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L’Illusion de l’Égo et la Quête de l’Objectivité

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caudabilis

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Membre, 20ans Posté(e)
caudabilis Membre 8 messages
Forumeur Débutant‚ 20ans‚
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(Je tien à signaler que tout le texte de base à été restructuré par ia pour être plus digeste à la lecture néanmoins toute la réfléxion est mienne)

(Si quelqun avec des connaissances plus poussées pourrait m'éclairer j'en serait fort reconaissant)

 

L’humanité, dans sa complexité, est guidée par une force invisible mais omniprésente : l’égo. Il ne s’agit pas simplement d’arrogance ou de fierté, mais d’un mécanisme profond, ancré dans notre cerveau, qui nous pousse à survivre, interpréter et agir selon des intérêts biaisés. L’égo n’est pas une simple partie de nous : il est le fondement même de nos pensées, émotions, croyances et valeurs. Pourtant, ce même égo est la source d’illusions qui voilent notre perception de la réalité.

 

1. L’égo : un mécanisme universel et invisible

 

L’égo n’est rien d’autre que le cerveau cherchant à survivre. Il crée des valeurs, interprète des événements, et nous donne l’illusion du contrôle. Que ce soit dans des concepts comme la maternité, le patriotisme ou même l’altruisme, tout acte humain est intrinsèquement motivé par un intérêt personnel, même lorsqu’il semble purement désintéressé. Nous agissons pour satisfaire des besoins biologiques, sociaux, ou simplement pour maintenir une cohérence interne qui apaise notre esprit.

 

Cependant, ce mécanisme est si profondément enraciné que nous ne le voyons pas. Nous croyons agir en "bonne conscience", mais en réalité, notre subconscient cache la part égoïste de nos motivations. Ainsi, même un acte que l’on considère comme altruiste découle d’un besoin de satisfaction personnelle : bonheur, sentiment de fierté ou adhésion à des valeurs qui nous définissent.

 

2. Les émotions : des illusions au service de l’égo

 

Nos sentiments ne sont pas objectifs. Ils sont des réactions chimiques que le cerveau produit pour maintenir un équilibre hormonal ou pour nous pousser à agir dans un sens favorable à notre survie. La peur, l’amour, la compassion, ou la haine ne sont rien d’autre que des outils évolutifs façonnés pour maximiser nos chances de survie ou de reproduction.

 

Ce constat amène à une réflexion troublante : doit-on se détacher de ces sentiments ? Car si nos émotions ne sont que des illusions, alors vivre en fonction d’elles revient à accepter une réalité biaisée. Une vie libérée des sentiments pourrait sembler plus pure, plus lucide. Pourtant, même ce désir de détachement pourrait être une création de l’égo, une volonté inconsciente de transcender une faiblesse perçue.

 

3. La religion : une illusion façonnée par l’égo et la peur

 

Les croyances religieuses sont l’exemple parfait de l’égo déguisé. Les humains ont créé des dieux non pas pour comprendre la vie, mais pour lui donner un sens, pour se rassurer face à l’absurde. Ces croyances fonctionnent parce qu’elles jouent sur deux leviers essentiels :

 

La peur de la punition (enfer, karma, etc.)

 

L’espérance d’une récompense (paradis, réincarnation, etc.).

 

Sans ces deux éléments, peu suivraient une religion. Ces mécanismes exploitent l’égo en promettant à chacun une importance cosmique, une place spéciale dans un plan divin. En réalité, la religion est une forme de contrôle social, un outil pour apaiser les esprits face à l’incompréhensible.

 

4. L’absurdisme : une voie d’acceptation

 

Face à l’illusion de l’égo et à l’absence de sens objectif à la vie, le philosophe Albert Camus propose une troisième voie : l’absurde. La vie n’a pas de but intrinsèque. Nous vivons, nous mourons, et entre ces deux moments, nous oscillons entre frustration et ennui, comme l’expliquait Schopenhauer.

 

L’absurdisme ne cherche pas à fuir cette réalité, mais à l’accepter pleinement. Ce n’est ni un appel au nihilisme ni une glorification du vide, mais une façon de vivre sans être prisonnier des illusions de l’égo. Une fois ce fait intégré, le cerveau cesse de chercher des "faux problèmes", et l’on peut enfin vivre simplement, sans prétendre trouver un sens ultime.

 

5. La vérité sur l’altruisme et l’humanité

 

L’altruisme, souvent perçu comme la plus noble des qualités humaines, n’est qu’une façade. Aider les autres nous procure un sentiment de satisfaction, nous renforce socialement, ou satisfait des valeurs personnelles. Ainsi, aucun acte n’est véritablement désintéressé.

 

Même ceux qui rejettent la société ou cherchent à s’élever au dessus d’elle tombent dans un piège : celui de vouloir "se démarquer", ce qui est, encore une fois, un élan égoïste. L’humanité est gouvernée par une forme d’égoïsme universel, qui se manifeste différemment selon les individus et les sociétés. Ce n’est pas une critique, mais une observation factuelle.

 

6. Et maintenant ?

 

Si tout est illusion l’égo, les sentiments, les croyances que reste-t-il ? Peut-on vivre une vie véritablement lucide et objective ? Probablement pas. Mais ce n’est pas une raison pour sombrer dans le désespoir. Au contraire, reconnaître cette réalité peut être une libération :

 

Accepter l’imperfection : Nous sommes limités par notre biologie et nos illusions, mais cela ne nous empêche pas de vivre avec lucidité.

 

Vivre sans attachements : En comprenant que rien n’a de sens ultime, on peut s’affranchir des pressions sociales, des idéaux imposés, et des conflits internes inutiles.

 

Créer sa propre voie : Si la vie est absurde, alors elle est aussi un terrain vierge. Rien ne nous empêche de lui donner le sens que nous souhaitons, en sachant que ce sens n’est qu’une construction temporaire.

