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Tout ce qui a été posté par Jedino
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La semaine dégueulasse du 29 décembre
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Cela aurait été trop facile ! Je comptais sur ta curiosité et ton intuition géniale pour résoudre le problème ! Apparemment, j'ai surestimé tout ça -
Encore un peu et je me lance dans l'épique, en effet !
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La semaine dégueulasse du 29 décembre
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
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La semaine dégueulasse du 29 décembre
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Si je le lis ? Ma foi, cher ami, je crois que nous sommes face à un problème ! -
Juste parce que c'est l'avant dernier. L'avant dernier de quoi, me direz-vous ? Excellente question ! Bon, très bien, installons-nous, c'est l'heure des confidences. Hier soir, je me suis installé sur un divan et j'ai répondu aux questions que me posait le psychanalyste, à savoir moi, ou plutôt mon autre moi qui parlait à travers l'enregistrement que j'ai composé. Il m'est ainsi possible de me confesser en toute sincérité, et ceci, dans une entière gratuité. Il ne faut cependant pas trop être regardant sur la pertinence des réponses retournées. Mais enfin, cela s'améliore. Alors que j'allais me coucher, il ne s'arrêta pas, comme je l'avais prévu, de parler. Il se remit à discourir depuis le début, répétant incessamment les mêmes questions. Et là, une lumière s'alluma en moi : j'aurais pu y répondre mille fois, je n'en aurais pas plus appris. Rien, mis à part l'insignifiance d'y répondre. Mais cela fait du bien, de se sentir écouté, même de façon aussi étrange. Car en effet, il faut bien s'écouter pour se répondre, et répondre pour s'écouter et s'enregistrer. J'en suis arrivé au point où maintenant, je ne réponds plus et ne fais qu'entendre. Entendre mes jacassements incessants et changeants sur la vie et ses tumultes, sur ce que je serais ou ne serais pas, bref, sur tout ce que je peux conter d'inintéressant et de mouvant. Il n'empêche, c'en est devenu mon petit plaisir à moi. Voilà pourquoi je me suis mis à enregistrer les autres aussi, de façon plus éparse, lorsqu'ils répondent à des questions que je leur pose. Des questions que je façonne idéalement bizarres. Ainsi, une fois rentré chez moi le soir, je me passe des questionnements divers et leurs retours curieux. Vous auriez pu penser, me sachant grand amateur de blagues morbides, que je m'en serais allé divaguer au point de confronter les gens à leurs propos, un week-end ou deux. Mais en réalité, il me semble bien être condamné à avoir l'esprit affreusement sain. Veuillez m'en excuser.
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La semaine dégueulasse du 29 décembre
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Si tu veux ! Autant pour moi, jeune homme. Mais non, l'exagération n'est pas dans mes habitudes. Autant pour moi (bis)! Parce qu'il finit toujours par "Bonne semaine de merde les copains" :D -
Au fond, la question que je pose est plutôt de cet ordre : est-ce que ce que nous avons tendance à penser pour vrai est ce qui est vraiment ? Lorsque nous faisons une trace, déjà tout jeune, cherchons-nous vraiment à laisser une empreinte quelque part ? Parce qu'en effet, nous constatons des choses, les peintures rupestres étant l'exemple le plus banal sur la question. Mais est-ce que ce que nous comprenons de tout ceci est réellement le reflet de l'intention véritable de ces gens ? Ou n'est-ce pas plutôt une compréhension à travers notre propre logique d'objets du passé ? Tu l'auras compris (et tu t'en doutais peut-être), je ne suis pas convaincu du tout par l'argument de la quête d'une trace qui survivrait à soi à travers les âges. Il est impossible de montrer que ces personnes croyaient à la survivance de leur travail. Je serais davantage convaincu par le besoin de raconter. Quand une personne se met à faire de l'art, quel qu'il soit, elle cherche à exprimer quelque chose, ou bien à raconter. Mais de