Crève

Ne vous inquiétez pas, j’avais parfaitement compris, et je sais que la science-fiction peut rebuter, pour plusieurs raisons : on ne se sent pas concerné par les mondes décrits, c’est trop loin dans le futur, etc. Mais la science-fiction c’est très vaste, et ne concerne pas que la spéculation sur les technologies : la fiction peut être de nature politique, comme Soumission de M. Houellebecq ou La Servante écarlate de M. Atwood. Elle peut être proche de notre monde, au bord, et nous prêts à y tomber. Je pense que justement, ce que vous aimez, c’est la fiction politique fine, qui prend racine dans notre présent et en déforme à peine les contours. Sans fusées, ni robots, je vous propose une petite liste pour vous ouvrir à cette espèce littéraire : - Douglas Kennedy, Et c’est ainsi que nous vivrons, exacerbe les deux ailes politiques des États-Unis, droite et gauche, et fracture le pays géographiquement. - Christina Dalcher, Vox, imagine que les femmes sont soumises à porter un bracelet électronique qui leur envoie une décharge électrique si elles dépassent le quota de cent mots par jours. - Jean-Christophe Rufin, Globalia, imagine un monde unifié, un état global, et sur certains aspect prend le contre-pied de 1984. - Amélie Nothomb, Acide sulfurique, imagine une émission de télé basée sur la souffrance des participants, critique très fine de la société du spectacle, du voyeurisme, et de nos pulsions morbides. - Ira Levin, Un bonheur insoutenable, imagine une société où tout un chacun est sous traitement médical, l’être humain a une obsolescence programmée. - Claire North, Sweet Harmony, société qui imagine que les nano-technologies régulent notre corps, pour peu qu’on ait les moyens de payer l’abonnement. (Critique du capitalisme) Voilà, toutes ces références, je les ai lues, et je peux affirmer qu’elles rentrent dans vos critères : « critiquent le monde dans lequel on vit ». (Les esprits les plus fins auront noté l’égalité de propositions entre auteurs et autrices)

J'écris sans regarder Wikipédia ni ChatGPT : le surréalisme est un courant littéraire et artistique français du milieu du XX, expliqué dans l'essai de André Breton Manifeste du surréalisme, je propose comme définition des oeuvres surréalistes, avec mes mots, comme suit : une brique de rêve, jetée à la face du réel, qui s'incruste dans le réel. Un texte surréaliste a la consistance du rêve, mais ce rêve nous paraît plus réel que la réalité elle-même. Je t'invite à lire Les Chants de Maldoror, d'un certain Comte de Lautréamont, en réalité un écrivain très jeune, franco-uruguayen, du nom de Isidore Ducasse. C'est sombre, tourmenté, ça n'a ni queue ni tête en apparence, mais c'est des textes nerveux, dérangeants, violents, avec du style. Voilà

J’ai vu un bout de reportage une fois : chez un certain type d’araignée, le comportement social varie en fonction des températures ; lorsqu’il fait froid, elles sont solidaires, s’entraident. Mais dès que les températures montent, elles s’agressent les unes les autres. Notons aussi que l’avenir paraît clair et sombre à la fois : les étés vont s’allonger avec le réchauffement climatique, les canicules plus nombreuses et étalées…

Cela me fait penser aux surréalistes, et notamment à leur précurseur (reconnu sur le tard), Lautréamont.

Ça me semble un peu léger d’établir un parallèle entre deux formes d’art, et de les relier à un courant, juste sur un bout de phrase. C’est pas avec ça que vous en ferez une thèse. Quelle définition donnez-vous à l’impressionnisme ?

J’ai lu le lien dont vous avez eu la délicate attention de m’adresser : Il fait état de la rumeur non totalement fondée de supprimer le RSA dans certaines régions pour misfinancement , budgets au rabais et autres joyeusetés ! Mais, nous ne parlons pas de la même chose : moi je vous parle de RSA sucré pour non accomplissement des 15 heures susdemandées. c’est pas la même chose .

