La politique n'est-elle qu'une quête de pouvoir ?

Je préfère poser la question ici, Philosophie a suffisamment de questions pour cogiter.

il y a 27 minutes, timot-33 a dit :

Je préfère poser la question ici, Philosophie a suffisamment de questions pour cogiter.

Faire de la politique c’est vouloir orienter les arbitrages dans un sens plutôt qu’un autre, si votre pouvoir se limite à celui du vote d’un électeur, vous n’avez pas plus, ni moins de pouvoir, que mon voisin de palier.

Si vous solliciter un mandat d’élu, et que par hasard on vous désigne à un poste, là vous aurez un certain pouvoir, mais pas tous les pouvoirs non plus. (je fais fort là!)

Il y a 1 heure, Enchantant a dit :

si votre pouvoir se limite à celui du vote d’un électeur, vous n’avez pas plus, ni moins de pouvoir, que mon voisin de palier.

C'est pas grâce aux votes des électeurs que Hitler il en est arrivé là ? 

Pour moi celui qui est en quête d'un pouvoir c'est le politicien . Le politique , c'est une personne qui s'intéresse au lieu où il vit , un citoyen et souhaite participer à la gestion de celle-ci .  

Le politique travaille pour un projet de société là où le politicien travaille pour la gloire d'un parti . 

il y a 32 minutes, eriu a dit :

Pour moi celui qui est en quête d'un pouvoir c'est le politicien . Le politique , c'est une personne qui s'intéresse au lieu où il vit , un citoyen et souhaite participer à la gestion de celle-ci .  

Le politique travaille pour un projet de société là où le politicien travaille pour la gloire d'un parti . 

Politique, politicien... la différence entre les deux est subtile.

Il y a 1 heure, Gouderien a dit :

Politique, politicien... la différence entre les deux est subtile.

... et il reste peu de place pour la "subtilité" sur ce champ de manoeuvres.

Le politicien ne recherche frénétiquement rien d'autre que le Pouvoir, la victoire de sa boutique partisane et l'accès aux fonds publics.

Le jeune politique idéaliste ne tarde pas longtemps à s'aligner sue ces impératifs assortis d'obligation de résultats.

Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Politique, politicien... la différence entre les deux est subtile.

Je ne trouve pas . 

Il y a 5 heures, vizizio a dit :

C'est pas grâce aux votes des électeurs que Hitler il en est arrivé là ? 

Ne pas confondre le vote des électeurs au suffrage universel avec le vote d'une assemblée nationale. Votre copain Poutine ou Xi a été élu par l'assemblée, pas par les citoyens russes ou chinois. D'ailleurs les dictateurs sont élus à vie, cela fait une grosse différence.

Poutin réélu pour la sixième fois pour une durée de 6 ans, c'est ce qu'on appel un simulacre d'élection, souvenez vous bien que les dictateurs meurt de deux façons, dans leur lit ou assassinés !

il y a 37 minutes, eriu a dit :

Je ne trouve pas . 

Cherchez encore.

il y a 23 minutes, Talon 1 a dit :

Cherchez encore.

Ah mais je ne cherche rien  .

Il y a 6 heures, vizizio a dit :

C'est pas grâce aux votes des électeurs que Hitler il en est arrivé là ? 

vizizio, t'en a d'autres en magasin ?

Un petit peu de lecture pour "tes n'œil n'œil"

hen!!!

https://www.radiofrance.fr/franceinter/comment-hitler-s-est-empare-du-pouvoir-en-allemagne-7340359

Il y a 9 heures, timot-33 a dit :

Je préfère poser la question ici, Philosophie a suffisamment de questions pour cogiter.

La politique c'est l'art de se faire élire. C'est un métier. Tous ces politiques, font leur métier et en tirent un revenu comme le ferait un avocat, un médecin, un comptable, etc. pour ensuite avoir une retraite.

Il y a 5 heures, eriu a dit :

Le politique travaille pour un projet de société là où le politicien travaille pour la gloire d'un parti . 

L'idéologie, ou projet de société conduit le citoyen à être militant. C'est à dire à convaincre ses semblables. Ceux qui ne militent pas sont aussi des "politiques" car ils favorisent l'idéologie dominante au pouvoir. L'efficacité d'un militant isolé est quasiment nulle. C'est pourquoi il est contraint de s'organiser. Ce n'est pas une question de gloire, un parti politique sert l'efficacité d'une action collective. Les partis sont aussi le lieu de confrontations, de débats constructifs et de choix stratégiques. L'image qu'en donne les médias est fausse. Les leaders ont un rôle dans la communication de l'organisation mais leur pouvoir réel dépend de leurs soutiens internes.

il y a 14 minutes, Fantasio128 a dit :

Tous ces politiques, font leur métier et en tirent un revenu

Les quelques personnages politiques que j'ai approchés ne faisaient pas ça par intérêt financier. Certains même, très instruits, diplômés, et expérimentés, auraient pu faire une carrière beaucoup plus lucrative dans la société civile. Je crois que la motivation principale de la plupart des hommes politiques est de défendre des idées. Bien sur, comme dans tous les milieux, il y a des brebis galeuses. Mais il ne faut pas généraliser à partir de ces exceptions. C'est facile de dire "tous pourris" quand on est pourri soi même. 

