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Fonctionnaires : le mépris salarial continue


economic dream

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Hollande a déclaré que nous n'étions pas encore en période d'austérité car " les salaires des fonctionnaires ne diminuent pas " wacko.gif

Je vois déjà certains se réjouir des gels des salaires dans la fonction publique mais il faut tenir compte des conséquences indirectes de cette modération sociale.

Le gel des salaires des fonctionnaires dans la fonction publique est une excuse parfaite pour que les salaires dans le secteur privé n'augmentent pas trop.

Bref, pas de quoi se réjouir , même pour les salariés du secteur privé.

"

Fonctionnaires : le mépris salarial continue

le 13 février 2013

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Depuis 2010, les fonctionnaires n’auront eu aucune augmentation générale. Le statut protecteur de la fonction publique justifie-t-il un tel mépris salarial ? Le point de vue de Noam Leandri, président de l’Observatoire des inégalités.

Pour les 5,2 millions de fonctionnaires que compte la France, la dernière augmentation générale de 0,5 % remonte au 1er juillet 2010. Dans son budget pour 2013 et ses perspectives financières jusqu’en 2015, le nouveau gouvernement n’a pas prévu un seul euro d’augmentation. En tout et pour tout, la masse salariale progressera de 1 % entre 2012 et 2015, ce qui correspond uniquement à des mesures catégorielles accordées par les ministères à certains corps de fonctionnaires, telle que l’indemnité de 400 euros pour les instituteurs annoncée par le ministre de l’Éducation nationale.

Pour la majorité des fonctionnaires, qu’ils soient territoriaux, hospitaliers ou de l’État, c’est la promesse d’une cinquième année sans augmentation de salaire, un record historique ! Jusqu’ici les plus longs gels avaient duré 16 mois sous deux gouvernements de droite, celui d’Alain Juppé entre 1995 et 1997 et de Jacques Chirac en 1986-1987. Sans compter que les précédentes hausses avaient été minimes, environ 0,8 % par an. Au total depuis 10 ans, la perte de pouvoir d’achat du traitement de base des fonctionnaires atteint 13,5 %. Et la carence va s’accroître de 5,3 % d’ici 2015 d’après les prévisions d’inflation du gouvernement.

A chaque fois que les traitements des fonctionnaires ont été gelés, la raison invoquée est le redressement des finances publiques. En effet, une hausse de 1 % de la valeur du « point d’indice de la fonction publique » - commun à tous les fonctionnaires - coûte aujourd’hui près d’un milliard d’euros à l’État et un autre milliard d’euros aux hôpitaux et aux collectivités locales. L’impact massif et immédiat d’une telle économie explique que le gouvernement y recoure par facilité. Mais la perte de pouvoir d’achat que subit un cinquième des salariés français entraine avec elle des effets dépressifs sur la consommation, donc sur la croissance et, par conséquent, sur les recettes de l’État qui doit encore plus se serrer la ceinture.

Pour faire passer la pilule aux fonctionnaires, un dispositif de « garantie individuelle du pouvoir d’achat » (GIPA), créé en 2008, vise à maintenir le pouvoir d’achat du traitement de base sur quatre ans. Concrètement, un fonctionnaire qui n’aurait pas bénéficié d’avancement individuel ni d’augmentation générale au moins égale à l’inflation perçoit une prime compensatrice du différentiel de salaire entre celui d’aujourd’hui et celui d’il y a quatre ans. Cependant, seul le traitement de base est pris en compte et il ne s’agit pas d’une augmentation permanente. Le traitement reste le même et c’est lui qui sera pris en compte pour le calcul des droits à la retraite. De plus, ce dispositif pénalise les jeunes qui ont plus d’avancement individuel en début de carrière mais aucune augmentation générale contrairement à leurs ainés qui se voient garantir un pouvoir d’achat qui a progressé plus vite par le passé. En définitive, tout le monde stagne alors que dans le privé, les augmentations ont été de l’ordre de 1,3 % en moyenne en 2012 et devraient se situer autour de 1,4 % en 2013 selon une enquête du cabinet Aon Hewitt pendant que l’inflation doit progresser de 1,8 %.

Des privilégiés qui peuvent tout supporter ?

