Faute d’avoir pu le faire par la loi sous Jean-Michel Blanquer, le macronisme tente d’imposer par circulaire sa volonté de transformer directrices et directeurs en managers d’une école concurrentielle et caricaturalement inégalitaire. 

Cerise sur le gâteau, le directeur deviendrait responsable des absences et des (non-)remplacements de ses collègues, alors qu’il n’a aucun pouvoir en ce domaine.

Des enseignants robotisés, une école managée, mise en concurrence avec ses voisines : telle est la perspective que trace un projet de circulaire sur le « référentiel métier des directeurs d’école », en discussion depuis début mai entre le ministère de l’Éducation nationale et les organisations syndicales. La première conséquence de ce texte a d’ailleurs été de faire l’unanimité de celles-ci (CFDT Éducation, CGT Éduc’Action, Fnec-FP-FO, FSU-Snuipp, SE-Unsa, Snalc, Sud Éducation) contre lui : le 20 juin, elles ont adressé à la ministre, Élisabeth Borne un courrier commun pour lui demander « de ne pas publier ce texte et d’ouvrir sans délai de véritables concertations ».

https://www.humanite.fr/societe/directeurs-decole/education-nationale-le-gouvernement-veut-transformer-les-directeurs-decole-en-contremaitres

Vaut mieux en rire qu'en pleurer !!!!! La décadence ! Voilà votre promesse d'avenir ! C'est la décadence organisée !

il y a 30 minutes, pentecote6703 a dit :

Une école uniformisée, des professionnels déqualifiés

J'ai du louper un épisode parce-que c'est au contraire depuis longtemps l'ambition de l'éducation : Uniformiser l'enseignement pour éviter l'inégalité sociale.

La question ne portant donc pas j'imagine (et je l'espère...) sur le fond, c'est sur la forme que se cristalliserait le débat ?

Est-ce aux directeurs de veiller à la bonne application des programmes ? Étonnant en effet alors qu'ils ont normalement une formation de gestionnaire, pour "faire tourner l'entreprise" comme on dit.

Ce qui est doublement étonnant car il me semblait que "tout ça" (le personnel et leur aptitude à faire appliquer le programme de la même manière partout "en France", enfin par académie... ) était déjà sous contrôle, par le biais des inspecteurs académiques de l'administration de chaque académie.

Mais peut-être ce petit monde est-il trop fatigué ? 

Citation

Missions

Conformément à l’article R. 241-19 du code de l’éducation, les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux (IA-IPR) veillent à la mise en œuvre de la politique éducative arrêtée par le ministre chargé de l'éducation.
À cet effet, dans le cadre du programme de travail académique arrêté par le recteur de l'académie, ils ont vocation à exercer sous son autorité  les missions ci-après :

• ils évaluent, dans l'exercice de leur compétence pédagogique, le travail individuel et le travail en équipe des personnels enseignants, d'éducation et psychologues des écoles, des collèges et des lycées. Ils concourent à l'évaluation de l'enseignement des disciplines, des unités d'enseignement, des procédures et des résultats de la politique éducative. Ils procèdent, notamment, à l'observation directe des actes pédagogiques ;
• ils inspectent, selon les spécialités qui sont les leurs, les personnels enseignants, d'éducation et psychologues des écoles, des collèges et des lycées. Ils s'assurent du respect des objectifs et des programmes nationaux de formation, dans le cadre des cycles d'enseignement ; ils sont chargés des missions de contrôle pédagogique prévues par les articles L. 6211-2 et R. 6251-1 à R. 6251-4 du code du travail ; parallèlement, ils apportent des conseils personnalisés aux enseignants du second degré tout au long de leur parcours professionnel ;
• au terme de l’article R. 241-21 du code de l’éducation, ils inspectent les personnels de direction d'établissements d'enseignement ou de formation, les directeurs de centre d’information et d’orientation, les professeurs agrégés, ainsi que les enseignants en fonctions dans les classes post baccalauréat ;
• ils participent à l'animation pédagogique dans les formations initiales, continues et par alternance, prêtent leur concours à l'élaboration des projets d'établissement et collaborent avec l'inspection générale de l'éducation nationale pour l'évaluation des expériences pédagogiques et leur généralisation ;
• ils ont vocation à participer au recrutement et à la formation des personnels de l'éducation nationale et à l'organisation des examens ;
• ils assurent des missions d'expertise dans ces différents domaines ainsi que pour l'orientation des élèves, les examens, la gestion des personnels éducatifs et dans le choix des équipements pédagogiques.

