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Tout ce qui a été posté par existence
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Ben justement, le FN n'ayant jamais eu le pouvoir, il n'a pas eu de responsabilités. On ne peut pas dire de meme de nos gouvernements qui ont soutenu la dicature (formés des dictateurs, assuré le maintien de leur pouvoir) et qui ont fait des guerres innombrables avec l'OTAN.
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Bien entendu, pour moi il n'y a pas d'entité dieu ou diable, cela dit, si on suppose qu'il y a deux divinités, certains points me semblent essentiel à prendre en considération. Supposons que la Bible et la Torah ont été inspiré par une divinité appelée Yahvé. Ce livre, bien qu'affirmant que Yahvé fait des massacres, attaque une autre divinité appelée Satan en disant que cette divinité est mauvaise tandis que Yahvé est bon. D'un autre coté, il n'y a pas vraiment de livre inspiré par Satan et demandant qu'on lui voue un culte. On pourrait en déduire que Satan n'existe pas, et qu'il a été inventé par Yahvé pour lui faire porter le chapeau. Et comme Yahvé fait des choses horribles, il faut qu'il dépeignent Satan comme étant encore pire. Cela n'est pas réussi, parce que d'après la Bible, la plupart des morts sont dues à la frénésie meurtrière de Yahvé. Mais peut-être Satan existe-t-il et simplement, il n'a pas souhaité faire écrire de livre sur lui. Dans ce cas, il est plus modeste que Yahvé. Pourtant un des crimes supposé de Satan est de vouloir être le maitre. Mais n'est-ce pas ce que Yahvé veut lui-même ? Il le rappelle dans les 10 commandements, qui contiennent 4 commandements pour cela, pendant qu'ils ne contiennent rien remettant en question la notion de domination. C'est donc comme si l'on avait deux dieux concurrents, et l'un des dieux, Yahvé reproche qu'on choisisse son concurrent. Il veut se croire unique, et essaye de convaincre qu'il est le seul à mériter le titre de dieu, parce qu'il aurait créé le monde et pas les autres. Mais la notion de dieu désigne un ensemble d'êtres surnaturels. Ce qu'on appelle les "anges" dans la Torah et la Bible sont appelés dieux dans les mythologies grecque et hindoue. Dans les "faits" relatés dans la Bible, il y a en fait beaucoup plus de mal du coté de Yahvé, tandis que Satan ne fait que suggérer des choses aux gens, par exemple d'avoir des relations sexuelles. D'un point de vue hédoniste, le coté le plus sympathique est celui de Satan. Les morts et souffrances causées par Satan sont moindres que celles causées par Yahvé. Cela est donc une erreur de penser que Satan cause tellement de souffrance. Comme il y a en fait peu contre Satan dans les "faits" bibliques, Yahvé joue sur la promesse d'une existence merveilleuse après la mort si on se soumet à lui. Et le Nouveau Testament ajoute qu'il y a une existence de souffrance après la mort si on se soumet à Satan. Venant de Yahvé, on ne se serait pas attendu à autre chose. Il s'agit vraisemblablement encore une fois de diffamation à l'encontre de Satan. Pourquoi en effet Satan effectuerait la punition voulue par Yahvé ? S'il est vrai que les âmes rejoignent le dieu auxquelles elles se sont soumis durant leur existence terrestre (ce qui n'est pas évident), alors vraisemblablement Satan recevrait avec joie ceux qui ont suivi ses suggestions. Yahvé qui veut punir les gens après leur mort, affirme que Satan est sadique. Mais c'est Yahvé qui a voulu rendre l'existence terrestre douloureuse pour punir l'éveil d'Adam et Ève, et qui affirme que la souffrance est une bonne chose pour aller au paradis. Voila le schéma sadomasochiste par excellence : souffrez votre vie sur terre pour jouir après votre mort. Il semble évident encore que Yahvé veut faire porter le chapeau à Satan, détourner l'attention pour ne pas qu'on regarde avec lucidité ce qu'il fait. En effet, il a menti à Adam et Ève au sujet du fruit de la connaissance, ils n'en meurent pas et au contraire deviennent intelligent. Tiens, l'intelligence, voila encore quelque chose de reproché par Yahvé. N'est-il pas évident que l'intelligence rend improbable la soumission à Yahvé et plus probable la compréhension de son jeu ? Ainsi, soit Satan est une pure invention de Yahvé, soit Satan nous donne une lueur de lucidité, l'intelligence pour comprendre les mécanismes de la domination pour y échapper. Il souhaite nous donner vraiment notre liberté, il ne fait que nous suggérer des choses et nous laisse choisir. Au contraire de Yahvé qui est obsédé par le contrôle et la punition pour forcer les gens. Voila, cela dit, il n'y a pas d'entité Yahvé ou Satan, ce sont des personnages conceptuels. Le démonstration que je fais ici est simplement pour montrer que même en supposant l'existence de ces entités, et en utilisant notre intelligence, on aboutit facilement à la conclusion que l'enfer est probablement un endroit festif où l'on rencontre des gens libres.
