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La religion, outil suprême d’aliénation : Karl Marx avait-il raison ?

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Kyoshiro02

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 215 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
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Il y a 11 heures, SpookyTheFirst a dit :

La religion c’est depassé, l’outil suprême d’aliénation c’est peut-etre l’écologie aujourd’hui, avec des travers similaires à la religion (le dénuement c’est bien…)

oui tout à fait , on pousse le vice jusqu'à remplacer le petit jésus par une Greta Thunberg ou autres , alors bon évidement on attend pas de miracle de sa part m'enfin bon on retrouve le même symptome à la doctrine avec une sorte de leader héroique ou mystique qui occasionnellement fait des miracles et termine en martyre ..........

bon en même temps , pour terminer en martyre faudra repasser , je pense que de nos jour on aura moins de candidat .

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 607 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 23 heures, Kyoshiro02 a dit :

Karl Marx n’a pas simplement critiqué la religion, il l’a dénoncée comme un instrument de domination sociale et un obstacle majeur à l’émancipation humaine. Il écrivait :

> "La misère religieuse est à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre cette misère réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’une époque sans esprit. Elle est l’opium du peuple."



Autrement dit, la religion est un mensonge socialement entretenu pour maintenir les masses sous contrôle, les empêchant de voir la véritable source de leur exploitation : le système économique et politique qui les écrase. Aujourd’hui encore, la religion continue de jouer ce rôle de pacificateur illusoire. Marx avait-il raison ? La religion est-elle l’ennemi à abattre pour libérer définitivement l’humanité ?


---

1. La religion : une illusion nécessaire à l’exploitation

La religion ne se contente pas de promettre un paradis après la mort, elle impose aussi la soumission à l’autorité terrestre. Toutes les grandes institutions religieuses ont historiquement soutenu les régimes despotiques, les inégalités sociales et la résignation des peuples :

Le christianisme a sanctifié les monarchies, condamné les révolutions, et continue aujourd’hui à freiner les avancées progressistes (avortement, droits des femmes, homosexualité).

L’islam a justifié pendant des siècles des structures autoritaires et patriarcales, où l’individu n’a de valeur que par sa soumission à une loi divine imposée.

Le judaïsme, l’hindouisme et les autres religions ont tous, à leur manière, contribué à entretenir des systèmes de castes, de privilèges et d’oppression.


Aucun système religieux n’a jamais permis une véritable égalité : il n’y a que des illusions de justice divine pour maintenir l’ordre social existant.


---

2. La religion, instrument de domestication des masses

Si Marx voyait la religion comme un opium, c’est parce qu’elle sert à endormir la révolte. Elle détourne l’attention des vrais problèmes en proposant des explications mystiques aux souffrances bien réelles de l’homme. Au lieu de voir leur misère comme le résultat d’un système économique injuste, les croyants sont encouragés à penser qu’elle fait partie d’un "plan divin".

Les religions prêchent toutes la soumission :

Soumission à un dieu invisible, dont les "volontés" sont toujours interprétées par une caste dominante.

Soumission aux lois divines, qui ne sont en réalité que des lois humaines maquillées en commandements sacrés.

Soumission à l’idée qu’il faut souffrir sur Terre pour être récompensé après la mort.


Marx et Engels écrivaient dans L’Idéologie allemande :

> "Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante."



La religion est l’un des outils les plus efficaces pour maintenir cette domination.


---

3. La fin de la religion : condition de la véritable liberté

Le marxisme ne se contente pas de critiquer la religion, il pose la nécessité de son dépassement. Pour qu’un individu soit pleinement libre, il doit se libérer des chaînes mentales imposées par la foi. Tant que l’homme croit qu’un "dieu" guide son destin, il ne pourra jamais s’émanciper et prendre le contrôle de sa propre vie.

L’histoire a montré que la sécularisation des sociétés allait de pair avec le progrès humain. Plus un pays est laïque, plus il est démocratique et égalitaire. Là où la religion domine encore, on observe oppression, superstition et stagnation sociale.