Merci pour ce précieux témoignage ; j’ai deux questions qui découlent, si ce n’est pas trop indiscret : - combien d’heures de ce bénévolat faites-vous par semaine, en moyenne ? - quelle est la nature du travail que vous effectuez pour le compte du CCAS ?

Il a été établit par des économistes (et pas des branques) que les politiques natalistes sont inefficaces sur les pays développés. Ce n’est donc pas les politiques, qu’elles soient de droite ou de gauche, qui auraient changé quoi ce soit au vieillissement de la population et au refus net de faire des enfants. Vous faites un faux procès. ce n’est pas une histoire de crèche dispo ou pas dispo, qui engendre une dénatalité. C’est plus structurel & profond et psychologique que ça.

Quasimodo, Esmeralda, Andrew Wiggins (Ender) et sa sœur Valentine, Paul Atréide, Charlie Gordon et sa souris Algernon, Meurseault (L’étranger), Patrick Bateman (American Psycho), Sébastien Valmont & Catherine de Merteuil, Emma Bovary, Renée et Paloma de L’élégance du Hérisson, Hadrien de Mémoires d’Hadrien, Grégoire Samsa (La Métamorphose), Stavroguine (Les Démons), Eugénie Grandet, Lucien Chardon de Rubempré, Sangoku, Naruto, Lufy, Light Yagami, Don Quichote ou l’ingénieux Hidalgo de la Manche et son fidèle destrier Sancho Panza, Joe Chip (Ubik), Diane et Jason Lawton (Spin), Tintin, Maldoror, Gatsby, Tengo & Aomamé (1Q84), Winston (1984), John le Sauvage (Brave New World), Guy Montag (Farenheit 451), Frodon, Socrate, Harry Potter & Hermione Granger.

Bonjour à tous et à toutes je pense qu’on peut arrêter les votes . je ne pensais pas au cas de figure où on aurait deux titre aex equo. je pense que pour cette session on peut se taper les deux titres . Qu’en pensez - vous ? le Garcia Marquez et le Despentes . je lance donc le top départ pour notre (nos) première lecture du club de lecture . on peut se dire rendez vous en octobre pour confronter nos points de vue . (si vous voulez n’en lire qu’un sur les deux, c’est possible aussi)

Pour faire face aux grandes puissances mondiales, les pays européens ont tout intérêt à s'unir.

la science-fiction critique beaucoup "la société dans laquelle on vit", beaucoup d'anti-utopies sont moins des projections que des miroirs déformants du présent. Houellebecq a fait beaucoup de science-fiction : Les particules élémentaires, c'en est ; Soumission, c'en est ; La possibilité d'une île, c'en est ; Sérotonine, c'en est ; anéantir, c'en est.

Je reviens de la séance de ciné de ce Dracula de Luc Besson : c'est un film somptueux, et surtout, il s'agit d'une revisite du roman de Bram Stoker, dans le sens où le personnage dont on s'attache est le comte Dracula, et Jonathan Harker est un personnage secondaire. C'est une histoire d'amour, d'un amour impossible, qui montre que le temps n'efface pas ce sentiment, on peut attendre et pleurer l'être cher pour l'éternité. L'aspect physique du Comte Dracula par Caleb Landry Jones est semblable au Gary Oldman de Coppola. Quelques clins d'oeil, notamment au film Le Parfum, tiré du roman de P. Süskind. Tous les acteurs et actrices sont excellents, mention spéciale à Christoph Waltz.

Merci pour ta proposition. Avec @January, nous avons cherché comment modifier un sondage sur le forum, et après s'être arraché les cheveux, nous n'avons pas trouvé comment ajouter deux choix supplémentaires. une fois que le sondage est créé, nous ne pouvons pas le modifier. Aussi, je te propose que l'on garde ces deux romans que tu proposes pour la prochaine session de notre club de lecture.