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Cela m'a l'air bien simpliste. Quand dans le Financial Times, un journaliste ecrit qu'il preferait une dictature, c'est pas important. Quand des communistes sont nostaliques de l'URSS, c'est pas important. Quand Bush dit que ce serait plus simple pour lui d'etre dictateur, c'est pas important. Quand nos gouvernements font copain avec les dictatures, c'est pas important. Le FN a bon dos.
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C'est quoi que tu appelles "extreme droite autrichienne" ?
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Allons donc, on ne fait jamais rien de grand tout seul. Peut-etre y a-t-il du nepotisme au FN, mais cela ne change pas que l'on ne fait rien tout seul. Cela n'est pas rare qu'un fondateur crée un mouvement et le quitte par la suite parce qu'il ne correspond plus a ces idées. Apparemment, JM Le Pen ne voulait pas quitter son mouvement et imposer sa version et cela n'a pas été accepté.
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Hmm, alors tu consideres qu'il y a une égalite mathématique entre M. Le Pen et le FN ?
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La philosophie du promenoir
existence a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Cela me fait penser aux pensées qui prennent tout l'esprit et font disparaitre l'espace de tranquilité. -
Ah oui, tant de repression et de "il faut faire cela et puis c'est tout". Voila qui est frustrant.
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Le concept de mort n'aurait pas de sens ? Chacun se construit du sens et il y a différentes façons de voir la mort. Effectivement, à part si on est dans le déni, on sait que les gens meurent. On sait aussi que les gens naissance. Le cycle de la vie. Cela dit, on a différents niveaux de compréhension. D'un point de vue théorique, on comprend la mort, le corps cesse de fonctionner et le cerveau ne produit plus de pensées. Cependant, il semble qu'on bloque sur la question de la cessation de l'esprit, et qu'à un niveau plus animal, la mort ne veut pas dire grand chose. Qu'est-ce que cela veut-il dire que "je n'existerais plus" ? Imaginer qu'on est mort peut etre désagréable, cela dit cela se comprend, puisque nous sommes vivants. Nous essayons de faire semblant d'etre mort dans notre esprit pour imaginer cela, et donc c'est en contradiction, puisque le fait que nous essayons d'imaginer est en soi la manifestation de notre vie. Donc cela provoque des sentiments désagréables et de la confusion. Je ne pense pas que nous pensons de façon rationnelle, mon argumentation est évolutionniste. Je ne vois pas quel intéret cela puisse avoir que l'esprit puisse imaginer sa propre mort. Cela ne me semble pas évident d'y arriver a priori, et je ne vois pas d'avantage sélectif. Apres, je peux me tromper, peut-etre que cela peut servir à quelque chose. Bien entendu, la peur provient d'un écart en défaveur de la réalité par rapport a l'instinct, pas que ce soit dans l'autre sens. Avoir tort n'est pas agréable, personne n'aime le reconnaitre. Alors il y a une part d'ego je pense, oui. Cela dit, plus fondamentalement, les façons dont on imagine etre mort sont inquiétantes pour notre esprit primitif. On lui projete des images horribles. Ce sont ces images qui nous font peur, parce qu'elle sont opressantes, dangeureuses, etc. et notre instinct de survie réagit. Si je comprends, pour toi, notre instinct nous dit qu'on meure et on peut espérer qu'en fait on ne meure pas ? Ma position étant pour le moment (on ne sait jamais, je pourrais changer d'avis) que notre instinct nous dit qu'on est immortel et que la réalité est que la vie personnelle a un début et une fin pour chacun. Cela dit, la vie en tant que principe n'a ni début ni fin. Donc en s'identifiant au principe de la vie plutot qu'à notre vie personnelle, on résout le paradoxe.
