"Cela va augmenter l’offre de points de vente d’alcool" : pourquoi des voix s’élèvent contre la facilitation de l’ouverture des bistrots

Bonjour,

Portée par l’ancien ministre macroniste Guillaume Kasbarian, la proposition de loi concernant l’ouverture facilitée des bistrots en zone rurale grâce à l’assouplissement de l’attribution des licences IV et qui a été acceptée le lundi 10 mars à l’Assemblée nationale, n’est pas du goût de tous. Malgré un vote sans appel – 156 voix pour et seulement 2 contre – les débats en commission ont été nourris.

En attendant la validation du Sénat, certains députés ont fait valoir leur désapprobation. En cause, selon eux, un enjeu de santé publique, car la licence IV pourrait permettre aux bistrots de campagne de vendre des boissons alcoolisées supérieures à 18 degrés. "L’alcool est responsable de 41 000 décès prématurés chaque année", a tenu à rappeler Hendrick Davi, ex-député LFI.

L’Insoumis Hadrien Clouet a confirmé ces propos et en a profité pour attaquer Guillaume Kasbarian. "Les médecins manquent dans les campagnes françaises, 62 % des communes n’ont plus de commerces, un bureau de poste ferme chaque semaine. Mais vous voulez qu’on boive pour oublier votre bilan ?", a-t-il ironisé.

Article entier :

https://www.ladepeche.fr/2025/03/22/cela-va-augmenter-loffre-de-points-de-vente-dalcool-pourquoi-des-voix-selevent-contre-la-facilitation-de-louverture-des-bistrots-12567326.php

Sur le même thème :

"C’est un besoin vital dans un petit village" : les bistrots, lieux de lien social et d’échanges dans les centres-bourgs...

https://www.ladepeche.fr/2025/03/13/cest-un-besoin-vital-dans-un-petit-village-les-bistrots-lieux-de-lien-social-et-dechanges-dans-les-centres-bourgs-12567699.php

il y a 24 minutes, Doïna a dit :

Bonjour,

Portée par l’ancien ministre macroniste Guillaume Kasbarian, la proposition de loi concernant l’ouverture facilitée des bistrots en zone rurale grâce à l’assouplissement de l’attribution des licences IV et qui a été acceptée le lundi 10 mars à l’Assemblée nationale, n’est pas du goût de tous. Malgré un vote sans appel – 156 voix pour et seulement 2 contre – les débats en commission ont été nourris.

En attendant la validation du Sénat, certains députés ont fait valoir leur désapprobation. En cause, selon eux, un enjeu de santé publique, car la licence IV pourrait permettre aux bistrots de campagne de vendre des boissons alcoolisées supérieures à 18 degrés. "L’alcool est responsable de 41 000 décès prématurés chaque année", a tenu à rappeler Hendrick Davi, ex-député LFI.

L’Insoumis Hadrien Clouet a confirmé ces propos et en a profité pour attaquer Guillaume Kasbarian. "Les médecins manquent dans les campagnes françaises, 62 % des communes n’ont plus de commerces, un bureau de poste ferme chaque semaine. Mais vous voulez qu’on boive pour oublier votre bilan ?", a-t-il ironisé.

Article entier :

https://www.ladepeche.fr/2025/03/22/cela-va-augmenter-loffre-de-points-de-vente-dalcool-pourquoi-des-voix-selevent-contre-la-facilitation-de-louverture-des-bistrots-12567326.php

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Ce n'est pas dans les petits bistrots de campagne qu'il se boit le plus d'alcool, mais c'est dans les "soirées entre amis" ou à la maison ou en "cachette" que la consommation est la plus élevée. Ne pas oublier aussi l'alcoolisme "mondain" : on consomme beaucoup sans être ivre mais on devient alcoolique aussi sûrement que le pauvre gars qui prend sa cuite annuelle.

il y a 26 minutes, Répy a dit :

Ce n'est pas dans les petits bistrots de campagne qu'il se boit le plus d'alcool, mais c'est dans les "soirées entre amis" ou à la maison ou en "cachette" que la consommation est la plus élevée. Ne pas oublier aussi l'alcoolisme "mondain" : on consomme beaucoup sans être ivre mais on devient alcoolique aussi sûrement que le pauvre gars qui prend sa cuite annuelle.

