Totologik

Bonjour, Il aurait fallu expliquer comment les chiffres présentés sur ce site sont calculés : https://fr.numbeo.com/criminalité/indices-expliqués Pour résumer, les chiffres présentés sont basés sur des opinions, et donc donc extrêmement subjectifs. Pour ce qui est de la France et des USA, comparer des chiffres gouvernementaux aurait été bien plus pertinent, mais ça n'irait pas dans le sens de la thèse défendue. Il y a à mon sens une institutionnalisation de la violence comme mode de maintien de l'ordre ; symptôme d'une élite qui sent sa légitimité et son pouvoir menacés et qui n'hésite pas à s'asseoir sur les droits de l'homme pour se maintenir.

Pavé César ! (Et bienvenue ) Conseil : n'expose jamais des éléments de ta vie privée dans un espace public. Vraiment ! En effet ! Plus c'est long plus c'est ... décourageant à lire. Essaie plutôt de créer un sujet par idée, avec un texte assez clair. Et de classer les idées liées entre elles, de n'exposer que certaines dans un premier temps (les plus évidentes, les questions etc...), attendre que la discussion progresse pour éventuellement exposer les plus complexes, lorsque le contexte sera plus favorable. Bref, comme dans une discussion ; l'idée n'est pas de faire un monologue car un forum ce n'est pas fait pour ! Alors je te conseille vivement de commencer à lire B.Russel "Problèmes de philosophie". Bonne soirée

Merci d'étayer les idées présentées dans ce fil en fournissant (malgré toi) un bon exemple. Ce n'est pas le sujet mais je pense que, en partie dû au contexte international et aux positions françaises, ce groupe subit une campagne de décrédibilisation massive : agiter l'épouvantail antisémite pour disqualifier l'opposition et se passer d'argumenter (ce qui serait difficile dans le cas présent). Les médias martèlent des idées et certains finissent par les transformer en faits avérés.

Bonsoir, Je comprends l'aspect clivant lorsqu'il s'agit de mener une stratégie d'affaiblissement d'une puissance "ennemie" en créant des dissensions - elle peut être menée par une entité de pouvoir sur son propre peuple lorsque ce dernier est en colère. Des exemples ont été cités plus haut. Et pour fonctionner une telle "arme" nécessite une forme de passion, voire de peur, couplée à un manque de réflexion. Je pense à tous ces articles qu'on voit passer avec des titres du style "Ils ruinent la France" en pointant bien souvent tantôt des fonctionnaires, tantôt les chomeurs, ou les vieux. Typique ! Et dans ce cas la stratégie du bouc émissaire est utilisée par une entité de pouvoir pour pousser un groupe à "accomplir sa mission". On trouvera facilement des exemples d'actualité sur le thème de la guerre, mais celui qui me vient à l'esprit est cette fameuse tête de Goldstein dans 1984, soumise quotidiennement à la rage du peuple pour qu'il communie, se défoule, et continue à supporter la vie de merde qu'on lui impose. Bonne soirée

Bonsoir, L'absurde est bien plus efficace que la vérité pour convaincre un électorat aussi polarisé. Et en transgressant ouvertement toutes les règles, Trump transmet aux Américains un message émancipateur qui trouve d'autant plus de résonance que nous vivons dans une époque marquée par un narcissisme exacerbé ; c'est je pense ce qui explique son succès. L'aspect positif est que Trump, tant il est clivant, est potentiellement le seul capable de déclencher à son insu suffisamment de secousses en interne qui peut-être permettraient aux Américains de se libérer et de faire éclore enfin une alternative sérieuse à "bonnet blanc" et "blanc bonnet"... On a le droit de rêver.