Il est de bon ton aujourd’hui de traiter les fonctionnaires de « privilégiés » parce qu’ils ne craignent pas que leur employeur mette la clé sous la porte ou les licencie. Pourtant, la situation des fonctionnaires peu qualifiés, notamment dans les hôpitaux ou les petites communes n’est pas plus favorable que celle de leurs homologues de grands groupes qui savent qu’ils seront reclassés en cas de difficultés économiques. Certes, quelques milliers de hauts fonctionnaires sont des super-privilégiés : ils gagnent beaucoup et conservent une garantie d’emploi, même lorsqu’ils vont « pantoufler » [1] dans le privé. Sans doute, les salariés du public disposent d’un avantage considérable sur les autres dans une période de chômage de masse, et tous sont loin de s’en rendre compte. Mais la garantie de l’emploi autorise-t-elle un tel mépris, notamment salarial ?

La fiche de paie ne fait pas tout, mais voir son niveau de vie stagner n’est pas réellement un facteur de motivation. Ainsi par exemple, les professeurs des écoles (anciennement instituteurs), qui sont à eux-seuls plus de 300 000, apparaissent parmi les plus mal payés de tous les pays riches selon l’OCDE (2 700 euros bruts avec 15 ans d’ancienneté contre 4 600 euros en Allemagne ou 3 100 en Finlande [2]. Peut-on vraiment attirer les salariés les plus compétents avec ces niveaux de salaire et peu d’espoir de progresser ? Si l’on veut offrir des services publics de haute qualité, il faut aussi s’en donner les moyens.

Les mesures catégorielles ou le clientélisme assuméLes mesures catégorielles constituent le second levier de politique salariale à la discrétion du gouvernement avec les augmentations générales. Elles représentent en moyenne 500 millions d’euros par an sur le budget de l’État et servent à financer les changements de grilles salariales ou les régimes de primes. Le président Nicolas Sarkozy voulait que ces mesures bénéficient aux services touchés par les suppressions d’emploi dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) et du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux. Il n’en a rien été d’après un rapport parlementaire d’octobre 2012. Par exemple, au ministère de l’Intérieur les suppressions d’emploi ont touché les préfectures, mais ce sont les policiers qui ont bénéficié de compléments de rémunération…

L’actuelle négociation salariale avec les syndicats de fonctionnaires fait écho à ce traitement inéquitable. Le ministère de la Fonction publique a proposé de généraliser l’accès au plus haut grade pour le niveau d’employé (catégorie C, la catégorie la plus basse), qui concerne 126 000 personnes. La ministre a estimé que le coût de cette mesure pour les bas salaires (16 millions d’euros, dont 4,5 pour le seul budget de l’État) était « acceptable pour le budget ». En parallèle, son collègue de l’Éducation nationale a annoncé une prime de 400 euros aux 325 000 professeurs des écoles. Une simple multiplication aboutit à une dépense de 130 millions d’euros, avant cotisations patronales... Les professeurs des écoles sont nettement sous-payés (voir ci-dessus), mais peut-on légitimement leur consacrer une dépense huit fois plus importante qu’aux agents de catégorie C ? Et quid de l’ensemble des autres fonctionnaires ?

Le candidat Hollande voulait être le président de l’égalité et de la justice. Quoi de plus juste qu’une augmentation générale plutôt que de mesures spécifiques à certains corps et le maintien d’un régime de primes très inégalitaire ? Malgré la disette budgétaire, la mesure qu’on est en droit d’attendre d’un gouvernement fer de lance de l’égalité, serait de réhabiliter une pratique tombée en désuétude depuis Mitterrand : l’attribution uniforme de points d’indice à tous, dont la dernière remonte à août 1991. Avec un budget restreint, cette pratique profite autant aux bas salaires qu’aux hauts fonctionnaires."

graph_noam_fonctionnaires.jpg

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Membre, 55ans Posté(e)
Sha'Do Membre 2 240 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

:snif: :snif: ......... j'aurai du être enseignant ! je ne me situe pas dans la bonne

catégorie, les chanceux et dire que quand je bosse le weekend ça me rapporte

19,80 euros de plus sur ma fiche de paie :o° ! Bref c'est plus du bénévolat

que je fais !

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Les fonctionnaires sont la variable d'ajustement nationale et aussi un défouloir, alors qu'on leur demande de faire plus avec des moyens qui se réduisent constamment. Et en plus, on les jalouse pour la sécurité de l'emploi, on les imagine planqués et fainéants alors que la plupart est débordée, stressée, ramène du boulot ou du mouron le soir, subit la tension populaire,...

Les plus critiquables sont les gestionnaires et le système chaotique de notre pays. Le gouvernement a déjà fait quelques avancées, notamment contre le mille-feuille administratif.

