Crève

En effet, je dispose dans ma chambre, d'un petit bijoux de bibliothèque dédiée à la science-fiction! Mais depuis quelque années, l'expansion physique de mes bibliothèques se trouve quelque peu ralentie, dû au fait que les livres qui me semblent moins importants, auquel j'ai moins d'attachement, je les achète sur liseuse, et ne les ai donc pas physiquement.

@Auger Comme il y a un drapeau américain : j'imagine devant son PC, une bière dans la main droite, une part de pizza à la gauche.Mais avec une grande bibliothèque derrière. @Gouderien devant un grand bureau style Louis XVI, une bibliothèque toute en hauteur, où il faut une échelle carrément pour choisir un livre du haut. (oui, je fais une obsession sur les bibliothèques des un-es et des autres)

Je ne suis pas rassuré d'avoir monsieur Bayrou pour diriger les actions de notre gouvernement. Je ne comprends pas comment peut-on rogner sur la santé, c'est dégueulasse !

Le Réveil de Laurent Gounelle : Parce que je m'intéresse aux dystopies, je me suis procuré ce roman. Avis : je suis passablement en colère contre l'auteur, qui nous prend vraiment pour des c**. Je vais tenter de m'expliquer. * l'auteur enfonce des portes ouvertes. Dès le départ de ce roman. Et pas que dans ce roman. Oui, les nouvelles qui passent au 20 heures du journal télévisé français sont anxiogènes, et la peur nous rapetisse pour mieux nous contrôler. C'est une évidence, et baser son roman là-dessus est on ne peut plus banal ; ça n'a aucune originalité. Tout le monde s'en rend compte, ce n'est pas nous "réveiller" que de l'asséner. * L'auteur se tire une balle dans le pied : il dénonce la peur que nous subissons, en introduisant des éléments de science-fiction eux-mêmes anxiogènes. Tu ne peux pas dans un même projet romanesque dénoncer à la fois le monde anxiogène, et introduire des idées de science-fiction qui renforce ce que tu dénonces (cf : son idée de capteurs sur les corps humains qui mesurent ton taux de sucre pour mieux te culpabiliser de manger de la junk food). [C'est d'ailleurs pourquoi des auteurs de SF français ont créé Bright Mirror] * Laurent Gounelle s'est montré complotiste dans ce roman. ya pad d'autres mot. La charge qu'il met à dénoncer le confinement que nous avons subi frôle la paranoïa : il met en avant les travaux de Barnays, sur la façon de briser un individu psychologiquement, comme l'isolement ; et il fait le parallèle avec le confinement. Comme si le but premier du confinement était d'abord de nous briser psychologiquement en nous isolant. * Laurent Gounelle n'est pas que complotiste ; il est aussi comploteur. Sa démonstration du trilemme de Rodrik est d'une manipulation sans nom. Pour comprendre, il faut s'intéresser à cette théorie qu'il expose. En gros, il annonce que parmi ceux-ci, nous devrons en abandonner un : la mondialisation, la souveraineté, et la démocratie. Selon lui, on peut avoir la mondialisation et la démocratie,mais pas la souveraineté, ou alors la mondialisation et la souveraineté mais pas la démocratie, et ainsi de suite, vous avez compris. Apparemment, il faut en abandonner un. Or c'est faux, on peut avoir les trois, chaque notion à des degrés divers bien sûr, ça a été le cas des années 80-2000 en Europe. Il annonce cette théorie comme venant d'un éminent chercheur économiste Turc, qui a enseigné à Harvard, et blablabla, l'argument d'autorité dans toute sa splendeur, vous comprenez bonne dame, si il a enseigné à Harvard, c'est qu'il a raison. Je ne sais pas si Laurent Gounelle se rend compte qu'il fait le jeu de ceux-là mêmes qui voudraient nous priver ou de souveraineté ou de démocratie, en nous imposant un choix que nous n'avons pas à faire. * Laurent Gounelle pille allègrement des auteurs de science-fiction, avec l'idée que tu peux être arrêté avant que tu ne commettes un crime, c'est pompé directement sur Philip K. Dick et son Minority Report ; il a franchement pas honte, de piquer les idées des autres, sans même les retravailler, ni les citer dans ses resources en fin de livre. C'est une m**** ce mec, il en restera rien, il fait honte à la profession d'écrivain.