L’élimination de la religion ne doit donc pas être un simple souhait, mais un objectif actif de toute politique révolutionnaire. L’éducation, la science et la raison doivent remplacer les dogmes et les illusions. Seule une société affranchie de la foi peut enfin construire un avenir juste et équitable pour tous.


---

4. Questions pour le débat :

1. Si la religion n’est pas un instrument d’aliénation, pourquoi a-t-elle toujours été du côté du pouvoir ?


2. Un monde sans religion ne serait-il pas plus rationnel et plus juste ?


3. La religion peut-elle réellement évoluer pour devenir autre chose qu’un outil de domination ?


4. Comment combattre efficacement l’influence religieuse dans la société moderne ?

Marx n'avait pas prévu que le système politique communiste engendré par ses théories accoucherait d'autant de cultes de la personnalité aliénants et grotesques avec l'amour du prochain en moins.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 242 messages
scientifique,
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En  fait Karl Marx sans le savoir a inventé une nouvelle religion : "le marxisme-Léninisme" avec ses millions de fidèles qui ont été bernés et exploités comme le sont plus ou moins tous les autres fidèles des autres religions. Il y avait des dogmes, un clergé, des saints vénérés, des avantages pour une élite et le bonheur garanti par la "victoire finale" !

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Membre, 107ans Posté(e)
Atipique Membre 9 974 messages
Maitre des forums‚ 107ans‚
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Il y a 2 heures, Garlaban a dit :

Marx n'avait pas prévu que le système politique communiste engendré par ses théories accoucherait d'autant de cultes de la personnalité aliénants et grotesques avec l'amour du prochain en moins.

Non, mais il avait bien prévu que son système devait être une dictature pour fonctionner.

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 957 messages
Maitre des forums‚
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J'aime beaucoup le titre du fil. Je m'explique, Proudhon, Wikipédia :

- " Le 5 mai 1846, Karl Marx lui propose d'être son correspondant attitré pour la France46,47. Proudhon répond en émettant des réserves : il ne faut pas, comme l'a fait Luther, créer un nouveau dogme, tout doit pouvoir être toujours remis en cause : « ne nous posons pas en apôtres d'une nouvelle religion ; cette religion fût-elle la religion de la logique, la religion de la raison. Accueillons, encourageons toutes les protestations ; flétrissons toutes les exclusions, tous les mysticismes ; ne regardons jamais une question comme épuisée, et quand nous aurons usé jusqu'à notre dernier argument, recommençons s'il faut, avec l'éloquence et l'ironie. À cette condition, j'entrerai avec plaisir dans votre association, sinon, non ! »48. Et il précise : « nous ne devons pas poser l'action révolutionnaire comme moyen de réforme sociale, parce que ce prétendu moyen serait tout simplement un appel à la force, à l'arbitraire, bref, une contradiction […] ». Les prolétaires de France « ont si grande soif de science, qu'on serait fort mal accueilli d'eux, si on n'avait qu'à leur présenter à boire que du sang. Bref, il serait, à mon avis, d'une mauvaise politique pour nous de parler en exterminateurs ; les moyens de rigueur viendront assez ; le peuple n'a besoin pour cela d'aucune exhortation ".

-  Proudhon jugera ainsi le texte de Marx : « Marx est le ténia du socialisme » (Carnet, 24 septembre 1847).

Et la suite a complétement donner raison à Proudhon. Je dis ça, je dis rien, j'ai bien vu qu'il y en a un certain nombre qui pense que les communistes et le socialistes méritent la même fosse commune. C'est moche pour les socialistes : qui ont eut droit aux fosses communes de l'extrême droite et de l'extrême gauche.

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 335 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 14 heures, Atipique a dit :

Non, mais il avait bien prévu que son système devait être une dictature pour fonctionner.

Et quel est le rapport avec des actions qu'il n'a jamais commises ou des intentions qu'il n'a jamais eues ?

