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Marine Tondelier demande un référendum sur une constituante

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Totof44

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
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Je disais qu'il s'agit de la crise d'un système plus que d'un régime...

Sauf que la nomination de Richard Ferrand avec la collaboration du FN rend le Conseil constitutionnel illégitime et toutes ses décisions politiques donc contestables.

Hors, il s'agissait de l'institution chargée d'empêcher les excès de pouvoir.

Nous venons de faire un pas de plus vers l'illibéralisme où une autorité judiciaire devient l'obligée de l'exécutif.

Est ce la goutte d'eau qui justifie désormais le passage à la VIème République et non plus seulement une révision de la Vème ? Ou faut il attendre que ce nouveau Conseil apporte la preuve manifeste d'une mauvaise foi ?

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Membre, 64ans Posté(e)
Panopticom Membre 552 messages
Forumeur alchimiste ‚ 64ans‚
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Le 11/02/2025 à 12:13, Totof44 a dit :

La Vème est un régime parlementaire. Il est déséquilibré, notamment parce que c'est le président et non le premier ministre qui dispose du droit de dissolution. Il dysfonctionne, parce que pour la deuxième fois le chef d'État décide unilatéralement de placer le curseur de majorité à un endroit assez éloigné de la majorité parlementaire. Mais fondamentalement, ce régime est déjà parlementaire. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation et gouverne sous contrôle de l'Assemblée qui peut le renverser.

Tu considères que le régime est parlementaire, tu précises bien que c'est le gouvernement qui conduit la politique et que l'AN peut le renverser. Le PR peut seulement dissoudre : ça me semble assez équilibré.

Nous sommes dans un quinquennat :  le PR est élu sur un programme. Il est logique qu'il choisisse un PM conforme à ses idées dès lors que l'AN a confirmé l'élection du PR. La crise actuelle n'est pas due à la constitution mais au fait que la culture française n'est pas celle des coalitions, et dans les pays où elles sont courantes, ça prend des mois avant qu'elles se concrétisent.

Là où je suis d'accord, c'est sur la nomination du CC. C'est le même problème qu'avec la Cour suprême US : c'est dangereux.

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Membre, Posté(e)
asphodele Membre 461 messages
Forumeur survitaminé‚
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Il faut changer le mode de scrutin.

Proportionnelle départementale aux législatives sur le modèle de 1986

scrutin analogue aux départementales avec nouveau regroupement des cantons en les faisant coincider avec les communautés de communes

Aux municipales et régionales scrutin proportionnel au niveau de l'arrondissement et du département sur la base du premier tour et ce pour 75% des sièges

Au second tour on élit les 25% restant au scrutin majoritaire au niveau de la ville et de la région

Pour le sénat on peut envisager un scrutin complexe qui retienne le principe de la surreprésentation rurale

Pour l'organisation du pouvoir exécutif je ne vois pas de solution miracle:

 Le retour au régime parlementaire de la IVeme déplace le problème en donnant tous les pouvoirs au premier ministre

Je ne vois pas le triumvirat romain, le directoire, ou l'exécutif suisse

 

 

 

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Panopticom a dit :

Tu considères que le régime est parlementaire, tu précises bien que c'est le gouvernement qui conduit la politique et que l'AN peut le renverser. Le PR peut seulement dissoudre : ça me semble assez équilibré.

Nous sommes dans un quinquennat :  le PR est élu sur un programme. Il est logique qu'il choisisse un PM conforme à ses idées dès lors que l'AN a confirmé l'élection du PR. La crise actuelle n'est pas due à la constitution mais au fait que la culture française n'est pas celle des coalitions, et dans les pays où elles sont courantes, ça prend des mois avant qu'elles se concrétisent.

Là où je suis d'accord, c'est sur la nomination du CC. C'est le même problème qu'avec la Cour suprême US : c'est dangereux.

Je ne considère pas, je constate : article 5 le Président assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ; article 20 le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ; article 21 le premier ministre dirige l'action du gouvernement ; article 24 le parlement vote la loi, évalue les politiques publiques et contrôle l'action du gouvernement. Le président de la république n'engage pas sa responsabilité politique, le gouvernement l'engage devant l'Assemblée nationale (articles 49 et 50).