Je pense qu'il est toujours bon de faire un petit tour dans les bois et forêts ,on y dresse sa plume .. Certain on besoin de couleurs ,chasser la toile d 'araignée.

il y a 42 minutes, Dessinateur a dit :

Je crois que la motivation principale de la plupart des hommes politiques est de défendre des idées.

Certes, mais le problème c'est que "les idées" dans le domaine politique s'apparentent et se fondent trop souvent sur des idéologies.

Espérons (encore) que pour les présidentielles 2027, un candidat présentera des idées et un concept politique inédits et novateurs.

il y a 46 minutes, Dessinateur a dit :

C'est facile de dire "tous pourris" quand on est pourri soi même. 

Tout à fait, et c'est l'image représentative de nos leaders politiques en pôle actuellement lorsqu'ils pontent du doigt leurs rivaux.

Il y a 7 heures, Gouderien a dit :

Politique, politicien... la différence entre les deux est subtile.

pour ne pas les confondre, j'utilise "politicard" à la place de politicien

Il y a 1 heure, Dessinateur a dit :

Les quelques personnages politiques que j'ai approchés ne faisaient pas ça par intérêt financier. Certains même, très instruits, diplômés, et expérimentés, auraient pu faire une carrière beaucoup plus lucrative dans la société civile. Je crois que la motivation principale de la plupart des hommes politiques est de défendre des idées. Bien sur, comme dans tous les milieux, il y a des brebis galeuses. Mais il ne faut pas généraliser à partir de ces exceptions. C'est facile de dire "tous pourris" quand on est pourri soi même. 

Je suis sceptique. Oui en effet, j'imagine que lorsqu'on s'engage en politique c'est pour défendre ses idées. Mais dans l'idéal à mon avis lorsqu'on s'engage en politique c'est pour faire progresser la société, pour une société meilleure, pour que la vie des citoyens soit plus facile, améliorée. En fait on s'engage pour aider les autres. Enfin je ne sais pas... Mais l'image déplorable depuis quelques mois qui est donnée de la politique ne plaide pas en cette faveur. L'impression que ça donne est que, tous partis confondus, ils n'agissent que pour leur pomme, pour avoir une place, un poste ici ou là. On a l'impression qu'il se fichent pas mal des français. 

Il y a 1 heure, Dessinateur a dit :

Les quelques personnages politiques que j'ai approchés ne faisaient pas ça par intérêt financier. Certains même, très instruits, diplômés, et expérimentés, auraient pu faire une carrière beaucoup plus lucrative dans la société civile. Je crois que la motivation principale de la plupart des hommes politiques est de défendre des idées. Bien sur, comme dans tous les milieux, il y a des brebis galeuses. Mais il ne faut pas généraliser à partir de ces exceptions. C'est facile de dire "tous pourris" quand on est pourri soi même. 

Oui, il y a des élus de qualités. On les rencontre surtout dans les villages et les petites villes.

Mais je connais aussi le politicard, énarque de surcroît, qui a géré sa carrière laissant derrière lui les points qui auraient nuis à sa réélection. Il profite aujourd'hui d'une retraite très confortable, du fait des cumuls de mandats et de postes dans divers organismes d'états. Ces successeurs doivent maintenant, car ils n'ont plus le choix, gérer ce qu'il a laissé sous le tapis.

il y a 8 minutes, Fantasio128 a dit :

Mais l'image déplorable depuis quelques mois qui est donnée de la politique ne plaide pas en cette faveur. L'impression que ça donne est que, tous partis confondus, ils n'agissent que pour leur pomme, pour avoir une place, un poste ici ou là. On a l'impression qu'il se fichent pas mal des français. 

Et vous n'êtes pas une exception au contraire car :

« Selon un nouveau sondage "L'Opinion en direct", piloté par l'institut Elabe pour BFMTV et publié ce mercredi 3 septembre, plus de huit Français sur dix (82%) jugent que la récente actualité politique est "un spectacle navrant donné par une classe politique pas à la hauteur de la situation". »

https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/sondage-bfmtv-82-des-francais-estiment-que-la-sequence-politique-que-nous-vivons-est-un-spectacle-navrant_AN-202509030683.html

A la prochaine échéance électorale, je mettrai probablement un bulletin blanc dans l'urne. Imaginez la tête des "élus" si 82% des français en font autant !

Il y a 1 heure, versys a dit :

les idées" dans le domaine politique s'apparentent et se fondent trop souvent sur des idéologies.

L'idéologie est, par définition un ensemble cohérent d'idées sur l'organisation d'une société. Vous avez souvent tendance à confondre idéologie et catéchisme. C'est un vieux truc réactionnaire pour faire passer les idéologues pour des enfants de chœur. Mais c'est un détournement de la signification. Une idée, fut elle bonne, n'a d'intérêt que si elle s'inscrit dans un projet global cohérent d'organisation sociale, une vision globale. L'idéologie n'est pas un commandement sacré. Par exemple, l'idéologie capitaliste, repose sur les rapports entre la force de travail des travailleurs et la propriété des moyens de production. L'idée directrice, est que la concurrence libre régule la production en fonction de la demande et génère des profits. Mais pour autant, il y a plein de variantes capitalistes, de l'ultra-libéralisme à la social-démocraties. On dit d'une idéologie qu'elle est révolutionnaire quand elle remet en cause le rôle de la classe dominante. Par exemple, la révolution française a remplacé la noblesse par la bourgeoisie et s'est appuyée sur des idées nouvelles et cohérentes (droits de l'homme, abolition des privilèges, liberté, égalité, fraternité).