Citation

Le contexte éclaire ce dont il s’agit pour Marx : celui-ci s’en prend alors aux illusions que nourrit la social-démocratie sous influence lassalienne au sujet de l’État, la principale de ces illusions consistant à « croire que l’on peut construire avec l’appui de l’État une nouvelle société »  [10], ce qui – notons-le – condamnait par avance toute construction étatique du socialisme ou toute construction d’un socialisme étatique.

Marx exige ici un changement complet de perspective et appelle les travailleurs à abandonner le point de vue selon lequel l’État apparaît comme une réalité extérieure à la société : « La liberté, écrit-il, consiste à transformer l’État, organe placé au-dessus de la société, en un organe entièrement subordonné à elle »  [11]. Or, c’est justement de cette transformation de l’État en un organe ou en un outil subordonné à la société qu’il est question dans le « moment politique » en quoi consiste la fameuse « dictature révolutionnaire du prolétariat » : cette dictature – dont Marx précise bien qu’elle est révolutionnaire, et donc qu’elle fait elle-même partie de la transformation révolutionnaire de la société – ne signifie pas que les travailleurs ou les prolétaires prendraient possession de l’État et de son appareil tels qu’ils sont, et qu’ils maintiendraient l’appareil d’État dans son extériorité à la société, à la seule différence près qu’ils le feraient désormais fonctionner à leur avantage [12]. La dictature en question est un moment interne à la transformation révolutionnaire de la société. Plus exactement, c’est le moment politique de cette transformation sociale révolutionnaire, ce moment politique consistant à détruire l’État en tant qu’organe extérieur à la société et à le réduire à la fonction d’un organe à la fois interne à la société et entièrement mis au service de l’organisation collective de la production sociale, c’est-à-dire au service du « renversement des conditions actuelles de la production ».

À quoi s’ajoute que le communisme compris comme moment politique de la transformation sociale révolutionnaire possède déjà, pour Marx, une illustration historique dans le déroulement de la Commune de Paris. Ce qui signifie qu’au moment où il rédige la Critique du programme de Gotha en 1875, Marx a d’abord à l’esprit les leçons qu’il est possible de tirer de l’expérience de la Commune. En tant que « formation historique entièrement nouvelle » et, en l’occurrence, en tant que formation politique entièrement nouvelle, la Commune a, selon Marx, essentiellement consisté à « briser le pouvoir de l’État moderne » en « restituant au corps social les forces jusqu’alors absorbées par l’État parasite qui se nourrit de la société et en paralyse le mouvement », et cela en abolissant d’abord l’armée et le fonctionnarisme d’État, « ces deux grandes sources de dépenses » et d’oppression de la société. Tel est le moment essentiellement politique de la destruction de l’État en tant qu’institution qui parasite la société, bloque, entrave et opprime son mouvement, et c’est ce qui fait que Marx salue dans la Commune « la forme politique enfin trouvée qui permettait de réaliser l’émancipation économique du travail »  [15]. Où il apparaît que le moment politiquement négateur et destructeur est en même temps et indissociablement un moment socialement créateur et libérateur : c’est que la constitution communale, destruction en acte de l’État moderne, se conçoit elle-même comme un outil, un instrument au service de la transformation révolutionnaire de la société, et certainement pas comme l’instauration positive d’une nouvelle réalité politique, fût-elle socialiste ou communiste. C’est le moment politique de destruction d’un État qui entravait le libre développement de la société : c’est la destruction d’un obstacle, et non la construction d’un nouvel ordre.