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Si la religion et la spiritualité sont des sentiments et des émotions, la perspective d'être dans un espace qui englobe tout: nos perceptions, le son, l'image, le toucher, les pensées, notre imagination, nos besoins, désirs et aspirations, alors il n'y a pas besoin d'un sauveur pour nous sortir du monde que nous aimons, pas besoin d'une croyance pour être les uns avec les autres sinon celle de la solidarité. Le monde n'a pas besoin d'un avant ni d'un après puisqu'il a sa propre histoire, sa propre dynamique dont notre vie est l'expression. Nous ne sommes pas le monde, nous sommes son expression. Le monde n'est pas fait pour nous, c'est nous qui sommes faits pour le monde et par le monde. Ce n'est que par la focalisation sur notre mort personnelle que l'on en vient à désirer un paradis, et par la complaisance envers notre colère à halluciner un enfer ou encore la fin du monde. Quand un humain n'est plus là, il n'existe que par son absence, dont certains se réjouissent et d'autres pleurent. Ceux qui aiment cet humain font partie de ceux qui pleurent, jusqu'à ce qu'ils soient repus de leurs larmes et qu'ils se souviennent des bons moments passés. Voilà le seul paradis qu'on puisse promettre.
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Ben le respect mutuel, dans les deux sens. En fait, les quatre sens : - je me respecte moi-meme - je respecte toi - tu te respectes toi-meme - tu respectes moi Avec des pays: - la France respecte elle-meme (par exemple son peuple) - la France respecte tel pays (ne pas nuire) - tel pays se respecte lui-meme (par exemple son peuple) - tel pays respecte la France (ne pas nuire)
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Ce qui compte, c'est pas le nationalisme ou pas, ce qui compte c'est le respect mutuel entre les nations.
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Ah ben oui j'entends bien que le FN n'est pas le grand soir. C'est plutot la question de savoir si les entreprises sont du coté des francais ou bien du coté de leurs actionnaires uniquement. Un peu comme Nicolas Dupont-Aignan. Il ne s'agit bien évidemment pas de remettre en question les grandes entreprises.
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Ah bon, comme Laguiller ?
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Ah d'accord tu projetes la notion de nazisme sur le FN.
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C'est vrai qu'il y a un revirement dans les média et que de plus en plus, les intervenants discutent avec le FN. De son coté le FN a fait des progres dans ce qu'il raconte, notamment depuis que Jean-Marie Le Pen n'est plus le seul porte voix.
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Les relations financieres avec les dictatures étrangeres sont le fait des gouvernants "moraux" que nous avons. Et des dirigeants des grandes entreprises françaises. C'est d'ailleurs ce qui fait l'ambiguité de la politique étrangere. Notre gouvernement entretient de bonnes relations avec le Qatar et l'Arabie Saoudite, pendant qu'il attaque l'Afghanistan et la Libye. Ou prenez l'exemple de Bouygues, EDF et GDF discutant avec le dictateur turkmene sur les contrats qu'ils peuvent faire. Encore une fois, transfert de responsabilité.
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Tous les gens qui soutiennent le FN ne sont pas des croyants. Et tous les gens qui s'y opposent ne sont pas des athées. La notion de pays, c'est tres terrestre, pas besoin de faire intervenir de la métaphysique.
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Effectivement, aucun rapport. Aussi, je pense que derriere la critique du patriotisme, il y a la présupposition que le respect est quelque chose d'asymétrique. Que si on respecte son pays, ce serait au détriment des autres. Or il y a aussi le respect mutuel, on peut respect son pays et les autres pays. Donc s'il y a une critique du nationalisme, ce n'est pas cela. Il faudrait creuser un peu la réflexion. Qui est officiellement considéré en rupture avec le parti. Voila un transfert de responsabilité. La France a mene une politique coloniale bien avant cela. Ce n'est que par pragmatisme que De Gaulle a donné l'indépendance, tout en assurant une dépendance néocoloniale. Il a chargé Foccart de s'en occuper. Et la politique étrangere meurtriere continue de nos jours avec l'OTAN, approuvée par le PS et l'UMP, et meme chose en Angleterre. Donc non, la politique étrangere, c'est pas un bon argument non plus. Et cela meme si on est opposé aux guerres et au néocolonialisme. Autant j'aime pas trop la religion et qu'on fasse peur au gens avec la menace de l'enfer, autant je ne me permettrais pas de faire porter le colonialisme sur le dos de la religion. Il est fait au nom de l'interet de la nation, quelque soit le parti. Encore une fois, c'est un transfert de responsabilité sur le FN, qui rappelons-le n'a jamais été au pouvoir. Donc ce n'est pas pertinent, et c'est meme diffamatoire. Si on veut proposer une alternative au FN, il va falloir faire mieux que cela.
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Ah ben c'est peut-etre comme la religion, autrefois des fous qui condamnait a mort et torturait au nom de Jésus, et qui maintenant sont des enfants de coeur ? Ou bien des sanglants guerriers du desert qui sont devenu des bisounours pour la paix ? Ou le parti communiste qui n'est plus communiste et le parti socialiste qui est libéral ? Les nazis qui sont devenus des allemands pleins de compassion ? Les esclavagistes qui sont devenu des fans de blues ? Comment peux-tu dire cela alors que les petits patrons croulent sous la paperasse et sous les charges pendant que le CAC40 ne paie pas d'impot ? Tu ne vois pas que les petits patrons sont dans le meme état de servage que les employés ?