N'empêche, si cela ne tenait qu'à moi, ce serait plutôt des milk bars plutôt que des bistrots où on sert du gros rouge : on peut très bien se réunir autour d'un soda ou d'un chocolat chaud pour discuter, et au moins on ne rentre pas bourré, on n'écrase personne sur la route, on ne termine pas dans le fossé, on ne bat pas sa compagne une fois rentré chez soi, on ne gerbe pas dans les draps propres.

Il y a 2 heures, Doïna a dit :

"C’est un besoin vital dans un petit village"

il y a une heure, Doïna a dit :

N'empêche, si cela ne tenait qu'à moi, ce serait plutôt des milk bars plutôt que des bistrots où on sert du gros rouge : on peut très bien se réunir autour d'un soda ou d'un chocolat chaud pour discuter, et au moins on ne rentre pas bourré, on n'écrase personne sur la route, on ne termine pas dans le fossé, on ne bat pas sa compagne une fois rentré chez soi, on ne gerbe pas dans les draps propres.

Ta caricature montre ton ignorance du rôle social des bistrots de campagne. Ceux-ci sont souvent couplés à une petite épicerie, un dépôt de pain, un dépôt de journaux, parfois d'un guichet de poste, un lieu où autrefois il y avait la possibilité de téléphoner (avant 1970) enfin il pouvait y avoir une pompe à essence.

Enfin c'était le lieu de rencontre entre ruraux et commerciaux. Bien sûr il y avait des culs collés devant un ballon de rouge. Mais côté alcool, il se buvait davantage de vin au "cul de la barrique" des divers récoltants que dans ces bistrots.

Mais c'était un lieu de vie rurale (au sens large) que les citadins actuels ne peuvent pas comprendre mais que les anciens comme moi ont bien connu dans l'aspect que je décrit plus haut.

il y a 2 minutes, Répy a dit :

a caricature montre ton ignorance du rôle social des bistrots de campagne.

Ce que je sais, c'est que l'on peut créer du social sans alcool !

il y a 49 minutes, Doïna a dit :

Ce que je sais, c'est que l'on peut créer du social sans alcool !

Oui moi aussi je le sais ! Mais dans les campagnes, pour sortir les gens de la TV, il est bon de trouver un lieu où on peut s'assoir, discuter, acheter des petites choses et boire ce que l'on veut ,alcoolisé ou non. C'est ce que recherchent les maires des petites communes et il y en a plus de 20 000 en France

La plupart des centre villes connaissent une désertion des petits commerces, où il ne reste que les points de téléphonie ,  les vendeurs de vaporettes  et les agences immobilières . Alors les bistrots, bars ou troquets sont les bienvenus pour ouvrir leurs terrasses comme autant de lieux de vie , et l'occasion d'une étape sympa lors d'une balade touristique, sans pour autant opter pour de l'alcool. Comme déjà dit plus haut, ceux qui picolent vraiment restent chez eux, sans s'afficher. 

Il y a 21 heures, Répy a dit :

Oui moi aussi je le sais ! Mais dans les campagnes, pour sortir les gens de la TV, il est bon de trouver un lieu où on peut s'assoir, discuter, acheter des petites choses et boire ce que l'on veut ,alcoolisé ou non. C'est ce que recherchent les maires des petites communes et il y en a plus de 20 000 en France

Tu as le front de me balancer que :

Il y a 22 heures, Répy a dit :

Ta caricature montre ton ignorance du rôle social des bistrots de campagne

pour me parler après de gens de la campagne qui seraient agglutinés à leur tv parce que seul un bistrot pourrait les faire sortir. 

De même, quand tu dis :

Le 22/03/2025 à 09:02, Répy a dit :

Ce n'est pas dans les petits bistrots de campagne qu'il se boit le plus d'alcool, mais c'est dans les "soirées entre amis" ou à la maison ou en "cachette" que la consommation est la plus élevée. Ne pas oublier aussi l'alcoolisme "mondain" : on consomme beaucoup sans être ivre mais on devient alcoolique aussi sûrement que le pauvre gars qui prend sa cuite annuelle.

