« J'ai travaillé dans un bar à hôtesses du centre-ville »

Ca existera toujours, faudra arrêter d'oeuvrer juste pour séduire telle ou telle faction électorale !!! Le cas présent : les catholiques dogmatiques qui refusent toute idée d'épanouissement sexuel !

Je dirais plutôt les féministes radicales, je ne crois pas que c'est un hasard si c'est le cachalot Bachelot qui sert la soupe.

Aucune étudiante n'est obligée de faire la pute pour financer ces études, aucune n'est non plus victime de ça, c'est un choix personnel.

Stéphanie : "La prostitution est évidemment beaucoup plus facile à théoriser qu’à "exercer"..."

Stéphanie est une survivante de la prostitution, elle milite au sein de la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES). Le 11 octobre 2009, dans le cadre du Forum Social Québécois, la CLES a présenté les résultats d’une recherche sur les "clients" prostitueurs. Stéphanie est intervenue à propos des regards que des femmes ayant une expérience dans l’industrie du sexe portent sur les "clients". Merci à elle et à la CLES, qui nous ont autorisé à diffuser son intervention.

J’aimerais débuter avec une citation tirée d’un livre qui m’a profondément marquée et qui, je suis certaine, est connu de toutes et de tous. Ce livre est Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée [1].

J’observe les autres filles. Presque toutes des gosses, comme moi. Je vois qu’elles sont bien malheureuses. Surtout les toxicos qui doivent se prostituer pour pouvoir se piquer. Je lis le dégoût sur leur visage chaque fois qu’un micheton les touche, et pourtant elles se forcent à sourire. Je les méprise ces types qui se coulent lâchement dans la foule de ce hall de gare, cherchant de la chair fraîche du coin de leur œil allumé. Des idiots ou des pervers, sûrement. Quel plaisir peuvent-ils éprouver à se pieuter avec une fille totalement inconnue, que visiblement ça dégoûte, et dont il est impossible de ne pas voir la détresse.

Il n’existe malheureusement pas de terme spécifique pour les hommes qui achètent des "services sexuels". L’utilisation généralisée du terme d’apparence neutre de "clients" contribue à renforcer l’invisibilité et l’impunité accordée aux hommes qui se donnent le droit d’acheter le corps des femmes. Ce terme banalise également les rapports de pouvoir qui sont au cœur de la prostitution et la double hiérarchie sociale qui en découle : la domination des hommes sur les femmes (l’assujettissement des femmes aux hommes) et celle des classes riches sur les classes pauvres. C’est pourquoi plusieurs groupes abolitionnistes dont, vous l’aurez deviné, la CLES, utilisent le terme plus juste de "prostitueur" ou "client-prostitueur" qui met en lumière le rôle de ces hommes dans le maintien de cette institution patriarcale.

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Stéphanie : "La prostitution est évidemment beaucoup plus facile à théoriser qu’à "exercer"..."

Stéphanie est une survivante de la prostitution, elle milite au sein de la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES). Le 11 octobre 2009, dans le cadre du Forum Social Québécois, la CLES a présenté les résultats d’une recherche sur les "clients" prostitueurs. Stéphanie est intervenue à propos des regards que des femmes ayant une expérience dans l’industrie du sexe portent sur les "clients". Merci à elle et à la CLES, qui nous ont autorisé à diffuser son intervention.

J’aimerais débuter avec une citation tirée d’un livre qui m’a profondément marquée et qui, je suis certaine, est connu de toutes et de tous. Ce livre est Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée [1].

J’observe les autres filles. Presque toutes des gosses, comme moi. Je vois qu’elles sont bien malheureuses. Surtout les toxicos qui doivent se prostituer pour pouvoir se piquer. Je lis le dégoût sur leur visage chaque fois qu’un micheton les touche, et pourtant elles se forcent à sourire. Je les méprise ces types qui se coulent lâchement dans la foule de ce hall de gare, cherchant de la chair fraîche du coin de leur œil allumé. Des idiots ou des pervers, sûrement. Quel plaisir peuvent-ils éprouver à se pieuter avec une fille totalement inconnue, que visiblement ça dégoûte, et dont il est impossible de ne pas voir la détresse.

Il n’existe malheureusement pas de terme spécifique pour les hommes qui achètent des "services sexuels". L’utilisation généralisée du terme d’apparence neutre de "clients" contribue à renforcer l’invisibilité et l’impunité accordée aux hommes qui se donnent le droit d’acheter le corps des femmes. Ce terme banalise également les rapports de pouvoir qui sont au cœur de la prostitution et la double hiérarchie sociale qui en découle : la domination des hommes sur les femmes (l’assujettissement des femmes aux hommes) et celle des classes riches sur les classes pauvres. C’est pourquoi plusieurs groupes abolitionnistes dont, vous l’aurez deviné, la CLES, utilisent le terme plus juste de "prostitueur" ou "client-prostitueur" qui met en lumière le rôle de ces hommes dans le maintien de cette institution patriarcale.