là à penser que cela résistera au temps ? Puis, je vois un problème plus important encore à tout ceci. Si nous y voyons de l'art, est-ce qu'eux y voyaient de l'art ? Je ne sais absolument pas si la question a été élucidée, mais je serais assez étonné qu'elle le soit. Je ne dirais pas que tu as tort : il nous arrive de rêver, de penser à demain. Mais nous sommes des êtres du présent, normalement. C'est d'autant plus vrai à une telle époque, et c'est d'autant plus vrai des jeunes enfants. Pour comparer, il te faut nécessairement au moins deux objets, en effet. C'est vrai pour tout. Et concernant le fait d'être vu en plein exploit, c'est ce que cherche à nous faire penser le monde actuel, mais je ne suis pas certain de l'absolue nécessité. Combien de personnes font des choses "bonnes" tous les jours sans vouloir que tout le monde le sache ? Mais cherchons-nous réellement à dominer, c'est-à-dire à assouvir les autres incessamment ? Si tel était le cas, pourquoi tiendrions-nous tant à la paix ? Voilà un comportement bien opposé à l'idée de dominer son prochain. Et tu remarqueras sans mal que cette idée progresse d'autant plus que nous cherchons à nous éloigner de notre animalité en nous approchant un peu plus de ce que nous imaginons de l'humanité. Est-ce à dire que l'être humain est naturellement tourné vers la guerre, comme bien des gens le soutiennent, y compris les philosophes les plus pessimistes ? Personnellement, j'en doute. Parce que si nous dominons, ce n'est jamais que pour contrôler l'autre, et donc se protéger aussi de lui. Ce genre de comportement, tu le trouves chez les fourmis, mais pas uniquement. C'est vrai à l'égard de celui qui est "différent", comme le montre la défense d'un territoire "à soi" et les conflits entre espèces, mais aussi des groupes en eux-mêmes (l'humain n'est-il pas son principal adversaire?) comme l'illustre les hiérarchies (la matriarche chez les éléphants ou les combats chez certains fauves et compagnie). Enfin, un dernier argument : peut-on attribuer aux dinosaures la volonté de dominer la terre et aux ptérosaures la volonté de dominer les airs sans se tromper? Ils ont pourtant dominé notre planète pendant des centaines de millions d'années. Sommes-nous si différents ? Moi? Te faire dévier? Allons, je n'oserais pas ! Ce qui me dérange le plus, c'est que tu fais du désir second (celui d'exposer) le désir premier (à la place de celui de faire). Il y a, oui, une dimension de partage, mais elle n'intervient qu'après le faire, ou pendant que nous faisons et au moment où nous comprenons que nous le pourrons (ou que nous avons besoin de quelqu'un pour continuer). Quand un artiste fait une danse, une chanson, ou quand un mathématicien se lance dans la démonstration d'un théorème, c'est d'abord pour lui, parce qu'il aime ça. Nous aimons partager notre plaisir, et le fait de le partager est un plaisir en soi, mais ce n'est pas le plaisir que la personne cherche en premier. Il y a en premier lieu la quête de la réussite qui est, elle, personnelle (j'entends par là arriver au bout de son travail), et ensuite seulement la quête de l'autre (par la reconnaissance, l'autre validant le fait que ce que nous avons fait à de la valeur, l'autre étant capable par comparaison d'en juger). Je n'irais pas dire que les deux choses vont ensemble. Bien sûr, le danseur qui s'entraîne durement songera avant déjà au moment où il se lancera devant ses spectateurs. Cela motive, donne du courage. Mais s'il s'entraîne, ce n'est pas pour les autres, c'est avant tout pour lui, pour sa propre satisfaction qui arrive bien avant le rendu. Mais nous sommes globalement d'accord, en tout cas sur l'existence de cette démonstration devant un public, connaisseur ou non. Quoi qu'au fond, il existe différents cas ici : jouer une pièce de théâtre est quelque chose de "vivant" encore au moment du rendu pour la personne, ce qui n'est pas vrai d'un sculpteur ou d'un scientifique qui, une fois qu'il a trouvé ou terminé, est à la fin. La quête de l'autre me semble plus forte dans le premier cas où la personne est son travail, que dans la deuxième où la personne rend un travail.