La Commune, comme forme politique que prend le pouvoir de la classe ouvrière niant et détruisant l’ancien pouvoir d’État, n’a pas le sens de la constitution d’un nouveau pouvoir politique : ce n’est qu’un instrument qui, comme dit Marx, « doit servir de levier pour extirper les bases économiques sur lesquelles se fonde l’existence des classes »  [16]. L’œuvre qu’accomplit selon Marx la classe ouvrière n’est donc pas d’abord une œuvre politique : c’est une œuvre sociale qui passe, certes, par un moment et des moyens politiques, mais dont la finalité est toujours sociale. Cette finalité sociale n’est autre que « l’expropriation des expropriateurs »  [17], c’est-à-dire l’abolition de la propriété privée qui, soit dit en passant, ne signifie ni l’abolition de toute propriété, ni l’instauration d’une propriété collective, mais qui consiste à « faire de la propriété individuelle une réalité » en plaçant sous le contrôle de la société les conditions (notamment les moyens de production) qui, actuellement, détruisent au contraire la propriété individuelle parce qu’elles sont les conditions à la fois de l’expropriation du plus grand nombre et de l’exploitation du travail. Or, cette œuvre sociale fut précisément celle de la Commune, et c’est cette œuvre que Marx nomme ici de son nom propre : « C’est du communisme, c’est ‘l’impossible’ communisme », ce communisme qui, du coup, apparaît au contraire comme « du très ‘possible’ communisme ». De sorte qu’il n’est pas étonnant que ce soit le lieu que Marx choisisse pour redire ce qu’il avait dit dès L’Idéologie allemande, à savoir que le communisme n’est ni une utopie, ni un idéal : « La classe ouvrière n’a pas d’utopies toutes faites à introduire par décret du peuple », « elle n’a pas à réaliser d’idéal », elle a « seulement à libérer les éléments de la société nouvelle que porte dans ses flancs la vieille société bourgeoise qui s’effondre »  [18]. Marx ne peut pas dire plus clairement que le communisme n’est pas un état social et politique qui se laisserait anticiper sous la forme d’une utopie ou d’un idéal, l’action politique se comprenant alors comme l’action de construction et d’édification d’un ordre conforme à cet idéal ; c’est bien plutôt un processus lui-même social de destruction des obstacles que la société actuelle met à l’éclosion en elle d’une « forme de vie plus haute »  [19], processus qui ne peut s’accomplir sans passer par un moment politique de destruction du principal de ces obstacles, à savoir l’État comme entité séparée de la société, et d’invention de nouvelles formes d’organisation qui sont inséparablement sociales et politiques. Voilà qui ne peut que renvoyer à L’Idéologie allemande, et à l’idée du communisme comme « mouvement réel qui abolit l’état de choses actuel » Marx et Communisme.  Franck Fischbach.

 

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 957 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 11 heures, Demsky a dit :

Et quel est le rapport avec des actions qu'il [Marx] n'a jamais commises ou des intentions qu'il n'a jamais eues ?

Le rapport est on ne peut plus direct : ce que Marx a écrit noir sur blanc ne pouvait pas donner autre chose que ce qu'on a vu. Proudhon l'a très bien vu et c'est lui qui a eu raison. J'ai détaillé ça sur un autre fil dans la section " Philo ".

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 242 messages
scientifique,
Posté(e)
Il y a 16 heures, Demsky a dit :

Et quel est le rapport avec des actions qu'il n'a jamais commises ou des intentions qu'il n'a jamais eues ?

Tout simplement parce qu'aucune personne ne peut prétendre à vouloir le bonheur des peuples. Tous les dictateurs n'ont que ce mot à la bouche : vouloir le bonheur du peuple mais sans le prévenir que c'est à coups de trique !

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Membre, 42ans Posté(e)
Leverkuhn Membre 340 messages
Forumeur forcené ‚ 42ans‚
Posté(e)
Le 30/01/2025 à 21:13, Kyoshiro02 a dit :

1. Si la religion n’est pas un instrument d’aliénation, pourquoi a-t-elle toujours été du côté du pouvoir ?

Un instrument d'aliénation est nécessairement du côté du pouvoir, puisqu'il a pour vocation de faire plier l'autre au désir maître.

Cela dit ce qu'on entend usuellement par Religion n'est pas toujours du côté du pouvoir dominant si j'ose dire. Les mouvements révolutionnaires d'Amérique du Sud, du Moyen Orient, les mouvements de libération nationale sont imprégnés de croyances religieuses.