https://www.education.gouv.fr/etre-inspecteur-d-academie-inspecteur-pedagogique-regional-ia-ipr-3179

Les lubies ministérielles  demandent toujours plus d'efforts d'adaptation aux personnels  pour pas un rond puisque les caisses de l'état n'ont pas beaucoup de moyens...Ce ne peut-être que de la poudre aux yeux et du saupoudrage face aux réels problèmes d'une école vétuste dont le niveau baisse chaque année aux test pisa de façon alarmante.

Dans ce jeu de "Jacques a dit" l'enseignant et le directeur sont des pantins que l'on manipule dans tous les sens, des pions que l'on déplace sans se soucier de leur bien -être ni du bien être de l'élève. 

Il est évident que notre Éducation Nationale est dans un état lamentable et qu’il conviendrait de revoir pratiquement tout.

Mais l’institution s’est mise la corde au coup le jour où il a été décidé de laisser  chaque enseignant maître du choix de ses techniques d’enseignement. Du moins dans le primaire et le secondaire.

À partir de là chaque enseignant s’est autorisé à faire ce qu’il voulait, avec comme corolaire inévitable la prise de contrôle des syndicats sur le Ministère. D’où un bordel permanent, dans lequel, en outre, les syndicats ont obtenu pour les enseignants des avantages dérogatoires dans de nombreux domaines. Les arrêts maladies par exemple. Et les syndicats ont de fait pris la direction du Ministère.

Cela arrangeait l’état qui se débarrassait de cette partie de la formation des enseignants.  Mais du coup chaque enseignant se prend pour le ministre de l’Éducation Nationale, exige des « concertations » dès que le moindre changement qui lui déplait est avancé. Et se met en grève dès qu’il craint de perdre l’un de ses multiples avantages.  

Les enseignants ont oublié qu’ils ne sont que les employés salariés de l’État, et que notre système fait que l’employeur commande et que l’employé obéit. Et que s’il n’est pas content, il peut toujours aller se chercher une place ailleurs. Mais les enseignants sont de fait des employés outrageusement privilégiés.

Tant que le Ministère ne purgera pas ses couloirs des syndicats, et que l’on continuera à laisser les enseignants baigner dans leur tranquillité de fonctionnaires à l’abri de tout, et en ayant sur l’année plus de jours de vacances que de jours de travail, ce n’est pas le ministre qui dirigera ce ministère.  Et ce sera le foutoir dans l’Éducation Nationale.

Vive l'école privée....!

il y a 2 minutes, pentecote6703 a dit :

Vive l'école privée....!

ouais , c'est pas mal : Bethram , Stanislas , Riaumont ................................

il y a une heure, Témoudjine a dit :

Il est évident que notre Éducation Nationale est dans un état lamentable et qu’il conviendrait de revoir pratiquement tout.

 

Mais l’institution s’est mise la corde au coup le jour où il a été décidé de laisser  chaque enseignant maître du choix de ses techniques d’enseignement. Du moins dans le primaire et le secondaire.

 

À partir de là chaque enseignant s’est autorisé à faire ce qu’il voulait, avec comme corolaire inévitable la prise de contrôle des syndicats sur le Ministère. D’où un bordel permanent, dans lequel, en outre, les syndicats ont obtenu pour les enseignants des avantages dérogatoires dans de nombreux domaines. Les arrêts maladies par exemple. Et les syndicats ont de fait pris la direction du Ministère.

 

Cela arrangeait l’état qui se débarrassait de cette partie de la formation des enseignants.  Mais du coup chaque enseignant se prend pour le ministre de l’Éducation Nationale, exige des « concertations » dès que le moindre changement qui lui déplait est avancé. Et se met en grève dès qu’il craint de perdre l’un de ses multiples avantages.  