Cette réflexion amène d'autres réflexions sur le monde moderne et les dystopies : ce qu'ont écrit les plus grands auteurs de SF, nous engagent-ils vers ces dystopies, ou nous en préviennent-ils ? Notre monde s'inspirent de ces dystopies, pour mieux s'en prémunir, ou au contraire pour y glisser lentement et inexorablement ? Ces questions me taraudent encore aujourd'hui.

C'est pas parce qu'on conjugue un film d'art martiaux avec des zombies que ça en fait quelque chose à voir. On marine, il n'y a rien de nouveau, et surtout pas de réflexion. Le cinéma n'est plus ce qu'il était. Netflix va devenir ce qu'est devenu la télé : on va l'abandonner à sa médiocrité. (Heureusement qu'il y a des tonnes de bons bouquins à lire).

Fini de lire The City and its uncertain walls, de Haruki Murakami. Un grand cru. Très fantastique.

Ça doit être délicat ; il y a toujours des histoires de famille, des jalousies, des inimitiés, des membres qu’on apprécie moins, etc. Souvent, quand un écrivain naît dans une famille, c’est la porte ouverte à des complications, des secrets dévoilés, des dossiers qui resurgissent, etc. Par exemple, Édouard Louis s’est mis sa famille à dos, après en avoir dressé un portrait peu flatteur d’une famille du nord de la France. J'espère pour vous que l’exercice se passera sans encombre.

J'aime tout ce qu'il a fait, mais un peu moins ce roman. Je suis impatient qu'il termine sa saga en huit tomes La traversée des temps, je vais tout lire d'un coup, quand tout sera sorti. Par contre je ne lis pas de théâtre.

Dernières lectures : Les perroquets de la Place d'Arezzo, de Eric-Emmanuel Schmitt, l'histoire d'une lettre d'amour anonyme envoyée à tous les habitants de la place à Nice, va enclencher une réflexion en esquissant une définition plurielle de l'amour. Choc Terminal Tome 01 & 02, est une climate fiction, pas du tout rassurante, la géo-ingénierie est loin d'être une science exacte, et c'est ce qui fait peur. Rendezvous with Rama, roman de science-fiction lu en anglais : rencontre avec un vaisseau extraterrestre.

Le téléphone de Monsieur Harrigan est du grand Stephen King.

Pour une fois que le cinéma français propose autre chose qu’une comédie, je ne vais pas me priver. J’ai beaucoup d’espoir pour ce film, et je pense que c’est intéressant de voir Jimenez tenter la SF .

J'ai fini Journal d'un amour perdu, de Eric-Emmanuel Schmitt - lecture salvatrice qui permet de se reconstruire, d'avancer avec l'auteur à la suite d'un décès d'un parent. Suivant où on en est dans sa vie, ça peut aider, ce livre. J'ai fini aussi Fahrenheit 451, anti-utopie réussie, véritable déclaration d'amour à la littérature et aux livres.

J'ai lu Pourquoi lire de la science-fiction et de la Fantasy ? Manifeste pour les littératures de l'imaginaire. Par deux auteurs qui ont beaucoup parcouru cette espèce littéraire. J'ai beaucoup apprécié, et ça m'a renforcé dans mon envie de parcourir encore et toujours la science-fiction. Dans mon fil Facebook, j'ai eu une publication, apparemment de Télérama, qui posait cette question : Et si la littérature s'intéressait au climat ? Nous, aficionados de la SF, on a doucement rigolé : et pour cause, ça fait longtemps qu'on a pris ces problématiques à bras le corps. La littérature blanche vient juste de se poser la question. Pour celles et ceux qui veulent lire une climate fiction : Déluge de Stephen Markley, Le ministère du futur de Kim Stanley Robinson, Termination Shock de Neal Stephenson.

Je vous remercie d'avoir mis un like à mon commentaire, qui, je le reconnais est brutal et abrupt, et a pu rebuter l'autrice du topic : mais ce dont je fais état est le fruit d'une longue réflexion sur l'emploi. Beaucoup de français se demandent le sens de leur travail, le but. Beaucoup sont fragilisés psychologiquement, et commencent une dépression sans même s'en rendre compte, au début. Cela engendre des mouvements sur l'emploi, et beaucoup de personnes quittent leur travail actuel en se sentant en capacité de trouver mieux ailleurs, alors que le problème est bien plus profond et concerne les motivations profondes qui nous poussent à trouver un travail. Je pense qu'une situation délétère au travail, un environnement avec une mauvaise ambiance, un harcèlement au travail, et de façon plus générale le système pyramidal, hiérarchisé, le modèle de l'entreprise : tout ça ne favorise pas la reprise du travail.