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Je ne suis pas sur que profondément, le concept de mort et d'immortalité ait du sens pour nous. Il me semble que nous cherchons la sécurité, que cela a du sens pour nos neurones, par exemple notre amygdale. Sinon, j'ai l'impression que notre esprit fondamentalement ne comprend pas la mort de soi-meme. On comprend la mort d'autrui par son absence. On peut en souffrir. Mais la mort de soi, comment pourrait-on en souffrir, puisqu'une fois qu'on est mort, on ne peut pas en faire l'experience ? J'imagine volontier que par défaut, notre esprit pense que nous sommes d'une facon ou d'un autre immortel, parce que cela a un avantage d'un point de vue de la sélection naturelle. Notre esprit n'est utile que s'il s'occupe de notre vie, de préparer pour le futur. Il n'est pas utile sinon. Et meme si l'on contribue aux autres, de facon legere ou tragique, cela n'est possible que si nous sommes vivants. Alors je ne sais pas, est-ce que nous avons peur de nous rendre compte que la réalité est différente que notre instinct ? Peut-etre. Alors on ne rechercherait pas l'immortalité, mais a refouler ce qui nous montre que notre instinct n'est pas conforme au réel. Ce que nous pouvons comprendre cependant, c'est que nous ne serons pas toujours la pour les autres. Alors peut-etre que léguer quelque chose est une facon de combler a cela.
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Bonjour, Je me posais justement cette question, sur l'acharnement contre le FN et je suis arrivé sur ce sujet. Nous ne sommes pas en démocratie, donc la démocratie ne peut pas etre abolie. Ensuite, c'est se tromper sur ce qu'est le FN, et dans d'autres pays, des partis semblables sont arrivés au pouvoir et l'on a jamais entendu parler de dictature. Je pense donc que tu te trompes, voir que tu joues sur les peurs. Et la guerre civile, n'en parlons pas. Les gens ne participent pas a une guerre civile s'ils ont tout a y perdre. Comme veux-tu etre crédible apres pour critiquer le fait que le FN joue sur la peur de l'immigration ? Personnellement, je suis un peu confus au sujet du FN. Pendant longtemps, j'étais dérangé par l'acceptation par sa direction de l'antisémitisme. De toute évidence, ce n'est plus le cas, et s'il y a encore de l'antisémitisme dans le FN, cela deviendra probablement comme partout. Il y a un peu d'antisémitisme dans toutes les catégories sociales, politiques, etc. parce que c'est plus une question humaine qu'autre chose. L'utilisation de bouc émissaire est un mécanisme chez certaines personnes qui jugent beaucoup et et qui ont besoin de reporter sur autrui le jugement qu'elle feraient d'elle-memes. D'ailleurs, le FN est utiliser comme poubelle pour projeter tous les défauts humains. Il y a un manque de respect envers le FN, qui n'est pas acceptable meme si on n'est pas d'accord sur les politiques proposées. Cela a mon avis donne du crédit au FN, meme si en fait, cela ne dit pas grand chose sur le FN, puisque ce sont des projections. Au sujet de la sortie de l'euro, on joue aussi sur les peurs, alors que si l'on regarde dans le détail la politique monétaire, on voit qu'il faudrait retourner a la création monétaire sans intéret, et que cela n'arrivera pas au niveau européen, donc le retour en Franc serait une étape nécessaire. C'est-a-dire que c'est embarrassant. Le FN certes garde son obsession de l'immigration qui est difficilement acceptable, mais sur le reste, semble dire en fait des choses sensées. C'est-a-dire que ceux qui veulent a tout prix que le FN ne passe pas auront autre chose a trouver que de jouer sur la peur de la dictature et sur l'accusation de racisme. D'ailleurs, au sujet du racisme, je suspecte encore un mécanisme de projection. C'est plus facile de dire que le FN est raciste que d'examiner les sentiments animaux que l'on a au fond de son esprit. L'expression du racisme ouverte et directement contre des personnes etrangeres est un manque de respect de ces personnes, cela dit, pour les majorité des gens qui ne fait pas cela, ce n'est pas respectueux non plus de notre nature animale que de juger les moindres pensees. Nous avons des pensées pas tres glorieuses a propos de tout et n'importe quoi, c'est aussi comme cela que l'esprit fonctionne, il foisonne dans toutes les directions, on pense tout et n'importe quoi. Ce qui compte c'est ce qu'on choisi de faire au final. Je suis étonné