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La malveillance

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sirielle

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 790 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
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La bienveillance est une valeur couramment vantée, bien qu'être bien intentionné n'est pas forcément gage d'un comportement approprié. Voire adopter une position d'aidant vis-à-vis de quelqu'un qui ne sollicite pas d'aide peut parfois paraître hautain ou intrusif par exemple...

Mais si la bienveillance est vantée, c'est aussi une manière de se distancer de la malveillance. Alors qu'est-ce qui explique cette malveillance à votre avis? Et peut-on d'après vous être conscient d'être malveillant et considérer que c'est approprié, justifié? Est-ce que pour vous le terme malveillance ne vaut que s'il s'agit d'humanité et pas lorsqu'il s'agit d'autres espèces ou seulement certaines?

Et est-ce que chercher son propre profit par la ruse ou le désavantage d'autrui ne peut pas être considéré comme une bienveillance à l'égard de soi-même? Ou encore si priviligier un individu partialement par rapport à un autre peut aussi être considéré comme une forme de bienveillance à l'égard de l'individu priviligié, qu'est-ce qui différencierait dans les faits alors la bienveillance juste de la bienveillance injuste à vos yeux? Voire la malveillance juste de la malveillance injuste pour ceux qui estiment que l'on peut vouloir causer une peine en conscience à juste titre? 

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Membre, Mr.Préfait, 44ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 6 447 messages
44ans‚ Mr.Préfait,
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Ce qui explique la malveillance selon moi est la méchanceté des gens. Pour les autres questions, j'ai pas été capable de lire. Très intéressant.

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Membre, 41ans Posté(e)
Fhink Membre 629 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
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Il y a 2 heures, sirielle a dit :

La bienveillance est une valeur couramment vantée, bien qu'être bien intentionné n'est pas forcément gage d'un comportement approprié. Voire adopter une position d'aidant vis-à-vis de quelqu'un qui ne sollicite pas d'aide peut parfois paraître hautain ou intrusif par exemple...

Il est bon de le rappeler car si cette intrusion est source d'une grande souffrance alors il faut redéterminer cette bienveillance en malveillance.

Il y a 2 heures, sirielle a dit :

Mais si la bienveillance est vantée, c'est aussi une manière de se distancer de la malveillance. Alors qu'est-ce qui explique cette malveillance à votre avis?

La malveillance peut être définie par le fait de faire souffrir, de pousser à faire souffrir et ainsi souffrir pour avoir fait souffrir. La malveillance c'est aussi apporter une grande souffrance.

Il y a 2 heures, sirielle a dit :

Et peut-on d'après vous être conscient d'être malveillant et considérer que c'est approprié, justifié?

La malveillance n'est jamais justifiée. Prenons cette dynamique ;

Le Bien (bienveillance) malgré la souffrance qui s'impose (malveillance), Il compose avec pour éviter une plus grande souffrance, pour apporter un plus grand bien (ex: manger des légumes, faire du sport, les opérations chirurgicales, ...) . Alors peut être que en composant avec la souffrance, Il paraît malveillant mais étant pour éviter une plus grande souffrance alors Il est en fait Bienveillant. Donc malgré cette ambiguïté le Bien reste bienveillant. Donc quand la malveillance est justifiée dans ce sens, la rend bienveillance. Mais si la malveillance (la souffrance) se justifie elle même comme nécessaire pour éviter une plus grande souffrance ( une plus grande malveillance) alors elle est contradictoire avec elle même car il suffit qu'elle n'existe pas pour être évitée, donc elle n'est pas nécessaire. Mais c'est juste qu'elle s'impose malgré tout mais que le Bien compose avec. Et bien sûr quand elle ne s'impose pas le Bien peut apporter un grand bien, éviter une grande souffrance sans passer par la souffrance.

Aussi il peut y avoir le contraire qui est ;

La souffrance (malveillance) peut utiliser le bien pour faire du bien (bienveillance) mais pour apporter une plus grande souffrance ( ex : le plaisir des drogues mais risque de graves maladies liées à la prise de drogue ). Et elle peut faire souffrir pour apporter une plus grande souffrance. Dans les deux cas où elle apporte une plus grande souffrance que ce soit par l'intermédiaire de faire souffrir ou non, cela reste de la malveillance car c'est pour apporter une plus grande souffrance.

Il y a 2 heures, sirielle a dit :

Est-ce que pour vous le terme malveillance ne vaut que s'il s'agit d'humanité et pas lorsqu'il s'agit d'autres espèces ou seulement certaines?