 

Conclusion

 

L’égo est le moteur invisible de l’humanité, et ses illusions façonnent nos pensées, nos émotions, et nos croyances. Chercher à s’en détacher totalement est peut-être une quête impossible, mais comprendre son influence permet de vivre avec plus de lucidité. Ce n’est qu’en acceptant l’absurde et en dépassant les illusions de sens imposées par l’égo que l’on peut entrevoir une forme de liberté intérieure. La vie n’a peut être pas de but, mais c’est précisément cette absence qui en fait un champ infini de possibilités.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 365 messages
Forumeur confit,
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Il y a 1 heure, caudabilis a dit :

L’égo est le moteur invisible de l’humanité, et ses illusions façonnent nos pensées, nos émotions, et nos croyances.

L’égo est la représentation et la conscience que l’on a de soi-même.


Sans lui, je n’aurais pas conscience que je suis un être unique, distinct, partageant avec d’autres tout aussi unique que moi, une expérience de vie à une époque donnée, la nôtre.


Je ne suis pas le seul produit résultant de ce que je pense de moi, mais aussi, des réussites, des échecs, des épreuves personnelles, des choses que j’ai comprises et partagées au cours de mes apprentissages de l’existence.
Je suis aussi, que je le veuille ou pas, la résultante de la vie collective, celle de notre existence communautaire du moment, sur un territoire donné.
Moi qui n’a jamais connu la guerre dans ma chair, ni les grandes tragédies catastrophiques que certains peuples traverses dans le monde en ce moment même, je mesure ma chance, relativisant grandement mon égo ou ce que je pense de moi.
L’égo n’est ni bien, ni mal, c'est une caractéristique humaine, tout simplement.
 

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Membre, 20ans Posté(e)
caudabilis Membre 8 messages
Forumeur Débutant‚ 20ans‚
Posté(e)

Je suis d'accord avec toi que l'ego va donner la conscience d'être un être unique mais justement je trouve que cela ne va pas te donner une vision objective de sa personne comme je disais plus haut. Certes chaque humain aura une vie différente de ce point de vue or moi je prefere m'intéresser à une vision plus fondamentale : on respecte tous les mêmes règles physiques (découvertes à ce jour) nos cerveaux fonctionnent selon le même système hormonal et sont donc tous limités par leur bases de données propres (l'expérience accumulée au cours de la vie). Concernant l'évolution selon la vie collective a joué une part dans le fait de rendre la pensée moins rationelles et objective or elle l'est. C'est comme analyser une fonction mathématique dont on ne connait pas la globalité de sa période : évidemment que l'on pensera que chaque point est irréplicable du à l'égo qui va prendre poru acquis cette information sans se remettre en question or si on a cette information on saura que l'information est périodique et répond donc à un algorithme. Je pense que dans la vie c'est la même chose, et c'est la raison pour laquelle selon moi l'homme a créé Dieu. Nous ne sommes pas omniscient on ne peux donc pas savoir la "périodisation" de la vie, c'est pour laquelle ont créer un Dieu créateur et omniscient afin de ne plus penser à quelque chose d'aussi incompréhensible pour le cerveau. D'un point de vue historique ce n'était qu'une question de temps afin de comprendre "l'algorithme" qui gère les choses, c'est comme ca que l'on a découvert les variations hormonales dans le cerveau en fonction des émotions ressenties, les prédictions météorologiques, etc... Ce n'est qu'une question de temps avant que quelque chose devienne prévisible. Je parle également d'égo conscient et inconscient, ici je parle de rejeter l'égo inconscient afin de vivre de manière rationelle et objective (en gros de ne pas prendre pour acquis quelque chose) et prendre conscience de ca peut ouvrir la porte à plein de débats, "au final qu'est ce qui nous différencie d'une machine étant donné qu'on répond simplement à des schémas d'existance plus complexe?", "avons nous réélement un libre arbitre sur ce qui nous arrive ou simplement une illusion de contrôle?", "finalement sommes nous réélement libre", etc....

désolé il se peut que je me sois égaré, pour vulgariser je pense qu'il faudrait rejetter le fait de prendre pour acquis et de rester en perpétuelle réfléxion.

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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 558 messages
Mentor‚ 58ans‚
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Il y a 8 heures, caudabilis a dit :

L’égo n’est rien d’autre que le cerveau cherchant à survivre.

Tu le dis toi-même : « L’égo n’est rien d’autre que le cerveau cherchant à survivre ».

Tout le reste de ton texte n’est que le défilement de mots pour les mots.

C’est un excellent exercice quant à l’excitation des synapses dans leur recherche des meilleurs chemins dont ils vont pouvoir tenir compte dans l’avenir pour ce qui concerne leur appréhension de tes réflexions.

C’est un exercice participant largement à l’affinement potentiel de l’intelligence.

Mais pour résumer ton long développement, l’ego dont tu parles n’est que l’Instinct de Survie, sachant que la Vie n’a qu’une finalité : se transmettre.  

 

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 064 messages
Mentor‚ 156ans‚
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Il y a 11 heures, caudabilis a dit :

L’humanité, dans sa complexité, est guidée par une force invisible mais omniprésente : l’égo. Il ne s’agit pas simplement d’arrogance ou de fierté, mais d’un mécanisme profond, ancré dans notre cerveau, qui nous pousse à survivre, interpréter et agir selon des intérêts biaisés. L’égo n’est pas une simple partie de nous : il est le fondement même de nos pensées, émotions, croyances et valeurs. Pourtant, ce même égo est la source d’illusions qui voilent notre perception de la réalité.

Et que fait-on des instincts, des pulsions, et de l'inconscient ?

Ils me paraissent des acteurs plus puissants, en tant que forces visibles et invisibles, du guidage des animaux de notre espèce.

