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Loufiat

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Membre, Posté(e)
Padnom Membre 1 212 messages
Forumeur vétéran‚
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Un véritable inventaire. Pas celui dePévert, mais celui d’une vie. On s’y croit. 
Merci.

Modifié par Padnom
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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 616 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
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il y a 12 minutes, Loufiat a dit :

Le chant du beurre dans la poêle, l'eau fraiche qui roule sur ta peau brunie, la morsure du soleil et le pépiement de la source sauvage, le vent dans les arbres, la première bouffée glaciale d'un matin d'hiver, la chaleur moite et torve d'un pub miteux un soir de décembre, le regard des gens, les clapotis de l'eau sur la coque, la panique, les terreurs de la nuit et les éclaircies du matin, le café qui roucoule et embaume le salon, la cuillère qui tinte dans ton mug, ce coeur qui bat à 100 à l'heure, les cuivres rutilants et fiers du paquebot, l'horizon sans fin du désert, les mains et les avant-bras, une nuque une chute de reins, l'herbe fraîche entre les orteils, les enfants qui courent et crient et rient, les pleurs aussi, les nuages qu'on se raconte, les dénouements étranges du destin, le mystère insondable d'une naissance, une église qu'on voit renaître aux chants grégoriens, les ruines, le passé, la nostalgie, l'envie, l'élan, la danse, la joie, la certitude qu'on existe et qu'on existera à jamais, la santé après la maladie, la façon qu'on a de marcher, le feu dans l'âtre, le dégel du sol spongieux, les mots qu'on susurre la nuit et qui coulent au fond de l'âme, l'amitié, la bravoure qu'on découpe en morceaux, ces mots que j'effacerai bientôt, ton rire éclatant, mes bras autour de toi, la biere perlant dans la barbe du gigantesque Bruno, les petits plats de Samy, l'éternité dans l'instant, le flash d'un appareil, nos têtes hébétées, les allées d'un marcher où l'on s'est perdus, le labyrinthe étincelant de Syros, la poétesse de Naxos, l'avenir qu'on lit dans le marc de café, les regards complices et les rires étouffés.

À qui es-tu censée dire merci pour cela ?

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 3 minutes, Témoudjine a dit :

À qui es-tu censée dire merci pour cela ?

Je l'ignore... alors disons, à qui voudra bien recevoir cette gratitude.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 422 messages
Forumeur confit,
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il y a 5 minutes, Témoudjine a dit :

À qui es-tu censée dire merci pour cela ?

Cela m'a évoqué la chanson de Jean Ferrat : "Que c'est beau la vie"

Mais aussi le ravi de la crèche des santons de Provence, qui s'étonne et qui admire la vie tout simplement.

Paroles...
Le vent dans tes cheveux blonds, le soleil à l'horizon
Quelques mots d'une chanson, que c'est beau, c'est beau la vie
Un oiseau qui fait la roue sur un arbre déjà roux
Et son cri par dessus tout, que c'est beau, c'est beau la vie.
Tout ce qui tremble et palpite, tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j'ai cru trop vite à jamais perdu pour moi
Pouvoir encore regarder, pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter, que c'est beau, c'est beau la vie.
Le jazz ouvert dans la nuit, sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris, que c'est beau, c'est beau la vie.
La rouge fleur éclatée d'un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées, que c'est beau, c'est beau la vie.
Tout ce que j'ai failli perdre, tout ce qui m'est redonné
Aujourd'hui me monte aux lèvres en cette fin de journée
Pouvoir encore partager ma jeunesse, mes idées
Avec l'amour retrouvé, que c'est beau, c'est beau la vie.
Pouvoir encore te parler, pouvoir encore t'embrasser
Te le dire et le chanter, oui c'est beau, c'est beau la vie.
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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 296 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
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Alors moi ça m'a redonné envie d'écouter ceci : merci :bienvenue:

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 2 minutes, eriu a dit :

Alors moi ça m'a redonné envie d'écouter ceci : merci

Mais oui !!! Bon, c'est bien plus beau.

Merci à toi :)

il y a 12 minutes, Enchantant a dit :

le ravi de la crèche des santons de Provence

c'est tout à fait ça !

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 296 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
à l’instant, Loufiat a dit :

Mais oui !!! Bon, c'est bien plus beau.

Merci à toi :)

Il n'est pas question de plus ou de moins . Très joli et très plaisant ce que tu as écrit :) et c'est justement ce qui m'a fait me souvenir d'un plaisir semblable , dans ce morceau .

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 499 messages
Mentor‚ 59ans‚
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il y a une heure, Loufiat a dit :

Le chant du beurre dans la poêle, l'eau fraiche qui roule sur ta peau brunie, la morsure du soleil et le pépiement de la source sauvage, le vent dans les arbres, la première bouffée glaciale d'un matin d'hiver, la chaleur moite et torve d'un pub miteux un soir de décembre, le regard des gens, les clapotis de l'eau sur la coque, la panique, les terreurs de la nuit et les éclaircies du matin, le café qui roucoule et embaume le salon, la cuillère qui tinte dans ton mug, ce coeur qui bat à 100 à l'heure, les cuivres rutilants et fiers du paquebot, l'horizon sans fin du désert, les mains et les avant-bras, une nuque une chute de reins, l'herbe fraîche entre les orteils, les enfants qui courent et crient et rient, les pleurs aussi, les nuages qu'on se raconte, les dénouements étranges du destin, le mystère insondable d'une naissance, une église qu'on voit renaître aux chants grégoriens, les ruines, le passé, la nostalgie, l'envie, l'élan, la danse, la joie, la certitude qu'on existe et qu'on existera à jamais, la santé après la maladie, la façon qu'on a de marcher, le feu dans l'âtre, le dégel du sol spongieux, les mots qu'on susurre la nuit et qui coulent au fond de l'âme, l'amitié, la bravoure qu'on découpe en morceaux, ces mots que j'effacerai bientôt, ton rire éclatant, mes bras autour de toi, la biere perlant dans la barbe du gigantesque Bruno, les petits plats de Samy, l'éternité dans l'instant, le flash d'un appareil, nos têtes hébétées, les allées d'un marcher où l'on s'est perdus, le labyrinthe étincelant de Syros, la poétesse de Naxos, l'avenir qu'on lit dans le marc de café, les regards complices et les rires étouffés.