La lutte pour la prise du pouvoir d’État passe en permanence par un recours à la Religion. Ce qui est intéressant, c'est de voir comment la modernité a pensé pouvoir escamoter la Religion, dans un but d'unification des Hommes, en ayant recours à la Religion naturelle.

Il y a eu là une innovation particulièrement intéressante, recourir à la nature plutôt que de recourir à Dieu. La doctrine du droit naturel qui en découle a été l'instrument d'aliénation des puissances étrangères, et des masses populaires. Finalement comme pour les autres religions, cela a suscité diverses interprétations, diverses schismes, et a servi, sert encore d'instrument à toutes les guerres.

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
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il y a 2 minutes, Leverkuhn a dit :

Un instrument d'aliénation est nécessairement du côté du pouvoir, puisqu'il a pour vocation de faire plier l'autre au désir maître.

Cela dit ce qu'on entend usuellement par Religion n'est pas toujours du côté du pouvoir dominant si j'ose dire. Les mouvements révolutionnaires d'Amérique du Sud, du Moyen Orient, les mouvements de libération nationale sont imprégnés de croyances religieuses.

La lutte pour la prise du pouvoir d’État passe en permanence par un recours à la Religion. Ce qui est intéressant, c'est de voir comment la modernité a pensé pouvoir escamoter la Religion, dans un but d'unification des Hommes, en ayant recours à la Religion naturelle.

Il y a eu là une innovation particulièrement intéressante, recourir à la nature plutôt que de recourir à Dieu. La doctrine du droit naturel qui en découle a été l'instrument d'aliénation des puissances étrangères, et des masses populaires. Finalement comme pour les autres religions, cela a suscité diverses interprétations, diverses schismes, et a servi, sert encore d'instrument à toutes les guerres.

Que faites vous des sectes, qui sont bien des outils d'aliénation mais ne sont pas du côté du pouvoir.

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Membre, 42ans Posté(e)
Leverkuhn Membre 340 messages
Forumeur forcené ‚ 42ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Axo lotl a dit :

Que faites vous des sectes, qui sont bien des outils d'aliénation mais ne sont pas du côté du pouvoir.

Ce qu'on entend par secte est assez variable. Juridiquement, on sait que ce sont des petits groupes qui se caractérisent par une emprise mentale sur leurs membres. Mais plus largement, le terme a toujours été utilisé de manière péjorative pour désigner des groupuscules d'illuminés qui se distinguent de la Religion officielle, c'est à dire le plus souvent, la Religion d’État, ou tout du moins la Religion institutionnalisée. L’Église considérait les diverses hérésies, notamment protestantes comme des sectes par exemple.

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
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il y a 2 minutes, Leverkuhn a dit :

Ce qu'on entend par secte est assez variable. Juridiquement, on sait que ce sont des petits groupes qui se caractérisent par une emprise mentale sur leurs membres. Mais plus largement, le terme a toujours été utilisé de manière péjorative pour désigner des groupuscules d'illuminés qui se distinguent de la Religion officielle, c'est à dire le plus souvent, la Religion d’État, ou tout du moins la Religion institutionnalisée. L’Église considérait les diverses hérésies, notamment protestantes comme des sectes par exemple.

oui et donc ces groupes qui mettent sous emprise d'autres personnes ne sont pas toutes du coté du pouvoir.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 686 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Le 30/01/2025 à 22:03, Elbaid1 a dit :

bof , y a pas que la religion comme instrument de domination sociale  ; la politique et toute sa cohorte idéologique c'est pas mal non plus , ils en tiennent une sacré couche eux aussi :)

Quand on sait ce qu’a donné la dictature du prolétariat , Marx aurait mieux fait de se taire . Ses successeurs et ses fidèles ont fait bien pire que toutes les religions réunies en moins d’un siècle. 