Il y a 11 heures, caudabilis a dit :

1. L’égo : un mécanisme universel et invisible

L’égo n’est rien d’autre que le cerveau cherchant à survivre. Il crée des valeurs, interprète des événements, et nous donne l’illusion du contrôle. Que ce soit dans des concepts comme la maternité, le patriotisme ou même l’altruisme, tout acte humain est intrinsèquement motivé par un intérêt personnel, même lorsqu’il semble purement désintéressé. Nous agissons pour satisfaire des besoins biologiques, sociaux, ou simplement pour maintenir une cohérence interne qui apaise notre esprit.

 

 

 

Non, cela peut en faire partie, mais cela ne résume pas l'ego.

Il faut remarquer qu'il y a généralement deux façons de parler de l'ego, disons une façon populaire et une façon plus professionnelle.

1- L'ego, souvent confondu avec toutes sortes de particularités comportementales, comme lorsqu'on dit : "il a un gros ego", sous entendu un gros ventre (appétit relationnel), une grosse ambition, un gros caractère, etc etc..

2- l'ensemble des programmes de pensée qui produit l'identification à une entité personnelle, on peut résumer en disant : "le moi conscient de moi"....

Il y a 11 heures, caudabilis a dit :

Cependant, ce mécanisme est si profondément enraciné que nous ne le voyons pas. Nous croyons agir en "bonne conscience", mais en réalité, notre subconscient cache la part égoïste de nos motivations. Ainsi, même un acte que l’on considère comme altruiste découle d’un besoin de satisfaction personnelle : bonheur, sentiment de fierté ou adhésion à des valeurs qui nous définissent.

Je ne crois pas que le subconscient ait un rapport avec l'ego, pas du moins de la façon dont j'utilise ce terme et ce qui s'en rattache....

 

Il y a 11 heures, caudabilis a dit :

2. Les émotions : des illusions au service de l’égo

 

Nos sentiments ne sont pas objectifs. Ils sont des réactions chimiques que le cerveau produit pour maintenir un équilibre hormonal ou pour nous pousser à agir dans un sens favorable à notre survie. La peur, l’amour, la compassion, ou la haine ne sont rien d’autre que des outils évolutifs façonnés pour maximiser nos chances de survie ou de reproduction.

 

Ce constat amène à une réflexion troublante : doit-on se détacher de ces sentiments ? Car si nos émotions ne sont que des illusions, alors vivre en fonction d’elles revient à accepter une réalité biaisée. Une vie libérée des sentiments pourrait sembler plus pure, plus lucide. Pourtant, même ce désir de détachement pourrait être une création de l’égo, une volonté inconsciente de transcender une faiblesse perçue.

L'émotion est une réaction, cela est probablement exact,

L'émotion n'est pas un sentiment (selon moi), un sentiment appartient à la sphère mentale consciente, l'intellect le façonne, le produit ou bien l'éradique parfois, etc. si l'on peut conditionner son esprit pour prendre de la distance avec ses sentiments, il n'en va pas de même avec les émotions. Comme tu le dis si bien, elles sont nos armes pour la survie et s'activent dans les profondeurs des couches moins conscientes que celles des sentiments.

Il y a 12 heures, caudabilis a dit :

3. La religion : une illusion façonnée par l’égo et la peur

Les croyances religieuses sont l’exemple parfait de l’égo déguisé. Les humains ont créé des dieux non pas pour comprendre la vie, mais pour lui donner un sens, pour se rassurer face à l’absurde. Ces croyances fonctionnent parce qu’elles jouent sur deux leviers essentiels :

La peur de la punition (enfer, karma, etc.)

L’espérance d’une récompense (paradis, réincarnation, etc.).

Sans ces deux éléments, peu suivraient une religion. Ces mécanismes exploitent l’égo en promettant à chacun une importance cosmique, une place spéciale dans un plan divin. En réalité, la religion est une forme de contrôle social, un outil pour apaiser les esprits face à l’incompréhensible.

Non, je ne pense pas que les religions sont façonnées par l'ego, elles sont plutôt (pour moi) induites par de bonnes idées sociétales et politiques permises par la nature de l'homme qui est si fragile qu'elle a recours, par force, à la superstition en tout genre pour parvenir à calmer ses nuits cauchemardesques.

 

Pour la suite, c'est à voir....

 

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Membre, 20ans Posté(e)
caudabilis Membre 8 messages
Forumeur Débutant‚ 20ans‚
Posté(e)
il y a 45 minutes, Don Juan a dit :

Et que fait-on des instincts, des pulsions, et de l'inconscient ?

Ils me paraissent des acteurs plus puissants, en tant que forces visibles et invisibles, du guidage des animaux de notre espèce.

Non, cela peut en faire partie, mais cela ne résume pas l'ego.

Mon avis sur ce point est que l'égo n'a pas pour but de guider ces facettes mais plutot de les intérpréter à sa sauce pour s'enlever cette charge mentale. Je ne suis pas trop fan de la romantisation de tout ce qui est de l'instinct, des pulsions etc.. car au final ce ne sont que des réactions à des stimulis dont on ne comprend généralement pas le fonctionnement comme par exemple la peur (on nait avec la peut du bruit et du vide les autre peur se développent avec l'expérience et on ne sait généralement pas pourquoi on a peur de ces choses), concernant l'instinct c'est simplement un mécanisme de survie du cerveau qui essaye d'intérpreter une situation (égo) pour s'en sortir du mieux possible. Mais je suis d'accord avec le fait que cela ne résume pas l'égo.

 

il y a 51 minutes, Don Juan a dit :

Il faut remarquer qu'il y a généralement deux façons de parler de l'ego, disons une façon populaire et une façon plus professionnelle.