Je pense qu'il concerne tous les êtres sensibles car tout ces êtres peuvent être maltraités. Mais par contre on ne pourra pas dire par exemple d'un bébé qu'il est malveillant.

Il y a 2 heures, sirielle a dit :

Et est-ce que chercher son propre profit par la ruse ou le désavantage d'autrui ne peut pas être considéré comme une bienveillance à l'égard de soi-même?

Certains pourront dire avec cette dynamique je n'ai fait que composer avec la souffrance qui s'impose (par la ruse, désavantage d'autrui) pour éviter une plus grande souffrance, pour apporter un plus grand bien (profit que pour soi).

D'autres pourraient leur répondre qu'ils n'ont fait qu'être bernés par la souffrance qui leur fait du bien en leur faisant croire à un profit personnel pour apporter une plus grande souffrance c'est à dire disqualifier par la ruse quelqu'un de plus qualifié et qui lui aurait apporté un plus grand bien comme le bon fonctionnement d'une entreprise. Donc en se qualifiant par la ruse ils s'apporteront une grande souffrance comme couler avec leur entreprise faite d'incompétents qui se qualifient par la ruse.

Il y a 2 heures, sirielle a dit :

 

Ou encore si priviligier un individu partialement par rapport à un autre peut aussi être considéré comme une forme de bienveillance à l'égard de l'individu priviligié, qu'est-ce qui différencierait dans les faits alors la bienveillance juste de la bienveillance injuste à vos yeux?

Encore là la soit disant bienveillance de priviligier un incompétent apporte une plus grande souffrance, celle de faire couler l'entreprise. Donc dans ce cas là se serait de la bienveillance mal définie encore une fois car sa définition serait en fait malveillance.

Il y a 2 heures, sirielle a dit :

 

Voire la malveillance juste de la malveillance injuste pour ceux qui estiment que l'on peut vouloir causer une peine en conscience à juste titre? 

Je pense avoir expliqué que malgré l'ambiguïté de surface, dans le fond bienveillance et malveillance sont discernables l'une de l'autre.

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Membre, Talon 1, 80ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 440 messages
80ans‚ Talon 1,
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Bienveillant vient de bien veuillant. C'est celui qui accepte le service qu'on lui demande.

Celui qui refuse ce service est mal veuillant.

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Membre, 41ans Posté(e)
Fhink Membre 629 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, Talon 1 a dit :

Bienveillant vient de bien veuillant. C'est celui qui accepte le service qu'on lui demande.

Celui qui refuse ce service est mal veuillant.

Oui on semblerait croire que bienveillant c'est bien veiller sur une personne mais comme tu le dis ça signifie être de bonne volonté.

Par contre une personne nous demandant le service de la faire souffrir et qu'on refuse ça ne signifie pas que l'on est malveillant, c'est à dire de mauvaise volonté mais que l'on est de bonne volonté soit bienveillant.

Je conçois que l'on ne peut pas obliger quelqu'un à se sentir bien mais en refusant de le faire souffrir, on refuse juste de participer à son malheur mais s'il trouve un autre moyen de se faire souffrir on ne va pas l'empêcher car en lui imposant de se faire du bien il pourrait nous imposer de nous faire du mal. L'enfer est pavé de bonnes intentions. Par contre s'il fait du mal aux autres on peut l'en empêcher. Et je dirai que c'est là où ta définition n'est plus adéquate. Car presque tu dirais qu'une personne nous demande le service de faire souffrir quelqu'un d'autre et que si on refuse alors on est malveillant. Je dirai au contraire refuser dans ce cas là est de la bienveillance, bonne volonté.

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Membre, Posté(e)
L'illuminée Membre 108 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, sirielle a dit :

La bienveillance est une valeur couramment vantée, bien qu'être bien intentionné n'est pas forcément gage d'un comportement approprié. Voire adopter une position d'aidant vis-à-vis de quelqu'un qui ne sollicite pas d'aide peut parfois paraître hautain ou intrusif par exemple...

Mais si la bienveillance est vantée, c'est aussi une manière de se distancer de la malveillance. Alors qu'est-ce qui explique cette malveillance à votre avis? Et peut-on d'après vous être conscient d'être malveillant et considérer que c'est approprié, justifié? Est-ce que pour vous le terme malveillance ne vaut que s'il s'agit d'humanité et pas lorsqu'il s'agit d'autres espèces ou seulement certaines?

