Orelsan, rappeur misogyne, condamné

-l'art peut être un outil dangereux de propagande dans les mains de certaines personnes. Cela exclut orelsan, auquel on ne va tout de même pas attribuer cette prétention effectivement.

-Pas tous, il y a des gens, et pas que des jeunes, qui soient réellement influençables.

- Personnellement, je ne trouve pas qu'on en soit à l'incitation à la haine, ou alors s'il y a des zivas pour aller casser de la femme après avoir entendu une chanson d'orelsan, ils ont un problème psy. En revanche, je trouve ses chansons franchement méprisantes et insultantes envers la gent féminine. Qu'il ne se plaigne pas d'avoir été contraint de comparaître devant un tribunal après ça : il a joué au con, il a gagné, tout simplement. On peut le dire.

Tu es dans l'hypothèse anxiogène: dans les mains de certaines personnes dangereuses, dans les oreilles de certains jeunes influençables.

Pour tout, il y a un risque. Tu ne vois que le risque.

S'il fallait reculer d'un pas dès qu'on pense aux gens influençables, on serait vite bloqués et ça ne nous aiderait certainement pas à aiguiser notre esprit.

La liberté artistique est au dessus de tout ça, l'art s’affranchit des normes sociales, morales, c'est une bulle, une parenthèse qui peut allègrement puiser son inspiration dans ce qu'il y a de pire en la nature humaine.

De fait, l'art peut tout à fait être méprisant, insultant, odieux, sale, dérangeant, subversif. Mais ça reste de l'art.

Un syndicat se construit sur la base de ses syndiqués et ne se proclame pas représentant d'une classe entière, mais bien de ses membres adhérents. Il défend des intérêts de classe, non de communauté. Malgré tout cela, on peut tout à fait discuter sa légitimité, surtout en ce moment.

Sauf que selon l'idéologie exigeant l'abolition des corps intermédiaires, les syndicats en sont la représentation la plus élémentaire avec les organisations professionnelles. Par ailleurs, le syndicalisme s'affirme le plus souvent représentatif non pas des seuls adhérents mais de tout un corps de métier (comme dans le syndicalisme allemand) ou d'une classe sociale (syndicats suivant une doctrine politique), que les gens y adhèrent ou pas au demeurant.

Par ailleurs, le syndicalisme peut défendre les intérêts bien spécifique : le syndicalisme fondé sur la doctrine sociale de l'Eglise en fait un mouvement nullement axé vers une logique de lutte des classes.

Conclusion : vous êtes soit un hypocrite, soit un doux rêveur, car une société hétérogène et combinant autant de différences professionnelles, sociales, techniques, culturelles (et subculturelles), géographiques, etc. ne peut pas agir en un seul corps faisant union totale avec l'Etat comme instrument de sa volonté. Les seuls sociétés capables d'une telle homogénéité morale et sociale sont les sociétés tribales, et encore, elles ne sont pas exemptées d'éléments de différenciations et de hiérarchisation.

Votre grille de lecture, outre son aspect archaïque et sa partialité, méprise les réalités sociales irréfragables. C'est dommage, car vous avancez des choses pas totalement idiotes. Mais critiquer la nécessaire existence d'organisations intermédiaires tout ou partiellement représentatives de la complexe diversité de la population revient à vouloir une société uniforme qu'aucun régime totalitaire n'est parvenu jusqu'à maintenant à obtenir, et encore moins les régimes démocratiques en toute logique.

Par ailleurs, vous donnez une mauvaise définition du communautarisme. Le féminisme n'est pas par exemple communautariste, car il n'a pas pour fonction de réunir les femmes comme ensemble culturel, social et/ou religieux. C'est un mouvement politique, ancien si l'on peut dire, et surtout protéiforme, avec plusieurs tendances. Certains féminismes peuvent-ils se tromper de combat par moment ? Absolument : la preuve avec Orelsan, qui me semble être une grossière perte de temps pour tous et toutes. D'illustres artistes, s'ils étaient vivants aujourd'hui et venaient à diffuser leurs chansons, seraient pourris en public pour être accusés de misogynie. Ce qui montre une certaine dose de mauvaise foi et un manque de courage idéologique en sélectionnant vers qui la critique doit se porter. Mais en parallèle, des mouvements politiques inverses faisant la promotion d'une société traditionnelle et hostile à certaines libertés accordées aux femmes font pression et conduisent à de réelles problèmes. Et c'est là que le féminisme a tout son sens : veiller à ce que les droits durement acquis aux femmes soient maintenus et respectés. Ce n'est plus un féminisme de combat mais un féminisme de veille : l'idée est d'éviter une régression de certains droits. Tout comme le syndicalisme est supposé défendre les salariés d'éventuelles régressions sociales ou non-respect des droits des travailleurs (en plus de promouvoir des réformes sociales).