Fondamentalement, ceci fait de la Vème un régime parlementaire puisque selon ces dispositions, la ligne du gouvernement doit théoriquement s'aligner avec celle de la majorité parlementaire. Contrairement au régime présidentiel ou l'exécutif est monocéphale et est dirigé par le chef d'État, non responsable devant le parlement. Mais dans ce type de régime, le parlement ne peut être dissout et maitrise son ordre du jour.

Nous, on a plusieurs facteurs qui amènent à une forme de monarchie républicaine, laquelle tend à évoluer désormais en autocratie.

1) L'élection du président au suffrage universel combiné à la nomination libre du premier ministre et des autres ministres sur proposition du premier. Ainsi, au sein de l'exécutif, un seul dispose de la légitimité du suffrage universel, tous les autres peuvent être considérés comme ses adjoints, ses obligés.

2) Le fait majoritaire dû au mode de scrutin combiné au calendrier électoral fait que la majorité parlementaire est sur représentée. Jusqu'à récemment, ces deux éléments permettaient grosso modo de transformer artificiellement 20% des bulletins de vote en 60% de la représentation. Ainsi, l'opposition ne disposait guère plus que du ministère de la parole, pouvant seulement espérer constituer une force d'alternance lors des prochains scrutins, mais plus de place à la démocratie entre deux échéances : les pions de l'exécutif ayant les forces nécessaires pour faire la pluie et le beau temps. Pire, ceux ci étant élus juste après le président, ils ne cachent pas leur volonté d'appliquer les directives de l'Elysée, de celui qui a mené et gagné la première élection et qui avait dans sa main le parti qui leur a donné l'investiture. Le programme d'un député de la majorité est d'être un pur godillot.

3) Le fait que la dissolution soit un pouvoir propre et quasi discrétionnaire du Président. Non seulement les députés de la majorité doivent leur élection au Président, mais ils lui doivent aussi le fait de rester en poste. C'est donc envers lui qu'ils doivent être loyaux, c'est donc lui qui devient de fait le chef de la majorité. Lui qui n'engage pas sa responsabilité politique. Dans tous les régimes parlementaires, c'est le premier ministre qui dispose de cette prérogative.

4) Les habitus. Tout le monde (president, membres du gouvernement, parlementaires, élus locaux, partenaires sociaux, commentateurs politiques, puissances étrangères et citoyens) considère comme normal cette pratique monarchique du pouvoir. Tous les candidats à la présidentielle présentent un programme qui relève essentiellement de mesures législatives alors que le président n'a ni l'initiative des lois, ni la maitrise de l'ordre du jour, ni même la possibilité d'influencer ou de négocier avec les parlementaires (en théorie, article 18).

Par conséquent, plus que n'importe quelle démocratie, notre système amène une concentration des pouvoirs. Le Président de la république ayant de fait à sa portée les pouvoirs du gouvernement ainsi que ceux de la majorité parlementaire. Pour y remédier, il faudra toucher à certains paramètres.

Je suggère :

1) le septennat non renouvelable 

2) nomination du chef du gouvernement parmi les députés de la majorité et démission obligatoire de celui ci au lendemain des élections législatives 

3) dissolution par le président de la république uniquement lors des situations de répétition de crise ministérielle, et par le chef du gouvernement autrement 

4) scrutin mixte, proportionnel avec prime majoritaire et impossibilité au chef du gouvernement de recourir à un certain nombre d'outils de rationalisation du parlementarisme s'il ne sollicite pas de vote de confiance 

5) principe de la motion de censure constructive : ceux qui souhaitent dégager le gouvernement devront proposer le nom du nouveau Chef du Gouvernement et constitueront donc la majorité sur laquelle il s'appuiera.

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
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Il y a 4 heures, asphodele a dit :

Pour l'organisation du pouvoir exécutif je ne vois pas de solution miracle:

 Le retour au régime parlementaire de la IVeme déplace le problème en donnant tous les pouvoirs au premier ministre

Michel Debré disait qu'avec la Constitution qu'il présentait, il ne souhaitait pas revenir sur le régime parlementaire, mais au contraire l'instaurer. Pour lui la IVème relevait plus du régime d'assemblée de type conventionnel.