Et est-ce que chercher son propre profit par la ruse ou le désavantage d'autrui ne peut pas être considéré comme une bienveillance à l'égard de soi-même? Ou encore si priviligier un individu partialement par rapport à un autre peut aussi être considéré comme une forme de bienveillance à l'égard de l'individu priviligié, qu'est-ce qui différencierait dans les faits alors la bienveillance juste de la bienveillance injuste à vos yeux? Voire la malveillance juste de la malveillance injuste pour ceux qui estiment que l'on peut vouloir causer une peine en conscience à juste titre? 

pardonnez ma flemme mais je me suis aidée de l'IA pour vous répondre :

 

fais-moi un résumé de ce qui motive la bienveillance (amour de l'humanité, vouloir le bien d'autrui...) et ce qui motive la malveillance (jalousie, envie, colère, haine, et caetera)
 

Voici une synthèse claire, structurée et profonde des moteurs de la bienveillance et des moteurs de la malveillance, sans pathologiser ni moraliser, mais en éclairant les dynamiques humaines qui les nourrissent.

 

🌿 Ce qui motive la bienveillance

La bienveillance n’est pas seulement un “bon sentiment”. C’est un ensemble de dynamiques psychologiques, sociales et parfois spirituelles qui poussent une personne à vouloir le bien d’autrui.

💗 1. L’amour de l’humanité

  • Sentiment d’appartenance au vivant

  • Reconnaissance de la valeur intrinsèque de chaque être

  • Sensibilité à la souffrance d’autrui

🤝 2. L’empathie

  • Capacité à ressentir ou comprendre ce que l’autre vit

  • Désir spontané de soulager, soutenir, protéger

🌱 3. Le désir de contribuer

  • Volonté d’améliorer le monde, même modestement

  • Satisfaction intérieure à aider, transmettre, apaiser

🧘 4. La maturité émotionnelle

  • Capacité à réguler ses propres frustrations

  • Vision à long terme : comprendre que le bien-être collectif nourrit le bien-être individuel

🔄 5. La réciprocité positive

  • Avoir soi-même reçu de la bienveillance

  • Vouloir prolonger ce cycle

🌟 6. La cohérence avec ses valeurs

  • Sens moral

  • Idéal de justice, d’équité, de respect

  • Fidélité à une éthique personnelle

 

🔥 Ce qui motive la malveillance

La malveillance n’est pas toujours un “désir de faire le mal”. Souvent, elle naît de blessures, de peurs ou de tensions internes non résolues. Elle peut être active (vouloir nuire) ou passive (laisser faire, négliger, dévaloriser).

😒 1. La jalousie

  • Sentiment d’infériorité

  • Peur de perdre une place, une attention, une ressource

  • Désir de rabaisser l’autre pour se sentir moins bas

🧿 2. L’envie

  • Frustration face à ce que l’autre possède

  • Impression d’injustice ou de manque

  • Volonté de retirer à l’autre ce que l’on n’a pas

😡 3. La colère

  • Réaction à une blessure, une humiliation, une injustice perçue

  • Besoin de reprendre du pouvoir en attaquant

💔 4. La haine

  • Accumulation de ressentiments

  • Déshumanisation de l’autre

  • Projection de sa propre souffrance

🧩 5. La peur

  • Peur de l’autre, de la différence, de la vulnérabilité

  • Mécanisme de défense : attaquer pour ne pas être attaqué

🩹 6. Les blessures non guéries

  • Traumatismes

  • Manque d’amour ou de reconnaissance

  • Modèles relationnels toxiques intégrés dès l’enfance

🧱 7. Le besoin de contrôle

  • Dominer pour ne pas être dominé

  • Utiliser la malveillance comme stratégie de pouvoir

 

⚖️ En résumé

Bienveillance Malveillance
Amour, empathie, compassion Jalousie, envie, colère
Désir de contribuer Peur, insécurité
Maturité émotionnelle Blessures non résolues
Vision collective Besoin de contrôle
Cohérence avec ses valeurs Déshumanisation de l’autre
 
 

🌟 Une idée clé pour conclure

La bienveillance naît souvent de la force intérieure. La malveillance naît souvent de la douleur intérieure.

Ce n’est pas une excuse, mais une compréhension : la malveillance est rarement un “choix du mal”, et plus souvent un reflet de ce qui n’a pas été guéri.

