Totologik

Malheureusement l'ONU ne fera pas grand chose dans cette affaire car les USA sont membres permanents au conseil de sécurité avec le droit de veto, et bloquent les résolutions qui permettraient d'aider le peuple de Gaza. https://www.courrierinternational.com/article/guerre-israel-hamas-veto-americain-a-une-resolution-du-conseil-de-securite-sur-israel C'est comme pour la guerre froide ... sa mission restera purement diplomatique et symbolique. C'est dommage mais c'est comme ça.

Bonjour, Ici il y a des éléments matériels. Pour ceux que ça intéresse : https://unosat.org/products/4160 Par analyse d'image satellite (comparaison avant/après), on montre l'ampleur du phénomène. 86% des terres agricoles ont été rendues inexploitables (destruction) par Israël alors même que ces lieux n'ont pas été des lieux d'affrontement avec le Hamas. Je précise que l'article se termine par : "This is a preliminary analysis and has not yet been validated in the field." car à la date où j'écris ce message, la presse étrangère non accompagnée de l'armée israélienne est interdite à Gaza, et la presse locale se fait tirer dessus : https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2025-08-21/acces-des-medias-a-la-bande-de-gaza/ottawa-signe-une-declaration-avec-des-dizaines-de-pays.php Dans la même veine : https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2025/06/satellite-imagery-reveals-total-razing-of-khuzaa-in-may-2025-in-further-evidence-of-israels-wanton-destruction-and-genocide-in-gaza/ (des terres arables détruites sans raison) Si on ajoute à cela le blocage de l'aide internationale, on peut dire que l'intention d'Israël d'affamer et chasser les Gazaouis est établie avec un fort degré de certitude. Il y a trop d'éléments contradictoires pour affirmer qu'il n'y a pas de famine ou même pour affirmer que cette famine est seulement un effet secondaire de la lutte contre une organisation terroriste.

Ce qu'il faut valoriser c'est d'une part ce que tu as appris, et d'autre part le fait que tu as désormais la capacité de faire gagner de l'argent, du temps, et des connaissances aux nombreuses personnes qui vont rencontrer ta situation

Ce que tu décris est l'expérience de Milgram, qui est antérieure aux années 80-90 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Expérience_de_Milgram Elle démontre la propension qu'a l'homme à se soumettre à l'autorité, et à ignorer ses valeurs morales (enfin ... pour ceux qui en ont) pour peu qu'il n'ait pas à endosser la responsabilité des ses actes. Mais ... je te rejoins sur le fait que "pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des hommes de bien". Choisir tes maîtres ne fera pas de toi quelqu'un de libre

Frère Guillaume (le nom de la rose, U.Eco). Pour sa sagacité et son immense culture générale. Bien qu'il soit homme de foi, il incarne un idéal de la pensée scientifique et rationnelle durant son enquête, n'hésitant pas à déconstruire certains éléments dogmatiques. Jean Valjean. Le personnage qui donne foi en l'humanité, tout simplement.

Merci pour avoir soumis le pb à GPT5. J'en ai vérifié 3 qui sont effectivement correctes. Visiblement, GPT5 a procédé par essais/erreur pour trouver des solutions, néanmoins sans proposer de méthode générale permettant de toutes les trouver comme je le fais, et comme le ferait un lycéen moyennement doué. Mais effectivement, il ne tombe pas dans un piège idiot comme GPT4x. Et c'est pas mal. Ça reste un super outil, que j'utilise souvent car il me fait gagner du temps. Il faut quand même garder à l'esprit que les gros LLM type GPT ont ingurgité plusieurs trillions de tokens de texte, c'est comparable au contenu de tout l'Internet actuel. Il serait en fait plutôt probable que ce même problème ait déjà été rencontré, peut-être dans une autre langue et avec éventuellement autre chose que des crayons et des stylos. Poser une question qui n'a jamais été posée est extrêmement difficile. Je me suis amusé à créer mon propre LLM (utilisant les lib de GPT-neo et un peu de python) pour résoudre un problème assez restreint : recherche d'informations dans une liasse de documents normatifs (plusieurs milliers de pages). Mais j'ai rapidement heurté les limites : il faut un corpus documentaire monumental et il faut pré-conditionner l'information, c'est à dire qu'un humain doit pré-digérer l'information en la hiérarchisant et la fournir sous une forme que le LLM peut ingurgiter correctement, si on veut que ça serve à quelque chose. Et j'ai également atteint les limites matérielles de mon PC (16Go de RAM + une carte graphique correcte). N'étant pas spécialiste, je ne m'y suis sans doute pas pris de la meilleure façon et il est tout à fait possible de créer un LLM performant pour cette tâche. Mais au prix d'un travail colossal de conditionnement de l'information et de ressources matérielles qui ne sont pas à la portée du particulier. Tout ça alors qu'un stagiaire sans expérience n'a aucun mal à être performant dans cette tâche. Je me souviens d'une conférence donnée par Y. Le Cun (l'un des inventeurs du deep learning et directeur scientifique chez Meta) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yann_Le_Cun où il montrait clairement en quoi l'intelligence générale n'est pas à la portée de l'IA générative (type LLM) de par son principe de fonctionnement, et qu'ajouter plus de données ne changerait absolument rien. Il préconisait même d'abandonner la "hype" de l'IA générative, et de réorienter l'effort vers les IA de type "goal-driven" (càd non générales, basée sur l'optimisation de fonctions) car il existe à ce jour énormément de problèmes ouverts - des problèmes mathématiques principalement - qui une fois résolus pourraient provoquer quelques petites "révolutions" dans le domaine.