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Sa perception et sa définition de la prostitution est la sienne, c'est son vécu dont elle parle et celui d'autres filles, en tout cas elle pointe les réelles maltraitances que certains hommes font à l'égard des prostituées, son discours est poignant, et elle dénonce aussi la société actuelle inégalitaire et certains moeurs dépravés, la "propagande" pornographique...et certains hommes qui viennent réaliser leurs fantasmes les plus pervers avec les prostituées.

Certains hommes parce qu'ils payent se croient tout permis, l'autre n'est plus qu'une marchandise sans âme, ce genre de comportement maltraitant devrait être dénoncé et pénalisé plus souvent, et la prostituée devrait avoir le droit de porter plainte quand il y a maltraitance, car payer ne dédouane pas la violence ou les actes d'humiliation!

Maintenant, moi aussi pour avoir été une femme libre sexuellement, j'ai été aussi parfois maltraité, et j'ai accepté, voir j'ai été conditionné à accepter des choses banalisées et suggérées par les films pornographiques, films réalisés par des Hommes pour les Hommes, vision et fantasmes souvent masculins...qu'on nous impose depuis des siècles!

Aujourd'hui ma sexualité et désirs sont les miens et non plus ceux imposés par certains Hommes.

Ce que je veux dire c'est qu'il y a pas que les prostituées qui se font maltraiter sexuellement, la maltraitance il peut y en avoir aussi de la part d'un mari envers sa femme, dans toute relation lambda.

Il serait judicieux de donner des cours d'éducation sexuelle et les notions de respect de l'autre aux jeunes garçons et filles.

Bon ba tout va bien alors, je vous souhaite, messieurs, d'avoir les moyens d'éviter à vos filles de devenir chômeuses en finançant leurs études. Vous risquerez peut être un jour de tomber dessus en dessous dans un de ces hauts lieux culturel.

Ma copine qui est étudiante a du faire un prêt, et elle bosse en même temps que des études difficiles. Autant vous dire que les banques ne refourguent pas les crédits au tout venant.

La cinquième puissance mondiale devrait pouvoir offrir autre chose à ses enfants que des emplois sordide pour étudier dans des conditions descentes.

Et si, on l'a obliger à faire se taff, par nécessité économique.

Bon ba tout va bien alors, je vous souhaite, messieurs, d'avoir les moyens d'éviter à vos filles de devenir chômeuses en finançant leurs études. Vous risquerez peut être un jour de tomber dessus en dessous dans un de ces hauts lieux culturel.

Ma copine qui est étudiante a du faire un prêt, et elle bosse en même temps que des études difficiles. Autant vous dire que les banques ne refourguent pas les crédits au tout venant.

La cinquième puissance mondiale devrait pouvoir offrir autre chose à ses enfants que des emplois sordide pour étudier dans des conditions descentes.

Et si, on l'a obliger à faire se taff, par nécessité économique.

Ecoute, j'ai connu des amies qui ont eu de grosses difficultés économique, et qui se sont jamais prostituées, tout le monde est différent, dire que la société oblige une étudiante à se prostituer, et dire que ce n'est pas elle qui a fait ce choix, c'est la décérébrer et la déresponsabiliser!

Maintenant cette société est inégalitaire, à nous de la dénoncer, de réclamer aux gouvernants plus d'égalité quant aux droits pour tout jeune citoyen de pouvoir faire les études de son choix, qu'il soit riche ou pauvre.

Ca me fait marrer de voir que pour certain la prostitution est devenue obligatoire... non, c'est effrayant en fait ! :gurp:

Maintenant cette société est inégalitaire, à nous de la dénoncer, de réclamer aux gouvernants plus d'égalité quant aux droits pour tout jeune citoyen de pouvoir faire les études de son choix, qu'il soit riche ou pauvre.

Si on cassait le dogme de l'éducation pour tous et n'importe comment, on aurait peut être moins de touristes qui viennent se planquer dans les facs faute d'assumer le saut dans la vie active. Ca a un coût énorme pour la société un étudiant, quand on voit la quantité de traine savate qu'il y a en première année de fac (de certaines matières), on se dit qu'en faisant l'économie de bon sentiment et en soutenant que ceux qui sont vraiment là pour étudier on ferait certainement de grosses économies qui pourraient être destinée à aider, mieux, ceux qui sont là pour bosser.

La Fac aujourd'hui, en première année, c'est une fumisterie, on se paye le luxe de refuser les tests d'entrée alors que la première année (qui nous coute si chère) abouti du même résultat. C'est une hallucination que de continuer à fonctionner comme ça, à claquer dans le vide des sommes folles alors que les vrais étudiants vont en chier pour financer leurs études.

On veut corriger la précarité des étudiants ? commençont par dégager tout ce qui n'a rien à foutre là.

Je dis pas que c'est obligatoire, je dis que c'est triste quand ça arrive. Nous sommes encore dans un pays "riche".

Mais je me souviens de Fotaleza, à l'époque, les bancs de la fac se vidait de sa population féminine qui, poussé par le besoin, l'argent roi, remplissait les bars à hôtesse pour la satisfaction de riche clients occidentaux. Ca en devenait endémique. J’espère qu'avec le boume économique, celte situation va s'inverser.

