Perte de mémoire et vieillitude...

A 98 ans, ma mère qui a une santé de fer et un caractère de... enfin, bref, un caractère... a perdu presque tous les noms propres et communs.

Comme elle reste toujours aussi bavarde, son discours, ponctué de périphrases souvent hermétiques pour tout autre qu'elle même devient souvent difficile à suivre.

Je me rends compte, que je suis, à un degré moindre, atteinte du même mal.

Pour les noms aussi.

Du coup, je lutte : Quand je n'ai pas recours à mon compagnon, ( plus jeune que moi et doté d'une mémoire d'éléphant ), je demande aux moteurs de recherche. L'un et l'autre me réclament d'élaborer des définitions complètes et précises du mot qui m'échappe. Cela me prend du temps, mais pour l'instant, je ne renonce pas à utiliser le mot adéquat.

Connaissez vous ( pour les plus âgés d'entre vous ) ce genre de désagrément ?

Sous quelle forme ?

Comment réagissez vous ?

il y a 11 minutes, apis 32 a dit :

A 98 ans, ma mère qui a une santé de fer et un caractère de... enfin, bref, un caractère... a perdu presque tous les noms propres et communs.

Comme elle reste toujours aussi bavarde, son discours, ponctué de périphrases souvent hermétiques pour tout autre qu'elle même devient souvent difficile à suivre.

Je me rends compte, que je suis, à un degré moindre, atteinte du même mal.

Pour les noms aussi.

Du coup, je lutte : Quand je n'ai pas recours à mon compagnon, ( plus jeune que moi et doté d'une mémoire d'éléphant ), je demande aux moteurs de recherche. L'un et l'autre me réclament d'élaborer des définitions complètes et précises du mot qui m'échappe. Cela me prend du temps, mais pour l'instant, je ne renonce pas à utiliser le mot adéquat.

Connaissez vous ( pour les plus âgés d'entre vous ) ce genre de désagrément ?

Sous quelle forme ?

Comment réagissez vous ?

@Herver Ce pourrait être une solution pour moi, qui ai une mémoire essentiellement kinestésique, mais ici,pas sûre que je me fasse comprendre...

Et puis, j'aime bien les mots...

il y a 1 minute, apis 32 a dit :

@Herver Ce pourrait être une solution pour moi, qui ai une mémoire essentiellement kinestésique, mais ici,pas sûre que je me fasse comprendre...

Et puis, j'aime bien les mots...

Oh moi je suis un pragmatique on ne comprend que ce qu'on veux bien comprendre cela importe donc assez rarement d'avoir les bons termes surtout qu'il varie selon les régions... demande un pain au chocolat a Toulouse ils auront compris mais tu va te faire houspillé pour l'usage d'un mauvais terme.

J'ai pas vraiment de conseil pour ça désolé a la limite la lecture intense j'aurais put te conseillé cela fais rabâcher les mots et leurs significations mais... p'tain 44 ans et j'ai déja plus la mémoire d'antan j'ose pas imaginé quand j'aurais le tien...je m'exprimerais en borborygmes et onomatopées je pense 

Je le fait parfois d'ailleurs... bien que j'ai toujours préféré parler avec les yeux et les expressions plutot qu'avec les mots ou en monosyllabes genre les 2 mots compliqués plus haut qui signifie cela  

C'est trompeur les mots j'adore en usé et en abusé pour joué avec a l'écris et de temps en temps a joué d'éloquence a l'orale quand il le faut ou que l'interlocuteur s'y prete mais... rien n'est jamais plus franc et vrai qu'un regard et une expression.

La voix c'est puissant et les mots allié a une voix peuvent tout faire avalé, j'évite d'en usé quand je peux évité... le silence est d'or ce n'est pas pour rien cette expression.

Il est trop aisé de manié autrui par une logorrhée adapté ce n'est donc pas forcément un mal que t'en oublie des termes... tant de place pour ces mots pour si peut de substance réelle derrière eux.

Alors qu'un doigt d'honneur suffit souvent a tout dire 

J'ai des difficultés avec les toponymes et les patronymes. Pour exercer la mémoire, je fais des mots fléchés. Au curare.

Il y a 2 heures, apis 32 a dit :

A 98 ans, ma mère qui a une santé de fer et un caractère de... enfin, bref, un caractère... a perdu presque tous les noms propres et communs.

Comme elle reste toujours aussi bavarde, son discours, ponctué de périphrases souvent hermétiques pour tout autre qu'elle même devient souvent difficile à suivre.

Je me rends compte, que je suis, à un degré moindre, atteinte du même mal.

Pour les noms aussi.