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 215 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
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Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

Quand on sait ce qu’a donné la dictature du prolétariat , Marx aurait mieux fait de se taire . Ses successeurs et ses fidèles ont fait bien pire que toutes les religions réunies en moins d’un siècle. 

certainement oui mais c'est partout pareil , il y a l'idéaliste du départ qui théorise son idée un peu comme le Christ qui souhaitait son idéal au service des humains et pour le bien de tous etc etc , et comme d'ab les prédécesseurs reprennent l'idée en travers et font un peu n'importe quoi avec .... je ne pense pas que jésus eut écrit que les futurs chez de son église devait posséder une armée et convaincre par l'épée les infidèles .

alors en moins d'un siècle peut être mais l'histoire des religions n'a pas commencé il y a un siècle , je te rappel la Saint Barth et toute les guerres de religions , dans le genre tuerie de masse c'est pas mieux .

BON et puis le capitalisme d"état  c'est pas non plus le pérou hein , ça fait des guerres , ça lutte pour le pouvoir , ça créer la misère .... ça fait des victimes aussi ....... on va pas lui donner le blanc saint non plus .

je pense que n'importe quel idéologie passé futur ou présente ont toute un sens et une bonne raison d'exister si non elles ne seraient pas créée......  Marx aurait eu tort de se taire et toute façon certainement il a repris des thérories politique déja existante bien loin avant lui ,  aprés tout il était avec son temps et son époque  , c'est l'industrialisation qui a créer l'outil de masse salariale au travail , ça n'est pas Marx  , le prolétariat est relatif au capitalisme .... et ça n'est pas Marx qui a créer le captalisme et ses travers ...... il n'a fait que profiter des travers d'un captalisme qui sert sur un plateau la lutte des classes sociales .

fin bref et toute façon la dictature du capitaliste c'est pas mieux non plus .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 686 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 58 minutes, Elbaid1 a dit :

certainement oui mais c'est partout pareil , il y a l'idéaliste du départ qui théorise son idée un peu comme le Christ qui souhaitait son idéal au service des humains et pour le bien de tous etc etc , et comme d'ab les prédécesseurs reprennent l'idée en travers et font un peu n'importe quoi avec .... je ne pense pas que jésus eut écrit que les futurs chez de son église devait posséder une armée et convaincre par l'épée les infidèles .

alors en moins d'un siècle peut être mais l'histoire des religions n'a pas commencé il y a un siècle , je te rappel la Saint Barth et toute les guerres de religions , dans le genre tuerie de masse c'est pas mieux .

Pipi de chat , on ne compte pas les morts en dizaine de millions . 

il y a 58 minutes, Elbaid1 a dit :

je pense que n'importe quel idéologie passé futur ou présente ont toute un sens et une bonne raison d'exister si non elles ne seraient pas créée......  Marx aurait eu tort de se taire et toute façon certainement il a repris des thérories politique déja existante bien loin avant lui ,  aprés tout il était avec son temps et son époque  , c'est l'industrialisation qui a créer l'outil de masse salariale au travail , ça n'est pas Marx  , le prolétariat est relatif au capitalisme .... et ça n'est pas Marx qui a créer le captalisme et ses travers ...... il n'a fait que profiter des travers d'un captalisme qui sert sur un plateau la lutte des classes sociales .

fin bref et toute façon la dictature du capitaliste c'est pas mieux non plus .

Pas vraiment de prophète en capitalisme , c’est tout et n’importe quoi , l’espèce de péché originel où des démons sur deux pattes se sont mis à garder des trucs pour eux mêmes et à ne pas vouloir les partager exigeant des coquillages en échange pour s’acheter d’autres trucs 

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 215 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
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Il y a 21 heures, DroitDeRéponse a dit :

Pipi de chat , on ne compte pas les morts en dizaine de millions .

 eh parce que à une époque nous étions moins nombreux , tout est relatif mon cher :)

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 215 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, DroitDeRéponse a dit :

Pipi de chat , on ne compte pas les morts en dizaine de millions . 