quand les gens ne voient pas comme c'est limpide que l'on projete sur le FN. Jean-Marie Le Pen rendait cela facile parce qu'il disait des choses inacceptables, et probablement parce qu'il ne voulait pas du pouvoir. En un sens, il se sabotait lui-meme. Cela dit, il semble que cette ere soit finie. Je pense qu'il y a une bonne dose de projection encore. C'est un peu comme quand les croyants disent que les satanistes veulent faire le mal, alors qu'ils vénerent le dieu qui veut les punir et les torturer. En l'occurence, certaines personnes détestent le FN, veulent punir les gens qui en font partie, et apres disent que c'est le FN qui veut faire le mal. C'est une projection de leur détestation. La réalité c'est que tout le monde est frustré par la situation, tout le monde souffre économiquement et socialement. J'espere que la formule n'est pas trop violente mais il n'y a qu'une seule personne dont tu puisses savoir les fantasmes, c'est toi-meme. Et je dirais que les fantasmes ne sont pas toujours tres pertinents. Je pense que beaucoup de personnes, de tout bord, a des fantasmes d'apocalypse et des fantasmes de dictatures. Est-ce que c'est le fait de l'endoctrinement chretien et musulman ? Est-ce que c'est le résultat d'un désir mimétique de pouvoir ? Dans tous les cas, c'est tres répandu, et c'est facile de cataloguer quelqu'un comme fasciste si on se focalise sur cela. Quand on n'a pas le pouvoir, on exagere parfois ce qu'on pense comme mécanisme de compensation, cela n'est pas particulier au FN. Donc franchement, je suis confus, il ne reste pas grand chose de criticable au FN. Je ne suis pas convaincu que pour autant la prise de pouvoir par le FN change le fait que la constitution n'est pas démocratique. Je prefererais que tous les gens souhaitant participer aux décisions publiques s'inscrivent et qu'on tire au sort, des gens qui prennent des décisions et aussi ceux qui vérifient ces décisions. Bien entendu, il y aurait une formation a donner a ces gens pour cela. Et certain sujet polémique devrait etre tranché par des référendums. Mais clairement, le principe de voter pour des promesses n'est pas démocratique. Et je ne parle pas des services de renseignement qui sont impliqués dans des choses pas tres recommendables. Je suppose que les services eux-memes sont ok, mais les gens avec qui ils travaillent et les missions qu'ils leur donnent, pour le peu que j'en sais, me semble problématique. Si c'était seulement une question de rassembler des informations ce serait sans doute mieux. Bref, je pense que les questions de fonds ne sont pas abordés : la constitution et la démocratie, les services de renseignements et la politique étrangere qui prolonge les privileges politiques et économiques sur les anciennes colonnies. Vous savez, la France est le pays des droits de l'homme, tant qu'on reste en France. C'est tres bien qu'on souhaite les droits humains dans le pays, cela dit, il y a des gens dans des pays étrangers qui auraient besoin de plus de considération. Est-ce que le FN veut améliorer cela, je n'en suis pas sur. Je me demande si la question de l'immigration n'est pas une facon d'éviter de parler de ces sujets.
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La transition entre ces deux religions est importante. Je voudrais aborder ici le clivage qui apparait selon moi d'une point de vue psychologique et culturel. Dans le judaïsme, on n'a pas besoin d'être sauvé. Si l'on veut rejoindre cette religion, on nous dira deux fois non avant de considérer notre demande. En effet, d'un point de vue juif, si on a un comportement suffisamment humaniste, qu'on ne fait pas de mal en particulier, tout va bien. Dans le christianisme par contre, la pensée est considérée comme effectuant des crimes, et quand bien même notre comportement et nos pensées seraient parfaits, cela n'est jamais suffisant. L'intervention de Jésus est supposée nécessaire pour notre salut, c'est-à-dire pour ne pas être torturé. En ce sens, la religion de la haine de l'humanité commence avec le christianisme. L'Islam lui emboitera le pas. L'universalisme arrive également avec le christianisme. Alors que le judaïsme est un peu comme un devoir hérité parce qu'on fait partie d'un ensemble de personnes élues pour l'effectuer, le christianisme a pour ambition d'inclure tout le monde. Cette universalité n'est pas propre aux religions de la haine de l'humanité. Par exemple, le