 

Les enseignants ont oublié qu’ils ne sont que les employés salariés de l’État, et que notre système fait que l’employeur commande et que l’employé obéit. Et que s’il n’est pas content, il peut toujours aller se chercher une place ailleurs. Mais les enseignants sont de fait des employés outrageusement privilégiés.

 

Tant que le Ministère ne purgera pas ses couloirs des syndicats, et que l’on continuera à laisser les enseignants baigner dans leur tranquillité de fonctionnaires à l’abri de tout, et en ayant sur l’année plus de jours de vacances que de jours de travail, ce n’est pas le ministre qui dirigera ce ministère.  Et ce sera le foutoir dans l’Éducation Nationale.

 

Comment dire.... Ça fait longtemps que tu ne t'es pas vraiment penché sur la question, me trompe-je ?

"Les" enseignants que tu dépeins n'existent plus depuis au moins un demi-siècle... Si tant est qu'ils aient déjà été comme tu le décris. 'fin bref, je sais que les clichés sur certaines professions ont la vie dure.

Il y a 1 heure, Témoudjine a dit :

Il est évident que notre Éducation Nationale est dans un état lamentable et qu’il conviendrait de revoir pratiquement tout.

 

Mais l’institution s’est mise la corde au coup le jour où il a été décidé de laisser  chaque enseignant maître du choix de ses techniques d’enseignement. Du moins dans le primaire et le secondaire.

 

À partir de là chaque enseignant s’est autorisé à faire ce qu’il voulait, avec comme corolaire inévitable la prise de contrôle des syndicats sur le Ministère. D’où un bordel permanent, dans lequel, en outre, les syndicats ont obtenu pour les enseignants des avantages dérogatoires dans de nombreux domaines. Les arrêts maladies par exemple. Et les syndicats ont de fait pris la direction du Ministère.

 

Cela arrangeait l’état qui se débarrassait de cette partie de la formation des enseignants.  Mais du coup chaque enseignant se prend pour le ministre de l’Éducation Nationale, exige des « concertations » dès que le moindre changement qui lui déplait est avancé. Et se met en grève dès qu’il craint de perdre l’un de ses multiples avantages.  

 

Les enseignants ont oublié qu’ils ne sont que les employés salariés de l’État, et que notre système fait que l’employeur commande et que l’employé obéit. Et que s’il n’est pas content, il peut toujours aller se chercher une place ailleurs. Mais les enseignants sont de fait des employés outrageusement privilégiés.

 

Tant que le Ministère ne purgera pas ses couloirs des syndicats, et que l’on continuera à laisser les enseignants baigner dans leur tranquillité de fonctionnaires à l’abri de tout, et en ayant sur l’année plus de jours de vacances que de jours de travail, ce n’est pas le ministre qui dirigera ce ministère.  Et ce sera le foutoir dans l’Éducation Nationale.

 

Parlons -en des multiples avantages déjà perdus depuis les années 85:

 -plus de logement de fonction

-Age de la retraite reculé

-Pré rentrée avancée en août dates auxquelles on crève encore de chaleur dans les classes du sud non climatisées.

 -Pour les plus anciens octroi du titre de prof des écoles contre recul de deux échelons pour gagner à peu près la même chose.

Réunion syndicale en soirée

-Perte de salaire en cas de courte absence maladie

-soutiens coincés entre midi et 13h30 permettant à peine de passer aux toilettes et de manger.

 -formations express et bâclées. (statut élève maître supprimé puis  récemment remanié)

 -Ajout de la responsabilité des enfants handicapés.

2 matières de plus à enseigner (TICE et anglais)

 Salaires passés de 2,3 la valeur  du smic à 1,8 alors que le niveau demandé pour être prof est celui d'un master, sans compter que l'inflation  a réduit d'année en année le pouvoir d'achat.

Bref, du boulot? de plus en plus...De la paie? de moins en moins.

En tant que retraitée j'ai été augmentée bien largement plus souvent que les 15 dernières années de carrière où je m'étais aperçue que je ne gagnais guère plus qu'un jeune master débutant alors que j'étais mère de deux jeunes adultes  et avais 29 ans d'ancienneté. 

Ce qui compte, c'est le résultat ! Ce qui compte c'est d'abord et avant tout le niveau des élèves !

