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J'ai testé la vie par 50 °C... qui nous attend d’ici à 2050

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Doïna

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 431 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Elbaid1 a dit :

on enfilera des combinaisons climatisé comme une deuxième peau , pas plus épaisse qu'un papier à cigarette  . La peau respirera au travers grace à un système de régulation de la sueur et récupèrera les eaux (transpiration , urine) pour les filtrer et en récupèrer les éléments nutritif ... 

:hum: celui qui invente ça va se faire les couilles en or .

Bref il aura inventé le "distille" dont parle  Frank Herbert dans  sa série de bouquins Dune!

Le hic, c'est aussi que l'herbe, les arbres et bon nombre d'animaux ne survivront pas, mais ce n'est pas grave...Multiplions les sources de chaleur anthropiques en continuant à croître et multiplier! Continuons à aller droit dans le mur!

Modifié par querida13
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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 431 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Kaliste a dit :

Super ! On a dit quelle heure pour la pendaison collective, déjà ? :happy:

89 secondes avant minuit à l'horloge de l'Apocalypse dit-on...

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 431 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Imaginez ce que la vie pourrait être par 50 °C, en 2050. Notre journaliste a fait le test dans un camion simulant ces conditions extrêmes.

J'ai testé la vie par 50 °C... qui nous attend d'ici à 2050

 

Le camion Climate Sense est l’invention un brin sadique de Christian Clot, un explorateur qui adore plonger le corps humain dans différentes situations extrêmes pour mieux étudier ses limites. 

De l’extérieur, le lieu de torture ressemble à un conteneur posé là, par erreur, entre le 33 tonnes de marchandises et le stand d’info. Dedans, c’est un sas pour le futur : parois blanches, lumière neutre, pas un centimètre d’ombre.

Un journaliste témoigne :

Quand la porte du camion se ferme, l’air entre dans ma bouche comme une gorgée de sèche-cheveux. L’ensemble donne l’impression d’embrasser le destin d’un légume qui va confire à basse température. Au fond de l’espace exigu, trois tapis roulants sur lesquels l’explorateur nous invite à marcher dix minutes. « Il est 8 heures, un jour de 2050, vous allez travailler et vous marchez à l’ombre. Il fait déjà 50 °C… »

En l’espace de deux minutes, le corps met automatiquement en place ses systèmes de refroidissement : vasodilatation des vaisseaux sanguins pour évacuer la chaleur, sudation abondante, respiration plus rapide. Ma complexion tourne au pivoine. Ma peau se transforme en membrane suintante, les cils collent, les gouttes de sueur chaude perlent du front au cou. Je me dis que dans ces conditions, jamais je n’irais au travail à pied. En congélateur sur roulettes, peut-être.

Le cerveau reste alerte. Les premières minutes, on observe, on plaisante, on note mentalement ce qui se passe. Dans un coin de ma tête, une conviction s’impose : « Personne ne tiendra à ce rythme, aucun enfant ne pourra aller à l’école, aucun salarié ne pourra travailler en extérieur, les sociétés humaines seront au ralenti. » Et dans le futur, on se demandera pourquoi des journalistes allaient jouer à vivre dans ces conditions !

Après dix minutes, nous voilà arrivés au travail. Nous suons à grosses gouttes. Entre deux activités, ma consœur de la radio Mouv’ nous sert un verre d’eau. Effet inattendu du liquide réchauffé à 50°C : je renverse ma timbale sur la table... qui sèche en 30 secondes. L’eau chaude doit-elle devenir la boisson de la fin de ce siècle ?

"Un chewing-gum dans le cerveau" :
C’est le moment de mesurer notre dextérité en montant un château de cartes ou en faisant passer un anneau d’un bout à l’autre d’un parcours sans toucher le tube central. Raté. Et re-raté. La fatigue se fait sentir et les cartes s’effondrent sur la table. Les ressources physiologiques commencent à être sollicitées : la température interne grimpe, le rythme cardiaque augmente. On transpire tellement que le risque de déshydratation s’installe. Le sang, détourné vers la peau pour refroidir l’organisme, irrigue moins efficacement les organes, dont le cerveau.