bouddhisme, qui est tout de même moins de ce coté, est pourtant universel dans le sens où tous les humains sont considérés capables de progresser vers l'éveil bouddhique. De façon générale, il n'est pas nécessaire de menacer les gens pour les inclure. Cela semble évident dit comme cela, mais dans le christianisme, l'inclusion universelle est profondément liée à la menace universelle. Autre clivage, alors que dans le judaïsme, la séparation avec la transcendance était nette, avec d'un coté le dieu Yahvé et de l'autre les humains, dans le christianisme, nous avons le personnage de Jésus qui est le résultat de la relation entre une femme terrestre et un dieu (plus précisément un ange). Cela peut s'expliquer par la rencontre du judaïsme avec la culture grecque. En effet, dans la mythologie grecque, il n'est pas rare que les dieux aient des relations sexuelles avec les humains, donnant naissance à des demi-dieux. Jésus, qui est censé être un messie humain pour les juifs, est un demi-dieu dans le christianisme. Diverses périphrases expriment cela dans le christianisme et d'autres masquent cela, par exemple en disant que Marie était vierge. D'un point de vue grec classique, elle n'était plus vierge puisqu'elle a eu une relation sexuelle avec un dieu. La séparation de la transcendance est reportée en une séparation entre un dieu unique noté Dieu et des anges, dans le judaïsme tout comme dans le christianisme. Il y a continuité ici. Ainsi, sans affirmer explicitement le polythéisme, le christianisme absorbe le polythéisme grec qui inclut les relations sexuelles entre les humains et les dieux avec des termes tels que les anges et la virginité de Marie. Assez paradoxalement, Jésus est censé être un dieu pur, sans qu'aucune semence ne soit jamais arrivé dans le ventre de Marie. En fait, la virginité est plutôt une façon de dire "vierge de relations avec des humains", ou bien même simplement "de jeune age". Le clivage avec le judaïsme est donc multiple : le christianisme est une religion qui affirment qu'il y a une menace dont il sauve, d'autant plus que la pensée est considérée comme criminelle, et le sauveur, mis en élément central, est un demi-dieu, fruit de l'union de Marie et de l'ange Gabriel. Un autre élément importé est celui du culte du soleil, représenté comme des disques solaires derrière la tête de Jésus et de ses acolytes brulant du même feu. On notera le paradoxe du feu pour exprimer l'enthousiasme chrétien pour sauver les gens du feu de l'Enfer dont ils inventent la menace. Propageant la menace du feu en étant eux-memes animés par un feu, les chrétiens semblent incarner le satanisme dont ils parlent. D'autre part, ne se trompent-ils pas au sujet de Satan ? En punissant les humains pour le compte de Dieu, Satan ne ferait que lui obéir. Pourquoi donc Satan ferait-il cela ? On voit à quel point la dualité de Satan et de Dieu n'est qu'un transfert de responsabilité. Satan est dépeint de la façon qui est fantasmée par les chrétiens pour se laver de la responsabilité de leur désir de punition par le feu. Mais revenons au clivage. L'apparition de la haine de l'humanité va donc avec l'idée de l'Enfer de torture, et aussi avec l'apocalypse. Rappelons-le, la destruction du monde est censée etre initiée par Dieu. Elle est la version terrestre de l'Enfer supposé. Notons tout de même que le désir de destruction est largement inspiré de la Torah, qui énumère les destructions terrestres infligées par Yahvé chaque fois qu'il est insatisfait, notamment avec la destruction totale par l'inondation de la Terre, dont l'arche de Noé est emblématique. En ce sens, l'apocalypse est un récit symétrique. Le clivage ici est que dans le judaïsme, il s'agit d'une destruction dans le passé, alors que dans le christianisme, il s'agit d'une destruction dans le futur. Pour résumer, le clivage entre le judaïsme et le christianisme est le suivant : la pensée devient la source principale du crime dans le christianisme la destruction n'est plus historique mais une menace dans le futur Ce qui a pour conséquence que : le monde terrestre va être détruit par Dieu il y a une haine de l'humanité par Dieu qui veut torturer les humains après la mort la pratique religieuse s'adresse à tout le monde pour les "sauver" de cela L'Islam est dans la continuité du christianisme, se démarquant essentiellement dans l'identité du sauveur, qui n'est plus le demi-dieu Jésus mais Allah.
