Dr Jekyll, Mr Hyde
Des bras de Morphée, des passereaux me délivrent,
Refrains et rires printaniers pour seules armes,
Jalonnent de joyeuses notes qui m'enivrent,
Elégamment, les premiers sons suivant la nuit.
K-O, le ciel s' laissa hier aller aux larmes,
Yeux bleus bien séchés et grand ouverts, aujourd'hui,
Laisse le soleil darder ses fins traits d'esprit
Lumineux, en ce printemps dont je suis épris.
Maudites bêtes à becs qui piaillent et roucoulent,
Répétées, ces nuisances sonores
Inerte
Il n'y a plus personne frappant à sa porte,
Maison délabrée, condamnée, à n'avoir plus
Que des fantômes froids et narquois pour escorte,
Ces souvenirs des rares à lui avoir plu ;
Il n'y a plus âme qui y entre ou qui en sorte,
Maison abandonnée, en cours de construction,
De matériaux et artisans pour faire en sorte
De pérenniser ses échanges et contractions ;
Il n'y a plus personne pour le faire battre
Et mon cœur, résigné, a cessé de se battre.
Si quelqu'un a du temps à perdre à lire un semblant de poésie, je poste ce qui m'en a fait perdre pas mal ces dernières soirées, avec quelques maux, du moins je l'espère. Je n'ai aucun recul dessus alors c'est assez probable que ce soit complètement ridicule voire incompréhensible sans que je m'en sois rendu compte, quoique je commence déjà à trouver ça ridicule et à ne plus vouloir le poster... "Il faut [y] entendre un équivalent de la purgation au sens médical et de la purification au sens rel
Avec des "si"...
Je mets Paris en bouteille d'eau-de-vie
Pour oublier ma vie dans la boisson,
Y noyer mes doutes, peurs et envies,
Mes péchés, ma conscience et le poisson.
Si j'étais une fleur, je serais Narcisse,
Pour ne pas oublier que mon reflet
N'était pas source de dégoût, jadis.
J'aurais encore l'âge d'un mouflet
Si je contrôlais le temps comme Merlin
Pour avoir à nouveau le temps de souffler.
J'aurais été abattu à Berlin
Si j'avais été un mur de béton
Plus que d'indifférence
Apparences "Une souris ! Selon toute vraisemblance", cria La femme, se perchant sur une chaise, le doigt Pointé vers le rongeur, "ou peut-être un rat." "Une seule bête à moustaches peut faire la loi Ici, c'est moi", rétorqua l'homme, s'adressant à - La souris - : " Mais pour qui ce bonhomme se croit ? " L'homme tenta d'attraper Mickey Mouse mais échoua, La souris retourna à son trou, d'un air narquois. "Mais il me reste quelques flèches dans mon carquois." Le lendemain, le cauchemar des
J'ai déjà posté ça sur le forum mais j'ai envie de ressusciter mon blog alors...
En liesse
Propriétaires de quelques liasses de billets,
Certains, a priori chanceux, paraissent en liesse.
Prolétaires, d'autres valeureux progressent en laisse,
L'équité étant un cadre enchâssé de biais.
J'ai quitté notre chère Terre pour un monde parallèle,
Où tous les Hommes se suivent et se rassemblent.
Hérités de nos voisins les Terriens qui nous ressemblent,
Nos gênes sont redéfinies, allèle par a
L'Homme La morale est un geôlier corruptible, détenant
La clé de la cellule grise de mon démon intérieur.
Et, comme elle est la seule camisole maintenant
La paix, je la laisse s'approprier mon intérieur.
Du moins, c'était le cas pendant un certain temps...
Un temps de chien et les roues de ma volonté
A faire le bien s'enlisent dans la boue, la pluie battant
Son plein depuis que, contre moi, Dieu est remonté.
Je m'appelle "l'humanité" ou "la race humaine"
Et je
Prodigal Sun
I am wondering... Is it exhausted ?
Does it have a cold ? Or, is it on strike ?
It's been a long time since it last appeared,
I don't remember well what it looks like.
It got fired from the weather forecast.
Since then, the cold rain has taken his place.
I wish it didn't belong to the past,
As I'm tired with seeing the rain's face.
All day long, drops have been hitting the pane,
I have thought about sleeping off the rain
And perhaps the sun will have eased the
Depuis que je me suis réveillé rue de la paix,
J'ai dû traverser nombre de ruelles et d'artères.
J'ai rencontré des impasses, des chemins de terre
Sur lesquels on piétine plus qu'on ne peut marcher,
Des nids de poule, des dos d'âne, des sens interdits.
J'ai respecté les feux rouges, traversé aux passages piétons.
J'ai cherché la rue de la liberté mais je me perdis ;
Les rares indices des panneaux ne semblaient pas bons.
J'ai ensuite fait le point, tournant en rond au
Rond point, me dema
Il était une fois une princesse prénommée Chance. Sa marraine, une fée que l'on appelait Espérance, lui présenta, lors d'un bal, un prince bon, un homme d'honneur. Son prénom, envié par beaucoup, était Bonheur. Chance reçut de sa marraine, pour cet exceptionnel soir, une magnifique robe qui ne pouvait qu'à merveille lui seoir. Les yeux dans les yeux, les deux jeunes dansèrent des heures durant.
Quelques jours plus tard, le sage Amour les unit. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants
Pour certains, il rime avec souffrance. Pour d'autres, il rime avec bonheur. Mais quand il est absence, on attend tous son heure. Il rassemble, jamais ne disperse, ceux qui se ressemblent ou dont les origines sont diverses. Il fait couler bien des larmes, tantôt de joie, tantôt de tristesse. On a besoin de bien des armes pour fendre sa carapace épaisse ; à moins qu'il ait fui et qu'on lui court toujours après. Il faut assurément être sourd pour ne jamais en avoir entendu parler, de lui, de ses c
Je n' sais pas où j' suis tombé, on dirait un puits sans fond
Je n' sais pas si mes parents le savent, s'ils s'en font
Je n' sais pas si j'en sortirai un jour, donc dans le fond,
Ce n'est pas mon plus gros problème ; le fond m'attire
Et je ne peux m'accrocher à rien, je me sens impuissant,
J'ai mal au coeur ; ça pourrait cependant être pire,
Il n' fait pas noir, il y a du rose, du bleu, du blanc.
Je m' demande si j' peux faire quelque chose pour pas que ça empire.
Les parois sont trop gl