 

Et franchement je n'aurais pas dis mieux moi-même. Je suis à 100% d'accord avec cela. Personnellement je ne crois pas à la malveillance pure, au mal à l'état brut, je crois simplement que les personnes dites malveillantes n'ont pas résolu des souffrances en elles. Ce sont des personnes qui n'en sont pas à un stade où elles ont de l'auto-compassion pour elles-mêmes, elles n'ont pas appris à s'aimer or si on a pas résolu ses propres problèmes, sa propre souffrance il est alors difficile d'avoir une attitude bienveillante. Pour aimer et vouloir aider autrui il faut d'abord s'aimer soi-même. Quant on est bien dans sa tête, quand on a cicatrisé de ses propres blessures, quand on se sent en paix alors on peut être en capacité d'aider autrui et on le fait naturellement sans se poser de questions. Pour ma part, j'essaies ça et là sur le net et ailleurs de transmettre des "ondes positives", de transmettre un peu de ma joie de vivre. J'ai eu ma part de souffrances dans la vie mais j'en ai guéri et j'en ai guéri aussi parce que des personnes bienveillantes m'ont aidées, m'ont tendu la main et j'essaie de faire à mon tour ce qu'ils ont fait pour moi. La bienveillance vient aussi d'un long processus personnel de connaissance de soi et la méditation est un outil parmi d'autres pour le faire. C'est une des choses qui a fonctionné pour moi. Apprenez à vous aimer tel(le) que vous êtes avec vos qualités et vos défauts et vous serez heureux(se) et dans la bienveillance je peux vous l'assurer.

 

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Membre, 55ans Posté(e)
MadameRosa Membre 521 messages
Forumeur expérimenté‚ 55ans‚
Posté(e)

Pour moi la bienveillance c'est la conscientisation ( acte de pensée ) de nos actes avec le souhait d'éviter la maltraitance envers autrui ou soi.

La malveillance est le fait de ne pas passer par la case bienveillance .

 

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Membre, 62ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 6 190 messages
Maitre des forums‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, sirielle a dit :

La bienveillance est une valeur couramment vantée, bien qu'être bien intentionné n'est pas forcément gage d'un comportement approprié. Voire adopter une position d'aidant vis-à-vis de quelqu'un qui ne sollicite pas d'aide peut parfois paraître hautain ou intrusif par exemple...

Mais si la bienveillance est vantée, c'est aussi une manière de se distancer de la malveillance. Alors qu'est-ce qui explique cette malveillance à votre avis? Et peut-on d'après vous être conscient d'être malveillant et considérer que c'est approprié, justifié? Est-ce que pour vous le terme malveillance ne vaut que s'il s'agit d'humanité et pas lorsqu'il s'agit d'autres espèces ou seulement certaines?

Et est-ce que chercher son propre profit par la ruse ou le désavantage d'autrui ne peut pas être considéré comme une bienveillance à l'égard de soi-même? Ou encore si priviligier un individu partialement par rapport à un autre peut aussi être considéré comme une forme de bienveillance à l'égard de l'individu priviligié, qu'est-ce qui différencierait dans les faits alors la bienveillance juste de la bienveillance injuste à vos yeux? Voire la malveillance juste de la malveillance injuste pour ceux qui estiment que l'on peut vouloir causer une peine en conscience à juste titre? 

Je préfère retenir le terme de bienveillance que vous utilisez également dans votre message. Terme tellement galvaudé que je ne saurais comment le traiter avec justesse.

Bienveillance, ne signifie-t-il pas simplement "veiller bien sur son prochain". 

Pour certains cela se limitera à quelques paroles qui leur suffiront à se donner bonne conscience et être convaincus d'être détenteurs d'une belle âme.

Pour d'autres la bienveillance se traduira par des actions, qui demanderont plus d'efforts. 

Le terme de malveillance suscite en moi un malaise. J'associe ce terme à "cruauté" et à "injustice".

 

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Membre, 39ans Posté(e)
Totologik Membre 477 messages
Forumeur alchimiste ‚ 39ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Il y a 4 heures, sirielle a dit :

Et est-ce que chercher son propre profit par la ruse ou le désavantage d'autrui ne peut pas être considéré comme une bienveillance à l'égard de soi-même? Ou encore si priviligier un individu partialement par rapport à un autre peut aussi être considéré comme une forme de bienveillance à l'égard de l'individu priviligié, qu'est-ce qui différencierait dans les faits alors la bienveillance juste de la bienveillance injuste à vos yeux? Voire la malveillance juste de la malveillance injuste pour ceux qui estiment que l'on peut vouloir causer une peine en conscience à juste titre?

