureurs du pire ne semble toutefois ébranler la volonté des gouvernements européens et de la Troïka (Commission, Banque centrale européenne et FMI) de conduire la Grèce plus avant dans l’abîme. Et pourtant, les remises en cause se multiplient, y compris au sein même de la Troïka...

Les potions magiques des « cures de rigueur » ? Plutôt des remèdes empoisonnés, reconnaissait en janvier le chef économiste du FMI Olivier Blanchard. Les grecs, quant à eux, n’avaient pas attendu son mea culpa pour constater les effets destructeurs de l’austérité...

Les « plans de sauvetage » et la « solidarité européenne » ? Vaste plaisanterie, démontre un rapport du FMI publié le 5 juin, qui dénonce des plans qui ont « sacrifié » les pays surendettés en faisant porter par eux tout le poids de l’ajustement au profit des économies du « cœur » de la zone euro.

Drôle de conception de la solidarité, qui a moins consisté à renflouer les comptes publics grecs qu’à sauver l’industrie financière : un rapport publié par Attac Autriche permet de mesurer l’utilisation des sommes débloquées pour les « plans de sauvetage » en Grèce, sur la base de données publiques, consultables notamment sur le site de la commission européenne : sur les 206,9 milliards versés depuis mars 2010, au moins 77% de cet argent a bénéficié directement ou indirectement au secteur financier.

Le tout dans une certaine opacité quant à l’attribution finale de ces montants et sans qu’aucune contrepartie n’ait été demandée aux banques en échange du versement de ces sommes.

graphe3-5f613.jpg

Voilà que les masques tombent. A commencer par celui des économistes orthodoxes et autres idéologues à gages de la finance, dont la rhétorique n’est plus capable de justifier la catastrophe économique et sociale dans laquelle leurs bonnes potions ont plongé la Grèce. Celui des gouvernements européens et des institutions de l’Union européenne, qui ont donné au terme de « solidarité européenne » une nouvelle définition, celle d’une mise à sac brutale d’un pays.

Que penser, en effet, lorsque François Hollande, un mois à peine après avoir déclaré que « l’austérité ne pouvait plus être une fatalité », vient en Grèce pour inciter les électeurs, dans une menace à peine voilée, à « tenir leurs engagements », c’est-à-dire à voter en faveur du conservateur pro-austérité Antonis Samaras, ou alors à se préparer à sortir à leurs frais de la zone euro [1] ?

Et que penser lorsque l’entourage de Georges Papandreou, premier chef d’Etat grec à avoir négocié les conditions du « sauvetage » de la Grèce avec la Troïka, est mis en cause pour évasion fiscale en Suisse (suite à la publication de la fameuse « liste Lagarde » qui a valu au journaliste Kostas Vaxevanis une arrestation expresse) ?

Lorsqu’en Grèce comme en France, les plus fervents défenseurs de la rigueur s’avèrent être les plus corrompus (ce qui fait dire à Emmanuel Todd, en pleine affaire Cahuzac, que «

») ?

Les masques tombent… mais cela ne semble pas embarrasser davantage les gouvernements et institutions de l’Union européenne. Les créanciers européens de la Grèce – dont la brutalité et le cynisme sont à même de tirer des remords au FMI – continuent en effet d’imposer des conditions drastiques au gouvernement grec : réduction à la hussarde des effectifs de la fonction publique, taille dans les budgets, réformes antisociales…

Il faut imaginer le degré de stupéfaction dans lequel se trouve plongé le peuple grec, depuis trois ans pris dans le piège de « cette catastrophe nommée sauvetage [2] » ; confronté à un rouleau compresseur que rien ne semble être en mesure d’arrêter, ni la preuve des conséquences désastreuses de l’austérité, ni des mobilisations sociales sans précédents.

C’est que le rapport de force avec les institutions et gouvernements européens semble disproportionné. Dans un contexte où la résignation et la survie semblent les seules options possibles, l’extrême droite progresse de manière spectaculaire en désignant les immigrés comme bouc-émissaires [3]. Un récent sondage montre une progression spectaculaire du parti néo-nazi Aube dorée, donné comme troisième force politique du pays.

Dans le même temps, la mise en œuvre de l’austérité en l’absence de toute légitimité démocratique, nécessite de recourir à des méthodes autoritaires. En janvier 2013, le gouvernement grec a décrété la loi martiale et mobilisé la police anti-émeute pour briser la grève de neuf jours des employés du métro d’Athènes. Mesure impensable il y a quelques années, les conventions collectives ont été suspendues fin mars 2013, dans l’indifférence presque totale des grandes confédérations syndicales européennes, tandis que les attaques sur les droits du travail se multiplient [4].

La récente fermeture de l’audiovisuel public grec (qui a provoqué l’émotion des médias, mais aussi une importante mobilisation populaire en Grèce) est symptomatique de la manière discrétionnaire dont le gouvernement Samaras impose l’austérité : par décret. Epiphénomène de la rigueur sauvage imposée à la Grèce, elle pourrait néanmoins constituer un symbole, et provoquer une prise de conscience de l’alternative qui se présente en Grèce et en Europe : le lent glissement vers le pire, ou la rupture avec les diktats de l’austérité.

Si les tenants du néolibéralisme affirmaient en 1975 qu’il y avait « des limites désirables à l’extension de la démocratie politique [5] », il est désormais certain que la politique imposée à la Grèce et la démocratie ne sont plus compatibles.

http://blogs.mediapa...s-sont-tombes-1

Ce petit texte est bien gentil, mais il oublie de rappeler une donnée fondamentale. Qui est que les Grecs ont trafiqués leurs comptes pendant des années, et qu'ils auraient dû s'attendre au retour du bâton.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 5 877 messages
Forumeur vétéran‚ 75ans‚
Posté(e)
Le Thursday, June 20, 2013 à 08:35, Gouderien a dit :

Tout est dit.

Super ! Alors, prêtes moi du fric dont je saurais le dépenser et que je ne te rembourserai jamais. Ils se sont gavés de subventions Européennes avec la bénédiction du peuple. 100 milliards de dettes furent effacées. Qu'ils assument ! 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×