1- L'ego, souvent confondu avec toutes sortes de particularités comportementales, comme lorsqu'on dit : "il a un gros ego", sous entendu un gros ventre (appétit relationnel), une grosse ambition, un gros caractère, etc etc..

2- l'ensemble des programmes de pensée qui produit l'identification à une entité personnelle, on peut résumer en disant : "le moi conscient de moi"....

Je ne crois pas que le subconscient ait un rapport avec l'ego, pas du moins de la façon dont j'utilise ce terme et ce qui s'en rattache....

En effet c'est tout à fait comme ca que je vois la chose. Concernant le subconscient je pense que c'est ce qui va faire que l'on est pas conscient de cet égo, mais je pense aussi que le terme est mal utilisé ici.

 

il y a une heure, Don Juan a dit :

L'émotion est une réaction, cela est probablement exact,

L'émotion n'est pas un sentiment (selon moi), un sentiment appartient à la sphère mentale consciente, l'intellect le façonne, le produit ou bien l'éradique parfois, etc. si l'on peut conditionner son esprit pour prendre de la distance avec ses sentiments, il n'en va pas de même avec les émotions. Comme tu le dis si bien, elles sont nos armes pour la survie et s'activent dans les profondeurs des couches moins conscientes que celles des sentiments.

Tu as tout à fait raison, je pense que le terme "sentiment" est peut être mal employé ici également. Je ferais plus de recherches sur le sujet pour approfondir la chose.

 

il y a une heure, Don Juan a dit :

Non, je ne pense pas que les religions sont façonnées par l'ego, elles sont plutôt (pour moi) induites par de bonnes idées sociétales et politiques permises par la nature de l'homme qui est si fragile qu'elle a recours, par force, à la superstition en tout genre pour parvenir à calmer ses nuits cauchemardesques.

Or la volonté d'expliquer prématurément ces choses, ne serait-ce pas là une preuve de l'égo ? Même si l'intention est louable pourquoi fuir la vérité de la chose en niant le fait de ne pas savoir. Si la finalité d'une vie est de se transmettre, ne faudrait t'il pas se remettre en perpétuelle remise en question et donc vivre au-delà de l'égo ? C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faudrait se détacher de cet existentialisme comme l'a largement développé Camus avec l'absurdisme et sa révolte de l'homme. Concernant la faiblesse je ne pense pas qu'il est sain de l'entretenir. C'est en étant en remise en question que l'homme pourra être conscient de sa faiblesse naturelle et donc aller de l'avant.

En gros je pense qu'il faudrait voir la vie à travers des idées plus mécanistes et rationelles, d'où l'absurdisme.

 

J'espere ne m'être pas trop égaré dans mon développement.

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Membre, 20ans Posté(e)
caudabilis Membre 8 messages
Forumeur Débutant‚ 20ans‚
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Il y a 5 heures, Témoudjine a dit :

Tu le dis toi-même : « L’égo n’est rien d’autre que le cerveau cherchant à survivre ».

Tout le reste de ton texte n’est que le défilement de mots pour les mots.

C’est un excellent exercice quant à l’excitation des synapses dans leur recherche des meilleurs chemins dont ils vont pouvoir tenir compte dans l’avenir pour ce qui concerne leur appréhension de tes réflexions.

C’est un exercice participant largement à l’affinement potentiel de l’intelligence.

Mais pour résumer ton long développement, l’ego dont tu parles n’est que l’Instinct de Survie, sachant que la Vie n’a qu’une finalité : se transmettre.  

 

Justement le fait de réduire les choses comme ca est une preuve de l'intérpretation abusive de l'égo c'est la raison pour laquelle je développe mon idée le plus possible (probablement de manière assez maladroite je te l'accorde). Et je suis assez d'accord avec ta vision de la finalité de la vie mais ce n'est pas assez objectif car l'orsque l'on meurt il n'y a pas "d'après" (selon moi évidemment je ne suis pas omniscient) donc je pense ici que la finalité de la vie est simplement de mourir un jour. La volonté de vouloir laisser sa trace est simplement une preuve d'un mécanisme de survie du cerveau qui veut rester en temps qu'idée après sa mort physique.

Je ne sais pas si j'ai compréhensible sur ce point n'hésite pas à me le faire savoir.

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 064 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, caudabilis a dit :

Mon avis sur ce point est que l'égo n'a pas pour but de guider ces facettes mais plutot de les intérpréter à sa sauce pour s'enlever cette charge mentale. Je ne suis pas trop fan de la romantisation de tout ce qui est de l'instinct, des pulsions etc.. car au final ce ne sont que des réactions à des stimulis dont on ne comprend généralement pas le fonctionnement comme par exemple la peur (on nait avec la peut du bruit et du vide les autre peur se développent avec l'expérience et on ne sait généralement pas pourquoi on a peur de ces choses), concernant l'instinct c'est simplement un mécanisme de survie du cerveau qui essaye d'intérpreter une situation (égo) pour s'en sortir du mieux possible. Mais je suis d'accord avec le fait que cela ne résume pas l'égo.

 

Non, les instincts et les pulsions ne sont pas des réactions à des stimuli, ce sont des programmes qui se sont gravés dans notre ADN  avant même que nous nous séparions du singe, d'ailleurs nous les partageons avec bon nombre des espèces.

Ces programmes connaissent les questions et nombre des réponses possibles à ces questions, ils les connaissent en mesure de leur connaissance du monde. Notre inconscient et toutes ses couches, ainsi que notre subconscient ont une meilleure connaissance du monde que notre "premier conscient", ainsi que tous les autres qui suivent.

il y a 13 minutes, caudabilis a dit :

Or la volonté d'expliquer prématurément ces choses, ne serait-ce pas là une preuve de l'égo ? Même si l'intention est louable pourquoi fuir la vérité de la chose en niant le fait de ne pas savoir. Si la finalité d'une vie est de se transmettre, ne faudrait t'il pas se remettre en perpétuelle remise en question et donc vivre au-delà de l'égo ? C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faudrait se détacher de cet existentialisme comme l'a largement développé Camus avec l'absurdisme et sa révolte de l'homme. Concernant la faiblesse je ne pense pas qu'il est sain de l'entretenir. C'est en étant en remise en question que l'homme pourra être conscient de sa faiblesse naturelle et donc aller de l'avant.