C quand que tu m'invites dans ton bonheur ! Je sais jouer douces et intimes mélodies.... Qui disparaissent à peine écloses. 

La chaleur de la vraie vie. 

Il y en a d'autre! 

Bisous !

Modifié par landbourg
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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
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il y a 12 minutes, landbourg a dit :

Qui disparaissent à peine écloses. 

Eh oui... ainsi va la vie :)

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Membre, Posté(e)
spirale Membre 557 messages
Forumeur accro‚
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c'est au moins positif globalement c'est déjà une bonne chose;

mais je préfère jean ferrat dans c'est beau la vie

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 104 messages
Forumeur alchimiste ‚
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Le 28/12/2024 à 16:21, Loufiat a dit :

Le chant du beurre dans la poêle, l'eau fraiche qui roule sur ta peau brunie, la morsure du soleil et le pépiement de la source sauvage, le vent dans les arbres, la première bouffée glaciale d'un matin d'hiver, la chaleur moite et torve d'un pub miteux un soir de décembre, le regard des gens, les clapotis de l'eau sur la coque, la panique, les terreurs de la nuit et les éclaircies du matin, le café qui roucoule et embaume le salon, la cuillère qui tinte dans ton mug, ce coeur qui bat à 100 à l'heure, les cuivres rutilants et fiers du paquebot, l'horizon sans fin du désert, les mains et les avant-bras, une nuque une chute de reins, l'herbe fraîche entre les orteils, les enfants qui courent et crient et rient, les pleurs aussi, les nuages qu'on se raconte, les dénouements étranges du destin, le mystère insondable d'une naissance, une église qu'on voit renaître aux chants grégoriens, les ruines, le passé, la nostalgie, l'envie, l'élan, la danse, la joie, la certitude qu'on existe et qu'on existera à jamais, la santé après la maladie, la façon qu'on a de marcher, le feu dans l'âtre, le dégel du sol spongieux, les mots qu'on susurre la nuit et qui coulent au fond de l'âme, l'amitié, la bravoure qu'on découpe en morceaux, ces mots que j'effacerai bientôt, ton rire éclatant, mes bras autour de toi, la biere perlant dans la barbe du gigantesque Bruno, les petits plats de Samy, l'éternité dans l'instant, le flash d'un appareil, nos têtes hébétées, les allées d'un marcher où l'on s'est perdus, le labyrinthe étincelant de Syros, la poétesse de Naxos, l'avenir qu'on lit dans le marc de café, les regards complices et les rires étouffés.

Excellent !

 

Ci-dessous "Gracias a la vida" chantée par une écorchée vive:

 

Gracias a la vida                                               Merci à la vie

 

Gracias a la vida que me ha dado tanto               Merci à la vie qui m'a tant donné

Me dio dos luceros, que cuando los abro              Elle m'a donné deux étoiles, quand je les ouvre

Perfecto distingo lo negro del blanco                    Je distingue parfaitement le noir du blanc

Y en el alto cielo su fondo estrellado                    Et dans le ciel haut son fond étoilé

Y en las multitudes la hombre que yo amo           Et dans la foule l'homme que j'aime

 

Gracias a la vida que me ha dado tanto                Merci à la vie qui m'a tant donné

Me ha dado el sonido y el abecedario                   Elle m'a donné le son et l'alphabet

Con él las palabaras que pienso y declaro             Avec lui les mots que je pense et que je déclare

Madre, amigo, hermano y luz alumbrando            Mère, ami, frère et lumière éclairant

La ruta del alma del que estoy amando                Le chemin de l'âme de celui que j'aime

 

Gracias a la vida que me ha dado tanto                Merci à la vie qui m'a tant donné

Me ha dado el oído que en todo su ancho             Elle m'a donné l'oreille qui, dans toute son étendue

Graba noche y día, grillos y canarios                     Enregistre le jour et la nuit, les grillons et les canaris

Martillos, turbinas, ladridos, chubascos                 Marteaux, turbines, aboiements, bourrasques

Y la voz tan tierna de mi bien amado                    Et la voix tendre de mon bien-aimé

 

Gracias a la vida que me ha dado tanto                 Grâce à la vie qui m'a tant donné

Me ha dado la marcha de mis pies cansados          Elle m'a donné la marche de mes pieds fatigués

Con ellos anduve ciudades y charcos                    Avec eux, j'ai marché dans les villes et les flaques d'eau

Playas y desiertos, montañas y llanos                   Les plages et les déserts, les montagnes et les plaines

Y la casa tuya, tu calle y tu patio                         Et ta maison, ta rue et ta cour

 

Gracias a la vida que me ha dado tanto                Merci à la vie qui m'a tant donné

Me ha dado la risa y me ha dado el llanto             Elle m'a donné des rires et des larmes

Así yo distingo dicha de quebranto                      Alors je distingue la joie de la tristesse

Los dos materiales que forman mi canto              Les deux matériaux qui forment mon chant

Y el canto de ustedes que es mi propio canto       Et ta chanson qui est ma propre chanson

Gracias a la vida que me ha dado tanto               Merci à la vie qui m'a tant donné

 

Violeta Parra

 

 

 

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