C'est une réalité : les soirées entre amis sont des occasions de picoler pour beaucoup, tout comme les soirées mondaines où le champagne coule à flot.

Cependant, cela n'ôte rien au fait que vouloir des ruraux qui carburent à l'alcool, c'est malsain ! Vouloir inciter des ruraux à recréer du lien par le pinard, c'est malsain ! Cela ne pouvait germer que dans des cervelles de politiques de droite qui ne comprennent toujours pas que l'on ne peut faire du neuf avec du vieux.

Déjà, les ruraux ont leur voiture et ils sortent, ils ne restent pas forcément scotchés devant leur télé contrairement à tes allégations. Ensuite, tant qu'à faire en zone rurale des lieux où les gens se réunissent, autant que ce soit des endroits où l'on peut venir en famille, que ce ne soit pas le traditionnel bistrot où les hommes sont les bienvenus et les autres un peu moins, voire pas du tout. Alors si ce gouvernement avait un minimum de suite dans les idées, il aurait pensé à des lieux où on peut consommer des boissons sans alcool et des en-cas tout en profitant d'une partie de bowling, en lisant la presse, en jouant à des jeux de société, en visionnant un match de boxe ou de foot, etc. Lieu qui pourrait être annexe à une salle où pourrait se donner librement des séminaires, des bals, des vide-greniers, des réunions, des débats... des débats contre la politique libérale, tiens, pourquoi pas.

Il y a 20 heures, expendable a dit :

La plupart des centre villes connaissent une désertion des petits commerces, où il ne reste que les points de téléphonie ,  les vendeurs de vaporettes  et les agences immobilières . Alors les bistrots, bars ou troquets sont les bienvenus pour ouvrir leurs terrasses comme autant de lieux de vie , et l'occasion d'une étape sympa lors d'une balade touristique, sans pour autant opter pour de l'alcool. Comme déjà dit plus haut, ceux qui picolent vraiment restent chez eux, sans s'afficher. 

La désertion des petits commerces, ce n'est pas la faute au manque de bistrots, c'est purement et simplement parce que le coût de la vie a trop augmenté.

Il y a cinquante ans, chaque village possédait son bistrot de campagne...

il y a 16 minutes, Doïna a dit :

Alors si ce gouvernement avait un minimum de suite dans les idées, il aurait pensé à des lieux où on peut consommer des boissons sans alcool et des en-cas tout en profitant d'une partie de bowling, en lisant la presse, en jouant à des jeux de société, en visionnant un match de boxe ou de foot, etc. Lieu qui pourrait être annexe à une salle où pourrait se donner librement des séminaires, des bals, des vide-greniers, des réunions, des débats... des débats contre la politique libérale, tiens, pourquoi pas.

Ah oui  les guiguettes , le bal avec Bébert et son accordéon  !!!!   mais il  y a aussi des jeunes qui ouvrent des troquets , lieux de convivialité où on peut venir papoter sans aimer le foot ou la boxe, ni forcément boire un p'tit  ballon de rouge. On est en 2025 il faut arrêter de polariser sur les quelques lieux où effectivement on trouve encore un ou deux soulards la clope au bec à faire leur tiercé. 

Il y a 6 heures, Doïna a dit :

N'empêche, si cela ne tenait qu'à moi, ce serait plutôt des milk bars plutôt que des bistrots où on sert du gros rouge : on peut très bien se réunir autour d'un soda ou d'un chocolat chaud pour discuter, et au moins on ne rentre pas bourré, on n'écrase personne sur la route, on ne termine pas dans le fossé, on ne bat pas sa compagne une fois rentré chez soi, on ne gerbe pas dans les draps propres.

Mais justement, si on interdit ces bistrots localement; le clients devront conduire dans une autre ville et ont plus de chance de rentrer bourrés. Localement, ils peuvent au moins rentrer chez eux à pied.