Des lycéens chinois je ne sais pas, mais des français j'en doute en effet. https://atlasocio.com/cartes/recherche/selection/enquete-pisa-niveau-mathematiques.php

sqrt(3)/3 = 1/sqrt(3) = 2/(2*sqrt(3)) = 1/2 * 1/(sqrt(3)/2) = sin(30°) * 1/cos(30°) (= tan(30°))

Bonsoir, @Dessinateur : tu peux remarquer que sqrt(3)/3 = tan(30°)=sin(30°)/cos(30°). Les cos(30°) se simplifient et il reste un sin(30°). Mais sin(30°)=1/2 (connu de tout lycéen). Bonne soirée

Bonjour, Qui est ce "on" ? Les occidentaux ? Il me semble qu'en 2024, l'accès aux ressources physiques et intellectuelles reste limité pour beaucoup, et que les adeptes de la "préhistoire de la pensée" (pour reprendre ton expression), consistant si j'ai bien saisi ton propos, à identifier le mal (du moins l'une de ses composantes) avec ce qui "kashrout" et "haram" existent et sont même quasi aussi nombreux que les autres. La réponse que je souhaite apporter via mon intervention de hier, c'est simplement qu'on ne peut définir le mal, car celui-ci est polymorphe et attaché à un référentiel culturel. Vous pouvez bien sûr continuer à citer des exemples d'actions ou pensées que l'on qualifie de mal, mais elles ne le seront que dans le référentiel culturel de celui qui s'exprime, et ne permettront pas de répondre de manière concise à la question initiale. Par exemple : tu sembles vouloir le relier à l'absence de Dieu alors qu'il existe des non-croyants qui ont une certaine conception du mal. Pourquoi vouloir les exclure et définir un concept universel via des références religieuses alors qu'une partie non-négligeable du monde n'y adhère pas ?

C'est un exemple éloquent mettant en évidence la nature non-universelle du mal, et d'où la complexité de son établissement à travers une définition unique (question posée par l'auteur). De toute évidence, la réponse à cette question dépend du cadre culturel. Et puis ... logique ne signifie pas bienveillant (je plaisante ok !)

Bonsoir, Le mal est une construction mentale et sa définition est relative à une morale, elle-même étant en grande partie le produit d'une culture. Entre humains de cultures très différentes, on peut bien sûr s'entendre sur certains de ses aspects (douleur physique par exemple), car en tant qu'espèce nous partageons les mêmes instincts primitifs. Mais pas sur tous, loin de là. Par exemple, est-ce mal que de consommer du porc ?

Bonsoir, C'est possible en effet. Mais il faudrait alors convaincre cet hypothétique Européen qu'un projet dans un domaine stratégique ne doit pas s'évaluer qu'avec des multiples issus du monde financier . Bonne soirée

Bonsoir, Quel européen pourrait être contre ? C'est toujours mieux que de ne rien faire. La question qu'on peut se poser c'est si cette collaboration sera aussi laborieuse que pour le système Galileo.

Tout à fait, ce qui n'est possible que lorsque l'énergie est bon marché et en abondance car elle intervient à tous les stades de la chaîne de valeur : croissance (engrais), entretien (pesticides et engins agricoles) et transport. Hypermarchés ou pas, le coût de la nourriture augmente dans un monde d'énergie rare et chère. Mais je crois que l'on s'éloigne du sujet initial.

Bonsoir, Le passage de l'époque dominée par la traction équine à l'ère de l'automobile a certainement dû susciter des débats similaires à ceux que nous connaissons aujourd'hui. Et les opposants d'argumenter : ça prend de la place, ça effraie les chevaux, ça pue, les routes construites en périphérie vont nuire à nos champs où l'on cultive les céréales qui nourrissent nos chevaux, les voies pavées sont trop étroites ... Mais cette transformation était pourtant une nécessité d'adaptation à un monde en train de changer, fait d'abondance énergétique, de technologie florissante et de capitalisme triomphant. Et pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué, c'est à peu près ce qui est en train de se produire. Mais la rareté a remplacé l'abondance, le flétrissant le florissant et le submergé le triomphant. Les mobilités douces s'imposeront à un moment, de gré ou de force. La question pertinente est de savoir si l'on souhaite gérer cette transformation, ce qui nécessite l'approbation collective et la volonté politique, ces deux aspects n'étant pas indépendants, ou si l'on veut se la prendre en pleine figure. Lorsque l'on investit de l'argent pour favoriser un mode transport, on change de paradigme. Considérée isolément, la construction d'une piste cyclable dans une ville peut n'avoir effectivement aucun sens sans un minimum de prise de hauteur et sans approche globale. Car ce projet ne se résume pas à aménager quelques pistes cyclables. La structure urbaine, voire la structure mentale de certains en apparence, s'est adaptée au tout voiture depuis des décennies, favorisant la centralisation de nos moyens si bien qu'aujourd'hui les lieux de vie et d'activité sont éloignés mais devinez pourquoi ... Intelligemment menée, une politique de transformation vers plus de vélo conduit à la décentralisation des moyens, allant de pair avec la disparition de l'hypermarché (pour citer un exemple que j'ai lu plus haut) au profit des commerces de proximité, avec la multiplication des lieux d'exercice de travail et le rapprochement des lieux de vie et d'activité.