Entre notre situation et la brésilienne, il n'y a qu'une crise économique à franchir. Quand au choix des étudiants, cher Aaltar, il ne m'appartient pas d'en juger la pertinence. J'imagine qu'avec toit, les artistes, littéraires et autres rêveurs n'auront qu'à aller tapiner pour se payer le luxe de la fumisterie...

Et Eclispe, d'après l'histoire, elle voulait juste servir des verres la fille, pas devenir hôtesse. Après la société de consommation fait bien son travail. On accepte l’inacceptable au nom de l'argent roi. C'est valable aussi dans n'importe quel travail ou l'on oublie vite la probité avec un chèque.

On veut corriger la précarité des étudiants ? commençont par dégager tout ce qui n'a rien à foutre là.

*mode gnagnan ON*

Et augmenter le déjà catastrophique taux de chômage? Mais vous n'y pensez, pas voyons?!?

*mode gnagnan OFF*

L'argent roi c'est pas la société qui te l'impose, l'argent facile est attractif mais c'est le choix de chacun. Victimisons, c'est sur, les pauvres, elles sont bien obligés si elles veulent s'acheter des fringues de marque.

C'est de la connerie, il n'y a pas plus d'argent roi que de putes forcées. Tu peux vivre modestement sans avoir à aller tailler des branlettes entre deux verres de champ'.

Le fait est que ça rapporte, c'est de l'argent facile et certaines filles, si elles ne sont pas très regardantes, se laissent bien facilement convaincre... leur morale en prend un coup alors on les victimisera mais il n'en restera pas moins que c'est leur et seulement de leur choix dont il s'agit.

L'argent roi c'est de la connerie.

On veut corriger la précarité des étudiants ? commençont par dégager tout ce qui n'a rien à foutre là.

*mode gnagnan ON*

Et augmenter le déjà catastrophique taux de chômage? Mais vous n'y pensez, pas voyons?!?

*mode gnagnan OFF*

C'est du gnagna mais c'est très juste, c'est même essentiellement pour ça qu'on ne fait rien, personne ne veut avoir à affronter des dizaines de milliers de chômeurs en plus, alors on les cache sur les bancs de la fac. Un jour il faudra quand même penser à réformer la garderie pour grands enfants, d'autant que les terrasses des café sont souvent plus fréquentées que les bancs des amphis...

La somme des choix de chacun fait la société.

Et être étudiant aujourd'hui, c'est devenu compliqué. Voir intenable si on n'a pas de famille derrière. Que les souteneurs se substituent à la famille, et c'est une réalité de plus en plus importante sans qu'elle soit heureusement systématique, est dégueulasse.

La somme des choix de chacun fait la société.

Très juste... d'où les innombrables imbroglii juridiques, sociaux, politiques, administratifs, etc, etc, ETC...

Ne serait-il pas temps de penser en terme de "synthèse" plutôt qu'en terme de "somme"?

C'est de la connerie, il n'y a pas plus d'argent roi que de putes forcées.

Tu nies l'existence de la prostitution forcée ?

Ben c'est pratique pour se laver la conscience.

" c'est elle qui as choisi, alors pourquoi pas ? "

C'est comme les salaires de misère, on ne pousse pas les gens du tiers monde à accepter de bosser pour rien. Ils font leur choix. On peut s'acheter des fringues à 5 € sans se poser de questions morales.

Ben c'est pratique pour se laver la conscience.

"j'ai une pensée émue pour elle et toutes ses consoeurs d'infortune, tranquille assis que je suis en face de mon PC"

marrant, ça marche aussi

C'est du gnagna mais c'est très juste, c'est même essentiellement pour ça qu'on ne fait rien, personne ne veut avoir à affronter des dizaines de milliers de chômeurs en plus, alors on les cache sur les bancs de la fac. Un jour il faudra quand même penser à réformer la garderie pour grands enfants,

:smile2:

Parce que payer pour tripoter une fille, c'est de l'épanouissement sexuel ? Ça épanouie qui ? La fille trouve le boulot répugnant. Alors messieurs je vous invite à aller dans un bar à hôte, et de vous faire tripoter contre pourboire par des gens pas du tout à votre goût, et on verra alors si vous êtes épanouie à la fin de la journée de 12 heures.

Que les étudiantes soient obligées de faire ce métier pour financer les études en dit long sur l'état de l'éducation en France.

Etudiantes obligées, tu vas trop loin.

Les bars "Américains" ne datent pas d'hier.

Aucun rapport avec l'Education Nationale

Si demain la prostitution devient un "métier comme un autre", comment sera-t-elle gérée par l'ANPE ?

Si demain la prostitution devient un "métier comme un autre", comment sera-t-elle gérée par l'ANPE ?

Si demain ma tante a des couilles qui poussent, est ce que je devrais l'appeler tonton ?

Si demain la prostitution devient un "métier comme un autre", comment sera-t-elle gérée par l'ANPE ?

Si demain ma tante a des couilles qui poussent, est ce que je devrais l'appeler tonton ?

C'est pas comme si on proposait régulièrement que la prostitution soit considéré comme un "métier comme les autres".

C'est une idée récurrente, dangereuse. Les forumeurs qui la soutiennent ne se rendent pas compte des conséquences.