Bonjour Atipique, Remarquer que, en terme de prix, 1 pile = 2 gommes + 1 stylo - 2 crayons (car 2=2*1.05+0.7-0.8), et aussi que que 1=2+1-2. Donc, si une solution est trouvée, alors ont peut ajouter 1 pile en faisant {-2 gommes - 1 stylo + 2 crayons} sans changer la véracité car le nombre d'articles sera identique, et le prix total sera identique. C'est un invariant. Donc on peut imposer x=0 tout en acceptant w<0 dans une "certaine" mesure (voir plus bas). D'où le système initial (idem chatGPT avec "simplification" au niveau de l'équation (2)) : (1) y + z + w = 76 (2) 21y + 14z + 8w = 1414=2*7*101 On voit que w est forcément multiple de 7, donc w=7W ce qui simplifie le système en: (1) y + z + 7W = 76 (2) 3y + 2z + 8W = 202 Puis on voit que y est forcément pair (y=2Y), ce qui simplifie le système en: (1) 2Y + z + 7W = 76 (2) 3Y + z + 4W = 101 On élimine z: (1) 2Y + z + 7W = 76 (2) Y = 25+3W On injecte (2) dans (1) (1) z = 26-13W (2) Y = 25+3W On n'a plus qu'à tester les valeurs W entier dans l'intervalle [-8, 2] (parmi lesquelles certaines sont inacceptables). W=0 donne : (y=50, z=26, w=0) (et x=0 par hypothèse) Vérification : 50+26=76 et 50*1.05+26*0.7=70.7 => OK Puis on génère toutes les solutions de la même "famille" (x=1, y=48, z=25, w=2), (x=2, y=46, z=24, w=4), ... etc W=1 donne (y=56, z=13, w=7) Vérification : 56+13+7=76 et 56*1.05+13*0.7+7*0.4 = 70.7 Puis on génère les solutions de la même famille (en ajoutant des piles) : (x=1, y=54, z=12, w=9), (x=2, y=52, z=11, w=11), ... etc W=2 donne (y=62, z=0, w=14) Pas d'autres solutions dans cette famille car on ne veut pas z<0 (pour ajouter une pile, il faut enlever un stylo) W=-8 donne (y=2, z=130, w=-56) (et x=0 par hypothèse). On veut évidemment w>0 donc on "convertit" des crayons en piles, gommes, stylos. Pour ajouter 56 crayons ont devrait retirer 56 gommes, ce qui n'est pas possible => pas de solution pour W=-8 W=-7 idem (pour les mêmes raisons) W=-6 idem W=-5 idem W=-4 idem W=-3 donne (y=32, z=65, w=-21) Puis on génère les solutions le même famille telles que w>0. On ajoute au moins 11 piles afin d'avoir w non négatif.On obtient (x=11, y=10, z=54, w=1), (x=12, y=8, z=53, w=3), etc... W=-2 donne ... W=-1 donne ... (je pense que tu as compris le principe)