Avoir comme véritable chef de l'exécutif le premier ministre et non le président de la république ne déplace pas le problème, il le résoud. Parce que lui n'est pas  indéboulonnable contrairement au président. Pour rester en poste tout le long d'une législature, il doit s'appuyer sur une majorité parlementaire. Si elle s'effrite trop, il tombe. Ce qui l'oblige à négocier continuellement.

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
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Il y a 4 heures, asphodele a dit :

Proportionnelle départementale aux législatives sur le modèle de 1986

La prime majoritaire me semble nécessaire. La proportionnelle intégrale pose un certain nombre de problèmes :

_ risque d'instabilité chronique

_ risque d'alliances avec de tous petits partis, parfois extrémistes, qui auraient ainsi droit de vie et de mort sur le gouvernement

_ risque de compromission du parti en tête

Je propose un scrutin de listes sur des circonscriptions régionales avec 50 % des sièges répartis au scrutin proportionnel à l'issue du premier tour, 25% des sièges répartis au scrutin proportionnel entre les listes qualifiées au second tour et 25% des sièges attribués en prime majoritaire à la liste en tête à l'issue du second tour.

Il y a 4 heures, asphodele a dit :

Pour le sénat on peut envisager un scrutin complexe qui retienne le principe de la surreprésentation rurale

Au nom de quoi ? Je propose plutôt de passer à des circonscriptions régionales pour les sénatoriales et élections au scrutin unique transférable. Le nombre de sénateurs dans une région comme le nombre de grands électeurs doivent tenir compte de la population.

Modifié par Totof44
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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 716 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
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Il y a 7 heures, Totof44 a dit :

Je ne considère pas, je constate : article 5 le Président assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ; article 20 le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation ; article 21 le premier ministre dirige l'action du gouvernement ; article 24 le parlement vote la loi, évalue les politiques publiques et contrôle l'action du gouvernement. Le président de la république n'engage pas sa responsabilité politique, le gouvernement l'engage devant l'Assemblée nationale (articles 49 et 50).

Fondamentalement, ceci fait de la Vème un régime parlementaire puisque selon ces dispositions, la ligne du gouvernement doit théoriquement s'aligner avec celle de la majorité parlementaire. Contrairement au régime présidentiel ou l'exécutif est monocéphale et est dirigé par le chef d'État, non responsable devant le parlement. Mais dans ce type de régime, le parlement ne peut être dissout et maitrise son ordre du jour.

Nous, on a plusieurs facteurs qui amènent à une forme de monarchie républicaine, laquelle tend à évoluer désormais en autocratie.

1) L'élection du président au suffrage universel combiné à la nomination libre du premier ministre et des autres ministres sur proposition du premier. Ainsi, au sein de l'exécutif, un seul dispose de la légitimité du suffrage universel, tous les autres peuvent être considérés comme ses adjoints, ses obligés.

2) Le fait majoritaire dû au mode de scrutin combiné au calendrier électoral fait que la majorité parlementaire est sur représentée. Jusqu'à récemment, ces deux éléments permettaient grosso modo de transformer artificiellement 20% des bulletins de vote en 60% de la représentation. Ainsi, l'opposition ne disposait guère plus que du ministère de la parole, pouvant seulement espérer constituer une force d'alternance lors des prochains scrutins, mais plus de place à la démocratie entre deux échéances : les pions de l'exécutif ayant les forces nécessaires pour faire la pluie et le beau temps. Pire, ceux ci étant élus juste après le président, ils ne cachent pas leur volonté d'appliquer les directives de l'Elysée, de celui qui a mené et gagné la première élection et qui avait dans sa main le parti qui leur a donné l'investiture. Le programme d'un député de la majorité est d'être un pur godillot.

3) Le fait que la dissolution soit un pouvoir propre et quasi discrétionnaire du Président. Non seulement les députés de la majorité doivent leur élection au Président, mais ils lui doivent aussi le fait de rester en poste. C'est donc envers lui qu'ils doivent être loyaux, c'est donc lui qui devient de fait le chef de la majorité. Lui qui n'engage pas sa responsabilité politique. Dans tous les régimes parlementaires, c'est le premier ministre qui dispose de cette prérogative.