Peser les conséquences de ses actions est un exercice difficile, et d'ailleurs on ne souhaite pas toujours voir les effets de bord induits par des actions supposées bienveillantes - en tous cas, les actions communiquées comme telles.

Et à cause de ce que tu écris, je ne vois la bienveillance que dans sa dimension collective. Impartialité et application de règles (morales, comportementales) qu'on s'établit soi-même en amont, après réflexion sincère à la question. Limiter les exceptions et cas particuliers. Car il est facile de nuire en voulant faire bien. L'enfer est pavé de bonnes intention, c'est connu :D

 

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Membre, Posté(e)
L'illuminée Membre 108 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
il y a 16 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Je préfère retenir le terme de bienveillance que vous utilisez également dans votre message. Terme tellement galvaudé que je ne saurais comment le traiter avec justesse.

Bienveillance, ne signifie-t-il pas simplement "veiller bien sur son prochain". 

Pour certains cela se limitera à quelques paroles qui leur suffiront à se donner bonne conscience et être convaincus d'être détenteurs d'une belle âme.

Pour d'autres la bienveillance se traduira par des actions, qui demanderont plus d'efforts. 

Le terme de malveillance suscite en moi un malaise. J'associe ce terme à "cruauté" et à "injustice".

 

La bienveillance est en effet vouloir le bien d'autrui. Après, les actions de bienveillance ne doivent pas se quantifier en termes d'efforts à mon humble avis, chacun doit le faire en fonction de ses capacités. Pour certains il est plus facile d'essayer d'aider en donnant des points de vue ou conseils de manière désintéressée pour d'autres ce sera des actions plus physiques comme donner de son temps et de son énergie dans des associations humanitaires par exemple. On est tous différents, on a pas tous la même énergie. Pour ma part les actions physiques m'épuisent, je suis schizo j'ai un traitement qui me fatigue, il est plus facile pour moi de soutenir les gens moralement, leur donner des conseils, leur parler de mon expérience et de ce qui a marché pour moi. 

Mes actions ne se font pas pour me donner bonne conscience, je le fais parce que j'aime le faire et que cela me parait bien. Je ne cherche pas l'approbation d'autrui seulement celle que me dicte mon coeur.

Quant à l'âme, seul notre créateur jugera si elle est belle ou non.

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Membre, 41ans Posté(e)
Fhink Membre 629 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
Posté(e)
il y a 52 minutes, L'illuminée a dit :

La bienveillance est en effet vouloir le bien d'autrui. Après, les actions de bienveillance ne doivent pas se quantifier en termes d'efforts à mon humble avis, chacun doit le faire en fonction de ses capacités. Pour certains il est plus facile d'essayer d'aider en donnant des points de vue ou conseils de manière désintéressée pour d'autres ce sera des actions plus physiques comme donner de son temps et de son énergie dans des associations humanitaires par exemple. On est tous différents, on a pas tous la même énergie. Pour ma part les actions physiques m'épuisent, je suis schizo j'ai un traitement qui me fatigue, il est plus facile pour moi de soutenir les gens moralement, leur donner des conseils, leur parler de mon expérience et de ce qui a marché pour moi. 

Mes actions ne se font pas pour me donner bonne conscience, je le fais parce que j'aime le faire et que cela me parait bien. Je ne cherche pas l'approbation d'autrui seulement celle que me dicte mon coeur.

Quant à l'âme, seul notre créateur jugera si elle est belle ou non.

Oui et on le retrouve dans le travail. Le but du travail n'est pas de fournir le plus d'effort dans la souffrance. On tend à rendre le travail moins pénible. Et ça a commencé tôt comme l'invention de la roue ou de la poulie surtout est un bon exemple. Car avec l'invention de la poulie on se rend le travail moins difficile car elle permet de soulever avec moins d'efforts.

Donc même un travail de bienveillance peut se faire dans des conditions optimales de moindre effort. Et l'effort n'est plus le mérite mais le mérite devient l'intelligence au service d'un travail avec le moins d'effort de souffrance tout en restant efficace.

Modifié par Fhink
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Membre, 39ans Posté(e)
timot-33 Membre 2 740 messages
Maitre des forums‚ 39ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, sirielle a dit :

La bienveillance est une valeur couramment vantée, bien qu'être bien intentionné n'est pas forcément gage d'un comportement approprié. Voire adopter une position d'aidant vis-à-vis de quelqu'un qui ne sollicite pas d'aide peut parfois paraître hautain ou intrusif par exemple...