Dernière étape de l’expérimentation. Là, il s’agit de résoudre des énigmes taillées pour un enfant de 12 ans. Mais au bout de vingt minutes à 50 °C, il y a comme un chewing-gum dans le cerveau, les pensées ralentissent, les phrases perdent leur architecture. La chaleur altère les capacités cognitives et le phénomène devient tangible.

Les neuroscientifiques parlent de diminution de la conduction nerveuse...


Article entier : https://reporterre.net/J-ai-teste-la-vie-par-50-oC-qui-nous-attend-en-2050
 

Bonus :

 

 

 

J'ai eu une classe aussi chaude que ce camion. Orientée plein Sud. L'hiver on avait du soleil mais  En septembre en mai et en juin  c'était une fournaise. Elle était tout près de la maternelle où les récréations durent longtemps donc on ne pouvait pas ouvrir les fenêtres sinon, le vacarme des piaillements des petits aurait perturbé la concentration. C'est là que mes pieds et mes jambes ont commencé à enfler. La directrice ne voulait pas entendre parler d'un changement de local de classe. J'ai vécu cela aussi en 2003 dans une classe surchauffée: dans l'après midi tu sentais la sueur dégouliner en rigoles le long de ton dos. Hier, j'ai ressenti le même phénomène en Provence.

  • Peur 1
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Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 1 949 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Imaginez ce que la vie pourrait être par 50 °C, en 2050. Notre journaliste a fait le test dans un camion simulant ces conditions extrêmes.

J'ai testé la vie par 50 °C... qui nous attend d'ici à 2050

 

Le camion Climate Sense est l’invention un brin sadique de Christian Clot, un explorateur qui adore plonger le corps humain dans différentes situations extrêmes pour mieux étudier ses limites. 

De l’extérieur, le lieu de torture ressemble à un conteneur posé là, par erreur, entre le 33 tonnes de marchandises et le stand d’info. Dedans, c’est un sas pour le futur : parois blanches, lumière neutre, pas un centimètre d’ombre.

Un journaliste témoigne :

Quand la porte du camion se ferme, l’air entre dans ma bouche comme une gorgée de sèche-cheveux. L’ensemble donne l’impression d’embrasser le destin d’un légume qui va confire à basse température. Au fond de l’espace exigu, trois tapis roulants sur lesquels l’explorateur nous invite à marcher dix minutes. « Il est 8 heures, un jour de 2050, vous allez travailler et vous marchez à l’ombre. Il fait déjà 50 °C… »

En l’espace de deux minutes, le corps met automatiquement en place ses systèmes de refroidissement : vasodilatation des vaisseaux sanguins pour évacuer la chaleur, sudation abondante, respiration plus rapide. Ma complexion tourne au pivoine. Ma peau se transforme en membrane suintante, les cils collent, les gouttes de sueur chaude perlent du front au cou. Je me dis que dans ces conditions, jamais je n’irais au travail à pied. En congélateur sur roulettes, peut-être.

Le cerveau reste alerte. Les premières minutes, on observe, on plaisante, on note mentalement ce qui se passe. Dans un coin de ma tête, une conviction s’impose : « Personne ne tiendra à ce rythme, aucun enfant ne pourra aller à l’école, aucun salarié ne pourra travailler en extérieur, les sociétés humaines seront au ralenti. » Et dans le futur, on se demandera pourquoi des journalistes allaient jouer à vivre dans ces conditions !

Après dix minutes, nous voilà arrivés au travail. Nous suons à grosses gouttes. Entre deux activités, ma consœur de la radio Mouv’ nous sert un verre d’eau. Effet inattendu du liquide réchauffé à 50°C : je renverse ma timbale sur la table... qui sèche en 30 secondes. L’eau chaude doit-elle devenir la boisson de la fin de ce siècle ?

"Un chewing-gum dans le cerveau" :
C’est le moment de mesurer notre dextérité en montant un château de cartes ou en faisant passer un anneau d’un bout à l’autre d’un parcours sans toucher le tube central. Raté. Et re-raté. La fatigue se fait sentir et les cartes s’effondrent sur la table. Les ressources physiologiques commencent à être sollicitées : la température interne grimpe, le rythme cardiaque augmente. On transpire tellement que le risque de déshydratation s’installe. Le sang, détourné vers la peau pour refroidir l’organisme, irrigue moins efficacement les organes, dont le cerveau.

