Quel est votre seuil de tolérance à la frustration ?

Il y a 1 heure, G6K972 a dit :

En cela des gens se plaignent que je fais trop de bruit en sortant mes poubelles le soir à l’heure du journal télévisé, du coup j’attend les pubs pour les sortir, ou j’entoure les roues d’une petite moquette pour moins faire de bruit. Ben voyons...

Je ne sais pas si c’est de l’incivisme, mais c'est certain que je n’encourage nullement mes enfants à respecter des adultes ne les respectant pas. 

Evidemment, si c'est comme ça, à ce point-là, il ne faut pas te laisser faire, perso je parlais de ceux qui mettaient la musique à fond tout le temps, toute la journée, tous les jours, juste pour provoquer, et qui étaient agressifs envers leur voisinage, parce que ça, je l'ai déjà vécu, et je peux te dire que ça m'en a fichu un coup au moral. J'en suis arrivée à déménager. Et pourtant, je ne suis pas d'un caractère difficile en matière de voisinage : avec moi, vos enfants peuvent jouer dans la cour à leur guise, faire des dessins à la craie par terre, tout ça tout ça, et les gens peuvent bien faire un peu de bruit de temps en temps, écouter leur musique tant que ça ne fait pas trembler les murs et même bricoler tant que c'est le jour et non pas toute la nuit.

Il y a 12 heures, G6K972 a dit :

S’excuser ne répare malheureusement pas le préjudice causé par le tort. C'est plus facile de se pavaner en excuse, que d’éviter de faire la connerie en question.  Ça fait penser aux industriels qui préfèrent payer l’amende pour pollution plutôt que d’arrêter de polluer. Soit disant ça leur revient moins cher...

Sur ces points, je suis tout à fait d'accord avec toi.

Il y a 8 heures, anoésiotomie a dit :

@SpookyTheFirstC'est question de cognition et d'éducation. Les bébés élevés sans jouet électronique sont meilleurs à apprendre la patience, par exemple. Ils ont aussi un meilleur développement moteur sans retard. Bref toutes les poussettes où un bébé a le nez scotché sur une "nounou électronique" aka "smartphone" sont des frustrés de la vie en puissance.

Apprendre la patience, le savoir-vivre, l'auto-discipline et renoncer à d'évidents travers malsains (avidité, vanité, etc) est certes moins source de plaisirs (encore que) mais plus sûrement la clé d'un bonheur paisible (que les philosophes de la Grèce antique appelaient "ataraxie" et qu'on résume aussi sous l'expression "carpe diem").

Selon des études, il semblerait plutôt que les adultes qui réagissent mal à la frustration aient été des enfants auxquels on n'expliquait pas les choses patiemment et paisiblement. C'était des enfants confrontés à la panique quand ils faisaient une bêtise ou se trompaient, ou peinaient à comprendre une leçon à l'école, parce que les parents partaient au quart de tour et que le moindre truc se terminait en situation explosive. Du coup, en grandissant, ils ont développé des techniques d'évitement, ce qui fait que dès qu'ils ne peuvent plus éviter la confrontation par rapport à leurs torts, ils explosent, ils deviennent comme leurs parents le devenaient. 

Donc les gens qui réagissent mal à la frustration ne sont pas forcément d'ex-enfants pourris gâtés, auxquels on ne refusait rien et qui vivent désormais comme si tout leur était dû, car ce genre d'individus existe aussi, bien sûr, hélas.

Je recite un passage de cet article que j'ai posté en amont :

Citation

L’environnement familial et social joue un rôle crucial dans le développement de la tolérance à la frustration. Les enfants qui grandissent dans un environnement où les émotions sont exprimées de manière saine et où les défis sont abordés avec patience et persévérance apprennent à gérer leurs propres émotions de manière plus efficace. En revanche, les enfants exposés à des niveaux élevés de stress, de conflits ou d’inconstance dans leur environnement familial peuvent développer une faible tolérance à la frustration, car ils apprennent à réagir de manière impulsive et à éviter les situations difficiles.

Les enfants qui ont été exposés à des expériences traumatiques, à des pertes importantes ou à des situations de stress chronique peuvent développer des mécanismes d’adaptation qui les rendent plus vulnérables à la frustration. Par exemple, un enfant qui a été constamment puni ou critiqué peut apprendre à éviter les situations qui pourraient entraîner des conséquences négatives, ce qui peut conduire à une faible tolérance à la frustration et à une tendance à l’impulsivité.

il y a 25 minutes, Doïna a dit :

Selon des études, il semblerait plutôt que les adultes qui réagissent mal à la frustration aient été des enfants auxquels on n'expliquait pas les choses patiemment et paisiblement. C'était des enfants confrontés à la panique quand ils faisaient une bêtise ou se trompaient, ou peinaient à comprendre une leçon à l'école, parce que les parents partaient au quart de tour et que le moindre truc se terminait en situation explosive. Du coup, en grandissant, ils ont développé des techniques d'évitement, ce qui fait que dès qu'ils ne peuvent plus éviter la confrontation par rapport à leurs torts, ils explosent, ils deviennent comme leurs parents le devenaient. 

Donc les gens qui réagissent mal à la frustration ne sont pas forcément d'ex-enfants pourris gâtés, auxquels on ne refusait rien et qui vivent désormais comme si tout leur était dû, car ce genre d'individus existe aussi, bien sûr, hélas.

