Procès de Joël Le Scouarnec

à l’instant, Izanami a dit :

Ouais ça me dérange cette façon de faire. C’est un peu le bouc émissaire. Qu’est-ce que sa prétendue infidélité ou vénalité vient faire dans l’histoire? Certes elle n’a pas parlé alors qu’elle aurait dû. Mais si elle savait difficile de croire que personne d’autre n’avait rien vu. 
 

Je suis d'accord. 

C'est trop dur en fait, trop difficile d'affronter la réalité nue : leur père, leur frère, cousin ou autre est un pédocriminel de la pire espèce, comme on en avait même jamais vu. C'est trop difficile alors on essaie de dénigrer tout autour, pour trouver des raisons à ses agissements.

il y a 3 minutes, Izanami a dit :

Si j’ai bien compris oui. 
 

Et ce lourd « héritage » est évoqué lors du procès ?

Oui, c'est évoqué il y a même beaucoup de questions qui visent à établir si oui ou non Joël le Scouarnec lui-même a été abusé enfant.

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Et ce lourd « héritage » est évoqué lors du procès ?

Apparemment, j’avoue que je ne suis pas tout, je ne lis que les posts du sujet. Mais j’imagine qu’ils essaient de contextualiser le climat familial. 

Purée, quelle famille glauque et  toxique ! 

C'est chiant cet automatisme là, de la présidente. A chaque fin de déclaration de témoin elle demande à Joël le Scouarnec de s'exprimer... A chaque fois il est contrit, assume longuement, s'excuse. 

Alors c'est peut-être moi hein ? Mais j'ai du mal à supporter ça.  Pas qu'il n'a pas son mot à dire mais, pas à chaque fois qu'un témoin s'exprime. Alors elle va lui donner la parole après chaque victime ? j'ai du mal, je sais pas j'ai jamais vu ça, je trouve détestable.

Ah ben y a pas que moi ! Y a Marie Grimaud. Vous vous souvenez d'elle évidemment (Fiona). 

Quand l'ordinateur de Scouarnec est saisi, il y a, entre autres, 300 000 (sic) images pédopornographiques (mais aussi scatologiques, zoophiles, etc.) et l'expert informatique mandaté par la justice s'est vu attribué un temps, rémunéré, limité, pour examiner cet ordinateur. Et il a raté le " Journal " de Scouarnec, sans lequel il n'y aurait pas ce procès. C'est une gendarme qui a pris l'initiative de creuser un peu plus. Il y a eu des " défaillances " à tous les étages, une foule de gens, d'institutions, sont compromises, et grâce à cette empilement de dysfonctionnements Scouarnec a pu poursuivre son parcours sinistre.

A la barre  l'ami de Joël le Scouarnec qui confirme qu'il se comportait normalement avec ses enfants, il ne croit pas qu'il ait pu abuser de ses enfants. 

Le témoin confirme que le père de Joël Le Scouarnec lui avait confié s’être fait agresser par un prêtre. En revanche, il explique qu’il ne lui avait pas parlé des agressions commises sur le fils de Joël Le Scouarnec. C’est ce dernier qui lui en avait parlé en 2017.

Le témoin explique qu’il avait, ensuite, pu en parler avec le père de Joël Le Scouarnec. « Pour lui, ça ne tirait pas à conséquence. » « Il a reconnu ? », demande la présidente. « Oui. Oui, mais ça n’était pas grave. »

Une, deux, trois générations... 

Sur les agressions des nièces de Joël Le Scouarnec, le témoin assure que c’est l’ex-femme de l’accusé qui l’a prévenu. Il évoque aussi la façon dont le père de Joël Le Scouarnec a appris ces faits. « Il a pleuré. « Je ne reverrai plus mon fils ! » À l’époque, déjà il était grabataire. »

La présidente demande au témoin s’il voit l’écran derrière. « Est-ce que vous savez qui sont les personnes derrière. Ce sont les parties civiles. » « Moi, je ne vois pas bien d’ici. » « Ce sont les victimes de Monsieur Le Scouarnec. » La présidente a terminé ses questions.

L’avocat général embraye : « Ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas personnellement les gens, qu’on ne voit pas leur visage, qu’on ne peut pas concevoir la douleur de ces personnes. Est-ce qu’en voyant cet amphithéâtre avec tous ces gens, est-ce que ça ne vous fait pas réagir ? »

« Réagir à quoi ? Ce sont des victimes, bon. Qu’est-ce que vous voulez, que je me mette à pleurer ? », répond le témoin. « Peut-être juste exprimer de l’humanité », dit Stéphane Kellenberger.