Non, seulement une manifestation de notre besoin de comprendre, de notre besoin de dominer, etc, mais même si cela se manifeste ou prend forme à partir de l'ego, ce sont encore des programmes qui sont proches des racines de notre origine, alors que l'ego se trouve seulement au niveau des branches.

 

Modifié par Don Juan
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Membre, 58ans Posté(e)
Témoudjine Membre 1 558 messages
Mentor‚ 58ans‚
Posté(e)
il y a 53 minutes, caudabilis a dit :

Justement le fait de réduire les choses comme ca est une preuve de l'intérpretation abusive de l'égo c'est la raison pour laquelle je développe mon idée le plus possible (probablement de manière assez maladroite je te l'accorde). Et je suis assez d'accord avec ta vision de la finalité de la vie mais ce n'est pas assez objectif car l'orsque l'on meurt il n'y a pas "d'après" (selon moi évidemment je ne suis pas omniscient) donc je pense ici que la finalité de la vie est simplement de mourir un jour. La volonté de vouloir laisser sa trace est simplement une preuve d'un mécanisme de survie du cerveau qui veut rester en temps qu'idée après sa mort physique.

Je ne sais pas si j'ai compréhensible sur ce point n'hésite pas à me le faire savoir.

En l’occurrence, c’est d’abord pour toi une question de sémantique. La pratique voudrait que l’on utilise le mot « ego » dans le sens psychanalytique et non dans le sens philosophique initial latin.


Mais en fait tu as réalisé un mélange des deux sens. Et tu les utilises à contre-sens.


Si la finalité de la vie était de mourir un jour, la vie ne se serait pas développée sur terre par pure impossibilité physique.


Le mot finalité implique un but. Mourir n’est pas un but et ne peut l’être. C’est pourquoi la seule finalité de la vie est de se transmettre.


Quant à l’ego, au sens psychique, il peut avoir une influence sur les actes humais ou sur le comportement des individus, au sens de flatter leur ego. Mais c’est sans avoir l’importance et le rôle que tu lui donnes.


Tu écris : « …  je développe mon idée le plus possible ».


Excellente démarche. Mais sur le fond, quelle est cette idée ?


Résume ton développement en deux ou trois phrases, en ne gardant que l’axe du raisonnement. Et je pense que ton lectorat suivra mieux ton raisonnement.


Quant au fait qu’après la mort il n’y a pas « d’après », ce qui est une évidence aux yeux de tout individu conscient et intelligent, quel est le rapport avec l’ego, dans quelque acception que l’on considère  le sens d’égo ?

 

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Membre, 25ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 156 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
Posté(e)
Le 18/12/2024 à 01:43, caudabilis a dit :

L’humanité, dans sa complexité, est guidée par une force invisible mais omniprésente : l’égo. Il ne s’agit pas simplement d’arrogance ou de fierté, mais d’un mécanisme profond, ancré dans notre cerveau, qui nous pousse à survivre, interpréter et agir selon des intérêts biaisés. L’égo n’est pas une simple partie de nous : il est le fondement même de nos pensées, émotions, croyances et valeurs. Pourtant, ce même égo est la source d’illusions qui voilent notre perception de la réalité.

L'égo, est ce qui permet à la personne de s'identifier par sa pensée. 

 

Et par définition, il ne pourra jamais être objectif, sans quoi nous serions incapable de définir les axiomes de nos propres valeures morales, que tu sembles traiter comme un biais cognitifs. 

 

David Hume disait à ce sujet, que si on utilisait uniquement que sa raison et l'absence d'avis subjectif (tel que l'égo), alors nous serions capable de tout justifier, y compris l'injustifiable, aboutissant au plus grand paradoxe de la logique. Et cette réflexion est rejoins quelques siècles plus tard par le théorème de Gödel. 

 

A vrai dire, pour conclure à cela, je ne pense pas que l'homme soit en quête d'objectivité. Et si toutefois il l'est alors il est en quête d'une réponse à une question impossible. 

 

Car l'unique manière d'être objectif est d'être omniscient, au même titre qu'une présupposée entité qui aurait créer cet univers... autant essayer de répondre tout de suite à la question "Dieu existe-t-il ?". Et ça tu n'es pas prêt de le découvrir. 

 

En ma qualité d'agnostique, je te répondrais simplement ... que tu cours après l'horizon ! Et que les réelles questions qui doivent t'intéresser et qui peuvent faire grandir ta réflexion, sont ailleurs. Tu as déjà beaucoup matière à réfléchir, avec ce qu'il y a sous tes yeux.

 

Que savons-nous finalement de la cohérence ?

 

La Vie de l'Homme n'est peut être après tout, pas à juger sur la logique de ses actions, mais sur l'authenticité et l'harmonie de la trace qu'il laisse derrière lui.

Modifié par Ocean_noir
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Membre, 44ans Posté(e)
Arkadis Membre 305 messages
Forumeur accro‚ 44ans‚
Posté(e)
Le 18/12/2024 à 01:43, caudabilis a dit :

(Je tien à signaler que tout le texte de base à été restructuré par ia pour être plus digeste à la lecture néanmoins toute la réfléxion est mienne)

(Si quelqun avec des connaissances plus poussées pourrait m'éclairer j'en serait fort reconaissant)

 

L’humanité, dans sa complexité, est guidée par une force invisible mais omniprésente : l’égo. Il ne s’agit pas simplement d’arrogance ou de fierté, mais d’un mécanisme profond, ancré dans notre cerveau, qui nous pousse à survivre, interpréter et agir selon des intérêts biaisés. L’égo n’est pas une simple partie de nous : il est le fondement même de nos pensées, émotions, croyances et valeurs. Pourtant, ce même égo est la source d’illusions qui voilent notre perception de la réalité.