4) Les habitus. Tout le monde (president, membres du gouvernement, parlementaires, élus locaux, partenaires sociaux, commentateurs politiques, puissances étrangères et citoyens) considère comme normal cette pratique monarchique du pouvoir. Tous les candidats à la présidentielle présentent un programme qui relève essentiellement de mesures législatives alors que le président n'a ni l'initiative des lois, ni la maitrise de l'ordre du jour, ni même la possibilité d'influencer ou de négocier avec les parlementaires (en théorie, article 18).

Par conséquent, plus que n'importe quelle démocratie, notre système amène une concentration des pouvoirs. Le Président de la république ayant de fait à sa portée les pouvoirs du gouvernement ainsi que ceux de la majorité parlementaire. Pour y remédier, il faudra toucher à certains paramètres.

Je suggère :

1) le septennat non renouvelable 

2) nomination du chef du gouvernement parmi les députés de la majorité et démission obligatoire de celui ci au lendemain des élections législatives 

3) dissolution par le président de la république uniquement lors des situations de répétition de crise ministérielle, et par le chef du gouvernement autrement 

4) scrutin mixte, proportionnel avec prime majoritaire et impossibilité au chef du gouvernement de recourir à un certain nombre d'outils de rationalisation du parlementarisme s'il ne sollicite pas de vote de confiance 

5) principe de la motion de censure constructive : ceux qui souhaitent dégager le gouvernement devront proposer le nom du nouveau Chef du Gouvernement et constitueront donc la majorité sur laquelle il s'appuiera.

 

1) La nomination du 1er ministre n'est pas un pouvoir discrétionnaire mais un acte officiel comme la promulgation des lois, le 1er ministre doit être déjà issu de la majorité au parlement. La lecture que tu en fais est une dérive et un abus de pouvoir. Macron est le seul à avoir commis cet abus de pouvoir. Même si je le concède cette dérive on l'a vu se développer depuis quelques décennies du fait des autres points que tu évoques sur la concentration des pouvoirs.

2) Le 1er ministre et le gouvernement doivent déjà démissionner au lendemain des élections législatives, comme au lendemain des élections présidentielles. Il y a la menace de la censure aussi qui font que non l'assemblée n'est pas sous la coupe du président et ne lui doit aucunement obéissance. Le pouvoir de dissolution n'est pas suffisant pour établir un tel rapport entre les pouvoirs. Cette dérive est simplement le fait de la volonté des personnes qui sont à ces postes, donc des partis politiques et élus qui y ont contribué. Voilà pourquoi il ne faut pas confondre comme tu le fais les règles définies par la constitution et la pratique du pouvoir et l'interprétation que les politiciens font de ces règles à travers les années.

Ces dérives sont accompagnées de dérives au niveau des médias, d'accumulation des richesses pour quelques uns etc ... C'est tout un ensemble de corruption et de falsification des règles collectives à tous les niveaux de la société par volonté d'accumulation des richesses et du pouvoir auquel nous assistons depuis des années impuissants.

Le fait que tu aies assimilé ces dérives comme quelque chose qui serait normal et comme la bonne lecture de ces règles prouve comment cette corruption se répand et finit par coloniser les esprits, c'est la fameuse fenêtre d'Overton. Quand on accepte chaque petits abus, au bout d'un moment des abus encore plus grands deviennent possibles et tolérables, voir même acceptés comme la norme. C'est exactement ce qui se passe avec cette dérive du présidentialisme qui comme tu le dis tourne simplement à de l'autoritarisme et à la dictature.

Modifié par jimmy45
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Membre, 64ans Posté(e)
Panopticom Membre 552 messages
Forumeur alchimiste ‚ 64ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Totof44 a dit :

Je ne considère pas, je constate

J'aurais dû écrire "tu reconnais" afin que le sens de mon message ne t'échappe pas  : tu écris à juste titre "La Vème est un régime parlementaire." Dans quelle mesure peut-on concilier cette réalité avec un excès de pouvoir du président ? D'ailleurs tu écris :

 

Il y a 9 heures, Totof44 a dit :

la ligne du gouvernement doit théoriquement s'aligner avec celle de la majorité parlementaire.

C'est cohérent sinon l'AN censure le gouvernement.