Mais si la bienveillance est vantée, c'est aussi une manière de se distancer de la malveillance. Alors qu'est-ce qui explique cette malveillance à votre avis? Et peut-on d'après vous être conscient d'être malveillant et considérer que c'est approprié, justifié? Est-ce que pour vous le terme malveillance ne vaut que s'il s'agit d'humanité et pas lorsqu'il s'agit d'autres espèces ou seulement certaines?

Et est-ce que chercher son propre profit par la ruse ou le désavantage d'autrui ne peut pas être considéré comme une bienveillance à l'égard de soi-même? Ou encore si priviligier un individu partialement par rapport à un autre peut aussi être considéré comme une forme de bienveillance à l'égard de l'individu priviligié, qu'est-ce qui différencierait dans les faits alors la bienveillance juste de la bienveillance injuste à vos yeux? Voire la malveillance juste de la malveillance injuste pour ceux qui estiment que l'on peut vouloir causer une peine en conscience à juste titre? 

Encore une question pertinente et bien argumentée, sirielle. :)

Si ce n'est la fôte d'aurthografe : c'est privilégié et pas priviligié. :(

Il y a un profond désaccord entre bienveillance et malveillance.

Il n'est pas possible de considérer que la bienveillance est bienveillance pour le minimum.

L'intérêt du plus petit nombre est de la malveillance, c'est généralement perçu de cette façon car c'est l'intolérance qui est manifestée dans cette situation, et l'absence de développement empathique.

C'est se considérer fondamentalement séparé du monde, c'est peut-être une forme de développement humain qui semble évolué mais c'est destructeur et égoïste.

En y réfléchissant, je pense que cela dépend surtout du postulat de départ, de sa culture historique impersonnelle intégrée à l'identité.

C'est mon avis.

P.S : par exemple les vendeurs de cigarettes, médicalement fumer des cigarettes peut provoquer le cancer du poumon et crée une dépendance donc clairement leur intérêt est pour le plus petit nombre et il n'est pas possible de considérer cela comme de la bienveillance sans être malhonnête.

(et j'ai pris un exemple "soft", il y a tellement pire encore dans ce monde actuellement :cray:)

P.P.S : et j'ai l'impression que tu confonds éthique et morale dans ta question : il est possible d'avoir beaucoup de morale et peu d'éthique, et inversement. Dans le monde aujourd'hui nous sommes plus généralement entre ces quatre extrêmes pour mener notre barque de vie.

Modifié par timot-33
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Membre, Posté(e)
L'illuminée Membre 108 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
il y a 53 minutes, timot-33 a dit :

Encore une question pertinente et bien argumentée, sirielle. :)

Si ce n'est la fôte d'aurthografe : c'est privilégié et pas priviligié. :(

Il y a un profond désaccord entre bienveillance et malveillance.

Il n'est pas possible de considérer que la bienveillance est bienveillance pour le minimum.

L'intérêt du plus petit nombre est de la malveillance, c'est généralement perçu de cette façon car c'est l'intolérance qui est manifestée dans cette situation, et l'absence de développement empathique.

C'est se considérer fondamentalement séparé du monde, c'est peut-être une forme de développement humain qui semble évolué mais c'est destructeur et égoïste.

En y réfléchissant, je pense que cela dépend surtout du postulat de départ, de sa culture historique impersonnelle intégrée à l'identité.

C'est mon avis.

P.S : par exemple les vendeurs de cigarettes, médicalement fumer des cigarettes peut provoquer le cancer du poumon et crée une dépendance donc clairement leur intérêt est pour le plus petit nombre et il n'est pas possible de considérer cela comme de la bienveillance sans être malhonnête.

(et j'ai pris un exemple "soft", il y a tellement pire encore dans ce monde actuellement :cray:)

je ne pense pas que la bienveillance doit se quantifier en terme de nombre de personnes auxquelles cette bienveillance s'applique. La bienveillance est une attitude, un état d'esprit, c'est une intention de faire du bien à autrui et d'agir en fonction de cela. Un don modeste en argent d'une personne pauvre à une oeuvre bienfaisante n'aura symboliquement pas moins de valeur que le don important d'une personne aisée financièrement. Nous sommes tous différents, nous n'avons pas tous le même "pouvoir", le même réseau, je veux dire par là qu'une modeste femme au foyer a certainement moins de possibilités d'aider autrui que quelqu'un qui aurait une petite notoriété telle qu'un influenceur ou un homme politique. Petites gens ou célébrités ceux qui sont bienfaisants ne se posent pas de questions ils agissent selon leur coeur, selon ce qui leur parait juste et à leur manière et peu importe que ce soit à petite ou grande échelle. Aider quelqu'un est une satisfaction pour le bienfaisant, c'est un plaisir de le faire et il n'y a pas besoin de chercher plus loin.