 

1. L’égo : un mécanisme universel et invisible

 

L’égo n’est rien d’autre que le cerveau cherchant à survivre. Il crée des valeurs, interprète des événements, et nous donne l’illusion du contrôle. Que ce soit dans des concepts comme la maternité, le patriotisme ou même l’altruisme, tout acte humain est intrinsèquement motivé par un intérêt personnel, même lorsqu’il semble purement désintéressé. Nous agissons pour satisfaire des besoins biologiques, sociaux, ou simplement pour maintenir une cohérence interne qui apaise notre esprit.

 

Cependant, ce mécanisme est si profondément enraciné que nous ne le voyons pas. Nous croyons agir en "bonne conscience", mais en réalité, notre subconscient cache la part égoïste de nos motivations. Ainsi, même un acte que l’on considère comme altruiste découle d’un besoin de satisfaction personnelle : bonheur, sentiment de fierté ou adhésion à des valeurs qui nous définissent.

 

2. Les émotions : des illusions au service de l’égo

 

Nos sentiments ne sont pas objectifs. Ils sont des réactions chimiques que le cerveau produit pour maintenir un équilibre hormonal ou pour nous pousser à agir dans un sens favorable à notre survie. La peur, l’amour, la compassion, ou la haine ne sont rien d’autre que des outils évolutifs façonnés pour maximiser nos chances de survie ou de reproduction.

 

Ce constat amène à une réflexion troublante : doit-on se détacher de ces sentiments ? Car si nos émotions ne sont que des illusions, alors vivre en fonction d’elles revient à accepter une réalité biaisée. Une vie libérée des sentiments pourrait sembler plus pure, plus lucide. Pourtant, même ce désir de détachement pourrait être une création de l’égo, une volonté inconsciente de transcender une faiblesse perçue.

 

3. La religion : une illusion façonnée par l’égo et la peur

 

Les croyances religieuses sont l’exemple parfait de l’égo déguisé. Les humains ont créé des dieux non pas pour comprendre la vie, mais pour lui donner un sens, pour se rassurer face à l’absurde. Ces croyances fonctionnent parce qu’elles jouent sur deux leviers essentiels :

 

La peur de la punition (enfer, karma, etc.)

 

L’espérance d’une récompense (paradis, réincarnation, etc.).

 

Sans ces deux éléments, peu suivraient une religion. Ces mécanismes exploitent l’égo en promettant à chacun une importance cosmique, une place spéciale dans un plan divin. En réalité, la religion est une forme de contrôle social, un outil pour apaiser les esprits face à l’incompréhensible.

 

4. L’absurdisme : une voie d’acceptation

 

Face à l’illusion de l’égo et à l’absence de sens objectif à la vie, le philosophe Albert Camus propose une troisième voie : l’absurde. La vie n’a pas de but intrinsèque. Nous vivons, nous mourons, et entre ces deux moments, nous oscillons entre frustration et ennui, comme l’expliquait Schopenhauer.

 

L’absurdisme ne cherche pas à fuir cette réalité, mais à l’accepter pleinement. Ce n’est ni un appel au nihilisme ni une glorification du vide, mais une façon de vivre sans être prisonnier des illusions de l’égo. Une fois ce fait intégré, le cerveau cesse de chercher des "faux problèmes", et l’on peut enfin vivre simplement, sans prétendre trouver un sens ultime.

 

5. La vérité sur l’altruisme et l’humanité

 

L’altruisme, souvent perçu comme la plus noble des qualités humaines, n’est qu’une façade. Aider les autres nous procure un sentiment de satisfaction, nous renforce socialement, ou satisfait des valeurs personnelles. Ainsi, aucun acte n’est véritablement désintéressé.

 

Même ceux qui rejettent la société ou cherchent à s’élever au dessus d’elle tombent dans un piège : celui de vouloir "se démarquer", ce qui est, encore une fois, un élan égoïste. L’humanité est gouvernée par une forme d’égoïsme universel, qui se manifeste différemment selon les individus et les sociétés. Ce n’est pas une critique, mais une observation factuelle.

 

6. Et maintenant ?

 

Si tout est illusion l’égo, les sentiments, les croyances que reste-t-il ? Peut-on vivre une vie véritablement lucide et objective ? Probablement pas. Mais ce n’est pas une raison pour sombrer dans le désespoir. Au contraire, reconnaître cette réalité peut être une libération :

 

Accepter l’imperfection : Nous sommes limités par notre biologie et nos illusions, mais cela ne nous empêche pas de vivre avec lucidité.

 

Vivre sans attachements : En comprenant que rien n’a de sens ultime, on peut s’affranchir des pressions sociales, des idéaux imposés, et des conflits internes inutiles.

 

Créer sa propre voie : Si la vie est absurde, alors elle est aussi un terrain vierge. Rien ne nous empêche de lui donner le sens que nous souhaitons, en sachant que ce sens n’est qu’une construction temporaire.

 

Conclusion

 

L’égo est le moteur invisible de l’humanité, et ses illusions façonnent nos pensées, nos émotions, et nos croyances. Chercher à s’en détacher totalement est peut-être une quête impossible, mais comprendre son influence permet de vivre avec plus de lucidité. Ce n’est qu’en acceptant l’absurde et en dépassant les illusions de sens imposées par l’égo que l’on peut entrevoir une forme de liberté intérieure. La vie n’a peut être pas de but, mais c’est précisément cette absence qui en fait un champ infini de possibilités.

