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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Va te faire voir :D Mais ce n'est pas faux. En théorie. PS : mais tu connais aussi mon grand souci de justesse grammaticale, et comme le subjonctif sonne mal, je préfère le massacrer par un temps qui m'arrange et me plaît mieux
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Il marchait, las, en marge de sa vie oubliée, Comme une ombre d'un temps aujourd'hui dépassé. L'heur ne lui avait pas forcément manqué, Bien que son âme s'était envolée. Il est vrai, dès alors, bien qu'en corps, Que ses mains faisaient du tort Lorsqu'il prenait l'avant-corps. S'il agit quand s'endort Ce n'est que pour dire, Dessous la Lyre : O délire, Martyre, Mort.
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Je le vois, le lien, avec le lapin, moi! Moi! MOI! Oh, il n'a pas forcément tort pour autant!
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Docteur CAC : tu as le sens économique, c'est déjà pas mal!
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A Dompteur de mots : Si je saisis parfaitement, le 1) explique que le "vulgaire" fait plutôt de la littérature que de la philosophie et le 2) que cette littérature, cherchant à être philosophie, en devient mauvaise, d'autant plus que la langue est mal maîtrisée. Si on part du principe que la philosophie est un jeu de concepts, il est assez évident qu'il faut une certaine connaissance du langage pour pouvoir jouer avec, et en ce cas, le 2) implique bien le 1), même s'il reste possible d'exprimer des idées sans maîtriser parfaitement le langage et les concepts. C'est mieux, mais non nécessaire, à mon sens. En revanche, j'ai plus de mal avec les prémisses du 1) : il est vrai que la philosophie est souvent (toujours?) présentée comme une réflexion sur des concepts. Mais son véritable objectif reste, il me semble et avant tout, de comprendre et appréhender la réalité, et non de simplement spéculer toujours un peu plus dans une complexité croissante. Bref, elle est une science, et non un art. En ce sens, le concept est utile, probablement nécessaire, mais il ne l'est pas au sens où sans lui, rien n'est possible. Car le concept est le moyen et non la fin. Et, j'aurais une autre nuance à apporter : un style complexe, bien maîtrisé, et juste peut être tout aussi obscur que son parfait contraire. Pour ne pas le citer : "Prends l'éloquence et tords-lui son cou"! Maintenant, si j'ai mal compris/loupé des passages qui disent ce que je dis moi, je m'en excuse. Je dois avouer que j'ai lu ça assez rapidement. Il est un peu tard pour réfléchir encore.
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Ah, ça, je le comprends. J'ai aussi l'impression d'avoir perdu mes mots, une certaine vivacité dans les choses. Bah, ça reviendra? C'est un peu taquin, le sens artistique, un peu enfant : parfois, ils se cachent et aiment jouer avec nous et se jouer de nous! Mais on finit toujours par les retrouver.
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Vous pensez que l'homme tiendra plus d'un siècle sans se faire une petite guerre mondiale histoire de réguler? J'admire votre optimisme! On pourrait être moins et vivre mieux en nous comportant ainsi, c'est vrai. Mais ce n'est pas le cas, et il faudra faire avec. Ou non, d'ailleurs, ce qu'on ne manque pas de faire. La question nous concerne autant que les suivants, pourtant. Car on suppose dans le raisonnement que NOS consommations seront tout autant nécessaires aux suivants, ce qui n'est ni évident, ni probable. En revanche, c'est une façon de se donner bonne conscience, pensant ainsi jouer à celui qui "se soucie de demain". Bref, cela me fait penser à quelqu'un qui veut construire une maison et décide d'y poser une brique tous les ans. On est là dans l'apparence, et il n'est franchement pas difficile de comprendre qu'en réalité, on s'en contrefout de A à Z. C'est très humain, finalement.
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Notre planète suffit amplement pour tous ses habitants. Le problème n'est pas dans la quantité de production, mais dans l'utilisation qui en suit. Les uns manquent, les autres jettent le trop, au point de se permettre de jeter "ce que je n'aime pas" (ce qui, vraiment, m'irrite quand je vois qu'à la cantine l'essentiel des personnes font jeter la moitié de ce qu'ils ont reçu). Parfois, faut penser à songer à la productivité avant de songer à la production à proprement parler. Faire une espèce de modernisation, mais dans la tête des gens, cette fois, pas dans les bras.
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Pourquoi quoi?^^'
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Ah non, le titre m'est venu en lien, mais le lien n'existe pas. Et, je sais, j'ai l'art de la confusion. Mais je ne cherche pas toujours un "thème général". Rarement, en fait.
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La misère, des larmes et du sang
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
Même moi, qui suis pourtant l'incarnation de l'innocence, j'y ai pensé l'ombre d'un instant. Comme quoi le clavier t'échappe parfois aussi, konvicted! Que veux-tu! Même les dieux restent des hommes! - 
La misère, des larmes et du sang
Jedino a commenté un(e) billet du blog de konvicted dans ♪ Quand on est kon ♪
(Je ne répondrai pas au sujet et au billet de blog, je te préviens) L'ironie est grinçante et l'actualité plutôt présente. Fait gaffe à toi. La NSA est là, n'oublie pas. - 
Hahaha! J'sais pas exactement comment il faut le prendre, mais ça marche!