 

Il y a 9 heures, Totof44 a dit :

L'élection du président au suffrage universel combiné à la nomination libre du premier ministre et des autres ministres sur proposition du premier. Ainsi, au sein de l'exécutif, un seul dispose de la légitimité du suffrage universel, tous les autres peuvent être considérés comme ses adjoints, ses obligés.

A condition que la majorité à l'AN soit la même que celle du PR, qui présente parfois ses candidats aux législatives sous l'étiquette majorité présidentielle. En cas de majorité absolue, le PR est donc soutenu deux fois par le suffrage universel, et ce sur un programme : ll est donc logique qu'il choisisse l'équipe qui va le mettre en oeuvre.

 

Il y a 9 heures, Totof44 a dit :

c'est donc lui qui devient de fait le chef de la majorité.

Oui et c'est toujours logique. D'ailleurs il préside le Conseil des ministres.

 

Il y a 9 heures, Totof44 a dit :

Lui qui n'engage pas sa responsabilité politique. Dans tous les régimes parlementaires, c'est le premier ministre qui dispose de cette prérogative.

Là il y a un hiatus, mais le PR a d'autres pouvoirs

 

Il y a 10 heures, Totof44 a dit :

Je suggère :

1) le septennat non renouvelable 

ça ne change rien pour les 5 premières années.

 

Il y a 10 heures, Totof44 a dit :

nomination du chef du gouvernement parmi les députés de la majorité et démission obligatoire de celui ci au lendemain des élections législatives 

Si le PR a en tête le nom du PM, il suffit qu'il se présente aux législatives. La démission post législatives est courante me semble-t-il.

 

Il y a 10 heures, Totof44 a dit :

dissolution par le président de la république uniquement lors des situations de répétition de crise ministérielle, et par le chef du gouvernement autrement 

Oui mais de toutes façons si le PM ne peut plus gouverner, il faut bien dissoudre à moins de trouver une autre majorité.

 

Il y a 10 heures, Totof44 a dit :

principe de la motion de censure constructive : ceux qui souhaitent dégager le gouvernement devront proposer le nom du nouveau Chef du Gouvernement et constitueront donc la majorité sur laquelle il s'appuiera.

Oui je suis d'accord.

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Panopticom a dit :
Il y a 12 heures, Totof44 a dit :

1) le septennat non renouvelable 

ça ne change rien pour les 5 premières années

Si, puisque qu'avec le décalage, les législatives cesseraient d'être reléguées au rang de sacre présidentiel et deviendraient le scrutin au plus fort enjeu. Donc le leader du parti majoritaire serait vraisemblablement candidat à Matignon et non à l'Elysée. Par ailleurs, on appréhende pas les choses de la même manière quand on a 7 ans devant soi et quand on en a 5.  Ça le poussera à prendre un peu plus de hauteur, à moins se mêler des polémiques quotidiennes. Le mandat non renouvelable permet, en plus de garder l'idée qu'une même personne ne peut pas occuper la fonction suprême trop longtemps, de réduire l'influence du président. L'après se construit sans lui.

Il y a 2 heures, Panopticom a dit :

Si le PR a en tête le nom du PM, il suffit qu'il se présente aux législatives.

Le but est que le premier ministre ait forcément la légitimité du suffrage universel derrière lui. Si la démission est obligatoire après les législatives, cela implique que ces élections entraînent la formation d'un gouvernement. Donc, qu'indirectement, le premier ministre est élu. Il n'est donc plus l'obligé du président.

Il y a 2 heures, Panopticom a dit :
Il y a 12 heures, Totof44 a dit :

dissolution par le président de la république uniquement lors des situations de répétition de crise ministérielle, et par le chef du gouvernement autrement 

Oui mais de toutes façons si le PM ne peut plus gouverner, il faut bien dissoudre à moins de trouver une autre majorité.

Il y a 12 heures, Totof44 a dit :

principe de la motion de censure constructive : ceux qui souhaitent dégager le gouvernement devront proposer le nom du nouveau Chef du Gouvernement et constitueront donc la majorité sur laquelle il s'appuiera.

Oui je suis d'accord.

Avec la motion de censure constructive, les parlementaires peuvent choisir un premier ministre qui appliquera mieux le programme ou déplace le curseur de majorité si les désaccords deviennent trop importants.

