On n'est pas né sous la même étoile

1 seconde, 2 secondes, 3 secondes, 4 secondes, une personne meurt de faim,

1 seconde, 2 secondes, 3 secondes, 4 secondes, une personne meurt de faim,

1 seconde, 2 secondes, 3 secondes, 4 secondes, une personne meurt de faim,

1 seconde, 2 secondes, 3 secondes, 4 secondes, une personne meurt de faim,

Et ainsi de suite...

Et oui, une personne meurt de faim environ toutes les 4 secondes.

Pendant que le journal de 20h00 nous parle de la neige, de la vente de rafales, de Gérard Depardieu, etc., environ 525 personnes meurent de faim.

Et oui, environ 525 personnes meurent de faim toutes les 35 minutes...

Voici ce que dit Jean Ziegler (il a été rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde) : "Selon la FAO, l’agriculture mondiale pourrait nourrir sans problème 12 milliards d’êtres humains".

Quand est-ce qu'on va arrêter de se soucier de problèmes futiles (s'acheter le nouvel iPhone, le résultat du prochain match de football, la nouvelle crème spéciale anti-rides, etc.) afin de réfléchir ensemble aux VRAIS problèmes que nous POUVONS résoudre.

On aurait pu être à la place de la personne qui va mourir de faim dans quelques secondes... On a eu de la chance de naître dans des conditions si favorables... Cela ne peut pas et ne doit pas nous laisser indifférent !

Nous pouvons changer les choses !!!

http://www.youtube.com/watch?v=--QXQhYQO0A

Rien ne m'indique que le hasard m'a mené à cette place. Peut-être que j'ai combattu pour y être avant ma fécondation

Cela dit, nous sommes d'accords.

cette phrase pourrait être la devise d'un astrologue.

AIDE AU TIERS MONDE

AIDE PAYE PAR LES PAUVRES DES

PAYS RICHES POUR AIDER LES RICHES

DES PAYS PAUVRES

[Mauvaise blague] Chaque seconde, des dizaines de gens meurent de la mort [/mauvaise blague]

Ok, mais que pouvons-nous y faire ? Dons, ok, mais sinon ? Des idées concrètes ? Ce serait intéressant !

J'ai toujours entendu parler de dons, mais c'est si peu, et cela ne nourrit que pour quelques journées.

Il faudrait fournir assez d'argent afin de développer des institutions (école, sécurité civile, hôpitaux) qui permettraient de générer de l'emploi, pour moins de misère. Mais ça c'est pas possible, car on peut donner un peu de nos sous, mais qui donc pourrait fournir des millions ou des milliards d'euros dans de tels pays pour aider les nécessiteux ? Pas grand monde...

Le problème n'est pas d'envoyer des fonds ou de la nourriture. Pour une grande partie des pays pauvres, il y a des sources de corruption qui viennent anéantir les efforts fournis par les ONG, les associations ou les gouvernements riches.

Je n'ai plus l'exemple en tête, mais je me souviens avoir lu dans un journal que la classe dirigeante d'un pays en difficulté avait littéralement interdit aux navires ravitailleurs d'accoster sur ses côtes pour débarquer des denrées alimentaires. Double constat: les ressortissants du pays meurent de faim, pendant qu'à fond de cale pourrissent des quantités astronomiques de nourriture.

D'autres pays, en guerre, se servent impunément dans les réserves financières ou alimentaires fournies pour aider les populations vulnérables, pour nourrir leur armée à moindre frais ou acheter des armes pour taper sur la tête du voisin qui lui aussi fait la même chose de son côté.

Je pense qu'aujourd'hui, le travail humanitaire est très difficile. D'abord sur le terrain, où l'on doit faire face d'un côté à un manque de moyens cruel, d'un autre à certains gouvernements qui ponctionnent les arrivées d'aides. Puis aussi dans les pays riches, où les associations sont de plus en plus mal perçues en raison des scandales de détournements de fonds, recevant de moins en moins d'argent, à la fois des particuliers eux-mêmes appauvris, ou même des états (voire de l'Europe) qui se détournent de tels enjeux dès qu'il n'y a plus d'intérêt à aider le pays pauvre.

À mon humble avis, ça ne sert strictement à rien d'envoyer des dizaines de millions d'euros dans un pays pauvre et de le laisser gérer cette masse monétaire. Je ne connais pas les rouages ou le fonctionnement des aides entre pays, mais plus que cela, il faut accompagner sur le terrain les pays pauvres pour les aider à remonter leurs économies, sans rien attendre en retour.

Dans le monde, il ne doit vraiment exister que de très rares cas de pays où aucune ressource naturelle ne peut les y aider. Pour tous les autres, leurs sols ou leurs eaux renferment bien quelque minéral, du pétrole, du bois, ou possèdent une valeur touristique à travailler, qui peuvent bien les aider avec le temps à se "refaire une santé".

Il suffit juste que les fonds alloués soient donnés avec intelligence, non pas contrôlés par le pays donateur mais qu'il s'assure de leur bonne distribution et répartition dans l'économie. Ceci bien sûr sans qu'il ne se serve impunément dans les ressources naturelles du pays au nom du juste retour des choses, sinon ça ne sert à rien.

Ce n'est pas en utilisant les terres cultivables pour faire du carburant dit "vert", ou en interdisant les OGM pour trouver de nouvelles terres cultivables que l'on va y arriver.

"Vous voulez la misère secourue, moi, je la veux supprimée." Victor Hugo.

Effectivement, dans un tel fonctionnement, une telle structure (course au profit, compétition, chacun pour soi, etc.), des gens meurent de faim et les gens continueront à mourrir de faim.