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L'heur. C'est l'heure. J'en discutais avec un ami, l'autre jour. Il m'expliquait que l'essentiel n'était pas de l'être, mais de l'avoir. Je ne comprenais pas trop. Faire de la vie une poésie n'est pas donné à tout le monde : il faut à la fois le sens du verbe et le sens du coeur. Parfois aussi, il est possible de faire rimer la joie avec les rencontres, de créer une sorte d'osmose. Mais, comment faire si je n'en ai pas les mots? Car, si j'en ai bien les maux, tout cela sonne faux. Je songe plus aisément à l'échafaud qu'au partage d'un sanglot. J'écris, j'écris, plus mal, moins vrai. Cela, pourtant, se sait. Chacun se tait. Que dire à celui qui ignore tout conseil et toute attention? Le temps ne se perd pas en vaines sincérités. A choisir, j'irais presque me lancer, trouver l'âme d'une volonté. Je porterais, oui, mes plaintes sur le mont de tous les regrets. Ainsi alors, j'en viendrais à les oublier, à chérir ce que j'ai toujours su présenté là, face à moi, face à ce regard égaré dans l'immensité de l'ailleurs. Ailleurs, je l'ai souvent été. Dans mes pensées, dans mes souliers, dans une existence qui m'a sans cesse échappé. Pourquoi? Pourquoi le rythme m'abandonne? Pourquoi je me sens si morne? Est-ce là l'héritage d'un obscur d'un passé? D'un vers maladroitement placé? Les questions, il est vrai, m'assaillent. J'en refuse les réponses. Répondre, c'est créer du sens, c'est se perdre. Peu importe la fausseté si elles sont suffisamment assassines. Peu importe ce qui est, du moment que nous avons. La lumière traduit surement l'entière beauté d'un monde, mais elle aveugle. La nuit, elle, ne ment pas, n'illusionne pas. Elle montre tout dans sa nudité, avec pour seule pudeur la justesse de ce qui est. A ma question, à l'aveu de mon incompréhension, il me répondit cela : avant d'écrire, il te faut lire. A trop presser ta plume, tu finis par devoir en raturer ta feuille. Depuis ce jour, je vomis les métaphores, les poètes et l'amour.
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Je m'adresse aux deux poètes du moment!
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Oh, j'y suis depuis longtemps, je le crains! Mais je ne prétendrai pas être à votre niveau :D
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Ca ne me parait pas si évident, pourtant. Si c'est agréable, d'aller "bien", je continue à penser que ça peut être mal vécu. Enfin, en tout cas, quand je n'ai mal nul part, je le vis parfois un peu comme ça. Mais bon!
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Je me sens pessimiste, d'un coup!
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Hahaha! Je songeais à changer l'image, mais j'ai la flemme! Et, il n'y a aucune nécessité! Mais oui, on ne se croise pas souvent.
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Ah, je ne sais pas comment tu le lis. Mais dans mon esprit, ça sonne comme le fait de ne jamais avoir connu aucune réussite jusqu'à celle-ci, ce qui, finalement, le déstabilise grandement parce qu'au fond, il ne connaît pas cela. Autrement dit, on a beau fuir la douleur, si tu ne connais qu'elle, trop longtemps, je crois que tu peux très mal vivre son absence. La vivre comme un vide.
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Référendum en Suisse... contre nous!
Jedino a répondu à un(e) sujet de Yoannbzh dans Actualités - Divers
Et l'Europe, elle, va cesser d'acheter ou vendre à la suisse, histoire de voir qui pleurera en premier? - 
Boum. Ma tête a explosé. Non, ce n'est que ma passivité, un mélange de langueur et d'animosité. Hier encore, je me tenais debout, la corde au cou. Hier encore, je cherchais les raisons qui me feraient tanguer du haut de mes réussites. Je ne les ai toujours pas trouvés. Peut-être devrais-je jouer ma vie au dé? Car il est plus facile de mourir par impartialité que par fidélité à une idée : la première ne fait pas dans les sentiments. Et je réessaie, je réessaie désespérément, incapable de justifier la mort. Etre souffrant, être égaré, voilà de quoi nourrir le désir de finir étouffé. Mais leur absence? Qui irait, sérieusement, se suicider parce que son humeur n'est pas poignardée, massacré par la puissance de son émoi? Se détruire par manque d'absurdité, c'est là tout mon problème. J'étais pourtant bien parti, plus jeune : une inconstance cachée, une dépendance à tout ce qui me nuisait, et une velléité aussi assurée que semblait l'être mon apathie en quelque sorte innée. Et voilà que maintenant je me sens bien, aussi bien que peut l'être celui qui n'a jamais connu que douleurs et échecs répétés. Le comprenez-vous? J'espérais presque y arriver ou, à défaut, glisser. Parfois, le hasard sait se faire juste. Il n'en a jamais été ainsi dans ma chambrée. Peut-être devrais-je payer quelqu'un pour m'y aider? Il existe bon nombre d'hommes de bonne volonté après quelques billets échangés. Nos amis les plus assurés sont sûrement ceux qui veulent que notre tête balance deux pieds au-dessus du parquet. Je verrai. De toute façon, rien n'est pressé, et il est heureux que je me sois dégonflé. Cela me laisse le temps de mieux m'organiser. Les gens ne se rendent pas compte : la mort, c'est tout un métier. Un métier où il faut chaque jour innover pour ne pas être privé de notre entière liberté. Vraiment, où allons-nous, si nous ne pouvons même plus choisir dignement et tranquillement d'en terminer? Ce n'est cependant pas aussi facile. Cela suppose de l'expérience, cela suppose des moyens. Nous voyons en ces êtres de la lâcheté, alors même que nous patientions ici, anxieusement, craignant d'un jour se faire priver d'un nouveau tour en nos vies ratées. Où est le courage? Où est la réalité? J'avais coutume de simuler ma pendaison tous les matins afin de bien me lever. J'ignorais quand j'aurai à me lancer, mais je tenais à être prêt lorsque cela arriverait. Non, sincèrement, vous devriez vous y préparer. La mort n'est pas une mince affaire : cela ne s'improvise pas. Mais, vous le verrez.
 