Bonsoir @Kyoshiro02 Le thème a été beaucoup discuté dans ce fil

Bonjour, Comme tu l'écris : c'est une chance sur 10³⁰. C'est à dire 0 lorsqu'on est face à un problème concret. Mais mon bon sens indique que mon ami ment, sans devoir recourir à une quelconque résolution mathématique - ça tombe sous le sens. GPT4.1-nano tombe dans le panneau, mais GPT5 semble effectivement saisir le "piège" de l'énoncé. Voici un problème qui fait raconter n'importe quoi à GPT4o, GPT4.1-nano et GPT-4o-mini (je n'ai pas GPT-5 - je serais curieux de voir ce qu'il raconte), qui ne sait même plus effectuer une addition correctement. La subtilité réside dans le fait que l'énoncé aux allures simples ne suggère aucunement la méthode de résolution, qui s'avère plus subtile qu'une résolution mécanique de système linéaire (il y a plusieurs solutions). C'est niveau terminale je pense. Moi : J'achète des piles à 2 euros pièce, des gommes à 1 euro et 5 centimes pièce, des stylos à 70 centimes pièce, et des crayons à 40 centimes pièces. J'achète au total 76 articles, et je dépenses 70 euros et 70 centimes. Combien ai-je acheté de piles, de gommes, de stylos et de crayons ? GPT-4o : Sa réponse ne fonctionne pas : les lignes en gras sont évidemment fausses et GPT4o ne le voit pas (pourtant il s'agit juste de vérifier une addition) et conclut que sa réponse est correcte - un enfant de CE2 pourrait constater la supercherie. Les LLM ne sont pas intelligents ; ils recrachent ce qu'ils ont ingéré. Pour info, voici quelques réponses qui fonctionnent (il y en a plein d'autres) : 12 piles, 32 gommes, 1 stylo, 31 crayons 11 piles, 34 gommes, 2 stylos, 29 crayons ...

Tu pensais à ce sujet (quoiqu'il n'y a pas d'histoire de foot) ?

La fidélité ... Vaste sujet

L'IA peut être douée de logique, et de compétences mathématiques très élaborées : une IA d'open-ai a obtenu la médaille d'or à l'OIM 2025 - pour ceux qui connaissent, résoudre ne serait-ce que le premier problème n'est pas à la portée du premier crétin. https://intuitionlabs.ai/articles/ai-reasoning-math-olympiad-imo ... mais elle manque cruellement de bon sens : modèle : GPT-4o-mini Moi: Je joue à pile ou face avec un ami qui me certifie que la pièce est équilibrée. Après 99 lancers, la pièce a toujours indiqué face. Quelle sera la valeur obtenue au 100ème lancer ? GPT: Le résultat du 100ème lancer d'une pièce équilibrée reste indépendant des résultats précédents. Même si la pièce a montré "face" à chaque lancer précédent, la probabilité d'obtenir "face" ou "pile" au 100ème lancer reste de 50 % pour chaque côté. Ainsi, il n'est pas possible de prédire avec certitude la valeur obtenue au 100ème lancer : elle peut être soit "face", soit "pile", chacune ayant une probabilité égale. Alors que le bon sens indique que mon ami raconte des conneries ... Dans la vraie vie, on résout des problèmes où l'information est incomplète, voire fausse.

Bonjour, J'avais lu il y a longtemps que les organismes avaient de plus en plus tendance à se féminiser du fait de la présence croissante de certains perturbateurs endocriniens, au point qu'on observait une augmentation de l'apparition de caractères féminins secondaires chez les hommes. Donc on pourrait émettre l'hypothèse que de plus en plus d'hommes développeront des maladies typiquement féminines (je n'ai pas de sources, c'est peut-être faux).

Cela pose la question de savoir à quel moment il convient de considérer son propre système de valeurs comme supérieur à un autre, au point où notre intervention contre ce système pourrait être légitime.

Oui pour le référencement de site web l'astuce est vieille comme le monde. Mais dans le domaine du recrutement, je ne suis pas certains que tous les recruteurs maîtrisent ces aspects. Car il y a quelques success stories. Mais il est clair que l'astuce est condamnée à l'obsolescence à mesure que l'IA pénètre le domaine du recrutement.

Bonjour, Il faut ajouter des éléments de contexte. À cette époque, les "civilisateurs" occidentaux n'avaient pas le même degré d'indignation vis-à-vis d'une Mongole issue d'une tribu aux pratiques barbares ou d'une Européenne catholique. En ce temps, le droit international (écrit par des européens) classait les population par degrés de civilisation (conférence de Berlin sur le partage de l'Afrique, 1884) et se servait du caractère arriéré des autochtones pour légitimer la colonisation et le pillage des ressources. La laisser moisir dans sa caisse n'a pas dû lui coûter très cher moralement, et on ne peut pas lui reprocher car c'était ainsi que les pensées étaient forgées en 1913. Mais cette pratique n'a pas disparu : laisser mourir de faim des populations sans s'indigner est encore au goût du jour.