Du coup, je lutte : Quand je n'ai pas recours à mon compagnon, ( plus jeune que moi et doté d'une mémoire d'éléphant ), je demande aux moteurs de recherche. L'un et l'autre me réclament d'élaborer des définitions complètes et précises du mot qui m'échappe. Cela me prend du temps, mais pour l'instant, je ne renonce pas à utiliser le mot adéquat.

Connaissez vous ( pour les plus âgés d'entre vous ) ce genre de désagrément ?

Sous quelle forme ?

Comment réagissez vous ?

C'est à la fois une question de santé et une question de santé. 

Déjà, s'aimer avec ses imperfections c'est pas mal.

La vieillesse n'est pas un naufrage, c'est une évolution, et dans certaines cultures agraires c'est le retour vers l'origine pour une renaissance.

Ensuite, c'est un phénomène qui arrive à tout le monde à tout âge mais qui est de plus en plus fréquent avec l'avancée en âge.

Il y a différents exercices de mémoires à court, moyen et long terme à effectuer un peu chaque jour pour entretenir les trois.

Enfin, le plus souvent c'est quand nous cherchons absolument quelque chose que notre cerveau bloque littéralement dessus, et c'est en pratiquant autre chose, en cherchant autre chose, que le cerveau va se débloquer.

Ralentir, se diversifier sans s'éparpiller, c'est bien aussi. 

Parfois, la couture, le tricot, la vaisselle, le rangement, la cuisine, etc. font plus que longue réflexion intensive. Et c'est possible de le faire en pleine conversation !

Et retour à l'origine de la première phrase. 

il y a une heure, Talon 1 a dit :

J'ai des difficultés avec les toponymes et les patronymes

Exactement la même chose pour moi ...

Je suis capable de décrire précisément le chemin pour aller à un lieu, mais je ne peux plus le nommer. Parfois ce toponyme me revient plus tard

il y a 8 minutes, timot-33 a dit :

Parfois, la couture, le tricot, la vaisselle, le rangement, la cuisine, etc

Heu.... tout ce que j'aime ! 

ouf , on se sent moins seul ......j'ai moi aussi des difficultés avec les noms propres , pas des familiers mais des acteurs , écrivains , musiciens ...c'est d'autant plus frustrant que j'avais , avant , une excellente mémoire .

il y a 3 minutes, apis 32 a dit :

Heu.... tout ce que j'aime ! 

 

Ce sont des exemples, en fait il faut une activité répétitive, mécanique et pas trop réflexive pour débloquer le cerveau.

il y a 1 minute, timot-33 a dit :

Ce sont des exemples, en fait il faut une activité répétitive, mécanique et pas trop réflexive pour débloquer le cerveau.

Pour l'instant, je m'acharne, en utilisant les outils à ma disposition et... ça me prend du temps, mais ça marche. 

Sinon, je jardine, je chante, je danse et j'apprends l'occitan, pour ne pas trop me détériorer, je préfère me faire plaisir que de m'infliger des exercices qui m'ennuient.

La plastique du cerveau est conçue pour éliminer tous les renseignements inutiles dont on ne se sert plus guère et, si les circuits neuronaux  synaptiques ne sont pas activés et utilisés, la connaissance finit par s'échapper s'autant plus que nous perdons 10 000 neurones chaque jour!

A son âge et au vôtre  votre mère a dû perdre la plupart de ses amis soient par éloignement, soit par décès. A quoi cela sert-il de garder ces souvenirs, s'ils ne sont pas vitaux? 

Je fais des mots fléchés  et divers jeux de lettres pour entretenir le vocabulaire. 

Il y a 1 heure, timot-33 a dit :

Parfois, la couture, le tricot, la vaisselle, le rangement, la cuisine, etc. font plus que longue réflexion intensive. Et c'est possible de le faire en pleine conversation !

Et retour à l'origine de la première phrase. 

 Oui ou toute autre activité : le principe étant effectivement de passer à autre chose, ne plus se concentrer/ne pas bloquer son cerveau sur l’objet de l’oubli.

Il est vrai que bien souvent au moment où l’on ne s’y attend plus : cela rejaillit d’un coup.

Comme si le cerveau, auparavant, avait mis un stop de sécurité, anti-surchauffe. 

Il y a 4 heures, apis 32 a dit :

A 98 ans, ma mère qui a une santé de fer et un caractère de... enfin, bref, un caractère... a perdu presque tous les noms propres et communs.

Comme elle reste toujours aussi bavarde, son discours, ponctué de périphrases souvent hermétiques pour tout autre qu'elle même devient souvent difficile à suivre.

Je me rends compte, que je suis, à un degré moindre, atteinte du même mal.

