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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Ô temps ! Toi l’insaisissable. Toi le monstre. Pourquoi rôdes-tu ici? Autour de moi? Pourquoi es-tu fini? Pourquoi comme ça? Tu es l'art et la manière des événements. Celui qui orchestre les amours et les sangs. Cette tension, que trop subtile, entre l'avant et l'après. Mais, de l'instant, qu'en fais-tu? Qu'en laisses-tu? Pas une miette, pas une once d'espoir. Tu abandonnes les malheureux. Tu m'abandonnes. Où vas-tu donc ainsi? Où cours-tu inlassablement? Est-ce vraiment cet avenir qui, chaque seconde, t'attire et te pousse à continuer? Ou, est-ce l'horreur d'un passé qui, désespérément, te poursuit? Je n'en puis plus. De mes veines s'écoulent lentement la vie. Mon coeur, lui, ne trouve plus foi. Il ne sait plus que battre. Ni comment. Ses battements se font plus rares. Plus difficilement. Paradoxe de l'existence que voici : j'inspire, j'expire. J'insuffle en moi l'usure de mon corps. Le déraillement de mes sens. Et, pourtant, il ne faut point s'oublier, s'adonner au mal être. Si la partie doit terminer, un jour, le principe même est d'en accepter les règles et de jouer. Le plaisir ne se trouve pas dans l'attente inextinguible de l'ultime instant, de cette rupture qui inspire à la fois la crainte et la fascination. Seulement, quelle carte déposer? En ce monde, nulle place à la certitude. D'assurance, je n'en ai aucune. Je ne sais seulement que ce que homme m'a appris. Ô temps ! Tes meurtrissures ne sont visibles qu'aux yeux alertes et guéris. Guéris de ton poignard. Guéris de ton mensonge. Ils ne meurent pas tous. Ils ne font que choisir d'autres chemins. Celui de la poussière ou de l'éternité. Je resterai cependant ignare. Esclave de tes humeurs. L'un de ces êtres qu'aveugle la lumière. Nous ne décidons pas de nos états d'âme. C'est à peine si nous décidons de nos vies. Qui suis-je, moi, si de mon temps, je ne puis faire ce que je souhaite? Si de mon temps, je ne dois pas en gâcher? Car des minutes que je n'occupe pas, jamais je ne pourrai les rattraper. Il y a quelque chose d'immuable en cette réalité. Une sorte de vérité. L'inchangeable. Comme si, bien innocemment, j'étais la craie qui, sur un tableau, écrivait. Comme si, une fois l'histoire racontée, elle finirait par être effacée. Sans disparaître. Devenue souvenirs. Devenue pensées. Je me sens abattu. Voilà qu'il m'a assassiné. De ce ressenti naîtra une cruelle fatalité. Une sotte conscience. Celle d'avoir été, et de n'être plus.
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Extrait d'un de mes poémes.
Jedino a commenté un(e) billet du blog de MARIO et LUIGI dans MARIO et LUIGI Blog
Tu devrais les finir avant de les mettre, si déjà, quitte à les reprendre^^ -
Pfff
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Extrait d'un de mes poémes.
Jedino a commenté un(e) billet du blog de MARIO et LUIGI dans MARIO et LUIGI Blog
Pourquoi ne pas le mettre en entier? -
"Avoir le droit de vie et de mort dans le creux de sa main"
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Je n'ai ici que des textes à moi, il me semble. Tant mieux! Tu m'as l'air d'aimer écrire aussi, toi. -
"Avoir le droit de vie et de mort dans le creux de sa main"
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
En effet, c'est un truc qui se fait. Je ne saurais pas te dire, en revanche, si je l'ai déjà fait. Et, effectivement, je ne suis pas avare en ellipse. Mais, en réalité, la scène n'évolue pas vraiment, ou plutôt, de très peu : il y a une situation, un fait, au départ, que j'explique longuement, et la décision de l'un, à un moment donné. Ce sont les seules véritables actions. Et ton interprétation est intéressante, vraiment, parce que je ne partais pas du tout sur l'idée de mettre en avant des mots. C'est simplement ma façon d'écrire et de décrire les choses qui font que c'est le cas. Ou ma difficulté à raconter une histoire, ce qui revient finalement au même. Merci de ta lecture! -
"Avoir le droit de vie et de mort dans le creux de sa main"
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Jedino dans Blog de Jedino le bouleau
Quand j'écris, je le fais sans but. En gros, je pense à une situation et, à partir de là, je déroule ce qui me vient. En ce sens, c'est, je pense, parfois déroutant, effectivement. Du coup, tu as sûrement raison. Je l'ignore moi-même. Maintenant, il n'est pas rare, en effet, que je m'attarde largement sur des mots précis à travers des personnages. Et, je ne décris jamais, ou presque, les personnages. Jamais un détail, jamais une information. Ils sont flous, méconnus. Et ça, c'est voulu Donc oui, tu as sûrement raison, les personnages sont ici largement secondaires, alors même qu'ils sont les acteurs centraux. Je n'y avais pas même pensé moi-même, et l'idée me séduit carrément. -
C'est à la fois beau et triste?