Bonjour, Pour ce qui est de passer l'étape de traitement automatique, tu peux bourrer des mots-clés dans le pdf, écrits en blanc sur fond blanc et en tout petit.

D'une manière générale, se faire évincer d'un groupe de spécialistes qui a pour objectif de vulgariser ou d'enseigner leur domaine de prédilection, pour la raison qu'on ne possède pas soi-même les compétences dans ce domaine, me paraît complètement normal. Le groupe veut sa crédibilité.

Pourquoi chercher à me faire dire ce que je n'ai pas dit ? Je n'écris ni ne suggère qu'il y a moins d'escroquerie aujourd'hui que dans les années 2000. En relisant attentivement, tu constateras que j'écris que dans les années 2000, les escroqueries étaient multiples, et que cela était dû au fait qu'il n'existait que peu de garde-fous (comprendre : c'était à la portée de n'importe qui), et que les conséquences de ces escroqueries étaient faibles. Cela n'exclut en rien l'idée qu'elles sont toujours multiples aujourd'hui. Pour aller plus loin, ce qui rend les escroqueries via internet problématiques (alors qu'elles l'étaient peu il y a 20-25 ans), c'est moins leur nombre que leurs conséquences. Les systèmes d'information étant désormais tous connectés en réseau, la moindre intrusion a des conséquences absolument désastreuses, ce qui n'était pas le cas il y a 2 décennies. C'est d'abord pour cette raison que les métiers liés à la cybersécurité ont crû de manière démesurée.

Ah l'Internet des années 2000 ; cet âge d'or ! Internet était encore un champ à conquérir, un far west où la liberté d'expression régnait en maître ; où l'on trouvait des salons IRC aux discussions (vraiment) pas catholiques ; où un gamin de 15 ans pouvait coder un virus en un Mercredi sur un coin de bureau avec peu de connaissances ; et faire quelques conneries. Je me souviens aussi du juteux business de jeux piratés et des musiques mp3 au collège pour les chanceux qui avaient un graveur CD à la maison. Et qui se souvient de caramail ? À cette époque, les escroqueries étaient multiples car il n'y avait que peu de garde-fous, mais leurs conséquences étaient faibles car aucun système d'information sérieux ne résidait dans les réseaux. Au pire, il fallait formater le HDD et tout réinstaller - ça prenait la journée. Mais on ne perdait pas grand-chose. Plus qu'un outil, internet était à la fois une aire de jeux, de créativité, et de liberté. Nos plus jeunes n'en connaîtront jamais rien - et c'est bien triste. Car à cette époque, la prédation de cet espace libre par les géants du numérique n'avait pas eu lieu.

