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"Elle m'a parlé comme à un esclave" : face au "racisme décomplexé" de certains clients, les livreurs UberEats et Deliveroo sortent du silence

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Doïna

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Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 233 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Le 24/01/2025 à 13:05, Gouderien a dit :

Quand les conditions de travail des gens ne sont pas très éloignées de celles des esclaves, il ne faut pas s'étonner qu'on les traite comme tels.

On leur fait croire qu'ils sont auto entrepreneurs, mais j'ai l'impression que les livreurs Uber sont souvent considérés comme des domestiques.

Je sais que la livraison à domicile est un service. Mais la pizzeria ou le resto de sushis sont à 300m : je peux me bouger les fesses pour aller les chercher quand même! En revanche je vais faire livrer la machine à laver et je vais être très (très très très) reconnaissante parce que je suis un peu coincée avec l'ancienne à débarrasser...

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 442 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Beebee a dit :

On leur fait croire qu'ils sont auto entrepreneurs, mais j'ai l'impression que les livreurs Uber sont souvent considérés comme des domestiques.

Je sais que la livraison à domicile est un service. Mais la pizzeria ou le resto de sushis sont à 300m : je peux me bouger les fesses pour aller les chercher quand même! En revanche je vais faire livrer la machine à laver et je vais être très (très très très) reconnaissante parce que je suis un peu coincée avec l'ancienne à débarrasser...

il n'y a pas de sot métier, faut juste pouvoir en vivre sans faire des journées de 18 heures de boulot pour 1200 e net

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Membre, 57ans Posté(e)
Tor boudine Membre 4 087 messages
Maitre des forums‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Moudjik1 a dit :

 À la Sncf, quand il y a un retard je suis indemnisé et la Sncf se justifie avec des fleurs, pas avec des problèmes d'embouteillages 

euh... vous pourriez pas trouver un exemple plus crédible ?

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Membre, Posté(e)
Padnom Membre 1 250 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Moudjik1 a dit :

Pas du tout. Dans la résolution des conflits, en 1992, KWThomas décrit 5 méthodes. Dans la situation décrite le livreur choisit la méthode de la compétition, qui peut mener à l'affrontement. J'aurais choisi la méthode l'évitement quitte à faire appel à une médiation après coup. Entrer dans le jeu violent d'une personne, c'est lui donner l'importance qu'elle n'a pas 

Allô la lune, ici la terre.

Mais qui est violent ? Refuser  de livrer, c’est violent ? Rester à la porte de l’immeuble pour livrer c’est entrer dans un jeu violent ? Parce que tu penses que ça va calmer le jeu de ne rien dire ? 
Je pense que laisser courir dans ces cas là, ça aura l’effet inverse, car c’est conforter les personnes dans leur façon d’être, leur donner un blanc seing pour qu’elles continuent encore à se penser supérieures, et libres de traiter les autres comme de la merde. 
 

Dans quel monde vis-tu ? Les livreurs ont un boulot difficile, peu rémunérateur, sont par bien des gens considérés comme des esclaves. Et s’il font ce boulot, c’est parce qu’ils n’ont pas le choix. 
Ils sont pris entre le marteau et l’enclume, avec d’un côté, une plateforme qui les pressure, leur met la pression, et qui, pour toute réclamation, fondée ou non, donnera tort au livreur, et pour  tout signalement d’un livreur, il ne sera, d’office pas prit en compte. Car ce que veut la plateforme, c’est gagner du fric, et que c’est le client qui paye. Il faut donc le satisfaire, et il a tous les droits. 
Forcément, dans ses conditions, ajouté au fait que l’on vit dans une société de plus en plus exigeante, agressive, celle du moi moi moi. Il ne faut pas s’étonner qu’un jour des livreurs refusent d’être traités de la sorte, préfèrent se prémunir de toute accusation. Ce ne sont pas des esclaves, il ont les même droits que quiconque, dont celui de ne pas être traités comme des sous-hommes, comme c’est trop souvent le cas. 
Redescend un peu sur terre, mets toi un peu à leur place, et non dans celle du client, sur laquelle tu te places d’office en choisissant ton camp.  Ils ont raison de se rebiffer, puisqu’à l’évidence, , ils n’ont aucune aide à attendre de leur boîte, qui par son fonctionnement les mets elle-même dans cette position. Les dés sont pipés, si ils ne disent rien et acceptent sans broncher, ça ne fera qu’empirer. Il faudrait d’ailleurs que tous aient cette attitude, il faudrait qu’ils puissent trouver un job ailleurs. Et ainsi tant la boîte que les clients, se rendraient compte qu’ils ont besoin d’eux. D’une manière générale, on’a pas à traiter les gens de cette façon,  et si en plus on a besoin de quelqu’un, plus encore, on doit plutôt reconnaître le travail et le valoriser, pour ne pas se retrouver comme ces deux folles furieuses, sans leur livraison, et la plate-forme avec un énième incident à cacher sous le tapis, comme si ça pouvait durer ainsi indéfiniment. 
 