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Il existe deux approches opposées par rapport à l'angoisse existentielle. D'un coté, on a la recherche du statut social et de l'autre on a la recherche de la fusion dans le groupe. Les deux correspondent à deux stratégies différentes pour s'assurer la sécurité, la bienveillance et la considération des autres. Une troisième stratégie qu'on peut aussi développer est de favoriser l'empathie avec le respect mutuel. La fusion dans le groupe est une stratégie qui ressemble à une négation de soi ou bien une soumission à ce qu'on considère être le désir du groupe. Comme le groupe n'est pas une entité pensante, il ne s'agit bien entendu pas vraiment d'un désir réel mais d'un présupposé que nous avons. Notre présupposé peut être éventuellement renforcé par ce que disent les autres ou bien leurs attitudes. Cependant, les gens n'expriment pas souvent leur pensée véritable parce qu'ils suivent ce qu'ils considèrent eux-mêmes comme la pensée du groupe. Au final, ce qui est exprimé peut en fait ne correspondre à la pensée de personne. Il se peut que ce soit compatible avec une moyenne des avis individuels, mais cela peut aussi être différent, voire complètement absurde. La recherche de fusion dans le groupe peut s'expliquer par l'idée de dilution du danger. Nous avons une prédisposition à voir des prédateurs alors qu'il n'y en a pas, et donc à avoir peur pour rien. D'autre part, il n'est pas facile pour notre cortex frontal d'inhiber volontairement l'activation de l'amygdale qui est assez automatique. Il en résulte une angoisse existentielle psychotique, c'est-à-dire non corrélée à la réalité. Pour réduire ce danger imaginaire, l'on peut avoir recours à la fusion dans le groupe. Plus on ressemble aux autres et plus l'on est inclus dans le groupe, moins l'on a peur de ce qu'on ne contrôle pas, parce que la probabilité que cela tombe sur nous diminue avec le nombre de personnes. L'obéissance au groupe, la soumission à ce que les autres disent, rassure aussi par rapport au pouvoir du groupe. En effet, si l'on a pas de pouvoir individuellement, on peut cependant croire que le groupe a le pouvoir sur la réalité. La coopération entre les individus permet de realiser plus que les individus isolément. Les compétences des autres peuvent nous paraitre magique, comme un pouvoir sur les lois de la physique. Pourtant, personne ne peut vraiment remettre en question la réalité. Et collectivement, cela n'est pas possible non plus. Pourtant, par extrapolation, les gens imaginent plus ou moins inconsciemment que le groupe social a un pouvoir au-delà de la réalité. S'ils croient que la soumission à la volonté du groupe est essentielle a la réalisation de ce pouvoir, ils peuvent vouloir désespérément se soumettre et soumettre les autres. Ou bien si l'on croit que l'harmonie est essentielle au groupe, on n'a moins de chance de garder notre calme quand l'harmonie n'est pas au rendez-vous. Ainsi, on peut effectuer une sorte de fétichisme du groupe, qui prend parfois la forme de coutumes et traditions. La stratégie du statut social semble a priori opposée. En effet, il s'agit de s'affirmer vis-à-vis des autres, de se définir comme une autorité dans le groupe social ou bien d'affirmer qu'on a des privilèges. Cela nous met en avant dans le groupe, cependant, dans le même temps, c'est aussi une forme de fusion. En effet, si l'on se définit comme une autorité, on ne se définit plus vraiment comme un individu mais comme quelque chose qui transcende notre individualité. D'autre part, on peut envoyer les autres vers ce qu'on considère être le danger pour qu'il se fasse dévorer à notre place par les prédateurs imaginaires. Tout cela peut-être à l'avantage de la personne qui prend l'autorité ou affirme ses privilèges. Cependant, en faisant cela, on devient une cible évidente pour les autres personnes qui seront d'autant plus motivés à renverser l'autorité que celle-ci semble lui prendre la laine sur le dos. Les gens aiment bien avoir un cadre, mais souvent n'aiment pas être soumis ou bien qu'autrui ait des privilèges. Par exemple, on peut être frustré de ne pas être libre ou bien jaloux d'autrui. On peut ainsi préférer une vie tranquille où l'on est ni soumis ni dominant. La balance peut tout de même pencher dans le sens d'une hiérarchie si l'on considère que les personnes d'autorité guident le groupe, que cela permet au groupe de se realiser et d'obtenir le pouvoir sur la réalité. Vu comme cela, les dominants seraient les serviteurs du groupe car ils permettraient d'obtenir une force collective qui protège contre les prédateurs imaginaires. Notez que les plus machiavéliques des dominants sont prêts à soutenir des ennemis réels. Cela se fait notamment en politique. Cependant, la plupart du temps, il ne s'agit que d'exagérer la dangerosité d'une situation ou d'inventer des ennemis. Il suffit que les gens croient à la nécessité de la protection. Or si les prédateurs sont imaginaires, il s'agit d'une croyance en un pouvoir magique sur quelque chose d'imaginaire. Ainsi la fusion dans le groupe et le statut social sont deux stratégies qui se rejoignent. A l'intersection des deux se trouve la notion de dieu. En effet, les croyants s'unissent dans leur croyance et dans le même temps, ils invoquent le nom de dieu pour avoir autorité sur autrui. Cela dit, il y a d'autres choses qu'on peut trouver à cette intersection. Par exemple, les normes, comment bien faire les choses, la bienséance, etc. Quand on invoque des normes, on fusionne avec le groupe, puisque l'on affirme que ce sont les normes du groupe, et d'autre part, on prend pouvoir sur autrui en lui disant des actions qu'on exige. Cela peut prendre les formes suivantes : - tu dois/devrais faire cela, on doit faire cela... - il faut que... - c'est bien de faire cela, c'est mal de faire cela - tout le monde sait bien que... - c'est propre, c'est sale (quand la notion de propreté est exagérée ou bien n'a rien à voir) - il est l'heure de...
