Que lisez-vous en ce moment ?

Il y a 2 heures, incortom a dit :

Et, pour revenir à Giacometti Ravenne, avez vous déja lu le Maitre du Haut Chateau de Philip K. Dick? 

Oui, c'est une uchronie.

Je recule à demain le fait de lire le dernier livre paru de Romain Benassaya : Terrariums

Pour celles et ceux qui sont fâché-e-s avec les notions de grammaire, « épicène » signifie « qui a la même forme au masculin et au féminin ». Claude et Dominique, par exemple, sont des prénoms épicènes.

Claude et Dominique sont aussi les prénoms des personnages principaux du roman. Précision : le premier est un homme, la seconde une femme. Ils ont une fille, logiquement prénommée… Épicène. Un nom inspiré de la pièce Epicoene or The Silent Woman du dramaturge anglais Ben Jonson, dont le personnage éponyme se révèle un homme déguisé en femme.

J.R.Dos Santos

La clé de salomon 

Ma fille doit lire "la disparition" de G Perec. Je ne l'ai jamais lu, mais à voir le résumé je ne suis plus vraiment entraînée pour le style, va falloir faire un effort.

Trahir qui disparut, dans La disparition, ravirait au lisant subtil tout plaisir. Motus donc, sur l'inconnu noyau manquant - " un rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal " -, blanc sillon damnatif où s'abîma un Anton Voyl, mais où surgit aussi la fiction. Disions, sans plus, qu'il a rapport à la vocalisation. L'aiguillon paraîtra à d'aucun trop grammatical. Vain soupçon : contraint par son savant pari à moult combinaisons, allusions, substitutions ou circonclusions, jamais G.P. n'arracha au banal discours joyaux plus brillants ni si purs. Jamais plus fol alibi n'accoucha d'avatars si mirobolants. Oui, il fallait un grand art, un art hors du commun, pour fournir tout un roman sans ça ! B. Pingaud.

L'auteur a réussi a écrire tout un roman sans "e".

Je lis "Le ministère du futur" de Kim Stanley,Roman hyper documenté sur le futur possible dans les décennies à venir en rapport avec les changements climatiques 

La furie s'est emparée du monde, de New York, du professeur Malik Solanka.Ce dernier a fui l'Angleterre, laissant derrière lui une femme et un enfant, et s'est établi à Manhattan pour " se déprendre et se refaire ". Mais recommencer de zéro est tout un art quand on est poursuivi par des spectres, des furies, des souvenirs. Délaissant l'histoire des idées qu'il enseignait dans le Vieux Monde pour la fabrication d'étranges poupées pensantes aussitôt médiatisées, Solanka découvre que d'autres poupées, de sang et de chair celles-ci, subissent la colère d'un mystérieux assassin, le Tueur au panama.Gravitant autour du Professeur, des femmes aussi ingénieuses que belles vont tenter de sauver Solanka de cette furie qui le dévore de l'intérieur : la mystérieuse Mila et ses jeux érotiques à la limite du pervers, et la somptueuse Neela, la plus belle femme du monde, qui se sacrifiera au bout de la planète pour que Solanka puisse retourner chez lui, dans l'espoir de revoir son fils... Ce roman s'inscrit avec jubilation dans la lignée de Voltaire et de Swift : Salman Rushdie fonce dans le jeu de quilles de la société moderne, tord le cou à la science sans ménager la fiction.Tour à tour fustigeant et badinant, virtuose et " vitriolique ", sagace et cruel, Furie est une fable furieuse, une satire féroce de notre monde actuel, et de la civilisation américaine en particulier.

"Ma règle de conduite était simple : vivre le moins possible pour souffrir le moins possible..."

Peu de temps pour la lecture, j'ai décidé d'aborder cette année des livres légers. J'ai ainsi fini la série (toute au moins la partie traduite en français) des Hamish Macbeth de MC Beaton. Plus à lire pour la vie d'un village dans les Highlands que pour l'intrigue policière mais lecture très agréable.

Je ne peux pas en dire autant de celui que je viens de finir. De finir difficilement et pourtant, il fait parti de la catégorie "lecture sans prise de tête". Mais bon, faut peut-être pas exagérer quand même !

J'ai voulu savoir à quoi ça ressemblait avant d'éventuellement regarder la série. Je ne lirai pas la suite et ne perdrai certainement pas mon temps avec la série !!!