Te vexe pas, ton choix de Edouard Louis est très bien, c'est pour ça que je l'ai ajouté dans la liste, et moi-même j'en avais sélectionné un de cet auteur. Il faut voter sur çui-là.

Justement c’est pour satisfaire tous les goûts. Edouard Louis j’en avais Select qu’un, mais quelqu’un sur un l’autre topic en a proposé un deuxième. Je ne peux pas m’imposer comme seul personne à faire des propositions, je dois prendre en compte les choix des autres.

(Désolé du retard, mon mois d'aout est très chargé) Voici le sondage pour le club de lecture, une lecture qu'on se choisit, où l'on décide de lire tous un même roman ou livre, pour confronter nos points de vue. C'est une première sélection, si vous avez des propositions elles sont les bienvenues (rappel : moins de 250 pages, poche) (je précise que j'en ai lu aucun, il s'agit juste d'une sélection faite en librairie)

C'est bien ce qui em....e les délinquants, le criminels, les fraudeurs, des trafiquants et leurs clients, les cambrioleurs et les receleurs, les proxénètes, les exploiteurs de sans papier, les passeurs de clandestins, les corrupteurs et les corrompus, ... Je ne me réjouis pas de la société de surveillance intégrale, policée et polissée ; une société qui respire, se permet des écarts de conduite, c'est le droit de l'âme à respirer, si les lois sont trop étroites, l'âme ne peut pas respirer, sans la liberté, l'homme est une syncope. Le traçage de tous les paiements participe à cette société orwellienne de contrôle total. Dans toute société équilibrée il existe des déviants, des délits, il faut qu'il y ait un jeu, à la marge, avec la loi. Ni une absence de loi, ni des lois trop strictes et harnachées. Il faut un certain degré de liberté avec la loi, et les voleurs et autres criminels doivent figurer dans le panorama. Parce que lorsqu'on aura serré la vis jusqu'à éliminer tout crime et délit, parce qu'on aura tout surveillé et puni, l'être humain va se trouver psychologiquement engoncé, harnaché, dans un corset qui l'empêche de respirer, le bride. Et il va développer des maladies mentales encore jamais vues jusqu'alors.

Le paiement par voies électroniques permet aux services de renseignements un meilleur traçage de tout.

C’est devenu hors de prix, le dernier Buffalo à 29 €uros pour un steak-frite…

Argument d’autorité, ce n’est pas parce qu’il est habillé de la tenue d’économiste qu’il ne peut pas dire de sottises, Gilles Raveau est une buse, il n’a rien branqué à ses propres analyses, il ne sait pas faire la distinction entre un flux et un stock, le manquement à notre système de retraite est un flux, (qui va augmenter chaque année, avec une pyramide des âges qui ne fait que commencer à s’inverser), alors le fond de mutuel de 116 milliards est un stock, donc quand on aura pioché dedans trois années de suite, il en restera rien ou peu. C’est pas une solution sur le long terme. ( ni même sur le temps d’un quinquennat !) Je sais par ailleurs de source sûre que cet économiste publie très peu de papers. Il avance pas en recherche.

Outre les deux jours de congés, qui sont un paravent que le gouvernement a mis en place pour qu'on s'excite dessus, peut-on en savoir plus sur, par exemple "Coupe massive dans la santé" : qu'est-ce qui est envisagé par Bayrou, concrètement, à ce niveau ?

Dans quel pays, à quelle époque, sous quelle loi ? A-t-on vraiment essayé un jour de faire les poches des riches, pour voir ce que ça donnait ? ça manque de contexte votre assertion.

Voici une liste que je propose pour piocher dedans pour lecture commune , ils font tous moins de 250 pages

Aussi nul à l’écrit qu’à l’oral, c’est dire. (On se demande comment il a fait pour les oraux du bac, étant incapable de terminer une phrase)