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MARIO et LUIGI saute et attrape des piéces ;)
Jedino a commenté un(e) billet du blog de MARIO et LUIGI dans MARIO et LUIGI Blog
Le dernier vers est curieux. C'est une question, mais en même temps, une affirmation. -
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"Avoir le droit de vie et de mort dans le creux de sa main"
Jedino a posté un billet dans Blog de Jedino le bouleau
Trois heures du matin. Ils étaient quatre. Quatre amis installés autour d'une table, à jouer. Un verre chacun. Il le fallait bien. Nul ne parlait. L'ambiance n'était pas au rire, mais au sérieux, à la maitrise de soi. Chacun voulait gagner, c'est-à-dire ne pas perdre. Aucun, pourtant, ne pouvait contrôler son destin. Il était et serait. L'un des hommes saisit le revolver et y inséra la balle dans l'une des chambres. Ensuite, il fit tourner le barillet, donnant au seul hasard le droit de choisir qui, parmi eux, méritait encore de vivre ou devait mourir. Ils se toisaient les uns les autres, comme cherchant celui dont les yeux noirciraient déjà. Tous craignaient leur tour. Personne ne faisait mine d'exprimer sa peur. Quitte à se suicider, autant le faire dans la dignité. Se montrer capable de la braver, de l'assumer. D'aller au-delà. Seulement, pas un seul ne souhaitait en finir aujourd'hui. Ils cherchaient simplement à exacerber cette vie morne qu'ils subissaient depuis trop longtemps par la folie, par cette assurance qu'il n'y aura que trois élus. Lorsque le premier se lancera, l'incertitude tombera dans un déterminisme inconnu des hommes, mais bien présent. Le spectre de la mort prendra dans ses bras celui qu'il ôtera du monde. Son angoisse, arme à la main, sera, sans qu'il ne le sache, fondée. Cependant, de l'inévitable, il n'en saura jamais rien. Commencer, voilà le plus dur. Qui voudrait, le premier, prendre le risque, malgré l'intuition d'une mort davantage certaine à chaque échec? Mieux vaut fuir. Fuir la peine. La retarder. Car cela est plus facile. Car ceci est préférable. Le troisième homme, dans un excès de courage, prît son heur dans la paume et le pointa sur son mal : il allait faire son jugement. Le doute, lui, tenta vainement de faiblir cette apparente confiance. Pour lui, gagner la vie ne nécessitait pas de braver la mort. Mais il n'avait plus rien à dire depuis que, par la brume, le désespoir avait épris et conquis le coeur de l'ordinaire. La souffrance a toujours su dominer d'autorité et de force l'once d'éclairci qui, autrefois, avait essayé d'y construire le royaume de la joie. Chaque seconde l'approchait de l'inéluctable. Il ne pouvait plus reculer. Il ne devait pas se montrer lâche. Aller au bout de son choix. Ses mains tremblaient. Si lui l'ignorait, son corps savait. L'avenir lui donna raison. -
Pur-sang croisé bourricot
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Faudrait se mettre d'accord sur le terme de société aussi, alors. Parce que j'ai l'impression d'y mettre plus que des relations de convenance derrière. A tort sans doute. Changer, on ne le fait jamais, ou involontairement, à savoir après un accident qui bouleverse not' p'tit' tête. On peut à la limite évoluer, grandir comme on dit, mais changer, non. Pas grâce à la volonté de m'dame Irma! Mais nous ne nous entendrons pas car nous ne définissons pas un homme de la même façon et par les mêmes procédés. Tu y vois une nature propre ou commune, ce qui ne change rien ici, alors que moi, je n'y vois qu'une construction sociale en fonction de cette nature. Au fond, nous allons tourner autour du pot si la définition de ce que serait un homme à sa naissance, voire avant, n'est pas posée. Et, c'est justement là que nous ne nous entendons pas. Alors forcément, le reste en découle. C'est comme l'axiome qui permet les raisonnements en mathématiques. Et c'est là que je me rends compte que je suis un tantinet rousseauiste. -
La science économique entre flux et contre-flux
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Docteur CAC dans L'Economie Sans Frontières
Mais au final, elle n'est que l'instrumentaliste, et, le politique, l'instrument. Reste que je ne comprends pas en quoi elle doit ouvrir la pensée, en fait. Enfin, la seule chose que j'ai compris grâce à mes cours d'économie, jusque là, c'est qu'on fait tourner un système complètement déphasé de la réalité dans le seul but d'être plus riche que l'autre. Le simple reflet de ce qu'est l'homme, en quelque sorte, et qui le justifie pleinement, se croyant bon qu'à ça. -
Choper une fille en trois questions
Jedino a répondu à un(e) sujet de casdenor dans Actualités - Divers
Fais-nous la version "choper une fille en deux questions", alors? :D -
La science économique entre flux et contre-flux
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Docteur CAC dans L'Economie Sans Frontières
Un front de gauchiste! -
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Choper une fille en trois questions
Jedino a répondu à un(e) sujet de casdenor dans Actualités - Divers
Ce que je trouve intéressant, c'est la proportion qui ne sont pas franchement contre. Mais sinon, on est d'accord, surtout pour le 1:30-1:40. -
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Ta g*****!
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On est deux, musicateur :D Et, elle ne détruit pas les connexions, elle les bloque. D'où le fait que le sommeil soit retardé par elle.
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La science économique entre flux et contre-flux
Jedino a commenté un(e) billet du blog de Docteur CAC dans L'Economie Sans Frontières
Parce que c'est vrai?