Rien d'historique là dedans, surtout pas les dialogues interminables et sans intérêt beaucoup trop modernes. L'intrigue est visible dès les premières lignes. Les personnages sont caricaturaux. Rien à récupérer là dedans. A fuir, même si, comme moi, on recherche de la lecture légère !!!!

Il y a 4 heures, koadeg a dit :

Peu de temps pour la lecture, j'ai décidé d'aborder cette année des livres légers. J'ai ainsi fini la série (toute au moins la partie traduite en français) des Hamish Macbeth de MC Beaton. Plus à lire pour la vie d'un village dans les Highlands que pour l'intrigue policière mais lecture très agréable.

Je ne peux pas en dire autant de celui que je viens de finir. De finir difficilement et pourtant, il fait parti de la catégorie "lecture sans prise de tête". Mais bon, faut peut-être pas exagérer quand même !

J'ai voulu savoir à quoi ça ressemblait avant d'éventuellement regarder la série. Je ne lirai pas la suite et ne perdrai certainement pas mon temps avec la série !!!

Rien d'historique là dedans, surtout pas les dialogues interminables et sans intérêt beaucoup trop modernes. L'intrigue est visible dès les premières lignes. Les personnages sont caricaturaux. Rien à récupérer là dedans. A fuir, même si, comme moi, on recherche de la lecture légère !!!!

Ah ben tiens j’ai regardé la série un jour où j’avais rien à faire. Et effectivement ça vole pas haut mais ça se laisse regarder.

J’ai pas tenté les livres et je ne tenterais pas du coup. 

Bonjour 

Je viens de commander ce livre ! Je vous ferai un retour 

J'ai terminé le Triomphe... très intéressant et très bien. Je suis en train de me lire une bio sur E. Brontë par Salvayre, peut-être l'avez vous déja lue? Il s'agit d'un livre recensant 7 bios de 7 écrivaines parmi Brontë, mais il y a aussi V. Woolf, Colette ou Sylvia Plath. Puis, je me lance dans une aventure de N. Le Floch: Le Cadavre du Palais Royal. Connaissez vous ce livre? Si non, l'auteur est L. Joffrin et c'est mon ortho qui me l'a offert.

"Opération Napoléon", d'Arnaldur Indridason. 

J'aime beaucoup l'Islande. Une île au climat rude, mais à la nature encore (à peu près) préservée. Pour les gens qui s'intéressent aux volcans, c'est le paradis sur terre. Par contre, je n'avais encore jamais testé la littérature policière islandaise, ayant l'impression que c'était un phénomène un peu artificiel, étant donné qu'il doit y avoir 10 fois plus de meurtres dans les romans policiers islandais que dans la réalité de cette île paisible (enfin sauf le blizzard et les éruptions volcaniques, bien entendu), où tout le monde se connaît.

J'ai commencé par un roman de l'un des auteurs islandais les plus connus, Arnaldur Indridason. Le titre m'a intrigué : "Opération Napoléon". J'ai lu une bonne partie du bouquin, et je n'ai toujours pas compris d'où venait ce titre. L'histoire : début 1945, un JU 52 de la Luftwaffe transportant des officiers allemands et américains, pris dans le blizzard, s'écrase sur le Vatnajökull, le plus grand glacier d'Islande (et d'Europe). Peu après, une expédition américaine part à sa recherche, sans le retrouver. Une seconde expédition, dans les années 60, ne connaît pas plus de succès. Les progrès des moyens de détection joints aux effets du réchauffement climatique font qu'en 1999, l'épave de l'appareil est enfin repérée, et une nouvelle expédition est montée, avec des moyens très importants. Quelle énigme renferme donc cet avion, pour que les Américains tiennent tant à le retrouver et à garder son contenu secret, au point d'éliminer tous ceux qui se mettent en travers de leur route? 

Ça fait penser aux romans de Robert Ludlum, avec ses conspirations invraisemblables, ou à certains épisodes de "X-Files". Les Américains ont vraiment le rôle des méchants, prêts à traquer impitoyablement les malheureux civils islandais qui n'ont d'autre tort que de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Le mystère qui plane autour de l'épave de cet avion perdu est au coeur du roman, et l'auteur préserve soigneusement le suspense. Même les agents des forces spéciales chargés de le récupérer ne savent pas de quoi il retourne, et plusieurs (fausses) pistes sont évoquées, comme un chargement d'or provenant de la banque du Reich. La seule chose certaine, c'est que c'est du lourd, au point de rendre les Américains paranoïaques, plus de 50 ans après le crash de l'avion - et la fin de la guerre. On pense aux documents relatifs à la conclusion d'une paix séparée entre l'Allemagne nazie et les États-Unis. C'est peu vraisemblable, mais après tout c'est du roman.