« N’ayant rien vu, je n’ai strictement rien à dire. Rien vu et rien fait. Je n’ai jamais vu Le Scouarnec les poches remplies de bonbon aller au square rencontrer des mômes », dit encore le témoin.

Alors que l’avocat général insiste sur l’empathie qu’il pourrait avoir pour les victimes, le témoin répond : « J’ai de l’empathie, de la sympathie, de l’antipathie pour les personnes que je fréquente. Les autres, bon Dieu… »

il y a 6 minutes, January a dit :

A la barre  l'ami de Joël le Scouarnec qui confirme qu'il se comportait normalement avec ses enfants, il ne croit pas qu'il ait pu abuser de ses enfants. 

Le témoin confirme que le père de Joël Le Scouarnec lui avait confié s’être fait agresser par un prêtre. En revanche, il explique qu’il ne lui avait pas parlé des agressions commises sur le fils de Joël Le Scouarnec. C’est ce dernier qui lui en avait parlé en 2017.

Le témoin explique qu’il avait, ensuite, pu en parler avec le père de Joël Le Scouarnec. « Pour lui, ça ne tirait pas à conséquence. » « Il a reconnu ? », demande la présidente. « Oui. Oui, mais ça n’était pas grave. »

 

Une, deux, trois générations... 

 

 

Sur les agressions des nièces de Joël Le Scouarnec, le témoin assure que c’est l’ex-femme de l’accusé qui l’a prévenu. Il évoque aussi la façon dont le père de Joël Le Scouarnec a appris ces faits. « Il a pleuré. « Je ne reverrai plus mon fils ! » À l’époque, déjà il était grabataire. »

 

 

La présidente demande au témoin s’il voit l’écran derrière. « Est-ce que vous savez qui sont les personnes derrière. Ce sont les parties civiles. » « Moi, je ne vois pas bien d’ici. » « Ce sont les victimes de Monsieur Le Scouarnec. » La présidente a terminé ses questions.

L’avocat général embraye : « Ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas personnellement les gens, qu’on ne voit pas leur visage, qu’on ne peut pas concevoir la douleur de ces personnes. Est-ce qu’en voyant cet amphithéâtre avec tous ces gens, est-ce que ça ne vous fait pas réagir ? »

« Réagir à quoi ? Ce sont des victimes, bon. Qu’est-ce que vous voulez, que je me mette à pleurer ? », répond le témoin. « Peut-être juste exprimer de l’humanité », dit Stéphane Kellenberger.

« N’ayant rien vu, je n’ai strictement rien à dire. Rien vu et rien fait. Je n’ai jamais vu Le Scouarnec les poches remplies de bonbon aller au square rencontrer des mômes », dit encore le témoin.

Alors que l’avocat général insiste sur l’empathie qu’il pourrait avoir pour les victimes, le témoin répond : « J’ai de l’empathie, de la sympathie, de l’antipathie pour les personnes que je fréquente. Les autres, bon Dieu… »

 

 

Qui se ressemble s’assemble..

"Je les connais pas je m’en fou d’eux" 

Super le témoin. 

Il rempile ensuite.. 

« Est-ce que vous considérez que les faits ne sont pas aussi graves que ça ? », demande l’avocat. « Bien sûr que c’est grave », dit le témoin. « Est-ce que vous pouvez imaginer que vos propos peuvent être ressentis comme une souffrance ? », enchaîne l’avocat, qui dit avoir reçu des messages choqués de ses clients. « Écoutez, je suis accro à l’actualité, je ne peux pas me permettre de pleurer sur tout ce qui se passe dans le monde. »

voilà voilà....

« Vous faites la collection de peluches ? », demande une avocate de parties civiles. Elle s’approche très proche du témoin, la présidente lui demande de se reculer. « Je ne veux pas faire pleurer le tribunal. J’ai eu une enfance particulièrement malheureuse. La peluche, c’est resté mon refuge », dit le témoin. « Que vous est-il arrivé ? » « Ce n’est pas ma mère qui m’a éduqué. J’ai été élevé par une personne qui était particulièrement dure », dit le témoin.

« Votre attitude est symptomatique d’un stress post-traumatique, vous le savez », explique l’avocate. « Vous avez été particulièrement odieux dans vos réponses. Même l’auteur des faits a plus de compassion que vous », dit-elle encore. « C’est possible, j’assume. » L’avocate insiste et demande au témoin s’il a initié l’accusé à sa « perversion ». « Il n’en a jamais été question », répond-il.

Une suspension d'audience a été refusée, demandée au motif que des victimes ne se sentent pas bien. 