Ce texte est intéressant à décortiquer d'autant qu'il est structuré par une IA. Autant il me semble qu'une IA construite sur des principes mathématiques peut apporter dans tous domaines pouvant évoluer sur des principes mathématiques, autant une IA fondée sur la récolte d'informations, fussent elles innombrables, me parait propre à nous fourvoyer, lorsque ces informations ont trait à des domaines humains, dont le développement ne peut plus répondre aux principes mathématiques. 

Bon mon message est parti ! Mais je n'ai pas fini.

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Membre, 44ans Posté(e)
Arkadis Membre 305 messages
Forumeur accro‚ 44ans‚
Posté(e)

Je continue mon raisonnement.

Dans le texte de l'auteur du topic est introduit d'emblée un concept : l'ego dont nous ne savons a priori rien. Introduire un concept dans un exposé sans rien d'abord en dire c'est jouer avec les significations multiples que chacun peut avoir en tête s'agissant dudit concept. Nous entrons d'emblée dans une nébuleuse.

Heureusement l'ego est ensuite défini : c'est le cerveau.

Le cerveau cherche à survivre. Qui déclare cela ? Le cerveau ou l'IA qui écrit ?

Le cerveau aussi "nous" pousse à survivre. Il y a là introduction d'une différenciation entre le cerveau et "nous". Dans tout le reste du développement nous allons assister à ce dualisme entre le cerveau d'un côté qui a sa propre logique, sa propre volonté, ses propres buts, et de l'autre côté, le "nous", le "moi" ou encore l'IA, si c'est l'IA qui écrit.

Le cerveau tend à nous illusionner. D'emblée il apparait que le cerveau et le moi sont dans un rapport conflictuel. Le cerveau a des fins, il agit selon des intérêts biaisés. Ce terme "biaisé" introduit dans un champ de réflexions assez vaste, dont l'IA ne dit rien. En effet le mot "biaisé" signifie que le cerveau a des intérêts qui ne sont pas mes intérêts, qui ne sont pas les intérêts du moi, du nous, bref du pronom personnel. Quels peuvent être les intérêts du cerveau et "mes" ou "nos" intérêts ? en tout cas ce ne sont pas les mêmes car les intérêts du cerveau sont "biaisés" par rapport aux miens, aux nôtres, aux vôtres, etc.

Le cerveau nous donne l'illusion du contrôle. En quelque sorte le cerveau nous séduit. Le cerveau est donc un peu pervers. Nous commençons à rentrer de manière subreptice dans le champ de la morale, du bien et du mal. Ca se complique.

Le cerveau va jusqu'à voiler notre perception du réel. Là nous ne rigolons plus, nous entrons carrément dans une guerre entre le cerveau et "nous".

A suivre.

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Membre, 20ans Posté(e)
caudabilis Membre 8 messages
Forumeur Débutant‚ 20ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Arkadis a dit :

Je continue mon raisonnement.

Dans le texte de l'auteur du topic est introduit d'emblée un concept : l'ego dont nous ne savons a priori rien. Introduire un concept dans un exposé sans rien d'abord en dire c'est jouer avec les significations multiples que chacun peut avoir en tête s'agissant dudit concept. Nous entrons d'emblée dans une nébuleuse.

Heureusement l'ego est ensuite défini : c'est le cerveau.

Le cerveau cherche à survivre. Qui déclare cela ? Le cerveau ou l'IA qui écrit ?

Le cerveau aussi "nous" pousse à survivre. Il y a là introduction d'une différenciation entre le cerveau et "nous". Dans tout le reste du développement nous allons assister à ce dualisme entre le cerveau d'un côté qui a sa propre logique, sa propre volonté, ses propres buts, et de l'autre côté, le "nous", le "moi" ou encore l'IA, si c'est l'IA qui écrit.

Le cerveau tend à nous illusionner. D'emblée il apparait que le cerveau et le moi sont dans un rapport conflictuel. Le cerveau a des fins, il agit selon des intérêts biaisés. Ce terme "biaisé" introduit dans un champ de réflexions assez vaste, dont l'IA ne dit rien. En effet le mot "biaisé" signifie que le cerveau a des intérêts qui ne sont pas mes intérêts, qui ne sont pas les intérêts du moi, du nous, bref du pronom personnel. Quels peuvent être les intérêts du cerveau et "mes" ou "nos" intérêts ? en tout cas ce ne sont pas les mêmes car les intérêts du cerveau sont "biaisés" par rapport aux miens, aux nôtres, aux vôtres, etc.

Le cerveau nous donne l'illusion du contrôle. En quelque sorte le cerveau nous séduit. Le cerveau est donc un peu pervers. Nous commençons à rentrer de manière subreptice dans le champ de la morale, du bien et du mal. Ca se complique.

Le cerveau va jusqu'à voiler notre perception du réel. Là nous ne rigolons plus, nous entrons carrément dans une guerre entre le cerveau et "nous".

A suivre.

Quand je dit que le texte a été restructuré par ia le contenu n'en a rien changé. Je lui simplement envoyé ce qui me passe par la tête quand je prend des notes au vol et vu que ca part un peu dans tout les sens et il rérarange les phrases dans le bon ordre pour faciliter la compréhension. Concernant ton raisonnement, en effet je vois la chose comme ca aussi. Les informations que je cite, sont sorties de mes recherches personelles ainsi que mes cours de psycho et de neuro. D'un point de vu psycho à part quelques références je n'ai pas beaucoups de conaissances, c'est la raison pour laquelle je trouve ca plus intéressant d'objectiver le tout.

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Membre, 20ans Posté(e)
caudabilis Membre 8 messages
Forumeur Débutant‚ 20ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Ocean_noir a dit :

L'égo, est ce qui permet à la personne de s'identifier par sa pensée. 