Après, il faut prendre les propositions que je formule comme un tout qui vise un objectif précis, pas comme un catalogue.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 031 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Le 09/02/2025 à 16:24, Phylou a dit :

ne sont que des nostalgiques de la IVe, voir de la IIIe. Ils ne proposent rien d'autre qu'un retour à des constitutions qui ont montré leur limites.

La crise actuelle est circonstancielle, pas structurelle. Les institutions tiennent. Cette crise ne justifie pas de tout foutre en l'air.

https://www.vie-publique.fr/eclairage/21914-levolution-des-pouvoirs-du-president-de-la-republique-depuis-1958

Avec la VIème ils voudraient revenir au temps où le président n'était qu'une potiche pendant que les autres jouaient aux échecs avec le pays...

La France a besoin de ce qui existe aujourd'hui...il faudrait juste que tous ces élus comprennent leurs rôles autrement que dans une "dictature" de parti comme certains depuis 2017!

Le chaos ils connaissent, s'y roulent...pantins qu'ils sont!

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 031 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Le 10/02/2025 à 19:12, Totof44 a dit :

C'est ton point de vue. Il semble évident pourtant que la défiance à l'égard des institutions ne cesse de s'accroître. Et que depuis toujours le Président de la République exerce une influence illégitime et une pression sur le gouvernement et le parlement. Ce qui déséquilibre complètement les pouvoirs. Il faut que, comme dans n'importe quel autre pays européen, le premier ministre puisse exister indépendamment du Président. Cohabitation ou non.

J'crois pas que ce soit le souhait de Mélenchon...:hehe:

La défiance bien orchestrée...

Les français sont-ils aussi cons que le pensent les extrêmes?

En quoi "l'influence" d'un président est-elle illégitime?

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Membre, 64ans Posté(e)
Panopticom Membre 552 messages
Forumeur alchimiste ‚ 64ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Totof44 a dit :

Si, puisque qu'avec le décalage, les législatives cesseraient d'être reléguées au rang de sacre présidentiel et deviendraient le scrutin au plus fort enjeu.

On connaissait cette situation du temps du septennat : pour les 5 premières années, ça ne change pas grand chose il me semble.

 

il y a une heure, Totof44 a dit :

Donc le leader du parti majoritaire serait vraisemblablement candidat à Matignon et non à l'Elysée.

Du temps du septennat, c'est le chef du parti qui était candidat, ou alors on laissait le parti à un sous fifre.

 

il y a une heure, Totof44 a dit :

Ça le poussera à prendre un peu plus de hauteur, à moins se mêler des polémiques quotidiennes. Le mandat non renouvelable permet, en plus de garder l'idée qu'une même personne ne peut pas occuper la fonction suprême trop longtemps, de réduire l'influence du président.

De ce point de vue oui. Je suis de toutes façons favorable au septennat unique mais je n'y vois pas forcément les mêmes avantages que toi ; j'en vois un autre : on ne gouverne pas pour être réélu. Et ce principe du mandat non renouvelable pourrait être étendu à d'autres fonctions : un député vote en son âme et conscience, tandis qu'aujourd'hui, s'il rue dans les brancards, on le vire. On a eu l'exemple récent avec LFI mais ça vaut pour tous les partis. Et puis les politicards professionnels, ras le bol !

 

il y a une heure, Totof44 a dit :

Le but est que le premier ministre ait forcément la légitimité du suffrage universel derrière lui. Si la démission est obligatoire après les législatives, cela implique que ces élections entraînent la formation d'un gouvernement. Donc, qu'indirectement, le premier ministre est élu. Il n'est donc plus l'obligé du président.

Il est normal que le PM soit choisi par le PR pour appliquer le programme. Tu veux dire qu'en cas de démission, il peut être candidat aux législatives ? C'est déjà le cas. Même Hollande est député. 

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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 150 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)
il y a 56 minutes, Morfou a dit :

J'crois pas que ce soit le souhait de Mélenchon...:hehe:

La défiance bien orchestrée...

Les français sont-ils aussi cons que le pensent les extrêmes?

En quoi "l'influence" d'un président est-elle illégitime?

A mon humble avis il y en a quand même un sacré paquet !!!

 

Quant a l'influence du président légitime ça veut dire quoi ? 

Notre Constitution donne quasi les pleins pouvoirs au Président : en Europe nous sommes le seul pays qui se dit république mais fait comme si la royauté était toujours en place ! 