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La semaine dégueulasse du 29 décembre
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Il me semblait bien qu'avec le sujet sur le transsexuel suicidé tu faisais dans le sociétal. Je ne pensais pas pourtant que ça irait jusqu'à te monter à la tête au point de te voir journaliste ! (Et la référence à Bonjour Tristesse est trop grosse, à la fin) -
Tu as probablement raison, mais la question que je te pose serait donc de savoir si cela est vrai "de tout temps", ou si cela apparaît plus tard sous certaines conditions. La vanité humaine ! Nous aimons nous sentir beau, et nous aimons nous sentir protégés par des forces divines (n'est-ce pas ce que nous faisons quand nous demandons son aide ou son indulgence ?). Je ne pense pas que cela soit propre au genre Homo. Il suffit de regarder l'aspect "son territoire" chez d'autres animaux, ou même les comportements guerriers chez les formicidés. Mais effectivement, tu cherches un point commun ! D'accord ! Donc tu penses que l'art est social quasiment avant d'être artistique ?
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Il est très clair que le pouvoir s'inscrit dans une relation avec l'autre, dans la mesure où il s'agit de dominer quelqu'un, symboliquement ou non. Cela peut être une autre peuplade, ou une personne qui y appartient. De même que l'exploit est un exploit mis en rapport avec ce que les autres ont pu faire jusque là, bien évidemment. Etre reconnu pour cela, c'est quelque chose qui va avec. Mais je ne suis pas certain que ce soit un but cherché, contrairement à l'édifice qui cherche très nettement à marquer une position, un pouvoir. Et il me semble que je parle de "contrôler" sur la fin de ma première réponse (de souvenir, en tout cas). Mais il faut se replacer dans des temps plus anciens. Avoir le pouvoir sur quelque chose à ce moment-là revient à contrôler les dangers et les risques qui y sont liés, donc à se protéger de celui-ci en le rendant docile en quelque sorte. Je ne suis pas convaincu par le désir inextinguible de pouvoir chez l'humain. Pas plus qu'ailleurs, sauf quand il s'en est lui-même convaincu. Le besoin de se sentir exister n'est pas véritablement primaire si on entend par là que ces besoins sont strictement corporels, mais c'est un besoin primaire si tu considères qu'il en existe d'autres que les corporels chez des êtres doués de conscience. Donc effectivement, nous avons besoin de nous exprimer, que ce soit par l'échange direct ou par l'art qui peut être vu, sous un certain angle, comme un échange indirect avec autrui. Mais je reste convaincu que l'art est d'abord pour soi (que ce "soi" soit une personne ou un collectif restreint) que pour les autres, même si tu peux espérer laisser une "trace".
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En effet, il y a une dimension mystique. J'y avais songé au début de mon petit paragraphe, mais j'ai complètement zappé ensuite.
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En effet, il y a une tendance à se donner des défis à relever. Pourquoi ? Aujourd'hui, nous placerions cela dans le jeu de pouvoir (pour les réalisations étatiques, par exemple) ou de satisfaction personnelle (quelqu'un qui trouve une solution qu'il cherche depuis dix ans, solution qui est l'objet de toutes ses recherches). Mais pourquoi chercher sans cesse à dépasser nos limites, réelles ou non ? J'y vois une raison très simple : au départ de tout, nous n'avons aucun atout. Aucun, sinon notre capacité à créer des solutions pour survivre. D'où la lance, les peaux, la maîtrise du feu, etc. Cette tendance à répondre à des problèmes qui existent n'a pas cessé une fois les principales solutions trouvées. Rien n'étant parfait, il est possible (il faut?) les améliorer. A mesure que des problèmes disparaissent, d'autres émergent. Je pense aux maladies, par exemple, mais aussi à l'habitat. Bref, la curiosité n'est pas un simple intérêt pour les choses. C'est enraciné dans notre besoin de résoudre des problèmes qui existent, besoin qui s'est transformé en défis : celui de construire toujours plus haut, toujours plus solide, ou toujours plus long, par exemple. Autrement dit, de savoir pour contrôler son environnement, et ainsi se protéger.
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C'est beau en effet, la Beauté !
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Mallarmé avait la fâcheuse tendance à ne pas réussir à commencer la rédaction de ses poèmes par excès de perfectionnisme. Voilà tout !