Je recite un passage de cet article que j'ai posté en amont :

Et je dirais que les familles, dont tu parles  réagissent comme ça parce qu'elles ont atteint leur seuil maximal de frustration .Elles n'ont plus la patiente "d'attendre " l'enfant .

il y a 36 minutes, Doïna a dit :

Evidemment, si c'est comme ça, à ce point-là, il ne faut pas te laisser faire, perso je parlais de ceux qui mettaient la musique à fond tout le temps, toute la journée, tous les jours, juste pour provoquer, et qui étaient agressifs envers leur voisinage, parce que ça, je l'ai déjà vécu, et je peux te dire que ça m'en a fichu un coup au moral. J'en suis arrivée à déménager. Et pourtant, je ne suis pas d'un caractère difficile en matière de voisinage : avec moi, vos enfants peuvent jouer dans la cour à leur guise, faire des dessins à la craie par terre, tout ça tout ça, et les gens peuvent bien faire un peu de bruit de temps en temps, écouter leur musique tant que ça ne fait pas trembler les murs et même bricoler tant que c'est le jour et non pas toute la nuit.

Sur ces points, je suis tout à fait d'accord avec toi.

C'est ça le problème,  y a des gens que tu déranges par le simple fait de vivre, ceux-là on peut rien faire pour eux malheureusement et ce n'est pas leur rendre service que de s'arrêter de vivre pour autant.

Il y a 16 heures, G6K972 a dit :

Je m’exprime en connaissance de cause... Ces gens que même leurs propres enfants ne viennent plus voir tellement ils sont chiant ne supportant pas les éclats de rire d’enfants et de parents joyeux, écoutant de temps à autre la musique un peu fort. Quels griefs légitimes doit on distinguer là dedans...

Non non, vous ne faites pas illusion et vos réponses en matière de savoir-vivre illusrent combien il vous reste des croûtes à manger 

Il y a 3 heures, G6K972 a dit :

C'est ça le problème,  y a des gens que tu déranges par le simple fait de vivre, ceux-là on peut rien faire pour eux malheureusement et ce n'est pas leur rendre service que de s'arrêter de vivre pour autant.

Hou-là non, vous pouvez écouter votre musique sans envahir votre voisinage. Vous pouvez faire jouer vos enfants mais pour des raisons aussi bien civiques que médicales vous devez lez enoyer au lit la nuit et pour ce faire les éduquer à se calmer en soirée, dormir la nuit et s'amuser en journée. Mais si pour vous "vivre" consiste comme certains trolls d'Internet à pourrir les situations par joie mauvaise, ce n'est pas vivre mais avoir besoin d'une vie et faire preuve d'immaturité/"infantilita" 

Il y a 3 heures, bouddean a dit :

Et je dirais que les familles, dont tu parles  réagissent comme ça parce qu'elles ont atteint leur seuil maximal de frustration .Elles n'ont plus la patiente "d'attendre " l'enfant .

Un lien vers l'étude qui montrerait ça SVP.

Il y a 4 heures, Doïna a dit :

Selon des études, il semblerait plutôt que les adultes qui réagissent mal à la frustration aient été des enfants auxquels on n'expliquait pas les choses patiemment et paisiblement. C'était des enfants confrontés à la panique quand ils faisaient une bêtise ou se trompaient, ou peinaient à comprendre une leçon à l'école, parce que les parents partaient au quart de tour et que le moindre truc se terminait en situation explosive. Du coup, en grandissant, ils ont développé des techniques d'évitement, ce qui fait que dès qu'ils ne peuvent plus éviter la confrontation par rapport à leurs torts, ils explosent, ils deviennent comme leurs parents le devenaient. 

Donc les gens qui réagissent mal à la frustration ne sont pas forcément d'ex-enfants pourris gâtés, auxquels on ne refusait rien et qui vivent désormais comme si tout leur était dû, car ce genre d'individus existe aussi, bien sûr, hélas.

Je recite un passage de cet article que j'ai posté en amont :

Idem : lien vers l'article SVP et idems pour les études mentionnées.

Le 29/05/2025 à 09:55, Doïna a dit :

Bonjour,

Voici quelques jours, une femme quarantenaire, maman de trois enfants, est décédée écrasée par un camion : cette dame s'était placée devant, exigeant un constat que la conductrice de l'engin lui refusait suite à un banal accrochage.

La chauffeuse ne s'est même pas arrêtée, elle est repartie sans un regard pour sa victime.

Encore une preuve de l'incapacité de reconnaître ses torts dans une société où on ne supporte pas la frustration.

Et vous, quel est votre seuil de tolérance à la frustration ?

Quand quelqu'un vous expose vos torts à juste titre, quelle est votre réaction ?

Percevez-vous d'emblée cette personne comme une importune, une emmerdeuse, une ennemie ? Montez-vous illico sur vos grands chevaux, haussant le ton, insultes et menaces vous jaillissant du bec ? Vous vient-il comme l'envie de lui éclater la figure ou de la supprimer pour en finir ? Ou bien vous excusez-vous tout simplement ?

L'incapacité de gérer sa frustration est-elle ou pas un réel problème de société selon vous ?

 Très grand 

Qu'il en a donc fallu subir des frustrations  tout au long de ma vie ! 

Le 31/05/2025 à 13:14, anoésiotomie a dit :

Idem : lien vers l'article SVP et idems pour les études mentionnées.

Le lien est mis dans le post parlant de ça, en amont. Là je n'ai fait que reciter ce post que tu n'avais pas lu de toute façon. Si c'était le cas, tu aurais vu le lien en-dessous.

Le 30/05/2025 à 18:24, Doïna a dit :

https://performance-tpe.fr/la-faible-tolerance-a-la-frustration-causes-consequences-et-strategies/