C'est bien fait et les personnages sont attachants, mais l'auteur semble avoir quelques lacunes quant à l'histoire des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale en Europe, et j'ai noté des erreurs. 

J'ai terminé le Triomphe des Ténèbres, très bien, intéressant et instructif. Quelquefois, je me serais cru dans une aventure de Tintin avec les énigmes, les symboles,... Et là, j'ai commencé un livre policier historique de L. Joffrin, le nom vous dit peut-être quelque chose, hormis qu'il soit journaliste (comme Grangé ou Giacometti, d'ailleurs). Si vous me demandez le nom du livre il s'agit du Cadavre du Palais Royal (une enquête de Nicolas Le Floch adaptée en série sur la 2 avec Jérôme Robart dans le  role-titre). Peut-être avez vous déja lu ce livre? Avant cela, j'ai lu une bio sur Emily Brontë par L. Salvayre, vraiment très instructif et intéressant.

Une voyante livre une étrange prédiction au comte Neville : il assassinera l'un de ses invités lors de sa prochaine garden party, la dernière fête avant la vente de son château

Lassée de participer au cirque social qu'elle observe quotidiennement à Montréal, Anouk quitte son appartement pour une cabane rustique au Kamouraska, là où naissent les bélugas. Encabanée dans le plus rude des hivers, elle apprend à se détacher de son ancienne vie et renoue avec ses racines. Couper du bois, s'approvisionner en eau, dégager les chemins, les gestes du quotidien deviennent ceux de la survie. Débarrassée du superflu, accompagnée par quelques-uns de ses poètes essentiels et de sa Marie-Jeanne, elle se recentre, sur ses désirs, ses envies et apprivoise cahin-caha la terre des coyotes et les sublimes nuits glacées du Bas-Saint-Laurent.

bonjour,

j'avoue que pour l'instant ... je ne suis pas des masses emballé, mais comme d'habitude , j'attends d'être au moins à la page 100 avant de laisser tomber si cela ne me plais pas .

il y a pas mal de pub pour le film alors , je me suis dit , pourquoi pas ( d'autant que l'idée est pas mal du tout , sauf que dans les premières pages ( je dois être à la 50 ) à part sauter la femme du commandant du camp , je ne vois rien venir ) .

la suite devra être un peu plus ...correcte pour que je poursuive la lecture .

bonne journée.

C'est déchirant, cette femme qui écrit : "Le plaisir, il est partout, Il est là". Quand on lit ça, après "d'autres mots" d'une "autre sorte", la gorge se serre.

Je ne veux pas être stupidement grandiloquent, mais cette femme, ce qu'elle fait dans les écoles, ce qu'elle dit, la façon dont elle le dit, ça redonne des raisons de vivre et d'aimer - malgré tout - la vie.

Je lis actuellement  "Le choc de Carnac", de Sophie Marvaux.

"Carnac, 4 700 avant J.-C. Trois peuples se partagent le territoire : les Pêcheurs de la côte, les Nomades de la Forêt-des-Buttes, et de nouveaux venus, les Cultivateurs, qui incendient les terres pour les défricher. Lorsqu'un homme chargé d'un message de paix est assassiné, la guerre semble inévitable. Trois femmes s'interposent alors : Lynx, une jeune nomade audacieuse, Paruline, la deuxième épouse d'un riche pêcheur, et La Vivace, une cultivatrice dévouée.
Leur enquête révèle peu à peu des secrets inavouables... Le sort de chaque peuple se jouera lors d'une grande cérémonie rituelle au milieu des menhirs".

J'avoue que le fait que ce polar se situe pendant la préhistoire m'a intrigué. J'en suis à la moitié. Il y a beaucoup de personnages puisqu'il y a 3 tribus mais ça se lit bien.

Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu'il s'est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l'attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d'un ours. À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant.

Au milieu de son existence qui s'effondre, Liam a une certitude : ce monde sauvage n'est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d'autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d'un enfant terrifié.

Dans la lignée de Et toujours les Forêts, Sandrine Collette plonge son lecteur au sein d'une nature aussi écrasante qu'indifférente à l'humain. Au fil de ces pages sublimes, elle interroge l'instinct paternel et le prix d'une possible renaissance.