C'est quand même là qu'on voit que l'époque est pas mal devenue tristoune. Personnellement j'ai des souvenirs de café du village comme décrit plus haut par @Répy il me semble, des lieux familiaux qui faisaient également épicerie et dancing. Certes tout le monde n'y était pas exemplaire. Mais c'est un peu jeter le bébé avec l'eau du bain d'après moi...

Il y a 8 heures, Répy a dit :

Ce n'est pas dans les petits bistrots de campagne qu'il se boit le plus d'alcool, mais c'est dans les "soirées entre amis" ou à la maison ou en "cachette" que la consommation est la plus élevée. Ne pas oublier aussi l'alcoolisme "mondain" : on consomme beaucoup sans être ivre mais on devient alcoolique aussi sûrement que le pauvre gars qui prend sa cuite annuelle.

Dans ce cas là, quelle est l'intérêt de faciliter l'accès à la licence IV pour les bistrots, Si ce n'est pas la consommation d'alcool qui attire le client ? 

Il y a 8 heures, Doïna a dit :

N'empêche, si cela ne tenait qu'à moi, ce serait plutôt des milk bars plutôt que des bistrots où on sert du gros rouge : on peut très bien se réunir autour d'un soda ou d'un chocolat chaud pour discuter, et au moins on ne rentre pas bourré, on n'écrase personne sur la route, on ne termine pas dans le fossé, on ne bat pas sa compagne une fois rentré chez soi, on ne gerbe pas dans les draps propres.

Dans un bistrot personne n'est obligé de s'alcooliser? pourquoi du "gros rouge"?

On boit de plus en plus de bière en France, quand on voit le degré d'alcool plutôt dérisoire de cette boisson, il faut vraiment s'en envoyer quelques pintes derrière la cravate pour se péter la tronche. 

Le "gros rouge" n'est pas/plus la boisson favorite des consommateurs.

On peut y boire un café. Le bistrot de campagne est un lieu de retrouvailles, briseur de solitude.

il y a 9 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Dans un bistrot personne n'est obligé de s'alcooliser? pourquoi du "gros rouge"?

On boit de plus en plus de bière en France, quand on voit le degré d'alcool plutôt dérisoire de cette boisson, il faut vraiment s'en envoyer quelques pintes derrière la cravate pour se péter la tronche. 

Le "gros rouge" n'est pas/plus la boisson favorite des consommateurs.

On peut y boire un café. Le bistrot de campagne est un lieu de retrouvailles, briseur de solitude.

Même question : Dans ce cas là, pourquoi faciliter l'accès à la licence IV afin qu'il y ait plus de bistrot qui ouvrent dans les villages de campagne ? 

Il y a 5 heures, Doïna a dit :

Cependant, cela n'ôte rien au fait que vouloir des ruraux qui carburent à l'alcool, c'est malsain ! Vouloir inciter des ruraux à recréer du lien par le pinard, c'est malsain

Mais qui te dit que dans ces "bistrots de campagne" on boit exclusivement de l'alcool ?

Si les maires travaillent à conserver les licences IV des débits de boisson, c'est pour pouvoir maintenir deux choses : 1) un débit de boissons ouvert de 7 à 21 h sauf le samedi soir jusqu'à 23 h   2) un lieux où les gens peuvent se retrouver, jouer au tiercé, acheter du tabac, éventuellement le dépôt de pain ou de la petite épicerie et maintenant recevoir les colis du commerce Internet.

Dans ces bistrots en n'y entre pas seulement pour boire.

il y a 28 minutes, bouddean a dit :

Dans ce cas là, quelle est l'intérêt de faciliter l'accès à la licence IV pour les bistrots, Si ce n'est pas la consommation d'alcool qui attire le client ? 

S'il n'y a pas la licence IV, il n'y a plus de bistrot durable.  donc tout ce que j'ai écrit sur la vie dans les petits villages va s'éteindre.

il y a 2 minutes, bouddean a dit :

Même question : Dans ce cas là, pourquoi faciliter l'accès à la licence IV afin qu'il y ait plus de bistrot qui ouvrent dans les villages de campagne ? 