C'est pourquoi comparer le féminisme aux phénomènes communautaristes est absurde : être communautariste défend une communauté spécifique. Le féminisme défend les femmes, au-delà des communautés et souvent à contrario des intérêts communautaristes ! En témoigne certaines polémiques concernant l'opposition de féministes aux pratiques communautaristes jugées régressives pour la condition féminine. Et cela s'explique bêtement : le communautarisme se fonde sur un relativisme culturel que les féministes récusent en défendant assez souvent une vision universaliste des droits dont doivent disposer les femmes dans le monde.

Si j'approuve au fond la décision de la Cours de Cassation et critique cette démarche consistant à emmerder Orelsan, je n'approuve pas votre analyse du fait sociale, car idéologiquement orientée et surtout très incomplète.

Modifié le 21 février 2016 par Objection

Le rap est quand même le reflet de notre société. Que ça plaise ou non.

Le reflet d'une certaine frange de notre société ! Nuance ! Un peu comme la nuance entre le bon grain et l'ivraie !

Merci donc de ne pas me mélanger avec des gros porcs de rappeurs, cons comme des meules, à l'intellect d'huître perlière, mais sans les perles, si ce n'est au niveau de la maîtrise de la langue française.

La misogynie à outrance, le culte de la connerie matérialiste poussée dans ses ultimes retranchements, très peu pour moi !

Quant aux femelles-trous qui leur servent tout à la fois de réceptacles à vanité et à gonades sur-engorgées, merci de ne pas non plus les mettre dans le même sac que la plupart des françaises respectables du pays !

Dans le mot culture, pour le monde du rap, le cul, oui, le reste, non ! Merci d'épargner cette outrance au patrimoine français.

Modifié le 23 février 2016 par lycan77

Le reflet d'une certaine frange de notre société ! Nuance ! Un peu comme la nuance entre le bon grain et l'ivraie !

Merci donc de ne pas me mélanger avec des gros porcs de rappeurs, cons comme des meules, à l'intellect d'huître perlière, mais sans les perles, si ce n'est au niveau de la maîtrise de la langue française.

La misogynie à outrance, le culte de la connerie matérialiste poussée dans ses ultimes retranchements, très peu pour moi !

Quant aux femelles-trous qui leur servent tout à la fois de réceptacles à vanité et à gonades sur-engorgées, merci de ne pas non plus les mettre dans le même sac que la plupart des françaises respectables du pays !

Dans le mot culture, pour le monde du rap, le cul, oui, le reste, non ! Merci d'épargner cette outrance au patrimoine français.

Il ne manquait plus qu'un inculte policier de la "bonne culture française" débitant les poncifs d'un autre âge. Si nous étions dans les années 60, vous seriez l'un de ces emmerdeurs qui trouverait la musique des Beattles digne d'une musique de sauvage...

Meuh non pas du tout. Mais dis nous, c'est au bout de combien de râteaux qui tu as du envisager cette solution ?

:smile2:

Il ne manquait plus qu'un inculte policier de la "bonne culture française" débitant les poncifs d'un autre âge. Si nous étions dans les années 60, vous seriez l'un de ces emmerdeurs qui trouverait la musique des Beattles digne d'une musique de sauvage...

Ben .... les "poncifs d'un autre âge" y z'avaient du bon quand même !

Quand on voit la merde pseudo-culturelle dans laquelle une certaine catégorie de la jeunesse française se vautre avec complaisance, on se dit qu'au final, mieux vaut encore la laisser reconquérir le monde des arbres !

Parce que faire l'apologie de la violence armée, du matérialisme de caniveau et de la misogynie la plus crasse, sincèrement, ce n'est pas MA vision de MA FRance, ni celle de dizaines de millions de français, au demeurant, au risque de vous chagriner !

J'assume parfaitement mes propos ! La rap, ou plutôt le gangsta-rap, celui des voyous, des agresseurs sexuels, des violents, des matérialistes outranciers, ben c'est de que la grosse merde qui sert d'abord et avant à tout à flatter les bas instincts de l'être humain en vue d'aboutir précisément à tous les acquis culturels péniblement amassés, bien trop souvent au prix du sang et de la souffrance humaine.

Alors pardon de dire que Nekfeu, Orelsan, la Fouine et autre Booba en manque de retour aux sources du primitivisme outrancier, c'est juste d'insignifiants petits connards qui se la pètent, des parasites de la société qui n'atteindront jamais le talent de véritables artistes comme Diam's par exemple ou encore MC-Solar dans les années 1990.