Perso, dès que Uber  est arrivé en France, j’ai refusé d’utiliser leurs taxis. Et quand on voit le scandale que ça a été, j’ai eu raison. Quand  Uber Eat est arrivé, j’ai fait pareil. 
Jamais au grand jamais, je ne participerai à cet esclavagisme moderne, pour soit disant couvrir un besoin. Autant les taxis peuvent répondre à un besoin, autant se faire livrer à manger, c’est revenir à la domesticité, Marrant non ce mot domestique, un domestique est une personne, et on domestique un animal. Waouh.  Jusqu’où va-t-on aller ? Ça me fait penser au film Wall E. Désespérant. 
À quand une charte du client ? À quand la prise en compte d’un signalement de la part des livreurs ? À quand un changement de paradigme ?
Quand nous y serons contraint, quand l’économie refera la donne, en supprimant beaucoup de ces personnes qui travaillent essentiellement dans les services, et qui parce qu’ils gagnent pas mal d’argent, tout leur est dû. 
la chute va être sévère. Et ce ne sera pas comme dans Wall E. 

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Membre, Posté(e)
kost Membre 834 messages
Mentor‚
Posté(e)

Le racisme il est partout et il est surtout de plus en plus toléré.  La preuve avec certains propos ici même qui semblent justifier ce qui l'est difficilement.

Modifié par kost
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Membre, 32ans Posté(e)
Keskya Membre 307 messages
Forumeur forcené ‚ 32ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Moudjik1 a dit :

 Dans le cas présent, le livreur est victime mais il évolue dans un système violent et autoritaire qui en fera toujours une victime.

Le système n'est rien de plus que la somme de nos comportements individuels.

Dire que c'est la faute du système et que les victimes seront toujours des victimes ne mène qu'à l'impuissance et au ressentiment. C'est la morale des esclaves: se réduire à un rôle de bourreau ou de victime, de client ou de larbin... alors que nous sommes beaucoup plus que ça.

En revanche on peut reconnaître la violence et l'injustice généralisées sans leur concéder la totalité du réel, sans renoncer à lutter pour un mieux (ce que font ces livreurs en dénonçant leurs conditions de travail).

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Membre, 51ans Posté(e)
Moudjik1 Membre 949 messages
Mentor‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Padnom a dit :

Allô la lune, ici la terre.

Mais qui est violent ? Refuser  de livrer, c’est violent ? Rester à la porte de l’immeuble pour livrer c’est entrer dans un jeu violent ? Parce que tu penses que ça va calmer le jeu de ne rien dire ? 
Je pense que laisser courir dans ces cas là, ça aura l’effet inverse, car c’est conforter les personnes dans leur façon d’être, leur donner un blanc seing pour qu’elles continuent encore à se penser supérieures, et libres de traiter les autres comme de la merde. 
 

Dans quel monde vis-tu ? Les livreurs ont un boulot difficile, peu rémunérateur, sont par bien des gens considérés comme des esclaves. Et s’il font ce boulot, c’est parce qu’ils n’ont pas le choix. 
Ils sont pris entre le marteau et l’enclume, avec d’un côté, une plateforme qui les pressure, leur met la pression, et qui, pour toute réclamation, fondée ou non, donnera tort au livreur, et pour  tout signalement d’un livreur, il ne sera, d’office pas prit en compte. Car ce que veut la plateforme, c’est gagner du fric, et que c’est le client qui paye. Il faut donc le satisfaire, et il a tous les droits. 
Forcément, dans ses conditions, ajouté au fait que l’on vit dans une société de plus en plus exigeante, agressive, celle du moi moi moi. Il ne faut pas s’étonner qu’un jour des livreurs refusent d’être traités de la sorte, préfèrent se prémunir de toute accusation. Ce ne sont pas des esclaves, il ont les même droits que quiconque, dont celui de ne pas être traités comme des sous-hommes, comme c’est trop souvent le cas. 
Redescend un peu sur terre, mets toi un peu à leur place, et non dans celle du client, sur laquelle tu te places d’office en choisissant ton camp.  Ils ont raison de se rebiffer, puisqu’à l’évidence, , ils n’ont aucune aide à attendre de leur boîte, qui par son fonctionnement les mets elle-même dans cette position. Les dés sont pipés, si ils ne disent rien et acceptent sans broncher, ça ne fera qu’empirer. Il faudrait d’ailleurs que tous aient cette attitude, il faudrait qu’ils puissent trouver un job ailleurs. Et ainsi tant la boîte que les clients, se rendraient compte qu’ils ont besoin d’eux. D’une manière générale, on’a pas à traiter les gens de cette façon,  et si en plus on a besoin de quelqu’un, plus encore, on doit plutôt reconnaître le travail et le valoriser, pour ne pas se retrouver comme ces deux folles furieuses, sans leur livraison, et la plate-forme avec un énième incident à cacher sous le tapis, comme si ça pouvait durer ainsi indéfiniment. 
 