Mais le court-termisme qui gangrène la pensée moderne, des traders aux prolo, impose de tondre le premier mouton noir qu'on a sous la main.

Fonctionnaires méprisés, salariés floués du privé, même combat !

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Membre, 53ans Posté(e)
Amarok59 Membre 1 992 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Sarkozy lors d'un JT a dit que la fonction publique c'était la moitié du budget de l'état !Ça me parait quand même un peu gros .

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Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 167 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
Posté(e)

Où voyez-vous que les fonctionnaires sont méprisés ( avec les assimilés il y en a plus de 5 millions...au frais des contribuables même si une grande partie est en retour ) ? Le problème se situe davantage dans la précarité économique de la France qui ne fait que partager une croissance atone ( pour faire claire, plus d'emploi depuis le début de la crise créé, avec la même somme d'argent...) et un statut rigide et quasiment non discutable, puisque tous les gouvernements se cassent la figure au regard du nombre de fonctionnaire.

Oui, un enseignant Allemand est bien mieux payé qu'un enseignant Français. Mais comparez ce qui est comparable. En Allemagne, un fonctionnaire depend des Lands ( région ), et les enseignants, par conséquent aussi. Mais leur emploi, n'est pas garantie "à vie". Ils ont une évaluation des performances annuelles, si elle est négative, mise à l'épreuve 2 ans ( durant laquelle des formations complémentaires peuvent intervenir et sont aussi guidé pour mieux faire leur travail par des objectifs evalués à chaque étape ), si au bout de ces 2 ans qui suivent une évaluation négative est relevée...licencié. A partir de 5 ans à un poste, ils sont mutables sans préavis et sans tenir compte de la situation du conjoint...et en moyenne, en fonction des matières ils font 4 à 8h de plus de travail par semaine par rapport à ses collègues Français et moins de congés aussi. En compensation, ils ont un salaire en rapport, ne peuvent être licencié pour des raisons uniquement économique ( au pire une mutation d'office ), ont des primes sur "performance" ainsi que des primes liés à surcharges temporaires pour compenser l'absence d'un collègue par exemple. Ce système est en vigueur pour tous les fonctionnaires Allemands.

Pas en France...

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Membre, Posté(e)
JeanJo Membre 265 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Cette note montre très bien le mépris de la fonction publique à l'égart du peuple qui la nourri. Des priviligiés qui mettent en servage les crèvent la faim du pays.

Cette désinformation syndicale est insupportable. Nous avons 64 millions d'habitants et 5.3 millions de fonctionnaires. L'Allemagne a 82 millions d'habitants et 3.9 millions de fonctionnaires, ce qui veut dire que la France devrait avoir 3 millions de fonctionnaires, et nous en nourrissons 2.3 millions de trop.

En plus, ils sont augmentés puisqu'ils ont inventé la double augmentation, par le nombre de points d'indice qui augmente automatiquement chaque année et la valeur du point d'indice. Donc si sont nombre de point passe de 100 à 110 ont est augmenté de 10% même si la valeur du point reste inchangée

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Membre, Posté(e)
slanny Membre 5 248 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ils perdent peu être du pouvoir d'achat, mais ils sont toujours mieux payé que dans le privée, et ont la sécurité de l'emploi... L’état est en crise, c'est normale que les fonctionnaires trinque un peu, c'est eux qui vivent sur le dos de la bête après tout.

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Les fonctionnaires sont la variable d'ajustement nationale et aussi un défouloir, alors qu'on leur demande de faire plus avec des moyens qui se réduisent constamment. Et en plus, on les jalouse pour la sécurité de l'emploi, on les imagine planqués et fainéants alors que la plupart est débordée, stressée, ramène du boulot ou du mouron le soir, subit la tension populaire,...

Voilà qui se vérifie très bien quand on regarde les messages précédents... A vomir.

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

En plus, ils sont augmentés puisqu'ils ont inventé la double augmentation, par le nombre de points d'indice qui augmente automatiquement chaque année et la valeur du point d'indice. Donc si sont nombre de point passe de 100 à 110 ont est augmenté de 10% même si la valeur du point reste inchangée

Faux, faux et re-faux

D'abord le nombre de points d'indice est loin d'augmenter chaque année, on peut passer plusieurs années sans voir ce nombre évoluer (pour prendre mon exemple, j'ai le même indice depuis 3ans, tout en ayant eu des notations dans la moyenne).

De même, il faut considérer le cas des fonctionnaires qui débarquent dans le métier, et dont le salaire se rapproche de plus en plus du minimum légal.

