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anoésiotomie

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  1. Au contraire la conclusion est importante et nous occupe puisque vous prenez ce que dit Bourdieu comme référence cardinale de votre raisonnement. Et il s'agit d'une référence biaisée, donc vous utilisez un biais comme valeur cardinale de votre raisonnement. Parce que la domination a un effet normatif. Par exemple la méthode scientifique domine par pertinence dans le domaine scientifique car elle normalise la production de connaissances. Maintenant pourquoi c'est la pertinence qui domine ? Parce qu'existe un but : la fiabilité. Ce serait difficile de légitimer des approches "alternatives" rapport au but recherché, mais encore une fois le but n'est pas la domination (qui n'est qu'un constat de l'existence d'une assymétrie notamment entre ce qui est fiable et ce qui l'est moins). Déjà non, ce n'est pas du tout formulé ainsi : "All the aboves?" est très ironique, surtout en ayant ajouté "All theories of domination are not equally suited to each of these tasks; as a consequence, the appeal of individual theories may differ according to which we find most pressing." C'est croustillant "More common is the neorepublican assumption that concern for injustices like oppression can be folded into concern for domination. Just as all theories of domination are not equally suited to every task we might put them to, it may be that attention to domination itself should be supplemented by attention to other varieties of injustice." Ce qui veut bien dire que même à vouloir mettre domination et oppression dans un même amalgame, dans ce cas c'est échouer à adresser l'injustice dans toutes ses formes. CQFD. Contresens : je ne fais que constater que des dominations sociales naturelles sont jugées légitimes. Par exemple un maître domine naturellement son élève (question de connaissances) ; le but poursuivi étant l'éducation la plus efficace possible, c'est jugé légitime jusqu'à ce que l'élève égale voire dépasse le maître. Ah je vous invite à jeter un oeil à la biblio de votre lien, c'est édifiant Oui c'est l'empire sous Napoléon III. Difficile d'y voir une république représentative. Bah justement c'était le régime de Vichy, donc toujours pas une république représentative. Oui, à cause de la prolongation de l'indigénat -- qui lui-même est né d'un soubressaut de l'ancien régime (1830, c'est la Monarchie de juillet). Il y en a, surtout quand il y a violation ou perte de légitimité (genre rupture du contrat social, etc).
  2. Bah justement, la conclusion est d'impotance puisque c'est un lien vers un raisonnement biaisé. Dommage de passer à côté des biais. Bah à chaque fois qu'est souligné qu'on ne nécessite pas de moraliser la domination pour la définir d'une part, d'autre part il est fait mention à plusieurs reprises d'une légitimité admise à certaines formes (institutions, "guidance", délégation, etc). Autant vous décriez toute légitimité possible à la domination juste parce que vous moralisez à outrance ce mot, autant les experts (et pas que chez les américains) tendent à se regrouper et former de tels oganisations hiérachisées donc avec des assymétries de pouvoir donc avec domination SANS que ça soit illégitime ou ressenti comme tel (à part pour les ignorants et les tenants de l'avidité voire de la bêtise). Avez-vous remarqué leur insistance (légitime pour des experts) par interrogation au demeurant rhétoric sur "que voulez-vous faire avec votre théorie (individuelle) sur la domination" ? A partir du moment où vous tombez dans la rationnalisation d'un but et sortez de l'analyse du concept pour lui-même, on tombe dans le raisonnement individuel et orienté pour ne pas dire biaisé. Même Young et d'autres distinguent l'oppression de la domination au lieu de faire des confusions ou maladroites ou malhonnêtes. L'injustice (et toutes ses formes) est une chose mais la domination en est une autre, de la même manière que la mer est une chose et l'eau en est une autre. Bah non puisque je rappelle vos propres paroles : Je n'utilise pas de conception moralisée de la domination, ergo je n'implique pas l'abus/oppression/etc dans ce concept. CQFD Donc le transfert de faute s'en trouve justement invalidé. C'est vous qui moralisez par poursuite d'un but, pas moi. Je ne fais que raisonner et de toute évidence Bourdieu ne fait pas consensus (tout comme un certain Pr Raoult) quand bien même il peut faire illusion en cas de lacunes en notions et méthode tant en philosophie que même en sociologie etc. Bah justement la Ve République française n'est pas advenue par violence mais par voie référendaire. D'ailleurs tant la IVe que la IIIe Républiques françaises n'ont pas plus fait l'objet d'une mise en place par la violence. Par contre (et c'est mondial) depuis la montée de la connerie un peu partout (obscurantismes, dérives sectaires, complotismes, même de vrais complots (pétrole, tabac, sucre raffiné, etc), radicalisations religieuses, politiques qui brisent mesures après mesures des intitutions pourtant nécessaires dans des domaines cruciaux (Education, Santé, Défense, Science, etc), lobbying, etc), il y a effectivement une montée très corrélée de la violence. Pas juste "corrélée" en fait : https://www.cambridge.org/core/journals/psychological-medicine/article/abs/association-between-intelligence-quotient-and-violence-perpetration-in-the-english-general-population/AF21CE0AEDE9FFB0BC44AA1D059CF735 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6890945/ https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0160289612000116 En gros la baisse d'intelligence est liée avec la montée de la violence. Et encore je n'ai pas inclus la pléthore d'études sur les enfants exposés à des violences dont le QI est alors inhibé (sans compter le risque de reproduire ces violences à cause du principe de familiarité). En gros plus il y a de connerie ambiante et plus il faut s'attendre à des violences, de l'injustice et de l'oppression. CQFD.