Même les anglais où le roi est comme un Président ... intronise le premier ministre (élu je crois a vérifier) et ensuite celui-ci a toute latitude pour gouverner avec les Chambres ! 

Chez nous nous avons depuis 2017 un Choupnet qui se prend pour la Trinité de Gaulle/Napoléon/Sarkozy et ne laisse pas la place au Premier ministre qu'il prend a sa botte ! Et tout ceci avec un aplomb phénoménal où il emploie bien appuyé (on est tellement cons les citoyens) le  mot JE... je veux, je vais faire, je je je .... 

Une sixième d'après JLM de 2017 c'est d'abord une constituante ... avec des élus et ce pendant près de deux ans afin de "modifier" certains points de la Constitution dont les pouvoirs du Président .... Quand tout est prêt il y aurait un référendum pour approuver ou non  les propositions. Si accepté il sera procéder a l'élection du Président et de l'Assemblée (députés) . Pour le sénat je ne me rappelle plus ! Bref ce n'est pas la Révolution, c'est se mettre au diapason de la majorité des démocraties dont celles d'Europe a laquelle nous appartenons !  

Ne vous faites pas de soucis d'ici peu tout va être réglé ... l'Europe va partir en guerre contre tonton Poutine boosté par ses ennemis d'hier les américains !

Modifié par ouest35
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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 168 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
il y a 14 minutes, Panopticom a dit :

j'en vois un autre : on ne gouverne pas pour être réélu. Et ce principe du mandat non renouvelable pourrait être étendu à d'autres fonctions : un député vote en son âme et conscience, tandis qu'aujourd'hui, s'il rue dans les brancards, on le vire. 

Je suis d'accord avec ce principe, avec un bémol.

Par exemple pour un député, je trouverais normal qu'en cas de législature interrompue (par une dissolution), il puisse se représenter à son poste (ou du moins qu'il y ait un critère de temps en dessous duquel il  peut se représenter) : bref qu'un type qui plaque tout pour être député ne se retrouve pas écarté au bout de 3 mois.

Histoire qu il n'y ait pas de chantage à la dissolution en cas de censure.

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Membre, 34ans Posté(e)
Totof44 Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Morfou a dit :

J'crois pas que ce soit le souhait de Mélenchon

Je m'en fous

Il y a 6 heures, Morfou a dit :

La défiance bien orchestrée...

Les français sont-ils aussi cons que le pensent les extrêmes?

À un moment donné, j'avoue peiner à comprendre cette façon que vous avez de mettre ces débuts de phrases. Vous voulez partager une idée ou c'est juste pour vous ? Auquel cas, un journal perso serait plus adapté qu'un forum.

Il y a 6 heures, Morfou a dit :

En quoi "l'influence" d'un président est-elle illégitime?

Ça s'appelle la séparation des pouvoirs, un élément fondamental dans une démocratie qui se respecte et entend le rester.

Il y a 5 heures, Panopticom a dit :

On connaissait cette situation du temps du septennat : pour les 5 premières années, ça ne change pas grand chose il me semble.

Parce que le président prononçait la dissolution immédiatement après avoir été élu. D'où la nécessité de transférer cette compétence.

Il y a 5 heures, Panopticom a dit :

Du temps du septennat, c'est le chef du parti qui était candidat, ou alors on laissait le parti à un sous fifre.

C'est pour ça qu'il faut prendre les idées comme un tout. Le septennat est un élément qui ne peut suffire.

Il y a 5 heures, Panopticom a dit :

De ce point de vue oui. Je suis de toutes façons favorable au septennat unique mais je n'y vois pas forcément les mêmes avantages que toi ; j'en vois un autre : on ne gouverne pas pour être réélu. Et ce principe du mandat non renouvelable pourrait être étendu à d'autres fonctions : un député vote en son âme et conscience, tandis qu'aujourd'hui, s'il rue dans les brancards, on le vire. On a eu l'exemple récent avec LFI mais ça vaut pour tous les partis. Et puis les politicards professionnels, ras le bol !

J'ai été de cet avis, mais en voyant l'assemblée élue en 2017, je me suis dit qu'avoir trop d'inexpérimentés n'était peut-être pas une si bonne idée.

