J'étais endormie, anesthésiée, recroquevillée, rigidifiée, l'ombre de moi-même.
Je me sentais inutile, maladroite, à côté de la plaque, inadaptée au monde, incapable d'y trouver mon bonheur.
Je ne trouvais pas de sens à cette existence qu'on me décrivait, succession subie de dos d'âne à amortir tant bien que mal, pour terminer dans un cul de sac...?
Je culpabilisais de ne pas parvenir à rentrer dans la norme, à me fondre dans la masse.
J'écoutais les conseils des gens bien intentionnés, q
J'ai le choix
A chaque instant
De m'ouvrir comme une fleur ou de me fermer comme une huître
La vie m'offre un présent
Qu'on appelle le présent
Champ infini des possibles
Je peux choisir d'y voir ce qui me déplaît
Je peux choisir de craindre
Je peux choisir d'envier
Je peux choisir de haïr
Mais je peux aussi choisir d'y voir ce qui me plaît
Je peux choisir d'apprécier
Je peux choisir d'admirer
Je peux choisir d'aimer
C'est de ce choix
C'est de la qualité de mon amour ici et mainten
Comme des enfants
Nous sommes apeurés
Par ce monde que nous ne maîtrisons pas toujours
Comme des enfants
Nous sommes attirés
Par ses phénomènes qui nous surprennent chaque jour
Nous jetons un caillou dans la marre
Et sommes tout étonnés des ondes créées
Nous comprenons peu à peu que cette étendue d’eau
Calme, trouble ou agitée
N’est autre que le miroir de nos états d’âme
Notre âme d’enfant, au fond, sait déjà tout
Mais elle a pourtant gardé, bien au creux de nous
Ce trésor qu’est
Adieu boulets d’orgueil
Qui m’empêchent de pardonner
Adieu fardeaux de culpabilité
Qui m’empêchent de me pardonner
Adieu charges des obligations
Poids des conventions
Brouillards de doutes
Voiles glacés de peurs
Vous pouvez lâcher, vous dissiper
Cesser de vous agripper
Laissez-vous fondre au Soleil...
Je n’ai plus besoin de vous
Plus besoin de vos œillères, de vos réserves d’illusions
Plus envie de vous dans ma vie
Il y a tant de mondes à découvrir
Tant de beauté, tant d’intensité
La vie, ce réservoir infini d'expériences,
Ce territoire illimité,
Qui à mesure qu'on l'explore avec sincérité
Nous offre une vision de plus en plus large,
Des espoirs jusqu'alors même pas imaginés.
La vie, ce terrain de jeu fantastique
Dont on ne saisi les règles qu'en jouant,
Nous offre après chaque déception une nouvelle épreuve,
Nouvelle occasion de comprendre.
La vie, je ne sais pas qui a eu cette idée
Mais bon Dieu, elle est sacrément bien ficelée...
Puissé-je
Derrière la froideur, voir la peur d'être blessé
Derrière les critiques, voir l'inquiétude
Derrière le repli, voir la souffrance de ne pas être compris
Derrière l'orgueil, voir la crainte de se mettre à nu
Derrière le fatalisme, voir les espoirs trop souvent déçus
Derrière la colère, voir la tristesse
Derrière la volonté de contrôle, voir le sentiment d'insécurité
Derrière la violence, voir l'appel à l'aide
Puissé-je,
Parce que je veux voir clair,
Parce que je veux voir au
Amour-raison, je roule en quatrelle. Calme, tranquillité, sécurité, peu de sensations fortes. Souvent l'impression frustrante de me brider, mais si accident il y a, au moins, il se sent à peine, ne touche que la carapace d'orgueil, et l'on est vite remis sur pieds...
Amour-passion, je roule en Ferrari. Sensations grisantes, coeur en extase. Mais le choc, quand il n'est pas mortel, laisse souvent de profondes séquelles...
Dois-je renoncer à la passion ? Au lien fusionnel et magique avec
Si tout est langage, alors tout parle d'amour.
De manière détournée, cachée, déplacée, démesurée, révoltée ou apaisée
Mais toujours, l'amour est au centre.
L'amour est tout à la fois, le noeud et le dénouement.
Lorsque les raisons de nos peurs nous apparaissent dérisoires
Lorsque l'illusion de séparation ne nous vole plus nos espoirs
Alors nos yeux voient pour de vrai
Notre coeur s'ouvre tout entier
Et enfin la place est faîte
Pour le divin plaisir d'être
Ici et maintenant
Dans cet infini présent
La route vers la liberté intérieure est-elle une voie de solitude ?
Car si la majorité préfère se nourrir d'illusions afin de conserver un confort, une sécurité, un contrôle (eux-aussi illusoires), combien sont prêts à se détacher de ce peloton rassurant ?
Celui qui choisi la liberté provoquera chez celui qui y renonce un mélange d'envie, de peur, de pitié ou de haine, mais rarement de l'indifférence. Car par son indépendance d'esprit il remet en question les fondements même du mode de vie c
Comment puis-je véritablement accueillir l'autre si je n'ai fait de la place en moi ?