 

Et par définition, il ne pourra jamais être objectif, sans quoi nous serions incapable de définir les axiomes de nos propres valeures morales, que tu sembles traiter comme un biais cognitifs. 

 

David Hume disait à ce sujet, que si on utilisait uniquement que sa raison et l'absence d'avis subjectif (tel que l'égo), alors nous serions capable de tout justifier, y compris l'injustifiable, aboutissant au plus grand paradoxe de la logique. Et cette réflexion est rejoins quelques siècles plus tard par le théorème de Gödel. 

 

A vrai dire, pour conclure à cela, je ne pense pas que l'homme soit en quête d'objectivité. Et si toutefois il l'est alors il est en quête d'une réponse à une question impossible. 

 

Car l'unique manière d'être objectif est d'être omniscient, au même titre qu'une présupposée entité qui aurait créer cet univers... autant essayer de répondre tout de suite à la question "Dieu existe-t-il ?". Et ça tu n'es pas prêt de le découvrir. 

 

En ma qualité d'agnostique, je te répondrais simplement ... que tu cours après l'horizon ! Et que les réelles questions qui doivent t'intéresser et qui peuvent faire grandir ta réflexion, sont ailleurs. Tu as déjà beaucoup matière à réfléchir, avec ce qu'il y a sous tes yeux.

 

Que savons-nous finalement de la cohérence ?

 

La Vie de l'Homme n'est peut être après tout, pas à juger sur la logique de ses actions, mais sur l'authenticité et l'harmonie de la trace qu'il laisse derrière lui.

Je vai m'intéresser aux auteurs que tu as cité. Quand à la cohérence, on dit qu'un énoncé est scientifique lorsqu'il peut être réfutable et démontrable, la raison pour laquelle on doit rester en constante réfléxion. Concernant la valeur de l'humain qui est son authenticité et l'harmonie laissée derrière lui c'est la raison pour laquelle il faut abandonner cette curiosité perdue, en faisant avancer les choses. L'Homme est tellement attiré par les résultats rapides qu'il en oublie l'importance du processus. Même si certaines question semblent sans réponse, la réfléxion ne sera pas veine car cela permet de faire avancer les choses, c'est grâce à ca d'ailleurs qu'on a pu aller aussi loin aujourd'hui. En gros l'objectif n'est pas d'avoir réponse à tout mais de garder un esprit ouvert et libre.

Le 18/12/2024 à 16:18, Témoudjine a dit :

Tu écris : « …  je développe mon idée le plus possible ».


Excellente démarche. Mais sur le fond, quelle est cette idée ?


Résume ton développement en deux ou trois phrases, en ne gardant que l’axe du raisonnement. Et je pense que ton lectorat suivra mieux ton raisonnement.

 

J'en tiendrais compte, merci.

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Membre, 25ans Posté(e)
Ocean_noir Membre 156 messages
Forumeur survitaminé‚ 25ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, caudabilis a dit :

on dit qu'un énoncé est scientifique lorsqu'il peut être réfutable et démontrable, la raison pour laquelle on doit rester en constante réfléxion.

C'est sans doute, pour moi le cas de votre réflexion sur l'Ego, et son effet de néfaste sur l'Homme de nous éloigner de notre quête d'objectivité.

L'objectivité est elle refutable ? Et démontrable ? 

Est il donc scientifique de parler d'objectivité, alors que même les mathématiques ou la logique ne le  sont pas ? Et de ce fait, partir en quête d'objectivité fait il vraiment sens, si l'objectivité n'existe pas ?

Peut être l'objectivité est elle seulement une notion dans laquelle on choisit de croire ou non ... tout comme en la perfection ! 

Ça n'en reste pas moins une idée dont l'existence se passe de preuve.

Modifié par Ocean_noir
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Membre, 20ans Posté(e)
caudabilis Membre 8 messages
Forumeur Débutant‚ 20ans‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, Ocean_noir a dit :

C'est sans doute, pour moi le cas de votre réflexion sur l'Ego, et son effet de néfaste sur l'Homme de nous éloigner de notre quête d'objectivité.

L'objectivité est elle refutable ? Et démontrable ? 

Est il donc scientifique de parler d'objectivité, alors que même les mathématiques ou la logique ne le  sont pas ? Et de ce fait, partir en quête d'objectivité fait il vraiment sens, si l'objectivité n'existe pas ?

Peut être l'objectivité est elle seulement une notion dans laquelle on choisit de croire ou non ... tout comme en la perfection ! 

Ça n'en reste pas moins une idée dont l'existence se passe de preuve.

Je suis d'accord avec toi qu'il est irrationnel d'atteindre l'objectivité ou la perfection, mais pense-tu que essayer de s'en rapprocher est un objectif sain plutot que de ne pas se poser de question en acceptant de vivre dans "l'inconnu" ?

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Membre, 34ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 588 messages
Mentor‚ 34ans‚
Posté(e)

Bonjour,

La raison est le fait que les êtres humains s'interrogent entre eux. Elle est historique. Elle connaît un développement. Des régressions.

Ce que vous appelez l'égo, j'appelle ça la personnalité. Elle est un artifice de la langue. Mais sans elle la raison n'est pas possible. Pas plus que la mémoire au sens historique, etc.

Vous tenez un premier paradoxe.

Je me permets de vous conseiller : faîtes la paix avec ce que la langue permet. Elle permet beaucoup de choses. Mais ce sont des artifices, ce sont des "jeux". La langue, comme le prénom, comme l'égo, n'ont pas vocation à enfermer le tout de l'être. La vie reste sauvage et pure, aussi brute qu'on puisse le sentir. Quels que soient les artifices de la langue, il y a une dimension où tout reste intact de toute éternité. Sachant que vous baignez là-dedans, soyez-vous même. Les deux sont possibles.

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