Dernière étape de l’expérimentation. Là, il s’agit de résoudre des énigmes taillées pour un enfant de 12 ans. Mais au bout de vingt minutes à 50 °C, il y a comme un chewing-gum dans le cerveau, les pensées ralentissent, les phrases perdent leur architecture. La chaleur altère les capacités cognitives et le phénomène devient tangible.

Les neuroscientifiques parlent de diminution de la conduction nerveuse...


Article entier : https://reporterre.net/J-ai-teste-la-vie-par-50-oC-qui-nous-attend-en-2050
 

Bonus :

 

 

 

Du coup en 2050 on ira s’installer sur la banquise, ça devrait compenser... les salles d’entraînements en climate truck, j’m’y vois pas du tout...

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 641 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Doïna a dit :

Imaginez ce que la vie pourrait être par 50 °C, en 2050. Notre journaliste a fait le test dans un camion simulant ces conditions extrêmes.

 

Pas besoin de faire le test dans un camion il suffisait d’aller à Marrakech en plein mois d’août ou au Koweït, AS, OMAN, Mexique, Californie.. 

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Membre, 106ans Posté(e)
LAKLAS Membre 14 838 messages
Maitre des forums‚ 106ans‚
Posté(e)
il y a une heure, PhilippeIIAuguste a dit :

Djibouti été 2002 : 56° (on a fait frire un steak et un œuf sur le capot de notre P4)

Adrar dans le désert Algérien, une ville de 64 000 habitants ( pas un campement de Bédouins ) température max en ce moment 45 °C . Température mini au petit matin ( 06h00 ) 29°C. Il va falloir leur demander comment ils font pour survivre avec des températures pareilles et dans un désert ( sans eau ).   https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/adrar/60620.html

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 183 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Les contraintes de température de l'air dépendent aussi de l'humidité ambiante.

 

Par exemple à 40°C en atmosphère sèche et avec vent est supportable, certes difficilement.

En atmosphère humaine, c'est insupportable.

 

A l'inverse une température très froide à -20°C est supportable en air sec et sans vent, tandis que -5°C en atmosphère humide et avec vent est difficilement supportable.

 

C'est la raison pour laquelle les météorologistes ont défini la notion de "température ressentie".

 

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 329 messages
scientifique,
Posté(e)
Il y a 7 heures, timot-33 a dit :

C'est un concept pour faire frire réfléchir les ministres !

Faut enfermer les politicards dans le camion !

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 183 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Pierrot89 a dit :

Les contraintes de température de l'air dépendent aussi de l'humidité ambiante.

 

Par exemple à 40°C en atmosphère sèche et avec vent est supportable, certes difficilement.

En atmosphère humaine, c'est insupportable.

 

A l'inverse une température très froide à -20°C est supportable en air sec et sans vent, tandis que -5°C en atmosphère humide et avec vent est difficilement supportable.

 

C'est la raison pour laquelle les météorologistes ont défini la notion de "température ressentie".

 

Dans un sauna on peut porter la température ambiante à 80°C sans problème autre que sudation, mais sous condition de ne pas dépasser environ 15 minutes consécutives.

 

 

 

 

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Membre, 39ans Posté(e)
Jean-EB Membre 1 372 messages
Mentor‚ 39ans‚
Posté(e)

Les deux expériences rapportées sont manifestement vécues très différemment. 

En vidéo : pull et pantalon par 50 °C, petite marche dans la fournaise, pas une goutte de sueur et la jeune femme, en pull toujours, à peine le rouge aux joues, sort fringante du semi-remorque.

Dans l'article de Reporterre (termes repris de l'article) : ça sue à grosses gouttes, la respiration s'accélère, le rythme cardiaque augmente, la température interne du corps grimpe et on sort du camion de l'enfer avec la sensation d’avoir visité une planète hostile. 

Les idiosyncrasies sont toujours très surprenantes !

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