... ou comment continuer à défendre la rigueur et l’intégrité lorsque l’intégrité même de notre savoir scientifique est menacée par des pratiques de plus en plus répandues et insidieuses ? L'article ci-dessous montre à quel point la qualité de la publication scientifique en général s'est détériorée ces dernières décennies du fait d'une fraude systémique en croissance exponentielle. L'article le formule en ces termes (traduction automatique) : La fraude scientifique se développe beaucoup plus rapidement que l'entreprise scientifique dans son ensemble. https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2420092122 (en anglais uniquement) Résumé (traduction automatique) La science se caractérise par la collaboration et la coopération, mais aussi par l'incertitude, la compétition et les inégalités. S'il y a toujours eu une certaine inquiétude quant au fait que ces pressions pourraient pousser certains à dévier de l'éthique de la recherche scientifique – c'est-à-dire à ne pas contribuer véritablement à la production de connaissances ou à la formation d'une main-d'œuvre experte – l'attention s'est principalement portée sur les actions d'individus isolés. Récemment, cependant, les signalements d'activités frauduleuses scientifiques coordonnées ont augmenté. Certains suggèrent que la facilité de communication offerte par internet et la publication en accès ouvert ont créé les conditions propices à l'émergence d'entités – les "paper mills" (c'est-à-dire les vendeurs de recherches fabriquées en masse, de faible qualité et falsifiées), les intermédiaires (c'est-à-dire les intermédiaires entre les producteurs et les éditeurs de recherches frauduleuses), les revues prédatrices, qui ne procèdent à aucun contrôle de qualité des soumissions – qui facilitent la fraude scientifique systématique. Ici, nous démontrons par des études de cas que 1) des individus ont coopéré pour publier des articles qui ont finalement été retirés de plusieurs revues, 2) des intermédiaires ont permis la publication à grande échelle dans des revues ciblées, et 3) au sein d'un domaine scientifique, toutes les sous-disciplines ne sont pas également ciblées par la fraude scientifique. Nos résultats révèlent certaines des stratégies qui permettent aux entités promouvant la fraude scientifique d'échapper aux interventions. Notre analyse finale suggère que cette capacité à échapper aux interventions permet au nombre de publications frauduleuses de croître à un rythme bien supérieur à celui de la science légitime. Quelques mots sur la méthode d'étude L'étude se base sur des données statistiques, sur des dizaines de milliers de publications entre ~2000 et 2022, impliquant des centaines d'éditeurs et de journaux. L'article s'intéresse également aux auteurs et à leurs affiliations, et pays d'origine. Plusieurs aspects sont étudiés pour qualifier une publication de "suspecte" : La publication a été rétractée - généralement : fraude, fausses données, plagiat avéré ... La publication a reçu des commentaires négatifs, conduisant souvent (mais pas toujours) à la rétractation (voir ci-dessus) La publication contient une ou plusieurs image dupliquée, provenant d'articles déjà publiés, permettant d'émettre un doute quant à l'originalité voire à l'honnêteté de l'étude La publication contient un taux anormalement élevé de phrases "alambiquées" (souvent le signe de mauvaise qualité - remplir les pages par du contenu sans intérêt) Dans les très grandes lignes, la méthode consiste à établir le ratio entre le nombre de publications "suspectes" (vérifiant l'un des critères énumérés ci-dessus) et de relever, selon l'éditeur, les affiliations, lesquels ont un taux de publication d'articles rétractés "trop supérieur" à ce que le pur hasard devrait donner. Résultats (en très bref) L'article identifie ensuite ce qu'il appelle les "paper mills" - ceux qui fabriquent massivement de la fausse information voire corrompent des éditeurs en influençant leur processus éditorial. Il démontre la collusion entre des revues, des éditeurs et auteurs et l'aspect systémique du phénomène. L'existence de réseaux frauduleux est démontrée par le fait que : De plus en plus de journaux / éditeurs ont un taux anormalement élevé de publications "suspectes" (au sens évoqué plus haut) mais publiées Réciproquement, de plus en plus d'entités / auteurs ont une tendance forte à cibler des journaux jugées "suspects" - la majorité de leurs publications étant adressées à ceux-ci pour maximiser leurs chances d'être publiés. Puis il identifie le procédé de "journal hopping". Un journal ayant tendance à publier de la fraude finit par se faire pincer et disparaît (deindexing). Cependant, un autre apparaît subitement, puis son nombre de publications augmente tout aussi subitement, laissant entendre l'existence préalable d'une entente entre organisations / auteurs et journaux. L'article montre que cette tendance est en augmentation, et évoque l'exemple de l'ARDA dont le taux de journal désindexé est de 33% (très anormalement haut) et qui contient beaucoup trop de journaux dont le thème des publications n'a rien à voir avec la thématique du journal lui-même. Discussion Cette tendance à la fraude serait due à : Compétition féroce, et fonds limités. Inégalités et perception d'injustice - certains laboratoires, voire pays sont bien mieux pourvus que d'autres. Des mesures punitives insuffisantes. Dans les faits, peu d'articles suspects sont effectivement rétractés, et les articles reconnus comme frauduleux a posteriori sont rarement retirés du circuit. Cependant, cette fraude n'est pas limitée aux pays émergents. C'est mondial et très présent en UE et aux USA. Solutions potentielles Séparer les tâches : détection, l'investigation et sanction Éviter les conflits d'intérêt des institution de recherches et des rédacteurs de revue Augmenter les ressources (humaines et matérielles) Développer un vocabulaire unifié pour mieux caractériser la fraude

Ils nous refont l'histoire de la "cosa nostra", qui a obtenu le soutien populaire grâce à la faiblesse de l'État - ça a très bien fonctionné. Pas idiot ...

Pour répondre à ces deux questions qui me sont adressées : 1- Idéologie réactionnaire. Il n'existe pas de définition universelle car le sens a évolué avec le temps. Mais je te propose deux exemples d'intellectuels dont je qualifierais les idées de réactionnaires : A.Finkelkraut et BHL. Et je rappelle que tu as toi même employé cet adjectif (réactionnaire) dans ton premier message donc je suppose que tu en as une définition. 2- Rouler pour un parti politique : faire valoir les intérêts d'une organisation particulière, en étant rétribué ou non, par exemple du fait de son adhésion (car l'adhérence c'est quand t'as pas mis l'huile dans la poêle )

Je n'ai traité personne de vieux réactionnaire. J'ai seulement écrit :

Mais fiance ! Mais fiance ! Il en perd ses cautions !