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Membre, Posté(e)
L'illuminée Membre 108 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

La bienveillance est un processus vertueux qui s'auto-alimente :

        ┌──────────────────────────┐
        │   1. Élan intérieur      │
        │   (empathie, ouverture)  │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   2. Intention juste     │
        │   (vouloir le bien)      │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   3. Action bienfaisante │
        │   (geste, parole, aide)  │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   4. Impact positif      │
        │   (soulagement, soutien) │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   5. Résonance intérieure│
        │   (joie, sens, paix)     │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   6. Renforcement du     │
        │   désir de bienfaisance  │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
                (retour au 1)
 

 

il y a 1 minute, L'illuminée a dit :

La bienveillance est un processus vertueux qui s'auto-alimente :

        ┌──────────────────────────┐
        │   1. Élan intérieur      │
        │   (empathie, ouverture)  │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   2. Intention juste     │
        │   (vouloir le bien)      │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   3. Action bienfaisante │
        │   (geste, parole, aide)  │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   4. Impact positif      │
        │   (soulagement, soutien) │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   5. Résonance intérieure│
        │   (joie, sens, paix)     │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
        ┌──────────────────────────┐
        │   6. Renforcement du     │
        │   désir de bienfaisance  │
        └─────────────┬────────────┘
                      ↓
                (retour au 1)
 

 

Explication du cycle

1. Élan intérieur

La bienfaisance naît d’un mouvement intime :

  • empathie

  • sensibilité

  • ouverture

  • reconnaissance de la valeur de l’autre

C’est la graine.

 

2. Intention juste

L’élan devient intention :

  • vouloir aider

  • vouloir soulager

  • vouloir contribuer

  • vouloir faire du bien sans attente

C’est la direction.

 

3. Action bienfaisante

L’intention se transforme en acte :

  • un geste

  • une parole

  • une présence

  • un soutien concret

C’est la mise en mouvement.

 

4. Impact positif

L’action produit un effet :

  • apaisement

  • réconfort

  • clarté

  • soutien

  • amélioration d’une situation

C’est la trace laissée dans le monde.

 

5. Résonance intérieure

L’impact positif revient vers soi :

  • sentiment de sens

  • joie tranquille

  • cohérence intérieure

  • sentiment d’humanité partagée

C’est la nourriture du cœur.

 

6. Renforcement du désir de bienfaisance

Cette résonance nourrit à nouveau l’élan initial :

  • on se sent plus capable

  • plus aligné

  • plus confiant

  • plus ouvert

C’est le cercle vertueux.

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Membre, 41ans Posté(e)
Fhink Membre 629 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
Posté(e)

@L'illuminée Voilà aussi comment cela peut être aussi conçu ;

Malveillance = faire souffrir 

Alors si on s'autorise à faire souffrir, on autorise à ce que l'on nous fasse souffrir. S'autoriser à faire souffrir c'est souffrir en retour pour avoir fait souffrir.

Alors rien que par simple déduction si on ne fait pas souffrir donc que l'on fait du bien, ne donnant pas de raison à ce que l'on nous fasse souffrir, alors on ne souffre pas en retour donc on se sent bien ou on n'empire pas sa situation.

Et bienveillance = ne pas faire souffrir

Donc oui c'est motivant d'être bienveillant.

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Membre, Posté(e)
L'illuminée Membre 108 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Fhink a dit :

@L'illuminée Voilà aussi comment cela peut être aussi conçu ;

Malveillance = faire souffrir 

Alors si on s'autorise à faire souffrir, on autorise à ce que l'on nous fasse souffrir. S'autoriser à faire souffrir c'est souffrir en retour pour avoir fait souffrir.

Alors rien que par simple déduction si on ne fait pas souffrir donc que l'on fait du bien, ne donnant pas de raison à ce que l'on nous fasse souffrir, alors on ne souffre pas en retour donc on se sent bien ou on n'empire pas sa situation.

Et bienveillance = ne pas faire souffrir

Donc oui c'est motivant d'être bienveillant.

quand on a fait sien le schéma vertueux de la bienveillance on a aucune envie de faire souffrir qui que ce soit. L'entrée dans ce cercle vertueux peut venir de ce que l'on a nous-même souffert et pour peu qu'on est un minimum d'empathie on finit par entrer dans le cercle vertueux de la bienveillance  et on agit alors pour aider et cela nous fait du bien. Perso j'ai fait mienne cette devise : "ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fassent" et si tout le monde appliquait cette devise le monde serait beaucoup plus vivable.