Ensuite, la valeur du point d'indice n'a pas évolué depuis plus de 3ans et la dernière augmentation en date a été de ...0,5%. Sachant que cette sublime augmentation ne porte que sur le traitement brut, et pas sur les primes (qui représentent une importante part de la rémunération) qui, elles, ne sont pas revalorisées.

Enfin l'augmentation du nombre de point d'indices n'est jamais de l'ordre de 10%! laugh.gif

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Membre, Posté(e)
JeanJo Membre 265 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai suffisamment d'enseignants dans ma famille (4) pour avoir une idée de la question. Dans le privé il y a le chomage, les enseignants ont un emploi fixe, rémunéré certes pas à la hauteur de leur ego mais convenablement. Le problème essentiel c'est 900 000 prof pour 600 000 administratifs, alors que les profs doivent eux-mêmes faire de l'administratif. Mais quand on est gouverné par un syndicat qui les persuade à longueur de journée, voire même à la retraite, qu'ils sont malheureux il ne faut pas s'étonner que l'ensemble de la corporation en soit persuadée. Il faut que les augmentations soient décidées pour tout le monde privé comme public. Quant aux augmentations de points d'indice c'est automatique si on est bien avec le syndicat

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Membre, Posté(e)
dominoto Membre 115 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

c'est surtout du mépris des conditions de travail dont il faudrait parler : tous ceux qui sont sur le terrain , enseignants, travailleurs sociaux...Les secteurs d'activité concernés sont notamment les entreprises de transports publics, l'éducation nationale, le secteur sanitaire et social (hôpitaux, services sociaux, …), avec des conditions de travail déplorables. Les services publics focalisent toute l’insatisfaction et les frustrations sociales dont l’Etat et la société sont rendus responsables entrainant une violence qui peut prendre plusieurs formes : agressions verbales, physiques ou psychologiques...

Voir à ce sujet, dans le site www.officiel-prevention.com :

Les risques professionnels des travailleurs sociaux : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=361 ;

Les risques professionnels des enseignants : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=349

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Mais le court-termisme qui gangrène la pensée moderne, des traders aux prolo, impose de tondre le premier mouton noir qu'on a sous la main.

On se demande bien comment ça se fait d'ailleurs, surement par l'opération du saint esprit ...

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

C'est affligeant, aussi, de voir comment on met tous les focntionnaires dans le même panier. Beaucoup n'ont pas des situations pépères (Pôle Emploi, enseignement en ZEP, etc...). Il existe effectivement des planqués -comme dans le privé- qui savent profiter du système. Peut-être trop de fonctionnaires et de couches, et quelques niches de privilèges. Ça ne justifie pas cette haine diffuse de la fonction publique. On essaye d'aligner le public sur le privé mais par le bas, et avec les même abus persistants.

Les fonctionnaires méprisés n'auraient pas le droit de se plaindre de la dégradation parce qu'il y a pire ? Vous connaissez les situations de tous les fonctionnaires : elles ne se valent pas ! Et puis le dénigrement systématique de la fonction publique est un argument libéral distillé dans la pensée populaire pour consolider l'idée de la réduction maximale de l'état ou de sa destruction.

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Invité lobotomie_
Invités, Posté(e)
Invité lobotomie_
Invité lobotomie_ Invités 0 message
Posté(e)

(...) Quant aux augmentations de points d'indice c'est automatique si on est bien avec le syndicat

Faux, le point d'indice est le même pour tous les fonctionnaires. Ce ne sont pas les syndicats qui décident de son augmentation.

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Membre, Posté(e)
Moriarty Membre 3 624 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les fonctionnaires méprisés n'auraient pas le droit de se plaindre de la dégradation parce qu'il y a pire ? Vous connaissez les situations de tous les fonctionnaires : elles ne se valent pas ! Et puis le dénigrement systématique de la fonction publique est un argument libéral distillé dans la pensée populaire pour consolider l'idée de la réduction maximale de l'état ou de sa destruction.

Excellente intervention.

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  • 2 semaines après...
Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Le traitement du fonctionnaire est égal au produit de deux montants :

- le point d'indice, identique pour tous les fonctionnaires

- le nombre de points auquel a droit un fonctionnaire en particulier, un montant qui dépend, pour simplifier, de sa fonction et de son ancienneté.

Un point d'indice qui augmente au rythme de l'inflation entraîne que le pouvoir d'achat d'un fonctionnaire exerçant telle fonction et ayant telle ancienneté, est stable.

