Vous dites quoi ?

Auteure ou autrice ? 

Justifiez votre réponse 

Du moment qu'il écrivent des choses intéressantes. Je ne vois pas le besoin de chipoter sur les appellations. 

Pareil pour moi.

une auteure

c'est auditivement plus agréable...

mais les féministes vont trouver que ça ressemble trop au masculin, ce qui est une abomination 

il y a une heure, panda_en_kimono a dit :

Auteure ou autrice ? 

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Je ne suis pas fana du terme "autrice", qui rappelle trop autiste. De même cette manie de féminiser tous les mots me paraît une mode discutable. Donc "auteur" c'est très bien, même s'il m'arrive d'employer les autres mots... par conformisme.

Il y a 1 heure, panda_en_kimono a dit :

Auteure ou autrice ? 

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Auteur!

Que le masculin l'emporte sur le féminin me va très bien!

La féminisation n'apporte rien à personne...c'est moche, souvent...et donne de l'écriture à rallonge...

Comme "bonjour toutes, tous"...pourquoi ne pas y ajouter "et à vous leurs animaux domestiques"...pff

Auteure, c'est plus  récent et plus dans le vent...

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Auteure, c'est plus  récent et plus dans le vent...

La différence ne se voyant qu'à l'écriture.. on dit pas "auteur e..." c'est juste idiot!

Il y a 4 heures, panda_en_kimono a dit :

Auteure ou autrice ? 

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Auteur même pour une femme. Je n'aime pas auteure et encore moins autrice. Autrice ça n'a aucun sens, ça me fait penser à auditrice le féminin de auditeur. Et encore auditrice ça passe mais pas autrice. Ca fait vraiment bizarre à entendre.

Il n’y a pas que « auteure » ou « autrice ».  

Il y a également tout simplement « auteur », ainsi que le veut la tradition éditoriale depuis la nuit des temps.

Mais ces mots, même s’ils se rapportent à un même ouvrage, ou au même auteur, n’ont pas le même sens psychique pour le lecteur potentiel. Et pour son choix, guidé forcément par son inconscient.

C’est une question que depuis des décennies, du moins depuis les années 70, connaissent et taraudent les éditeurs.

À de rares exceptions près, la production littéraire a été généralement réalisée par des hommes. Même si, dans quelques cas célèbres, les femmes ne signaient pas une œuvre écrite par elles d’un prénom féminin. Mais empruntaient un pseudonyme masculin, ou masculinisaient leur prénom. Surtout dans certaines catégories d’ouvrages. Ceux qui, par exemple, sont des romans policiers. Voire historiques, s’ils ne sont pas réputés suffisamment sentimentaux   

Tous les éditeurs vous confirmeront qu’un ouvrage de type policier signé par un nom d’auteur dont le prénom est féminin, tirera plusieurs fois moins que le même roman mais signé d’un prénom masculinisé.

Depuis en gros deux décennies, les mouvements féministes ont un peu modifié l’approche de ce sujet. Mais c’est surtout par militantisme féministe. Et dépassent rarement les militantes féministes.

C’est le psychisme du lecteur qui va automatiquement réagir différemment selon les cas.

Beaucoup de lecteurs, de toutes natures, commencent par aller jeter un coup d’œil à la quatrième de couverture. Si cela leur confirme que le nom d’auteur est Jeanne Sargon, le lecteur potentiel, et tout à fait inconsciemment de sa part, se posera une question quant à savoir s’il doit choisir cet ouvrage qui aura forcément pour son inconscient un caractère féminin. Quel qu’en soit le sujet traité. Si ce lecteur potentiel ne penche pas vers le roman sentimental, il passera outre.

Et pour lui l’utilisation du mot « auteure » au lieu « d’autrice », n’aura aucune importance. Dans les deux cas son avis instinctif sera négatif. Et il ne choisira pas ce livre.

C’est la qualité de la page de couverture qui le plus souvent l’amènera à choisir, ou non, cet ouvrage. Tous les éditeurs vous confirmeront que la page de couverture, sauf pour les gens déjà célèbres, et encore, compte pour moitié dans le succès d’un ouvrage.