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Nous avons tous entendu des phrases telles que "le christianisme est une religion d'amour" ou bien "l'Islam est une religion de paix". Je ne vais pas citer ici des obscurs passages des textes religieux, qui ne sont pas très pertinents puisque sujet à interprétation. Je ne vais pas non plus mettre en avant des passages qui expriment de la haine, quelque soit la façon dont on les interprète. Cela ne fait pas beaucoup avancer le débat parce que la façon dont on les considère dépend du contexte mental dans lequel on les interprète. Ainsi, certains utilisent de tels passages pour justifier leur rejet d'autrui voire leur violence, tandis que d'autres les considèrent comme des éléments historiques qu'ils n'oseraient jamais mettre en pratique eux-mêmes, voire considèrent qu'ils ne font pas partie de leur religion, éventuellement que les textes dits sacrés auraient été déformés pour diverses raisons. Il n'aura échappé à personne que selon la religion les humains sont mauvais, ils sont pécheurs. Cela peut sembler anodin, mais pose la base d'un rejet fondamental de l'humanité et d'un désir de punition. En ajoutant à cela la croyance en un enfer de torture, et voila tous les ingrédients pour la haine de l'humanité. Ces deux éléments sont centraux dans le christianisme et l'Islam. Les interpréter comme des messages de paix et d'amour me semble une forme d'aveuglement. Voyons en détail ces préceptes fondamentaux dans le christianisme et l'Islam. Notez que le bouddhisme peut avoir des similitudes puisque dans certaines versions, il y a la réincarnation en Enfer si on a un mauvais karma. Les chrétiens ont la dialectique suivante : la destination par défaut après la mort est l'Enfer. On y est détruit par le feu. Et la seule façon d'éviter cela est de se faire sauver par Jésus qui nous lave de nos péchés. En d'autres termes, le terme "sauver" ici veut dire que l'on obtient une exemption de punition. Le paradis se construit alors comme un ilot au milieu de la haine de l'humanité, institutionnalisé par l'Enfer. D'ailleurs on peut s'étonner d'un tel revirement. En effet, protéger de la torture n'est pas équivalent à provoquer la jubilation d'un paradis. Par exemple, dans la Grèce Antique, les gens croyaient que la vie après la mort était par défaut ennuyeuse. On n'y était pas non plus punis ou récompensé. Les musulmans ont une dialectique légèrement différente : Allah est miséricordieux et donc il est disposé à ne pas nous envoyer en Enfer. Cependant, il met une condition à cela : qu'on se soumette et qu'on le reconnaisse comme notre dieu. Cela est un peu plus direct cependant semblable à la dialectique chrétienne : nous sommes mauvais et méritons d'être torturés par le feu mais on peut faire un arrangement avec Allah pour qu'il nous envoie dans un paradis. Dans l'Islam, l'arrangement est avec Allah, et dans le christianisme, l'arrangement est avec Jésus. L'Islam et le christianisme, d'après les textes dits sacrés, ne peuvent pas être définis comme des religions de paix et d'amour. En effet, elles institutionnalisent la haine de l'humanité avec l'Enfer, la destination par défaut des humains, qui sont mauvais et méritent la destruction par le feu et la torture. Voila le contexte global de ces religions. Toute religion qui considère que les humains sont mauvais et qu'ils méritent la destruction ou la torture, toute religion qui prend cela pour axiome est une religion de haine. Si l'on définit le satanisme par le désir de faire du mal, les religions qui supposent l'Enfer pour punir les humains sont d'inspiration satanique. La malveillance envers les humains n'est pas quelque chose de caché, venant d'un Satan qui ne voudraient pas qu'on sache qu'il existe. Elle est le fondement même du christianisme et de l'Islam, qui sinon n'auraient personne à "sauver". Ce qui est caché par contre, c'est que cette malveillance est le fondement de ces religions. Cela est réalisé par l'emploi de mots qui suggèrent la punition sans le dire. Ces phrases insidieuses sont par exemple : - les humains sont pécheurs - repentez-vous, la fin est proche - nous héritons de la faute originelle - Dieu/Allah est miséricordieux Pardonner est une bonne chose, pas qu'on l'utilise comme rançon pour mettre les humains à genoux.