Pour éradiquer la faim (et de nombreux autres problèmes), il ne suffit pas de mettre des pansements sur une structure obsolète. Il faut changer notre façon de fonctionner, évoluer. Et là, tout devient possible.

Il suffit d'en prendre conscience.

Je me souviens quand j'étais au collège, on nous avais demander de donner 1 kilo de riz pour un pays africain.

On sait aujourd'hui que ce riz n'est jamais arrivé à la population en ayant besoin.

Une personne meurt de faim environ toutes les 4 secondes. [...] Quand est-ce qu'on va arrêter de se soucier de problèmes futiles afin de réfléchir ensemble aux VRAIS problèmes que nous POUVONS résoudre.

Hélas! presque tous les hommes se sont accoutumés à la mort au point de la croire inévitable et irrémédiable, et beaucoup l'ont oubliée comme les bêtes qui n'en reprennent conscience qu'au dernier moment de leur vie.

Et oui, une personne meurt de faim environ toutes les 4 secondes.

Pauvre homme mourir toutes les 4 secondes, c'est pas une vie. :D

Il n'y a que la conscience qui prétend à l'immortalité. La conscience prête à tout prix pour rejoindre, percevoir ce qui est positif dans l'absolu mais cela est déjà en cours avec les découverte de l'humanité qui a précédée la notre.

Bienvenue à toute nouvelle génération l'infiniment grand sera la surprise qui libère toute causalité et sa conséquence.

En tant que possibilité on est éternel car avant, comblant tout espace est l'infiniment grand, et après l'infiniment grand il y a l'infiniment grand dont nous faisant parti, aucun n'est oublié.

Il n'y a que la conscience qui prétend à l'immortalité.

Et il n'y a que les immortels qui la possèdent effectivement.

Boutetractyxreqs:

Après plusieurs relectures et parce que tu as déjà développé certains de tes points de vue, j'arrive à plus ou moins discerner le sens de tes posts. Mais tout de même, à chaque fois que j'en lis un je suis, "WTF?!"

Pour le reste je suis d'accord avec Eowann. L'envoi de nourriture ne sert que si la structure chargée de la réceptionner et de la répartir est efficace et intègre. Parallèlement, une solution durable n'est possible qu'en aidant les pays en question à mettre en valeur leurs richesses et à les exploiter mais allez dire à un ingénieur de travailler bénévolement dans un pays en pleine guerre civile et sujet aux pillages.

Parallèlement, les occidentaux (Europe mais aussi USA) fournissent, parfois sans le savoir et parfois en toute connaissance de cause, des prétextes et des moyens aux conflits.

Entre les USA, les vestiges de la guerre froide et les intrications économiques on ne peut pas s'en sortir.

Exemple:

Dans les histoires du coltan, des "diamants de sang" etc... on apprend que beaucoup de conflits sont payés avec des ressources que "nous" demandons.

ex de documentaire sur le sujet:

J'avais démarré un plaidoyer sur la faim dans le monde mais c'est heure de dîner.

Je reviendrai le ventre plein, j'y verrai plus clair.

Hello ,

Eh bien, dans ces régions mal loties, si nous parvenions par exemple à développer des cultures d'insectes , au délà des obstacles qui pourraient retarder l’expansion du modèle (rapport particulier aux insectes ou à la nourriture en général, contexte politique instable, intérêt pour les agriculteurs en place à la retarder etc), il est pensable qu'on ne meurt bientôt plus de faim, avec production industrielle rapide, un niveau technique, un cout de production et une empreinte écologique minimes.

http://www.arte.tv/fr/thailande-des-insectes-contre-la-faim/4196424,CmC=4196430.html

Il parait que les sociétés occidentales gaspillent beaucoup de nourriture, en tout cas avec ce gaspillage il n'y aurait plus de famine. Et si dans le monde entier tout adulte travaillait et cela moins de 35 heures par semaine ( je ne sais combien d'heure exactement), le confort de tout individu serait à la hauteur de notre espérance du bonheur matériel.

Et si dans le monde entier tout adulte travaillait et cela moins de 35 heures par semaine ( je ne sais combien d'heure exactement), le confort de tout individu serait à la hauteur de notre espérance du bonheur matériel.

Tout cela semble très beau, mais que faire de ceux qui n'aspirent absolument pas ni à travailler 35 heures par semaine, ni même 5, ni à s'installer définitivement dans ce que vous appelez un «bonheur matériel», un bonheur bien fragile et éphémère, comme toute autre chose dans ce bas monde?

Que faire de ceux qui n'ont pas envie de recommencer chaque fois à bâtir un château de sable immédiatement balayé par la mer?

Peut-être ne sommes-nous pas tous nés sous la même étoile?

Dans le monde entier ? Faire des habitants du monde un seul et unique "modèle" ?

Savez-vous qu'il existe des pays où "travailler", ça n'existe pas ? Où des gens sont capables de vivre et d'être heureux avec l'eau d'un puits, ce qu'ils font pousser en terre, le produit de leur pêche, de leur chasse ? Jamais une seconde ils ne se diraient "je vais travailler". Et je ne parle pas de pays sous-développé hein ? Ni même de pays où les habitants ont faim. Ils vivent comme ça, c'est tout, c'est ça la vie pour eux. Et lorsque vous discutez avec eux, ils ne comprennent pas toutes vos contraintes.

Savez-vous qu'il existe des pays où "travailler", ça n'existe pas?

C'est précisément à cela que je pensais: il y a au monde bien des gens qui n'ont aucune vocation de «travailler», et ce ne sont pas nécessairement toujours les plus malheureux, au contraire.