La licence IV permet d'accéder à la commercialisation d'alcool fort certes, mais on doit prendre en compte le prix du verre d'alcool fort qui du fait n'est pas consommé à outrance.

Par ailleurs Doïna évoque et cible le "gros rouge" qui ne correspond pas à la licence IV que je sache.

il y a 13 minutes, Répy a dit :

Mais qui te dit que dans ces "bistrots de campagne" on boit exclusivement de l'alcool ?

Si les maires travaillent à conserver les licences IV des débits de boisson, c'est pour pouvoir maintenir deux choses : 1) un débit de boissons ouvert de 7 à 21 h sauf le samedi soir jusqu'à 23 h   2) un lieux où les gens peuvent se retrouver, jouer au tiercé, acheter du tabac, éventuellement le dépôt de pain ou de la petite épicerie et maintenant recevoir les colis du commerce Internet.

Dans ces bistrots en n'y entre pas seulement pour boire.

S'il n'y a pas la licence IV, il n'y a plus de bistrot durable.  donc tout ce que j'ai écrit sur la vie dans les petits villages va s'éteindre.

Mais personne ne me le dis , mais c'est simplement qu'il ne faut pas être hypocrite , l'alcool représente non seulement un pan entier à lui tout seul de l'économie Française , mais  en plus, il aide à tisser des liens populaires .

Coluche disait : Tu ne peux pas être proche du peuple sans consommer de l'alcool .

Perso, je m'en fous, que les gens s'alcoolisent ou même se droguent, je m'en fous, tout ce que je souhaite, c'est qu'ils dorment sur place , ça évite la mort  d'innocents sur le chemin du retour . 

il y a 7 minutes, MadeleinedeProut a dit :

La licence IV permet d'accéder à la commercialisation d'alcool fort certes, mais on doit prendre en compte le prix du verre d'alcool fort qui du fait n'est pas consommé à outrance.

Par ailleurs Doïna évoque et cible le "gros rouge" qui ne correspond pas à la licence IV que je sache.

A mon avis , tu ne fréquentes pas beaucoup de jeunes cons toi .

il y a 6 minutes, Répy a dit :

Mais qui te dit que dans ces "bistrots de campagne" on boit exclusivement de l'alcool ?

Si les maires travaillent à conserver les licences IV des débits de boisson, c'est pour pouvoir maintenir deux choses : 1) un débit de boissons ouvert de 7 à 21 h sauf le samedi soir jusqu'à 23 h   2) un lieux où les gens peuvent se retrouver, jouer au tiercé, acheter du tabac, éventuellement le dépôt de pain ou de la petite épicerie et maintenant recevoir les colis du commerce Internet.

Dans ces bistrots en n'y entre pas seulement pour boire.

S'il n'y a pas la licence IV, il n'y a plus de bistrot durable.  donc tout ce que j'ai écrit sur la vie dans les petits villages va s'éteindre.

Dans le village où je réside le bistrot réunit le matin diverses catégories de personnes. Des mamans qui emmènent leurs enfants à l'école vont souvent prendre un café le matin et papotent entre elles. Des relations se nouent. Il y a également des hommes qui se connaissent et échangent aussi autour d'un café. Dans la journée c'est la bière qui est la boisson la plus demandée. Ce café qui a été rénové et remis au goût du jour propose des soirées foot lors de match importants, dans ce cas il y a des boissons plus alcoolisées qui peuvent être servie, comme whisky ou autre alcool fort mais au vu du prix du verre la consommation reste raisonnable. C'est un point de rencontre très important et de nouveaux arrivants qui ne connaissaient personne ont établi des relations plus étroites avec des gens du village.

il y a 5 minutes, bouddean a dit :

A mon avis , tu ne fréquentes pas beaucoup de jeunes cons toi

Les jeunes cons vont souvent acheter des bouteilles au supermarché et se saoulent chez l'un ou l'autre avant de reprendre leur véhicule.

Ils n'ont pas besoin des bistrots, d'autant qu'un alcool fort renouvelé sur le zinc ça revient très cher.