  3. @al-flamelSi vous ne lisez pas les conclusions de vos propres sources, qu'y puis-je ? Les lecteurs peuvent toujours juger de la qualité de nos sources respectives La définition du CNRTL concernant le mot domination : https://www.cnrtl.fr/definition/domination "Action ou fait de dominer, d'exercer une puissance souveraine ou une influence prépondérante. Objet, territoire sur lequel s'exerce cette puissance, cette influence. ÉCON. ,,L'effet de domination consiste, (...) en une influence irréversible ou partiellement réversible exercée par une unité sur une autre. Une unité économique exerce cet effet en raison de sa dimension, de son pouvoir de négociation, de la nature de son activité ou de son appartenance à une zone d'activité dominante.`` Maîtrise, contrôle de ses réactions. Premiers anges de la seconde hiérarchie." Et concernent le verbe dominer toujours la définition du CNTRL : https://www.cnrtl.fr/definition/dominer "Avoir la suprématie, exercer une puissance souveraine. Exercer une emprise, une influence prépondérantes. Être le plus marquant, le plus important, le plus nombreux (dans un ensemble). Synon. l'emporter, prédominer, prévaloir. Être plus élevé, occuper une situation plus élevée que les choses ou personnes environnantes. (Synon. surplomber.) Avoir, tenir sous sa suprématie, sa puissance souveraine. Synon. diriger, gouverner, régir. Être maître de soi, de ses réactions. Synon. se contrôler. Être plus fort que, exercer une emprise sur. Se rendre le maître de, avoir le dessus de. Être dans un ensemble plus important, plus fort, plus nombreux que. Avoir au-dessous de soi (une personne ou une chose) dans l'espace environnant. Prendre du recul par rapport à eux, les regarder de haut et pouvoir en faire aisément la synthèse." De fait c'est une situation/position donnant une préséance voire un degré de contrôle mais encore une fois vous confondez [abus de position dominante ou abus de pouvoir] et [domination]. Et ce, parce que vous moralisez à mort le mot domination -- ce qui n'est pas complètement rationnel au vu des différents usages courants en vigueur (et pas un usage "personnel" ni même obscurément jargonneux, rien que du courant qui finit dans le CNRTL). D'ailleurs c'est aussi ce biais (surmoralisation excessive) qui freine ou empêche votre compréhension du fait qu'on peut déléguer une prise de décision (donc du pouvoir) à un tiers (chef, élu, assemblée, etc) sans qu'il y ait coercition (exemple pourtant typique : la démocratie représentative, autrement dit un groupe de représentants obtient par délégation/représentation/élection (et non par coercition) une assymétrie de pouvoir (=domination) qu'ils sont chargés d'exercer par et pour ceux qu'ils représentent).
  4. Des petits joueurs, ils sont rares à nous concurencer sur ce terrain
  5. Ah De ce qui fait consensus Hah avec ce beau biais ? Sauf que la sociologie n'est pas un sport de combat mais un domaine de connaissance. Petite ref mieux choisie et faisant consensus chez les experts réfléchis : https://plato.stanford.edu/entries/domination/ On peut par exemple retrouver : ==> Et non je ne l'avais pas consulté avant, mais ça confirme que j'analyse correctement. ==> Ca rejoint ce que je disais à propos du biais culturel et certains (abus de) pouvoirs. ==> C'est exactement ce qui nous oppose. Bref, bonne lecture et cultivez-vous bien
  6. Lâchons un pavé dans cette mare... Alors le "c'est pas moi" même pris la main dans le sac et quantité d'excuses, aussi bien que la perfection incarnée (oui j'en connais une aussi qui "ne peut pas" avoir mal agi, jamais jamais, toussa-toussa) ça sent l'absence de rétrospective conjuguée à un égo chéri au-delà du raisonnable quoiqu'emprunt de vulnérabilité (n'assume pas ses fautes et cherche à se dédouaner). Id est : du narcissisme vulnéable (à ne pas confondre avec le narcissisme grandiose qui "assume" ses fautes mais s'en fout).