Pour les noms aussi.

Du coup, je lutte : Quand je n'ai pas recours à mon compagnon, ( plus jeune que moi et doté d'une mémoire d'éléphant ), je demande aux moteurs de recherche. L'un et l'autre me réclament d'élaborer des définitions complètes et précises du mot qui m'échappe. Cela me prend du temps, mais pour l'instant, je ne renonce pas à utiliser le mot adéquat.

Connaissez vous ( pour les plus âgés d'entre vous ) ce genre de désagrément ?

Sous quelle forme ?

Comment réagissez vous ?

Je pense qu'il faut lire, le plus possible. Cela permet de rester en contact avec les mots et de faire travailler sa mémoire !

Pourquoi parler de vieillitude, ce néologisme sonne comme une attitude choisie.

Je ne pense pas que la perte de memoire soit le truc qui fasse rêver . 

Je me tompe ?

Il y a 1 heure, LAKLAS a dit :

Je pense qu'il faut lire, le plus possible. Cela permet de rester en contact avec les mots et de faire travailler sa mémoire !

Ca, je ne m'en prive pas.

Toujours pour le plaisir, et pas du tout persuadée, par expérience professionnelle que ce soit un"remède" universel, ni pour la mémoire ni même pour l'orthographe. Ça dépend des modes de fonctionnement cognitif, qui peuvent être très différents d'un individu à l'autre.

il y a 14 minutes, Sittelle a dit :

Pourquoi parler de vieillitude, ce néologisme sonne comme une attitude choisie.

Je ne pense pas que la perte de memoire soit le truc qui fasse rêver . 

Je me tompe ?

La perte de mémoire, qui accompagne le vieillissement ne fait pas rêver, effectivement. 

Le parti d'en rire et de le prendre légèrement est effectivement l'attitude que je choisis, parce qu'on ne peut pas lutter contre le temps,mais on peut le passer le plus agréablement possible.

Il y a 3 heures, timot-33 a dit :

Ce sont des exemples, en fait il faut une activité répétitive, mécanique et pas trop réflexive pour débloquer le cerveau.

Ou simplement penser à autre chose...

Il y a 3 heures, Ximène a dit :

ouf , on se sent moins seul ......j'ai moi aussi des difficultés avec les noms propres , pas des familiers mais des acteurs , écrivains , musiciens ...c'est d'autant plus frustrant que j'avais , avant , une excellente mémoire .

Moi aussi, mais c'est aussi ma faute...parce que ces noms ne m'intéressent pas quand je vois un films ou autres ou lis un bouquin..les noms des acteurs et autres, le nom de l'écrivain...

C'est idiot puisque j'ai la mémoire photographique...

Il y a 3 heures, querida13 a dit :

La plastique du cerveau est conçue pour éliminer tous les renseignements inutiles dont on ne se sert plus guère et, si les circuits neuronaux  synaptiques ne sont pas activés et utilisés, la connaissance finit par s'échapper s'autant plus que nous perdons 10 000 neurones chaque jour!

A son âge et au vôtre  votre mère a dû perdre la plupart de ses amis soient par éloignement, soit par décès. A quoi cela sert-il de garder ces souvenirs, s'ils ne sont pas vitaux? 

J'ai remarqué que plus on avance en âge et plus certains souvenirs reviennent...

L'esprit libre de toutes nos/ses obligations fait qu'il laisse la place aux anciens souvenirs...

Il y a 5 heures, querida13 a dit :

La plastique du cerveau est conçue pour éliminer tous les renseignements inutiles dont on ne se sert plus guère et, si les circuits neuronaux  synaptiques ne sont pas activés et utilisés, la connaissance finit par s'échapper s'autant plus que nous perdons 10 000 neurones chaque jour!

A son âge et au vôtre  votre mère a dû perdre la plupart de ses amis soient par éloignement, soit par décès. A quoi cela sert-il de garder ces souvenirs, s'ils ne sont pas vitaux? 

Elle ne nomme plus ses enfants, petits enfants ni arrière petits enfants. ( elle dit ta soeur, ton fils, le plus grand des fils de ta fille... )

Son infirmier préféré ( ils sont 3 dans le cabinet qui la visite chaque jour) l'appelle par son prénom et insiste pour qu'elle fasse de même. Elle l'appelle"ma nounou " parce qu'il est aux petits soins pour elle.

Hier, je la reprenais à chaque fois en lui disant qu'il s'appelle Mathieu. Elle a dit que je tenais vraiment à ce qu'elle retienne ce prénom, que ça lui ferait plaisir , à lui, mais elle n'a pas fait l'effort de le répéter ou de l'écrire pour essayer de s'en rappeler.