La présidente répond : « Je rappelle à l’ensemble des personnes que les débats sont difficiles à entendre. Chacun est libre d’entrer et sortir à sa convenance. Mais pour la bonne tenue des débats, on ne peut pas suspendre. J’entends que les choses sont difficiles à entendre mais on ne peut pas maîtriser la parole des témoins, ça fait partie des débats. »

Les victimes ne sont pas dans la salle d'audience mais dans un amphi à côté, où les débats sont retransmis. Ici pour comprendre : https://www.ladepeche.fr/2025/02/21/proces-le-scouarnec-3-millions-deuros-de-budget-3-salles-et-un-amphitheatre-un-proces-hors-normes-pour-le-petit-tribunal-de-vannes-12527077.php

Elle a l’air très rigide la présidente. 

Oui, en même temps, 300 victimes, 60 avocats enfin.. Si elle serre pas un peu la vis dès le début ça peut vite tourner à la foire. C'est ce qui est en train de se passer d'ailleurs : 

Des parties civiles souhaitent poser des questions directement. Mais la présidente demande que ça soit un avocat qui pose la question. Il y a un peu de confusion.

"J'ai envie de dormir la nuit": au procès Le Scouarnec, l'éprouvante désinvolture de son ex-femme

https://www.bfmtv.com/police-justice/proces/j-ai-envie-de-dormir-la-nuit-au-proces-le-scouarnec-l-eprouvante-desinvolture-de-son-ex-femme_AV-202502260907.html

Non mais ils sont tous ravagés là dedans c’est pas possible. 
Elle exprime plus d’émotions pour ses chiens presque que pour les enfants. 

Ça m'a toujours stupefié que l'intelligence et la réussite sociale ou professionnelle soient dissociées de la sagesse et de la moralité.

J'aimerais tant que ce soit des abrutis

Et c'est peut-être même parfois davantage relié à l'inverse à la perversité et à des troubles psychiatriques cette position sociale privilégiée

Il y a des grandes douleurs et d'immenses faiblesses qui viennent jouir de la réussite et de la toute puissance.

Un enfant... l'innocence, la vulnérabilité, sa confiance...

Comment font ils ?

Je sais pas mais regardez les affaires ... dans l'église ...

L'abbé Pierre...

C'est désespérant de la nature humaine.

300 enfants

ça nous rrenvoie aussi à une capacité de ne pas voir, de ne pas vouloir voir, de se persuader de ne rien voir...

Est ce qu'on le verrait ?

Dernièrement, je me suis fait avoir dans une petite arnaque réservée à piéger des abrutis.

Je suis un abruti déçu de lui

Je me suis toujours affairé à tenter de ne pas rentrer dans notre conformisme, être un de ceux qui tireraient l'alarme 

Résultat des courses...je n'ai jamais rien vu

Faut travailler 

Le 25/02/2025 à 09:43, sphynxxxix a dit :

 gerbant d'affirmer que ce sont "les relations avec son épouses dégradées " qui sont l'élément déclencheur ,

Il paraît qu’il faudrait mettre fin au célibat des prêtres pour éliminer la pedocriminalite sans l’église . Du coup l’argument ne serait pas idiot ?

Le 25/02/2025 à 09:43, sphynxxxix a dit :

une manière de rendre un peu responsable son épouse ?

en plus d'être ignoble, il est impertinent et grossier dans ses propos .

Oui en vrai je suis d’accord , c’est le fait de voir dans le célibat une cause de la pedocriminalite qui est crétin 

En lisant ce fil j'ai eu le désir de me transformer en écrivain et de faire parler Le Scouarnec dans un journal privé qu'il tiendrait maintenant en détention et dont nul n'aurait connaissance. Il écrirait, en pensant que nul ne lira jamais. 

Mais je ne suis pas sûr de pouvoir faire ça, ni de le vouloir.

Dire la pensée profonde du prédateur c'est peut être impossible. La violence glacée du chasseur est difficile à incarner. Il a le plus grand mépris pour tous ceux et celles que pourtant il tente de séduire dans ses déclarations convenues. Devenir celui là c'est peut être en outre dangereux. Mais c'est dommage qu'il n'existe pas d'écrivain capable d'incarner un tel personnage. 

En tout cas il a écrit : je suis un pervers et je suis satisfait de l'être : il montre la voie à suivre, pour l'écrivain. Il n'est pas impossible que, pour une victime, cela soit pourtant salutaire à lire. A condition que la victime ait fait un long chemin et qu'elle ait appris à se défaire et à ne plus chercher l'empathie de qui ce soit. Ca c'est possible pour une "victime" qui a digéré depuis des lustres l'évènement traumatique originel et qui en a déjà beaucoup parlé.