Un point d'indice dont la valeur nominale n'est pas réévaluée, entraîne que le pouvoir d'achat d'un fonctionnaire exerçant telle fonction et ayant telle ancienneté, diminue à la mesure de l'inflation chaque année.

C'est la situation présente.

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
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Voilà qui se vérifie très bien quand on regarde les messages précédents... A vomir.

Mais oui , mais oui !! :han:

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Invité Bruit
Invités, Posté(e)
Invité Bruit
Invité Bruit Invités 0 message
Posté(e)

En tant que concerné, puisque je suis agent de la fonction publique territoriale, je vais donner mon avis sur le sujet.

Je ne me sens pas du tout méprisé ni par ce gel des salaires, ni par le nombre d'avancements de carrière qui recule d'année en année.

A la limite, ce qui me dérange un peu plus, ce sont les refontes de grilles indiciaires qui tirent les carrières vers le bas et qui piétinent ni plus ni moins le facteur de l'ancienneté.

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Membre, Posté(e)
Absolut69 Membre 78 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le problème majeur réside dans cette ILLUSION faite aux fonctionnaires de leur faire croire qu'il est possible d'avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière!

1)Le BEURRE:

  • Nous avons opté (ou du moins on nous a imposé) un systėme de division du travail dans lequel depuis plus de 25 ans nous avons de cesse, de manière IRRATIONNELLE et irresponsable, de multiplier et d'augmenter le nombre de fonctionnaires... Tout en laissant filer une paupérisation et un vrai manque d'effectifs et de compétences dans certaines corporations: enseignants et policiers dans les quartiers populaires, gardiens de prisons, infirmières, sages-femmes, etc.

  • Nous avons fait le choix de fermer les yeux sur les dizaines, les centaines de milliers de postes, de missions, inventés, créés, ces doublons, ces "triplons" INUTILES et non justifiés...

(Pour info: il y a aujourd'hui en France 7 100 000 personnes qui travaillent de maniėre directe ou indirecte pour l'Etat et les collectivités... Là où il y en 2 fois moins en Allemagne, pays pourtant plus peuplé et tout aussi bien administré!)

  • Nous continuons à accepter que l'on ne remette pas en cause notre "mille-feuilles" franco français: commune, agglo, sous-préfecture, préfecture, canton, département, région, Etat, Europe, etc. qui a l'unique mérite de faciliter et pérenniser le maintien de milliers d'emplois inutiles et de complaisances...

  • Nous continuons par idéologie ou par facilité à refuser d'introduire les notions d'efficacité, de productivité, de résultats et de mérite au sein de la fonction publique, préférant se dissimuler derrière la "problématique" des moyens...

Nous avons fait le choix de tolérer et d'accepter ces stratégies CLIENTELISTES et ELECTORALISTES orchestrées par l'UMPS depuis toujours!

2)L'ARGENT DU BEURRE:

  • Nous refusons depuis toujours aussi de REFORMER notre fonction publique à commencer par les avantages et les privilèges (âge départ et calcul de retraite, taux de cotisations,mutuelles, congés payés, ect.) illégitimes et scandaleux dont bénéficient encore en 2013 de nombreuses corporations: SNCF, EDF-GDF, Dockers, Aiguilleurs du ciel, Air France, etc. etc.

  • Nous ne condamnons pas fermement des cadeaux INJUSTES dont profitent la fonction publique avec comme dernier exemple en date: le jour de carence!

  • Nous avons accepté de travailler toujours moins (les 35 heures) et moins longtemps (retraite à 60 ans).

3)LA CREMIERE:

Et oui, nous y venons...Nous voudrions en plus de tout cela avoir de bons salaires et qui augmentent tous les ans!

Dans la réalité les salaires des fonctionnaires sont sur la tranche basse, évoluent faiblement et lentement. Pour certains métiers, avec le très bon exemple des enseignants, la rémunération est scandaleusement faible comparé aux niveaux d'études, aux compétences exigées et surtout au niveau de difficultés et de responsabilités...

Seulement exiger de cumuler les 3 tableaux, dans le contexte actuel de crise, d'un Etat constamment déficitaire et lourdement endetté est juste IMPOSSIBLE et serait totalement IRRESPONSABLE.

Un rééquilibrage plus juste des salaires de la fonction publique (ce pour quoi je milite) ne passera que par un rééquilibrage et une refonte en profondeur des 2 premiers points!!!

Il est important d'en avoir un minimum conscience...

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Je suis fonctionnaire... si tu savais qu'en plus de tout ça je me tape ta femme... blush.gif

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