Bonjour, Désolé par avance car je n'ai pas lu le message (pavé ?) précédent ; je suis fainéant ce soir. Donc ce que je vais écrire a peut-être déjà été évoqué. Si je devais définir de manière synthétique une évidence je dirais : Une pensée qui découle immédiatement d'une expérience sensible, passée (et mémorisée) ou présente, ou bien d'un raisonnement éprouvé par soi-même dont les prémisses, l'architecture et la conclusion ont été intériorisées. Donc l'évidence n'a pas besoin d'être vraie.

+1 Le pire c'est que celui-ci était n'a fait que décliner au cours des 50 dernières années du fait des politiques axées sur le "tout route". On a fermé des gares et démantelé des voies qui étaient déjà installées. Évolution de la répartition modale du transport de marchandises en France en %. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fret_ferroviaire_en_France Et d'ailleurs il en va de même pour le transport de voyageurs. Le gain en émission CO2 serait juste faramineux si le train redevenait le mode de transport privilégié pour les longues distances. Concernant les inconvenances provoquées par la présence de cyclistes, le problème se situe davantage du côté des urbanistes que des utilisateurs. L'intégration des cyclistes dans le réseau routier est souvent mal planifiée, et se fait à grands coups de pansements sur des jambes de bois. Car dans de nombreuses villes, l'infrastructure a été conçue autour de la voiture, sans prendre en compte les cyclistes qui étaient en grande minorité à l'époque. Mais tout le problème est là : le manque de vraies pistes cyclables sécurisées, et de systèmes de signalisation appropriés met les cyclistes dans une situation désagréable voire dangereuse, et les pousse à empiéter tantôt sur les voies piétonnes par exemple. Je pense qu'il serait intéressant d'avoir des chiffres sur les accidents impliquant des cyclistes, ainsi que de connaître ce que pensent les automobilistes des cyclistes dans les villes où cette intégration a été mieux gérée, comme Amsterdam par exemple. Bonne soirée

Ah, ces cyclistes ! Ils roulent sur leurs machines coûtant à peine 100€, ne nécessitant qu'un minimum d'entretien, n'ayant pas besoin de débourser pour une assurance et nécessitant très peu d'infrastructures urbaines. Mais le pire dans tout ça ? Ces insupportables cyclistes ne tombent même pas dans l'obésité, sollicitent à peine le système de santé et ont même l'audace de vivre plus longtemps ! A ce rythme-là, ils vont nous pousser à travailler jusqu'à 70 ans pour financer leur retraite bien portante !

Mon avis est que ce genre de choses ne mérite pas une telle médiatisation et que cela aurait dû se régler bien avant la production, en huis clos sans passer par le tribunal populaire. Mais là on touche au business model du journalisme ...