Perso, dès que Uber  est arrivé en France, j’ai refusé d’utiliser leurs taxis. Et quand on voit le scandale que ça a été, j’ai eu raison. Quand  Uber Eat est arrivé, j’ai fait pareil. 
Jamais au grand jamais, je ne participerai à cet esclavagisme moderne, pour soit disant couvrir un besoin. Autant les taxis peuvent répondre à un besoin, autant se faire livrer à manger, c’est revenir à la domesticité, Marrant non ce mot domestique, un domestique est une personne, et on domestique un animal. Waouh.  Jusqu’où va-t-on aller ? Ça me fait penser au film Wall E. Désespérant. 
À quand une charte du client ? À quand la prise en compte d’un signalement de la part des livreurs ? À quand un changement de paradigme ?
Quand nous y serons contraint, quand l’économie refera la donne, en supprimant beaucoup de ces personnes qui travaillent essentiellement dans les services, et qui parce qu’ils gagnent pas mal d’argent, tout leur est dû. 
la chute va être sévère. Et ce ne sera pas comme dans Wall E. 

Votre démonstration est recevable, claire et logique. Sauf à m'y mêler pour y jouer le mauvais rôle inventé sur mes intentions réelles. Essayez de respecter l'intégrité de chacun et d'arrêter de traduire mes propos de façon biaisée afin de vous faire la part belle du donneur de leçon miserabiliste. J'appelle un chat, un chat, vous donnez un avis différent. Inutile de penser que votre avis est si parfait et si contagieux qu'il vous autorise à vous mettre à ma place pour changer mon logiciel 

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Membre, 51ans Posté(e)
Moudjik1 Membre 949 messages
Mentor‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Keskya a dit :

Le système n'est rien de plus que la somme de nos comportements individuels.

Dire que c'est la faute du système et que les victimes seront toujours des victimes ne mène qu'à l'impuissance et au ressentiment. C'est la morale des esclaves: se réduire à un rôle de bourreau ou de victime, de client ou de larbin... alors que nous sommes beaucoup plus que ça.

En revanche on peut reconnaître la violence et l'injustice généralisées sans leur concéder la totalité du réel, sans renoncer à lutter pour un mieux (ce que font ces livreurs en dénonçant leurs conditions de travail).

C'est pas une généralité ! Mais c'est surtout un cliché qui focalise la gauche populiste pour en faire son marketing idéologique au rabais 

https://www.google.it/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.ouest-france.fr/economie/chauffeurs-uber-de-banlieue-entre-miracle-et-mirage-4701308&ved=2ahUKEwik7ZvNw5OLAxX9T2wGHSCiHzs4ChAWegQIEhAB&usg=AOvVaw0Ehi8reDZnulmudQsFCZp4

J'apprends par cet article, que les uber(au dessus en français) sont des entrepreneurs indépendants et pas dès employés comme je croyais. Quand on est son propre patron, on est loin d'être un esclave ou alors, esclave de soi-même ! 

Il y a 1 heure, Keskya a dit :

 

 

Il y a 1 heure, Keskya a dit :

 

 

Modifié par Moudjik1
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Membre, 32ans Posté(e)
Keskya Membre 307 messages
Forumeur forcené ‚ 32ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Moudjik1 a dit :

C'est pas une généralité ! Mais c'est surtout un cliché qui focalise la gauche populiste pour en faire son marketing idéologique au rabais

?

Mon commentaire n'a rien de partisan et appelle justement à la défocalisation

il y a une heure, Moudjik1 a dit :

https://www.google.it/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.ouest-france.fr/economie/chauffeurs-uber-de-banlieue-entre-miracle-et-mirage-4701308&ved=2ahUKEwik7ZvNw5OLAxX9T2wGHSCiHzs4ChAWegQIEhAB&usg=AOvVaw0Ehi8reDZnulmudQsFCZp4

J'apprends par cet article, que les uber(au dessus en français) sont des entrepreneurs indépendants et pas dès employés comme je croyais. Quand on est son propre patron, on est loin d'être un esclave ou alors, esclave de soi-même !

Ils n'ont rien d'indépendant puisqu'ils sont à la merci de la plate forme qui les emploie. Ça a d'ailleurs été reconnu par la justice dans l'affaire Deliveroo.

Par ailleurs en parlant de "morale des esclaves" je ne visais pas les livreurs. C'était un clin d'oeil à la "Généalogie de la Morale" de Nietzsche, où il soutient que l'opposition antique entre maîtres et esclaves continue d'affecter la morale contemporaine.

On voit en effet des clients qui, voulant se comporter en maîtres, se font esclaves de cette opposition, tandis que les livreurs s'en libèrent en dénonçant les agressions qu'ils subissent.

 

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