Parce qu'après, quand vous voyez d'autres insignifiants petits connards ultra-manipulés par ces mêmes parasites sociétaux que sont les gangsta-rappeurs qui se vautrent dans la fange ultra-matérialiste la plus décomplexée, et qui ensuite viennent se la raconter sur "leurs misères de banlieusards, moi, ça me fait sortir le fusil !

Et l'esprit de la vraie France ne peut que conchier superbement ce genre de ramassis d'insignifiants petits connards.

Bonjour ,

Le rappeur Orelsan est un gros poisson dans l'océan des connards. Il se servait de ses "chansons" (si l'on peut appeler ça ainsi) pour vomir sa haine des femmes et inciter à la violence envers elles.

Il vient d'être condamné pour ça, enfin !

Condamnation un peu maigre, mais bon. Il faut dire que certains considèrent cela comme de la "création artistique"... Personnellement, je lui aurais plutôt envoyé Oxana (voir ci-dessous) pour lui donner une bonne leçon, à ce petit vaurien, mais il aurait été capable de porter plainte.

bjr Loargan,

le rapp est un contre langage a l'incurie des ainés

a+

le rapp est un contre langage a l'incurie des ainés

Bonjour. En nous disant cela, tu ne nous apprends rien, et ce topic n'est pas un plaidoyer contre le rap de toute façon. Le rap, au départ culture des banlieues, et que de plus en plus de petits bourgeois s'approprient, comprenant bien qu'on peut rapidement se faire une notoriété grâce au subversif ; mais peut-être est-ce dommage, finalement, parce que cela risque de nécroser le rap. La preuve puisque la cour d'appel de Versailles, pour appuyer sa relaxe d'orelsan, a déclaré que "le rap est par nature un mode d'expression brutal, provocateur, vulgaire, voire violent qui se veut le reflet d'une génération désabusée et révoltée". Généralisation on ne peut plus grossière ! Le rap ne se limite en effet pas à si peu, sans compter qu'il existe plusieurs sortes de rap. Orelsan n'est plus un jeune, qui plus est, du haut de ses 34 ans, bien que la cour l'ait perçu ainsi, enfin passons. Alors parlons maintenant de lui, orelsan : engendré par un professeur des écoles et un directeur de collège, lui-même ayant atteint un cursus plutôt brillant dans son parcours scolaire, n'a pas dû souffrir beaucoup de l'incurie des aînés que vous évoquez -Abu nuwas- à l'inverse de bon nombre de femmes de notre société qui subissent au quotidien et de plein fouet la dureté du système, la misogynie et les injustices. Orelsan, on peut le dire, est né avec une petite cuillère en argent dans la bouche, et avec lui on est plutôt dans la culture du cynisme que dans celle de la subversion.

Seulement voilà : la création est libre et a sa place dans l'espace public, c'est la loi qui le dit ! Et même quand la création insulte, ou diffame, ou incite à la haine, ou justifie la violence à l'encontre d'un groupe de personnes, les magistrats ne veulent pas la censurer au nom de la morale, oubliant que s'ils le faisaient dans pareils cas, ce serait au nom du droit et non pas celui de la morale. Ces magistrats ne veulent pas interdire des modes d'expression minoritaires au prétexte qu'ils soient le reflet d'une société vivante et qui ont pleinement leur place dans une démocratie. Misogynes, racistes et antisémites de tout poil, pédophiles même peut-être un jour ou l'autre, ne vous gênez donc plus ! La porte est ouverte à toutes les dérives : il ne faudrait surtout pas brimer l'imagination du maître ! Aussi, lorsque orelsan dévoie le nom de feue Marie Trintignant, décédée dans les conditions que l'on sait, sans un pincement au coeur pour ses quatre enfants, pour sa famille, il ne fait rien d'autre que porter la parole de toute une génération, selon ces messieurs de la justice... Et quand il débite toutes ces horreurs sur les femmes, il ne faut pas y voir de mal, il faut se contenter d'imaginer une distanciation, c'est évident ! Toujours selon ces messieurs de la justice...

C'est avec l'art qu'on a fait la propagande...

Ce style de musique depuis sa création n'est qu'une incitation à la violence et ce quelque soit le domaine :( Je ne comprends pas comment on a pu industrialiser cette forme de communication ou plutôt si je le sais, pour le fric

Télémaque

Musique dites-vous?

C'est avec l'art qu'on a fait la propagande...

Procédant dans cette ordre, ça n'a jamais été très... artistique.