La nature de l'être humain est elle d'être heureux ?

L'être humain est il naturellement heureux , heureux de vivre, heureux de respirer, heureux d'être tout simplement, et ce sentiment de bonheur, ce bien être est il recouvert par d'autres sentiments, angoisses, inquiétudes , problèmes divers et variés que nous pouvons rencontrer ? 

Le bonheur est il en nous naturellement et notre malheur est il culturel ?

On respire de moins en moins bien 

Oui, et tant que des connards ne viennent pas lui dire qu'il ne l'est pas vraiment s'il ne se soumet pas aux dictats d'un être imaginaire ou d'une idéologie mortifère véhiculés par des tarés en mal de pouvoir et de fric, il le reste.

il y a 9 minutes, bouddean a dit :

L'être humain est il naturellement heureux , heureux de vivre, heureux de respirer, heureux d'être tout simplement, et ce sentiment de bonheur, ce bien être est il recouvert par d'autres sentiments, angoisses, inquiétudes , problèmes divers et variés que nous pouvons rencontrer ? 

Le bonheur est il en nous naturellement et notre malheur est il culturel ?

 

 

il est piégeux votre sujet  (comme souvent, c'est votre marque de fabrique)

piégeux car j'allais vous dire oui tant qu'il est bébé, tant qu'il n'a pas été malheureux sauf que cela suppose une conscience au sens d'un savoir, un savoir de ce qu'est le bonheur et de ce qu'est le malheur. Et je ne suis pas certain qu'un bébé comprenne les choses qui l'entourent, il les ressent, il ressent la faim, la soif, le fait d'être sale, d'être dans le mal être (l'angoisse, la solitude), il ressent la douleur. Mais ressentir n'est pas savoir.

et comme le bébé apprend dès qu'il respire, la question serait (en tout cas je me la pose) à quel moment l'humain comprend ce qu'est le bonheur et le malheur ? est ce quand il éprouve les deux pour faire comparaison, lorsqu'il les perçoit chez l'autre ?

Je pense que les notions de bonheur et malheur arrivent avec la culture, donc avec le développement de la conscience. Le bonheur n'est pas naturellement en nous et transformé en malheur par la suite (ça c'est notre vécu). Mais une bête sauvage ne se demande pas si elle est heureuse ou malheureuse. Elle ne perd pas de temps à s'apitoyer sur elle-même en cas de pépin. Elle ne compare pas son présent comme être dehors dans le froid à une situation idéale comme être à l'intérieur, près d'un feu.

Il a fallu l'humain et la conscience pour inventer les notions de bien et de mal pour ensuite interpréter les évènements selon ce prisme et donc enfin déduire s'il est heureux ou malheureux. Avant ça il n'y avait que "vivant/mort" et "se reproduire ou pas".

J'ai lu ça...

https://www.philomag.com/livres/lhomme-sa-nature-et-sa-position-dans-le-monde

il y a 1 minute, Axo lotl a dit :

il est piégeux votre sujet  (comme souvent, c'est votre marque de fabrique)

piégeux car j'allais vous dire oui tant qu'il est bébé, tant qu'il n'a pas été malheureux sauf que cela suppose une conscience au sens d'un savoir, un savoir de ce qu'est le bonheur et de ce qu'est le malheur. Et je ne suis pas certain qu'un bébé comprenne les choses qui l'entourent, il les ressent, il ressent la faim, la soif, le fait d'être sale, d'être dans le mal être (l'angoisse, la solitude), il ressent la douleur. Mais ressentir n'est pas savoir.

et comme le bébé apprend dès qu'il respire, la question serait (en tout cas je me la pose) à quel moment l'humain comprend ce qu'est le bonheur et le malheur ? est ce quand il éprouve les deux pour faire comparaison, lorsqu'il les perçoit chez l'autre ?

 

Je tente une explication : les notions de bien et de mal sont un outil intermédiaire, abstrait comme l'humain en a le secret, et  qui contribue à la survie. Le hic, c'est que le mécanisme demande de l'entrainement. Il a besoin d'exemples concrets et d'une autorité qui lui dit ce qui est bien ou mal, sinon il se base juste sur la douleur et le plaisir pour dire ce qui est bien ou mal.

Donc, ce moment n'est pas ponctuel mais continu, on affine sa perception du bien et du mal (et donc de bonheur ou de malheur) au fil du temps.