  7. @al-flamelBah non, tant en science qu'en philosophie qu'en des tas d'autres situations, il n'y a aucune coercition quand bien même existe une hiéarchie et donc une domination par la seule valeur cardinale qui vaille, à savoir la compétence (ex: en logique il faut être cohérent). Pour les collectivités alternatives, plusieurs milliers sont répertoriées rien qu'ici : http://utopies-concretes.org/#/map Et pour le coup ces hiérachies se font sur volontariat (question de disponibilité) ou recrutement (question de compétences) et seulement occasionnellement par tirage au sort (bah oui, on souhaite rarement déléguer l'avenir de la collectivité et les décisions importantes au hasard). Bref. Ce ne sont pas les situations réelles ni les contrexemples qui manquent en la matière. Je vous ai pourtant laissé la possibilité de m'opposer un exemple pertinent où la coercition est de mise mais si évident qu'il soit, vous ne l'avez pas évoqué (?) : l'éducation des juvéniles (bébés, enfants/jeunes, ados/sub-adultes). D'ailleurs ça se vérifie chez pas mal de vertébrés s'occupant de leur progéniture au-delà de la naissance (encore que par exemple chez le poisson archer, l'apprentissage auprès d'un adulte y compris au stade sub-adulte pour apprendre à viser, ne semble jamais inclure de coercition). Bref vous êtes possiblement matrixé par un système pour penser que la domination "doit" passer par coercition. C'est vai que depuis que nous ne sommes plus des chasseurs-cueilleurs mais des employeur et employés, le lien de subordination donne lieu à des soulèvements quand le contrat tacite d'un partage des bénéfices est violé -- soulèvement qui vont en quelque sorte "justifier" la coercition généralisée. Mais encore une fois c'est un biais culturel (certes répandu et c'est peu dire) plus qu'un "fait systématique".
  8. Pourtant si : l'expertise et le talent donnent la préséance en termes de pertinence et de réalisation. Et il suffit d'aller dans certaines collectivités qui se veulent "alternatives" pour se rendre compte que le nombre force à la représentation donc à la hiérarchisation et autres émanations d'une domination non-coercitive. Ce n'est pas moi qui l'invente, il existe de telles micro-utopies un peu partout même en France en toute légalité. D'ailleurs ce que les gens en retirent, c'est que moins il y a d'échelons et de hiérarchie (donc de domination), plus il faut dépenser son temps et d'énergie à discuter/débattre pour obtenir un consensus -- sachant que ce n'est pas une dépense proportionnelle mais factorielle donc plus proche d'une exponentielle. D'où délégation d'une part de ces prises de décisions à des chefs désignés etc.
  9. La domination n'a rien de coercitif per se. Elle n'est qu'un état, tout comme parler d'infériorité ou supériorité numérique n'a rien à voir avec l'agressivité. Eventuellement la domination peut (souvent) être une circonstance aggravante mais pas synonyme de coercition (même si la coercition veut tout de la domination, au même titre que la bêtise veut tout de l'intelligence), pas plus que dire que l'attraction du Soleil est supérieur à la Terre et donc que le Soleil domine notre sytème planétaire qu'il exercerait une "coercition" sur notre planète, ou qu'un crétin ne dominerait intellectuellement un savant en lui coupant la langue. Vous confondez le moyen (la coercition) avec le but (une domination non naturelle -- donc forcée via des moyens comme la coercition etc). D'ailleurs même chose pour l'autorité : il y a des autorités légitimes qui dominent par leur simple excellence (ex : la science), et d'autres "formes d'autorité" qui ne fondent leur emprise que par la coercition (ex : milices privées, etc).