Pas vraiment de prophète en capitalisme , c’est tout et n’importe quoi , l’espèce de péché originel où des démons sur deux pattes se sont mis à garder des trucs pour eux mêmes et à ne pas vouloir les partager exigeant des coquillages en échange pour s’acheter d’autres trucs 

bah oui tu peux appeler cela le péché originel , ou bien le travers de la nature beliqueuse de l'homme . Mais ça n'est pas parce que c'est dans la nature 'humaine qu'il faut pour autant l'absoudre de toute déviance perverse.....souviens toi de l'esclavage...qu'est ce qu'un esclave ? un outil de production , qui , depuis des temps antique , sert le capital . Le captalisme n'est pas née de nos jours hein .

si non on aurait pu rester avec ce modèle et l'outil de production de l'eslave sans rouspéter ni emettre quelques idéologies un peu contraire à l'esprit capitalistique qui semble si cher à ton coeur .

déja à l'époque antique il y avait ses détracteurs qui refusaient l'esclavagisme ......... des sortes de Karl Marx bien avant l'ère industriel ...

de plus la lutte des classes n'est pas sortie du chapeau de Marx , c'était déja bien avant lui , il a rien inventé le Karl . Par contre il est clair que l'ère industrielle n'a certainement pas arrangé ce phénomène d'exploitation des masses , il est toujours le même ............ l'unique chose qui a changé a ete l'ajout du terme "emploi et chômage" qui sont les deux mamelles du capitalisme , mais pour faire de l'elmploi et du chômage il faut un outil de production à savoir l'homme .   

Bref c'est  l'exploitation de l'homme par l'homme .

Il y a 22 heures, DroitDeRéponse a dit :

Pipi de chat , on ne compte pas les morts en dizaine de millions . 

indirectement oui , puisque le Marxisme est une des conséquence du capitalisme , le marxisme et toute sa déviance étatique sont les effets d'une cause lié à la lutte des classes , et les classes sociales sont une conséquence du capitalisme ...........:) , donc c'est la faute au capitalisme . 

PERSONNE n'est innoncent dans cet affaire , tout le monde a les mains plein de sang , on peux même dire que l'argent est taché de sang , toute l'histoire de l'argent du plus petit coquillage jusqu'à de nos jours avec ces crises perpétuelle en passant par l'or des conquistadors  , l'argent est entaché de sang , c'est le prix du sang , on sacrifie les hommes pour son exploitation . 

ON peux pousser jusqu'au sacrifice humain avec ses rituels , comme ça se faisait dans certaine peuplade antique . De bnos jours c'est une sorte de sacrifice économique , on sacrifie des cohortes de travailleurs au nom du grand capital en les jettants au bpucher de l'économie...

c'est quoi d'aprés toi un licencié ? un type qui est tout simplement sacrifié pour des raisons économique , pour moi c'est du sacrifice . c'est le même principe . :)

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 215 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
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Il y a 22 heures, DroitDeRéponse a dit :

Pipi de chat , on ne compte pas les morts en dizaine de millions . 

oui oui . tout les confllits mondiaux des plus petit au plus grand des plus anciens au plus récent sont tous issu de conflit d'intérêts capitalistisque soit pour sauvergarder ou prendre des resources , ou pour des raisons de terres de conquête etc etc  etc  

tous les conflits au monde ont pour origine la déviance beliqueuse de l'homme pour le pouvoir et l'argent , à savoir le capital .... depuis des temps immémoriaux .... tu crois que Rome a conquit la méditerrannée pour le FUN ? :) BAH non c pour le fric .   DONC tu peux compter des milliards de mort sur terre pour les même raisons , la soif de l'or et de l'argent , la soif des ressources , la propriété .... s'approprier des biens etc etc etc .  QUE tu le veuille ou non tu es coupable DDR , parce que tu es humain . 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 686 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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il y a 50 minutes, Elbaid1 a dit :

 eh parce que à une époque nous étions moins nombreux , tout est relatif mon cher :)

Il y a des milliards de croyants aujourd’hui encore . Même les islamistes sont très loin des performances meurtrières des deux idéologies totalitaires qui ont frappé le 20eme siècle et qui ont encore leurs fans 

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