La question est à rapprocher de la célèbre et classique "l'homme est-il bon ou mauvais ?". Ce qui me rappelle inévitablement ceci : "La neige tombe pure des cieux, peut-on la blâmer d'être salie en touchant le sol ?" 

Être réellement heureux (je laisse de côté l'inconscience ou l'optimisme béat), en ayant conscience de sa propre finitude ?

Ma réponse est dans ma question. 

il y a une heure, Phylou a dit :

Oui, et tant que des connards ne viennent pas lui dire qu'il ne l'est pas vraiment s'il ne se soumet pas aux dictats d'un être imaginaire ou d'une idéologie mortifère véhiculés par des tarés en mal de pouvoir et de fric, il le reste.

Je suis assez d'accord avec le fond, dommage d'utiliser cette forme . Rien ne nous oblige à être impolis et discourtois, et s'il y en a qui ne sont pas d'accord, on les emmerde 

Il y a 1 heure, Axo lotl a dit :

il est piégeux votre sujet  (comme souvent, c'est votre marque de fabrique)

piégeux car j'allais vous dire oui tant qu'il est bébé, tant qu'il n'a pas été malheureux sauf que cela suppose une conscience au sens d'un savoir, un savoir de ce qu'est le bonheur et de ce qu'est le malheur. Et je ne suis pas certain qu'un bébé comprenne les choses qui l'entourent, il les ressent, il ressent la faim, la soif, le fait d'être sale, d'être dans le mal être (l'angoisse, la solitude), il ressent la douleur. Mais ressentir n'est pas savoir.

et comme le bébé apprend dès qu'il respire, la question serait (en tout cas je me la pose) à quel moment l'humain comprend ce qu'est le bonheur et le malheur ? est ce quand il éprouve les deux pour faire comparaison, lorsqu'il les perçoit chez l'autre ?

 

Dans votre exemple Bébé et comme un animal.

Un animal ressent la faim le froid la peur ou la plenitude, mais pas le malheur ou le bonheur. 

Le bonheur c’est pour les gens simples. Pour les naïf, les contemplatifs.

Le bonheur est un etat d’esprit.

il y a 2 minutes, Sittelle a dit :

Dans votre emple Bébé et comme un animal.

Un animal ressent la faim le froid la peur ou la plenitude, mais pas le malheur ou le bonheur. 

Le bonheur c.est pour les gens simples. Pour les naïf, les contemplatif.

Le bonheur est un etat d’esprit.

je ne sais pas comment pense un animal.. donc je ne serais pas aussi affirmatif que vous, mais sans doute n'ont-ils pas cette connaissance.

je ne sais pas ce que vous mettez derrière le terme "gens simples" donc là non plus je n'ai pas d'avis.

d'abord je ne crois pas qu'on puisse être heureux tout le temps, la vie n'est pas faite ainsi, elle n'est pas linéaire. Il y a des moments où on ressent le bonheur ou on est heureux. Est-on contemplatif à ce moment là ? oui sinon nous n'aurions pas la conscience d'être heureux. 

Il y a 2 heures, Axo lotl a dit :

il est piégeux votre sujet  (comme souvent, c'est votre marque de fabrique)

piégeux car j'allais vous dire oui tant qu'il est bébé, tant qu'il n'a pas été malheureux sauf que cela suppose une conscience au sens d'un savoir, un savoir de ce qu'est le bonheur et de ce qu'est le malheur. Et je ne suis pas certain qu'un bébé comprenne les choses qui l'entourent, il les ressent, il ressent la faim, la soif, le fait d'être sale, d'être dans le mal être (l'angoisse, la solitude), il ressent la douleur. Mais ressentir n'est pas savoir.

et comme le bébé apprend dès qu'il respire, la question serait (en tout cas je me la pose) à quel moment l'humain comprend ce qu'est le bonheur et le malheur ? est ce quand il éprouve les deux pour faire comparaison, lorsqu'il les perçoit chez l'autre ?

 

Tu me juges mal . Mon sujet n'a pas pour but de piéger qui que ce soit, il a pour but de libérer des instants, des secondes de bonheur .

Est ce que pendant ces secondes nous sommes conscients que rien de ce qui nous emmerde n'a d'importance, ou est ce que pendant ces secondes nous sommes inconscients de la tailles des emmerdes dans lesquelles nous sommes ? 

Est ce que vous faites une différence entre bonheur/joie et malheur/tristesse ?

C'est ton post @Sittelle qui me fait me poser cette question, un animal peut être triste , donc malheureux, nan ? 

il y a 2 minutes, bouddean a dit :

Tu me juge mal . Mon sujet n'a pas pour but de piéger qui que ce soit, il a pour but de libérer des instants, des secondes de bonheur .