Il y a 5 heures, Panopticom a dit :

Il est normal que le PM soit choisi par le PR pour appliquer le programme

Mais le premier ministre n'est pas, n'a jamais censé être et ne devrait pas être l'adjoint du président. De même que les rois espagnol, belge, britannique ou suédois ne choisissent pas en fonction de la politique qu'ils souhaitent voir. Sinon c'est la monarchie républicaine. Ou alors on passe au régime présidentiel à l'américaine qui na jamais fonctionné que dans ce pays. Le but, c'est précisément de couper ce lien hiérarchique qui ne relève pas du droit mais d'une pratique abusive.

Donc non, il faut que ce soit la majorité parlementaire qui veille à ce que le programme soit appliqué par le gouvernement.

En fait cette discussion ne sert à rien, il faut voir vers quoi on veut tendre. Quel modèle tu défends ? La monarchie républicaine actuelle, le régime présidentiel à l'américaine ou le régime primo- ministériel à l'européenne ?

Moi je fais ce dernier choix et j'explique comment je pense pouvoir y arriver.

Il y a 5 heures, Panopticom a dit :

Tu veux dire qu'en cas de démission, il peut être candidat aux législatives ?

Je n'ai pas compris.

Modifié par Totof44
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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 10 716 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Morfou a dit :

https://www.vie-publique.fr/eclairage/21914-levolution-des-pouvoirs-du-president-de-la-republique-depuis-1958

Avec la VIème ils voudraient revenir au temps où le président n'était qu'une potiche pendant que les autres jouaient aux échecs avec le pays...

La France a besoin de ce qui existe aujourd'hui...il faudrait juste que tous ces élus comprennent leurs rôles autrement que dans une "dictature" de parti comme certains depuis 2017!

Le chaos ils connaissent, s'y roulent...pantins qu'ils sont!

La France est en train de crever à cause de ce qui se fait aujourd'hui. Foutu conservatisme.

  • Waouh 1
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Membre, Posté(e)
asphodele Membre 461 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Je pense qu'il faut un système présidentiel avec des aménagements

Les candidats au poste de premier ministre doivent présenter 150 signatures de députés et le président choisit.

Les ministres doivent avoir un CV établi Expérience professionnelle et ou mandats politiques

Le septennat non renouvelable est une bonne chose. Le président fait son travail à 100% jusqu'au dernier jour de son mandat.Il ne fait pas campagne pour sa réélection. Par contre il peut à nouveau être candidat à l'élection suivante

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Membre, Posté(e)
versys Membre 18 151 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, asphodele a dit :

Les candidats au poste de premier ministre doivent présenter 150 signatures de députés et le président choisit.

Ce qui suppose que le président est obligé de choisir un premier ministre dans ce panel de "candidats" ??

Le président doit rester libre de son choix sans la moindre restriction ni contingence.

  • Like 1
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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 442 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 11/02/2025 à 12:13, Totof44 a dit :

La Vème est un régime parlementaire. Il est déséquilibré, notamment parce que c'est le président et non le premier ministre qui dispose du droit de dissolution. Il dysfonctionne, parce que pour la deuxième fois le chef d'État décide unilatéralement de placer le curseur de majorité à un endroit assez éloigné de la majorité parlementaire. Mais fondamentalement, ce régime est déjà parlementaire. Le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation et gouverne sous contrôle de l'Assemblée qui peut le renverser.

Cela fait 30ans que les parlementaires sont régulièrement dépossédés de leurs prérogatives au profit des juges, du Conseil d'Etat, de l'Europe et de toutes sortes de Hautes Autorités. Des membres mis en place par copinage, pour services rendus jusqu'à 9années alors qu'un député doit se faire élire pour 5ans. Ils retoquent absolument tout sur tous les sujets de l'immigration à la liberté d'expression.

Il faudrait d'abord donner un grand coup de balai dans ce sens, absolument tout virer. Sinon rééquilibrer le législatif par rapport à l'exécutif s'apparente à un songe creux. Malheureusement la gauche minoritaire dans le pays mais sur-représentée dans ces organes ou qui se réjouit des décisions de censure et de blocage de toutes ces instances indépendantes de papier se complait trop dans ce système pour faire le travail de refondation dont le pays a besoin.

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