  10. Détournement de sens. La coercition veut la domination car c'est une action en lien avec une volonté, mais la domination n'est qu'un état factuel, au pire un but. Que certains usent de corecition pour obtenir la domination ou qu'ils abusent d'une position dominante, c'est exactement comme accuser l'eau de noyer les gens ou dire que c'est dans la nature de l'eau de noyer les gens : ça n'a pas de sens. Autre exemple tout aussi criant : les arthropodes sont les animaux dominants aussi bien par leur diversité que leur dispersion et même leur biomasse. Est-ce qu'il y a coercition de leur part ??? Plutôt pas, c'est juste que cette lignée fait largement la preuve de sa robustesse et son adaptabilité. Pire et de plusieurs ordres de grandeurs pour les microorganismes : en termes de biomasse comme de diversité ou d'adaptabilité, nous et tout notre cheptel pesons que dalle face à ça. Alors certes l'humain cherche la domination de son environnement parfois par des moyens éradicatoire à coercitifs, pour autant on n'est même pas sûr que l'espèce suvive à la disparition des vertébrés qu'il s'active depuis tant de siècles à achever. Par ailleurs le contrôle peut s'exercer sans coercition : par compétence, par accord, par recherche de l'excellence, par bonne foi. Mettez des gens intelligents ensemble pour résoudre une tâche impossible, ils vont forcément s'auto-organiser. Mettez-en suffisamment pour nécessiter la formation de spécialistes voire d'équipes spécialisées, et vous avez une hiérarchie qui s'auto-organise en bonne intelligence. C'est uniquement parce que des parasites jalousant la compétence se mêlent de telles organisations que vous aurez de la coercition, de la malhonnêteté, des magouilles et autres désagréments. Parce qu'autrement ils ne peuvent pas dominer naturellement : ils forcent les choses. CQFD.
  11. Faux. Les exemples contradictoires sont légions : illusions d'optiques, placebos, illusion de profondeur explicative, biais cognitifs... En réalité l'expérience partagée n'a qu'une valeur probabiliste (et encore...) du potentiel de refléter l'objectivité. C'est là qu'intervient la notion d'intersubjectivité. Par exemple moins de la moitié des êtres humains savent que la sélecion naturelle fait évoluer les espèces, donc statistiquement et selon votre proposition, serait-ce une vérité qu'il n'y a pas d'évolution des espèces ? Confrontée au réel et des vérifications un minimum sérieuses (donc fastidieuses mais souvent conduites par un nombre bien plus restreint de personnes sérieuses) : c'est faux. Non seulement c'est faux mais ne pas en tenir compte dans des domaines tels que l'environnement, l'agiculture et l'élevage, la médecine, etc, c'est un non-sens voire dangereux. Un bon philosohpe sait très bien que le monde idéal (monde des idées) de Platon est une illusion, un voeu pieux car manque la vérification ultime : la démonstration par la confrontation à l'application.
  12. @al-flamel De toute évidence la domination n'a pas trait à la coercition -- même si le but de la coercition est bien souvent de parvenir à dominer. D'ailleurs ceux qui confondent volontairement abus de position dominante et domination cherchent bien souvent eux-même une manière de dominer pas plus légitime que ledit abus. Surtout quand ladite domination n'est pas le fait d'un abus mais bien de valeurs cardinales impliquant quelque chose de finalement naturel : compétence, hauteur/position, quantité, etc. Exactement comme le bleu est la couleur dominante du ciel dégagé en journée à la fois parce que c'est la partie du spectre la plus diffractée et aussi parce que seuls nos cônes de type S y sont sensibles (oui en réalité l'écrasante majorité des nuances que nous qualifions de "violet" ne sont souvent qu'une "fabrication" à l'instar du mauve).
  13. @Axo lotl Souce CNRTL concernant la véritable définition de domination : Action ou fait de dominer, d'exercer une puissance souveraine ou une influence prépondérante. Objet, territoire sur lequel s'exerce cette puissance, cette influence. Maîtrise, contrôle de ses réactions Nulle part n'est fait état d'une coercition ou oppression comme participant de ladite définition même "généralement". Par ailleurs un spotif ou un joueur peut dominer le jeu, un savant peut dominer une conférence, un chalet peut dominer un lac -- encore une fois il n'y a pas matière à oppression. C'est juste une position favorable et rien d'autre. Que certains fassent abus de position dominante, c'est constaté (ex : Google faisant passer leurs propres produits avant ceux des autres dans les pubs qu'ils affichent) mais justement c'est de l'abus, pas de la simple domination.
  14. L'enfer, ce n'est pas plutôt la paperasserie franco-française ?
  15. Qui prend les paris combien de messages il peut encore troller surtout de manière aussi provoquante ? Aller moi je dis encore cinquante messages au moins parce qu'il répond vite et mal
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