Mais si ce roman est signé Jean Sargon, au lieu de Jeanne Sargon, et tout à fait inconsciemment de sa part, le lecteur potentiel ne se posera pas de questions préalables quant à la qualité du texte qu’il va choisir. Et lui, préfèrera d’emblée Jean à Jeanne. Et l’utilisation du mot « auteur ». Il se fiera instinctivement au prénom masculin. Qui emportera son réflexe positif. Il préfèrera de loin le simple mais préférable pour son inconscient, mot « auteur ».

Et à l’inverse aura inconsciemment un réflexe négatif quant à l’emploi de « auteur » ou « autrice ». Donc envers l’ouvrage concerné.

Ma réponse est trop longue ? Certes, mais Panda, celui qui la pose, demandait de justifier sa réponse.

Non, je ne dis pas quoi. Mais "que dites-vous ?"

il y a 20 minutes, Talon 1 a dit :

Non, je ne dis pas quoi. Mais "que dites-vous ?"

Et tu dis quoi quand on te dit "tu dis quoi" ?

Allez je prend de la hauteur , et je dis autrice  ........?     

Je préfère autrice. 

Sans doute la proximité avec actrice, ou les féminins comme créatrice, illustratrice, éducatrice, directrice, etc... 

Mais bon, auteure ne me dérange pas en soit ... ême si je ne pense pas sur le moment à d'autres mots qui se féminiseraient ainsi à partir d'un mot en -eur. En général, c'est tout de même souvent -euse ou -rice la féminisation de ces termes, non ? (Mais vous avez peut-être des contre-exemple). 

Ensuite, je ne vois pas en quoi cela choque certains que l'on féminise ces profession. 

Il ne vous viendrait pas à l'idée de dire que Piaf était une chanteur ou Arletty une comédien ? 

visiblement les féminins gênent même les femmes, navrant et désespérant

Isabelle Alonzo et vos chiennes de gardes revenez parmi nous, tant besoin de vous 

Il y a 12 heures, panda_en_kimono a dit :

Auteure ou autrice ? 

Justifiez votre réponse 

Auteure

Il y a 23 heures, panda_en_kimono a dit :

Auteure ou autrice ? 

Justifiez votre réponse 

bonjour, 

les 2 se disent et sont parfaitement acceptables en français .

je dirai auteure mais ... on dit conductrice, inspectrice, auditrice ( masculin en eur ) ... alors peut-être qu'autrice serait le plus adapté ( mais il y a des exceptions : graveur donne ... graveuse et non "graverice" , découpeur donne découpeuse et non "découperice" ou "découprice" !

et après , quand on parlait de l'auteur , c'était d'un genre qui n'existe pas en français , le neutre ( il pouvait être masculin ou féminin , c'était sous-entendu et non précisé car cela n'avait aucune importance , c'était la "fonction" qui primait, pas le genre ) .

le français n'est pas à une exception près !

bonne journée.

Il y a 13 heures, panda_en_kimono a dit :

visiblement les féminins gênent même les femmes, navrant et désespérant

Isabelle Alonzo et vos chiennes de gardes revenez parmi nous, tant besoin de vous 

Quand un mot courant est féminisé il devient parfois ridicule!

Alors féministe ou pas, quand c'est débile, c'est débile...

Auteure ou autrice, débilité!

Il y a 18 heures, Mite_Railleuse a dit :

Et tu dis quoi quand on te dit "tu dis quoi" ?

Quoi. J'ai bon ?

il y a 55 minutes, Talon 1 a dit :

Quoi. J'ai bon ?

Non, t’as pas renseigné sur l’auteur...

Juste pour info, le terme d'autrice existe des siècles, ce ne sont pas les féministes d'aujourd hui qui l'ont inventé pour féminiser la profession

https://www.radiofrance.fr/franceculture/autrice-la-tres-vieille-histoire-d-un-mot-controverse-9195890

Personnellement je dis "autrice"