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Membre, 41ans Posté(e)
Fhink Membre 629 messages
Forumeur alchimiste ‚ 41ans‚
Posté(e)
il y a 35 minutes, L'illuminée a dit :

quand on a fait sien le schéma vertueux de la bienveillance on a aucune envie de faire souffrir qui que ce soit. L'entrée dans ce cercle vertueux peut venir de ce que l'on a nous-même souffert

Oui et cette souffrance ne doit pas devenir légitime en tant que passage obligatoire pour entrer dans la bienveillance. Car aussi même si on souffre mais que l'on ne fait pas souffrir ainsi on se sent bien ou on n'empire pas sa situation comme je l'ai expliqué. Donc ce n'est pas tant la souffrance subie mais plutôt le bien donc la libération de se sentir bien ou de ne pas empirer sa situation après avoir bien agit, qui motive la bienveillance. Et une fois compris cela que l'on souffre ou non l'on reste bienveillant, on ne fait pas souffrir pour le résultat escompté.

il y a 35 minutes, L'illuminée a dit :

et pour peu qu'on est un minimum d'empathie on finit par entrer dans le cercle vertueux de la bienveillance  et on agit alors pour aider et cela nous fait du bien. Perso j'ai fait mienne cette devise : "ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fassent" et si tout le monde appliquait cette devise le monde serait beaucoup plus vivable.

Oui et je dirai même plus "ne fait pas à autrui de la souffrance, souffrance que tu ne voudrais pas qu'il te fasse".

 

Modifié par Fhink
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Membre, Posté(e)
L'illuminée Membre 108 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Fhink a dit :

Oui et cette souffrance ne doit pas devenir légitime en tant que passage obligatoire pour entrer dans la bienveillance. Car aussi même si on souffre mais que l'on ne fait pas souffrir ainsi on se sent bien ou on n'empire pas sa situation comme je l'ai expliqué. Donc ce n'est pas tant la souffrance subie mais plutôt le bien donc la libération de se sentir bien ou de ne pas empirer sa situation après avoir bien agit, qui motive la bienveillance. Et une fois compris cela que l'on souffre ou non l'on reste bienveillant.

Oui et je dirai même plus "ne fait pas à autrui de la souffrance, souffrance que tu ne voudrais pas qu'il te fasse".

 

La souffrance est un terrible malheur et je ne la souhaite à personne. La souffrance a fait partie de mon parcours j'aurais préféré qu'il en soit autrement mais c'est ainsi. Aujourd'hui je ne suis plus dans la souffrance je suis même plutôt heureuse. Je comprends ce cercle vertueux de la bienveillance parce que je le vis et cela contribue à mon bonheur actuel. Faire du bien rend heureux(se)

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Membre, 39ans Posté(e)
timot-33 Membre 2 740 messages
Maitre des forums‚ 39ans‚
Posté(e)

Après le problème majeur de réduire la bienveillance au minimum c'est que ce minimum peut être réduit à 1 personne, donc est-ce encore de la bienveillance s'il ne reste qu'une personne dans "le bien" ?

Et la quantité relève probablement plus de l'éthique, moins de la morale.

Donc ce n'est pas une question de bien et de mal mais de loi et de chaos dès que la quantité entre en compte.

Modifié par timot-33
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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 825 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

Ce que je trouve pire que tout, terrible dans la notion de malveillance est l’intention néfaste.

Ce désir de vouloir nuire, faire du mal que ce soit dans la sphère privée ou au niveau public.

Qu’est-ce qui peut faire qu’à un moment donné, l’hostilité puisse ainsi sortir, se dégager d’un individu pour aller se projeter, se développer et réaliser son travail de nuisance sur un/des autres ?

J’ai du mal à l’appréhender.

C’est de la méchanceté au niveau plus plus… il existe un aspect vicieux, une forme de préméditation dans la malveillance.

L’on peut être parfois méchant ou perçu comme tel sans l’avoir voulu forcément, sans l’avoir fait exprès dans le but de faire du mal.

A mon sens, c’est la distinction que l’on peut faire entre ces deux termes négatifs : l’intention n’est forcément automatique dans la méchanceté alors qu’elle est intrinsèque à la malveillance. 

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