Est ce que pendant ces secondes nous sommes conscients que rien de ce qui nous emmerde n'a d'importance, ou est ce que pendant ces secondes nous sommes inconscients de la tailles des emmerdes dans lesquelles nous sommes ? 

 

c'est possible, je juge souvent assez mal les gens.

je crois qu'en fait, nous sommes bien plus souvent heureux que nous le pensons, parce que justement nous ne pensons pas, ou plus exactement nous ne nous focalisons pas sur ces instants de bonheur donc ils passent et ils passent inaperçus, nous ne prenons pas le temps de profiter de ces instants parfois fugaces. 

Le bonheur ou le malheur ne sont pas des états. Ce ne sont que des moments qui passent dans notre vie. 

il y a 20 minutes, bouddean a dit :

Est ce que vous faites une différence entre bonheur/joie et malheur/tristesse ?

C'est ton post @Sittelle qui me fait me poser cette question, un animal peut être triste , donc malheureux, nan ? 

bien entendu que fais cette différence .

Pas certain que l’animal se sente malheureux lorsqu’il ressent tristesse et douleur .

Le bonheur, le malheur sont des concepts philosophiques.  

Il faut arriver à conceptualiser un besoin et la reponse à ce besoin comme étant un but à la vie. Ce que ni les enfants en bas age ni les animaux ne sont capables de faire. 

ils profitent du moment et de la satisfaction de recevoir des soins appropriés, ou au contraire l’absence de soins et la souffrance mais sans se projeter dans le malheur/ bonheur. 

Je ne sais pas à quel àge ou plutôt quel stade de leur développement les enfants accèdent de cette faculté à ressentir le concept de bonheur ou malheur . 

Il est quasi certain, ou tout du moins admis comme tel  que les animaux n’y parviennent jamais.

Et pour les SADO-MASO    qu"est ce qu'on fait   ?   si ils sont heureux de dérouiller  .............

Si il était dans la nature de l’être humain d’être heureux, cela deviendrai un but, un objectif à atteindre, ou à ne pas laisser échapper... Le but n’est-il pas d’élever sa conscience en tout premier lieu, se faisant n'en est-il pas plus heureux... Ainsi, marchant sur la voie de la plénitude, il ne peut qu’en être plus heureux... De ce fait,  le bonheur, est la récompense de l’être s’accomplissant quotidiennement dans l’élévation de sa propre conscience. 

Il y a 6 heures, bouddean a dit :

Tu me juges mal . Mon sujet n'a pas pour but de piéger qui que ce soit, il a pour but de libérer des instants, des secondes de bonheur .

Est ce que pendant ces secondes nous sommes conscients que rien de ce qui nous emmerde n'a d'importance, ou est ce que pendant ces secondes nous sommes inconscients de la tailles des emmerdes dans lesquelles nous sommes ? 

 

 Optimisme ou pessimisme?

Il y a 6 heures, bouddean a dit :

Est ce que vous faites une différence entre bonheur/joie et malheur/tristesse ?

C'est ton post @Sittelle qui me fait me poser cette question, un animal peut être triste , donc malheureux, nan ? 

Bien sur qu'il peut...et il n'a pas besoin de la parole pour le faire comprendre!

L'un des idéaux de l'être humain est d'être heureux, mais d'être heureux à juste titre, son instinct le pousse à rechercher son bonheur, à s'en approcher, à le réaliser au fil du temps, y compris éventuellement par le biais de la culture, même si cette quête s'avère parfois contre-productive dans ses dérives. La nature de l'être humain est aussi d'être sensible pour lui permettre entre autres une certaine lucidité face à ce qui lui nuit...

il y a 23 minutes, G6K972 a dit :

Si il était dans la nature de l’être humain d’être heureux, cela deviendrai un but, un objectif à atteindre, ou à ne pas laisser échapper... Le but n’est-il pas d’élever sa conscience en tout premier lieu, se faisant n'en est-il pas plus heureux... Ainsi, marchant sur la voie de la plénitude, il ne peut qu’en être plus heureux... De ce fait,  le bonheur, est la récompense de l’être s’accomplissant quotidiennement dans l’élévation de sa propre conscience. 

De mon point de vue celui qui cherche à être heureux ne le sera jamais .

Il faut regarder le bonheur comme recompense, pas comme un but . Mais cette recompense, il faut savoir la recevoir.