Dans les deux cas, t’es baisée : - soit tu continues le taf, et là tu te diriges droit vers un burn-out. - soit tu t’arrêtes et te mets en congé maladie (longue ou pas), et dans ce cas tu prends goût au repos, tant et si bien que reprendre un travail, celui-là ou un autre, va être difficile, la marche va être trop haute. comme pour des millions de français.

le romantisme n'a jamais fait mouiller ni bander ; le romantisme c'est une idée de romancier. pour la pratique, mieux vaut un bon portefeuille et un joli cul.

Il serait temps de faire concurrence à Audible, l’offre d’Amazon toute pourrie.

Je fais remonter le topic, pour faire état de l'avancement de France travail. Plusieurs points : - Les personnes inscrites à France travail sont divisées en catégories - par un algorithme ? - des catégories comme "disponible immédiatement pour travailler" ou "personne a un travail, mais en recherche un autre" ou "à la recherche d'un temps partiel" Ceci est une cuisine interne à France travail, car le demandeur d'emploi lui-même ne sait pas dans quelle catégorie il a été rangé. - Le contrat d'engagement : stipule que le demandeur d'emploi doit 1/ faire acte de recherche d'emploi 2/ mettre les moyens en oeuvre pour sa recherche 3/ effectuer une activité d'intensité allant jusqu'à 15 heures hebdomadaire, sous peine de se voir privé de RSA (ou autre allocation) ; et ce, dans n'importe quoi, même si ça correspond pas à ton projet professionnel, pourvu que tu fasses 15 heures. Est-ce que certains ici ont signé ce contrat d'engagement ?, je serais curieux d'avoir votre vécu.

Ma biblio. dit de moi que je raffole de SF ; et que autrement je suis un gros mouton, je suis le troupeau : j’ai tous les classiques qu’on apprend à l’école. ma biblio dit aussi de moi que je prends soin de mes 400 livres j’en ai couverts beaucoup . j’ai rangé ma SF par éditions : les folio SF , les pocket , les j’ai lu et les Le livre de poche. et tout en haut, la revue Bifrost et les Une Heure Lumière. le tout rangé sur des étagères Poyang de chez But couleur crème. je veux être complet, comme dans Fight club.

ça ne me semble pas de la science-fiction, ça m'étonne de la part de cet auteur!

ça parle de quoi ? ça vous a plu ?

Je n'ai lu qu'un seul Bernard Minier, c'était M Le bord de l'abîme, ça m'a pas emballé du tout ; une histoire en Chine de monde très surveillé informatiquement parlant, avec des IA partout, et ça se marie très mal avec l'idée de crime type serial killer où on a du mal à attraper le criminel ; si tout est hyper surveillé, monitoré par des caméras de partout, on voit mal comment un serial killer pourrait recommencer encore et encore sans se faire choper rapidement. Bref, un déception. très envie de lire Giuliano Da Empoli.

Tout est dans le titre, avez-vous des rituels d'écriture ? (comme Amélie Nothomb). Pour ma part, j'ai appris de la part d'un auteur, que la régularité, écrire un peu chaque jour, était plus payant que se mettre d'un coup à pondre quelque chose. Aussi, j'essaie, depuis quelques matins, de m'astreindre à écrire quelques lignes. Juste un quart d'heure, au début. Je commence vers 9 heures, après la promenade du chien. C'est important que ce soit le matin, quand le cerveau est frais d'une nuit réparatrice. Je mets un fonds sonore, une ambiance musicale, tout bas. J'ai quelques idées de nouvelles et un roman en cours (j'ai six pages Word pour l'instant). Quand je suis en panne sèche, j'écris dans mon journal. Mon journal intime n'est pas destiné à être publié, mais mes nouvelles et mon roman j'aimerais bien. Et vous, comment vous en sortez-vous avec l'écriture ?

Bonjour, Tout est dans le titre : les lycéens et les collégiens utilisent-ils une application pour apprendre une langue ? Pour booster votre niveau d'anglais par exemple, est-ce qu'une appli comme Duo-Linguo est efficace ? Est-ce que ça vaut un prof particulier ? Mieux, même ? Je ne suis plus du tout connecté à la vie des lycéens, je ne sais comment les portables ont impacté leur façon d'apprendre ;