Comment faire de la place si je suis plein d'émotions non digérées, non assumées, non exprimées ?
Si je ne m'autorise pas à ressentir mes émotions profondes, je ne peux autoriser l'autre à ressentir les siennes et à les exprimer. Ou alors je fait semblant, tant que ça ne me dérange pas trop.
Je ne peux autoriser l'autre à être tel qu'il est si je ne me suis moi-même autorisée à être telle que je suis.
C
En oubliant tous les freins du temps, de l'argent, de l'ego, des peurs (du ridicule, des clichés), des avis d'autrui, de ce qui "se fait" ou ne "se fait pas", ce qui est "possible" ou "impossible", tamponné "scientifiquement prouvé" ou classé ésotérique...
En n'acceptant comme réponses que celles que je ressent comme profondément vraies pour moi, parce qu'elles font écho, me font vibrer, allument une flamme à l'intérieur.
Parce que nous sommes un exemplaire unique, un ensemble de forces inéd
Je cherche des réponses. J'explore le monde, espérant trouver les techniques qui me faciliteront la vie. Je pose des questions, espérant que les réponses m'aident à percer le "grand mystère" de la vie. Je demande conseil. Mais finalement, toujours, lorsqu'il faut choisir, je me retrouve seule face à moi-même.
Qui écouter ? A qui faire confiance ? Quel conseil suivre ? Quelle technique utiliser ? C'est toujours moi et moi seule, qui me retrouve à devoir trancher. Alors sur quels critères tranch
Faut-il savoir ou ressentir ? Privilégier la technique ou l'intuition ? Quel est le lien entre ces deux versants ?
Je me dis qu'en fait, le savoir n'est qu'une forme de ressenti interprété, jugé utile, codé et stocké. Les mots, les classements, peuvent nous aider à cheminer, à raisonner pour percevoir plus finement les choses. Mais ils ont leur limite car inévitablement ils morcellent et biaisent la réalité qui n'est autre que l'ensemble de nos ressentis. Si nous avons conscience de cette limit
Telle une oranginette rouge , la vie nous paraît parfois injuste, sans pitié. Succession de souffrances dépourvues de sens. Est-elle vraiment cela ?
J'ai le sentiment qu'en fait, la vie devient un beau cadeau quand on comprend qu'en fait elle nous veut du bien. Toute croyance en son "injustice" fondamentale entraine des pensées à côté de la plaque, donc sources de peurs, de méfiances exagérées, de colères et de souffrance. Et malheureusement, cette façon de voir la vie est la plus répandue.
L'amour, la confiance, la joie, ne se décrètent pas, ne se forcent pas.
Ils ne sont pas le résultat d'une lutte.
Ils jaillissent spontanément, telle une force puissante et pure, lorsque nous lâchons les armes et les masques.
Ils s'érigent lorsque l'on déconstruit.
Telle une braise trop longtemps asphyxiée, qui au contact de l'air devient feu.
Nous ne sommes jamais aussi forts que lorsque nous abandonnons nos boucliers.
Lorsque nous déclarons la paix à nous-même et au monde.
Que faire de ma vie
Moi qui suis ici ?
On me dit profite
Mange du poulet frites
On me dit suis tes rêves
Sans aucune trêve
On me dit travaille
Y a que ça qui vaille
On me dit médite
C'est le meilleur des rites
Et moi je me dis...
A quoi bon tout cela,
Si le coeur n'y est pas... ?
Moi je voudrais, de minutes en heures,
N'agir que de gaieté de coeur
Faites nous peur : "la maladie, la vieillesse, la solitude, la mort vous guettent ! "
Infantilisez-nous : "au fond, n'oubliez pas que vous êtes incapables de réfléchir et de prendre de bonnes décisions par vous-mêmes !"
Endormez-nous : "ne vous plaignez pas ! Il y'a bien pire !"
Culpabilisez-nous : "vous n'aviez qu'à manger bio et faire du fitness !"
Orientez nos rêves vers tout ce qui est extérieur à nous : "aaah quand vous serez enfin propriétaires... Quand vous aurez des enfants... Quand
Et si nous cessions de laisser aux autres le soin de nous dicter ce qui est bien ou mal, bon ou mauvais pour nous ?
Au fond, ce n'est pas tant l'acte qui compte que la façon dont nous le vivons.
Or qui mieux que nous-même est capable de ressentir ce qui se passe en lui lorsqu'il agit de telle ou telle façon, lorsqu'il se retrouve dans telle ou telle situation ?
Tout conseil suggestif que nous donne autrui est biaisé par ses propres peurs, ses propres désirs. Ne les rejetons pas, prenons le
Au nom de l'amour, je projette sur toi mes frustrations et mon mal-être intérieur. Au nom de l'amour, je m'évertue à construire un couple, plutôt qu'à déconstruire mes individuelles croyances. Au nom de l'amour, je te met sur un piédestal, pour plus tard shooter dedans lorsque tu auras déçu mon vain espoir de trouver la félicité par ton biais. Au nom de l'amour, je m'éloigne de l'amour.