Mon point de vue : ils se sont excusés, l'erreur sera corrigée, et on l'aura vite oublié. Certes, il y a un coût initial : celui de devoir retirer de la vente des albums. Des albums qui deviendront probablement pièce de collection dans quelques années. Entre temps, le mot fait le buzz et tout le monde parle des éditions Dupuy. Les passions sont excitées : il y a les pros et les antis qui se tapent dessus. Les campagnes présidentielles outre Atlantique fonctionnent sur le même mode. Il n'y a qu'à étudier la stratégie de Trump qui est capable de se contredire en un temps record, mais peu importe. Le succès ne réside pas en la capacité de rejoindre le consensus, mais en la capacité d'enflammer les passions au point qu'elles se rejoignent à leur insu (en terme d'objectif marketing, pas en terme idéologique). Bref, j'en appelle à la lucidité collective : n'alimentez pas cette stratégie.

Bonjour, @Beebee A mon sens, il a toujours existé une pluralité de textes réglementant la guerre, spécifiques à chaque pays ou même à chaque culture, bien avant l'émergence d'un seul droit établi par les puissants sur une échelle mondiale. D'après ce que je comprends, une telle uniformité légale n'a jamais vu le jour avant la seconde guerre mondiale. C'est cette singularité, combinée à la portée internationale de ces textes, qui a permis à l'idéologie libérale d'exercer son hégémonie sur le reste du monde, comme je l'ai mentionné précédemment. Je n'ai pas pu entrer dans les détails de ma pensée car cela nécessiterait une analyse approfondie, mais le cynisme réside dans la prétention hypocrite de se préoccuper du bien-être humain uniquement pour étendre sa sphère d'influence. Il est étrangement révélateur que le droit international ne s'applique pas de manière égale à tous les pays. Je ne pense pas que les anciens "codes guerriers" aient eu cette ambition. La diffusion d'informations concernant les actions russes indique une volonté de préparer un dossier à charge pour l'après-guerre, qui sera particulièrement lourd pour les Russes en cas de victoire ukrainienne. À mon sens il est donc plausible de penser qu'en cas d'un tel scénario, une large portion de la Russie adoptera le libéralisme et s'ouvrira aux entreprises occidentales, indépendamment de la volonté de son peuple. Bon dimanche

Bonjour, De tels dessins sont évidemment provocants tellement ils sont caricaturaux, et il est aussi évident qu'ils ont été réalisés à dessein, non pas pour soutenir une quelconque idéologie raciste, mais plutôt à des fins purement commerciales. Ne soyons pas les idiots utiles de cette campagne marketing !

Bonjour, Si par injustice, tu entends une forme de violation d'équité, c'est à dire le fait que certaines personnes reçoivent plus et d'autres moins alors on peut dire que non seulement l'humanité en tant qu'espèce, mais aussi toutes les sociétés humaines (qui sont à ma connaissance fondées sur la domination) en tant que structures, sont bâties sur de l'injustice. Je pense qu'il est inutile de citer des exemples tant ils sont multiples. On ne combat pas l'injustice car c'est impossible, mais on peut la constater, l'invisibiliser ou juste tuer le messager en le décrédibilisant, afin d'obtenir une forme de paix sociale lorsque ceci est nécessaire - rappelez-vous de l'épisode des gilets jaunes. Par ailleurs je ne crois pas non plus que l'égalitarisme qui consiste à positionner chaque individu au même niveau à tous les égards soit quelque chose de bon car cette quête qui nous motive à être reconnus comme égaux aux plus forts par nos semblables, incite également ceux qui se sentent faibles à tirer les "forts" vers le bas. Et cela engendre le risque de diminuer notre humanité à un niveau où nous préférerions l'égalité dans la servitude à l'inégalité dans la liberté. Bonne journée

Bonjour, Savoir se servir d'outils de calcul c'est très important dans la "vraie vie" donc je dirais que oui, il faut que la calculatrice fasse partie de la toolbox du lycéen. Ce qui n'exclut pas de donner des problèmes à résoudre sans calculatrice mais dans ce cas, il faut veiller à ce que la complexité d'un problème de physique ne réside pas dans une compétence non physique. Mais pour en revenir à cet énoncé, peut-être qu'en Chine ces techniques calculatoires sont déjà bien maîtrisées au lycée auquel cas il s'agirait d'un exercice classique.