Force est de constater qu'à leur arrivée en 6ème, trop nombreux sont ceux qui n'ont pas le niveau suffisant en français, en mathématiques, et en capacité d'apprendre par eux-mêmes !

Dans l'entreprise, quand vous n'êtes pas efficace ... !

il y a 29 minutes, PLOUC89 a dit :

Ce qui compte, c'est le résultat ! Ce qui compte c'est d'abord et avant tout le niveau des élèves !

Force est de constater qu'à leur arrivée en 6ème, trop nombreux sont ceux qui n'ont pas le niveau suffisant en français, en mathématiques, et en capacité d'apprendre par eux-mêmes !

Dans l'entreprise, quand vous n'êtes pas efficace ... !

En effet, le niveau des élèves mais pas n'importe lesquelles. Ceux des riches ont le droit à la meilleure éducation pendant qu'on laisse les pauvres dans l'ignorance.

Il y a 2 heures, PLOUC89 a dit :

Dans l'entreprise, quand vous n'êtes pas efficace ... !

Et quand on ne sait pas qu'un collège ou lycée est une entreprise avec un Chef d'Etablissement et un Conseil d'Administration ?  

Le 27/06/2025 à 22:51, Virtuose_en_carnage a dit :

En effet, le niveau des élèves mais pas n'importe lesquelles. Ceux des riches ont le droit à la meilleure éducation pendant qu'on laisse les pauvres dans l'ignorance.

Ce n'est pas vrai. Ce qui est certain c'est que des enfants qui ont un QI plus élevé ont des capacité de compréhension et d'exécution plus rapide. Il y a aussi des enfants qui sont dotés d'un  peu plus d'esprit curieux que d'autres, qui sont bien davantage autodidactes et qui ont bien plus d'outils ou de soutien parental ou environnemental pour satisfaire leur curiosité et pour explorer leurs centres d'intérêts ou approfondir les leçons. 

Le 27/06/2025 à 21:51, Virtuose_en_carnage a dit :

En effet, le niveau des élèves mais pas n'importe lesquelles. Ceux des riches ont le droit à la meilleure éducation pendant qu'on laisse les pauvres dans l'ignorance.

ce n'est pas une question de richesse mais de milieu familial , s'il valide la réussite scolaire par des encouragements et des félicitations c'est gagné ; dans les milieux défavorisés certains parents ne parlent même pas Français , ne savent ni lire ni écrire et ne comprennent pas l'importance des études , les enfants ne sont pas stimulés , la plupart n'a pas un seul livre à la maison ; par ailleurs , les difficultés financières des parents poussent ces gamins à vouloir gagner de l'argent tout de suite et à " s'éclater " à n'importe quel prix d'où larcins , comportements inappropriés , rebellion ........ce sont les parents qu'il faut motiver et impliquer encore et encore , sans relache , tout au long du cursus des gamins .

C'est le statut de fonctionnaire qu'il faut revoir dans son ensemble 

il y a 6 minutes, doug1991 a dit :

C'est le statue de fonctionnaire qu'il faut revoir dans son ensemble 

Confondre "statut" et "statue" faut évidemment licencier ton prof de français 

il y a 7 minutes, doug1991 a dit :

C'est le statue de fonctionnaire qu'il faut revoir dans son ensemble 

D'où la question: faut-il remettre l'enseignant sur son piédestal?

il y a 6 minutes, PhilippeIIAuguste a dit :

Confondre "statut" et "statue" faut évidemment licencier ton prof de français 

Je me disais il y a un truc qui cloche, c'est ça de faire confiance au correcteur automatique

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Ce n'est pas vrai. Ce qui est certain c'est que des enfants qui ont un QI plus élevé ont des capacité de compréhension et d'exécution plus rapide. Il y a aussi des enfants qui sont dotés d'un  peu plus d'esprit curieux que d'autres, qui sont bien davantage autodidactes et qui ont bien plus d'outils ou de soutien parental ou environnemental pour satisfaire leur curiosité et pour explorer leurs centres d'intérêts ou approfondir les leçons. 

Le mythe de l'autodidacte car il y en a eu trois sur des millions.

 "Faire de l'élève l'acteur de son propre apprentissage en variant les situations de recherche" est cependant un des préceptes de la pédagogie active moderne.