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Les découvertes sur la conscience des animaux doivent nous faire réagir

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Doïna

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Membre, 76ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 21 327 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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Gamin , nous avions , un chien et une oie , qui s'entendaient comme larrons en foire  !   l'un est mort , l'autre s'est laissé mourir quelques jours après  !  ça m'a marqué ;   

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 58 004 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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il y a 5 minutes, G2LLOQ a dit :

Gamin , nous avions , un chien et une oie , qui s'entendaient comme larrons en foire  !   l'un est mort , l'autre s'est laissé mourir quelques jours après  !  ça m'a marqué ;   

Pas besoin de leurs découvertes...pour savoir ce qui peut être!

Mon oie était un modèle du genre...ma fifille...:mouai: mais envers moi...elle ne connaissait que moi...

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 58 004 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, anoésiotomie a dit :

Alors c'est vraiment un manque d'approfondissement de votre part. D'une part les articles évoquent plus volontiers le STRESS et la réponse au stress, d'autre part il n'est nulle part fait mention d'un doute sur l'existence/présence de la douleur. Uniquement sur l'effet de sa prise en charge vis-à-vis de l'évolution du patient pendant la guérison. Il suffit de chercher ses publications et les lire.

https://www.sciencesetavenir.fr/grandsdebatssciences/jusque-dans-les-annees-1970-on-operait-les-bebes-sans-anesthesie_101644

 

Recruté en 2005 comme chargé de recherche au CNRS, Sid Kouider a obtenu en 2007 le Prix international William James. Sid Kouider a créé sa propre équipe en 2008, et il a obtenu la Médaille de bronze du CNRS en 2010. L'intégralité de son intervention au Collège des Bernardins est à voir dans la vidéo ci-dessous.

Modifié par Morfou
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Membre, Posté(e)
anoésiotomie Membre 171 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

Ah pfiouh je sors une publication à doi (et du coup revue et validée par les pairs) véritablement écrite par Kanwaljeet J. S. Anand, à quoi vous me retourner un article de vulgarisation qui interview un gars ne citant même pas ses sources ! J'ai beau chercher, le Sid Kouider en question n'a pas publié de travaux ou de bibliographie sur ce qui est affirmé dans l'article de Science & Avenir. Vous n'avez vraiment que ça ? Parce que pour une affirmation aussi extraordinaire, va falloir plus qu'un paragraphe dans un mensuel de non-experts :laugh:

à quoi vous venez* de me retourner

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 989 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
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Il y a 5 heures, garthriter a dit :

What ? Qu'ils ne ressentaient pas la douleur ou on pensait que ça n'avait pas trop d'importance parce qu'ils n'en garderaient ni souvenir ni traumatisme ?

Je ne comprends même pas comment quelqu'un peut penser que les bébés ne ressentent pas la douleur.

C’est pourtant vrai ; jusque dans les années 70 certaines interventions sur les nourrissons s'effectuaient sans anesthésie.

https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=heb-002%3A2018%3A116%3A%3A718

( désolée la dernière image est une pub ...à zapper).

https://magazine.ucsf.edu/kids-not-all-right

et il a fallu longtemps aussi avant qu'on admette que oui le fœtus peut avoir mal in utero.

 

Modifié par chanou 34
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Membre, Posté(e)
anoésiotomie Membre 171 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

Je ne vois toujours pas de DOI.

Quand j'essaie de creuser le cas "Jeffrey Lawson en 1985", à part Wikipédia ou des blogs, rien.

Où sont les sources, les vraies ? (Ce n'est pas un reproche personnel mais ça me rappelle un autre cas qui a tourné un moment dans les années 2010's avant de se révéler erroné puis replonger dans le néant.)

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 989 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)

Mais il n'y a pas lieu de faire de ce cas une publication peer review.

Ceci dit, l'article de l'UCSF est quand même bien sourcé.
Le cas Jeffrey Lawson est cité dans ce livre ; https://books.google.fr/books?id=xWyrAAAAQBAJ&pg=PA7&lpg=PA7&dq=le+cas+jeffrey+lawson+1985&source=bl&ots=kJm5754Sp0&sig=ACfU3U0SBTmiO_XsPdN6BwezsAd-Ld5-WQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiuxdDq4ZKGAxX-dqQEHUIbACA4ChDoAXoECAUQAw#v=onepage&q=le cas jeffrey lawson 1985&f=false

Modifié par chanou 34
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Membre, Posté(e)
anoésiotomie Membre 171 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

Sur Internet il faut quand même s'assurer d'avoir une vraie source (par exemple une doi pour tout ce qui touche au médical ou à la science). Parce que des cas de viralisation d'infox (hoax entre autres mais pas que), c'est plus que courant pour ne pas dire la norme. Surtout en vertue du principe d'assymétrie de Brandolini.

Merci pour le lien :) c'est déjà + consistant (donc plus à mon goût 🍽️). 

Dans les articles de l'e-book, il ne s'agit encore une fois pas d'une négation de l'existence de la douleur mais de "undertreated" (moins bien traités) que chez les adultes. Je n'ai pas vu de détail sur le cas Lawson, par contre est évoqué l'absence de mesure (échelles d'évaluation etc) de la douleur chez les nourrissons et prématurés. S'ajoute aussi le "retard de seuil" bien compréhensible et dû à la myélinisation incomplète/absente chez des patients aussi jeunes (en gros le message met un peu plus de temps à parvenir à la moëlle et au cerveau que chez un enfant beaucoup plus âgé ou un adulte). Encore une fois à aucun moment n'est question ou mentionné l'incapacité des nourrissons à ressentir la douleur, juste une prise en charge très insuffisante de ladite douleur.

Bref. Ca revient à ce que je disais : NON, les médecins n'ont JAMAIS cru qu'un bébé "ne pouvait pas ressentir la douleur". Juste qu'un adulte sait dire "aïeuh ! j'ai une douleur à 8/10 au bras gauche" et qu'un bébé ça n'est pas toujours aussi simple que "pleurer" (ex même être grognon ou refuser de manger participent des échelles d'évaluation de la douleur néonatales mises au point depuis lors, pour dire qu'il ne suffit pas qu'un bébé s'égosille pour "exprimer" son mal). CQFD.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 764 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Le 19 avril, la Déclaration de New York soulignait le vaste consensus scientifique sur l’existence d’une conscience chez les animaux. Pour l’auteur de cette tribune, il s’agit maintenant d’en tirer des conséquences concrètes.

Les pieuvres peuvent-elles ressentir de la souffrance et du plaisir ? Et les poissons, les crabes, les crevettes ou les grillons ? Ces questions ont longtemps été négligées par la science, mais un nouveau domaine interdisciplinaire plein de vitalité émerge aujourd’hui pour les aborder. Il s’appuie sur l’expertise des neurosciences, de la psychologie, de la biologie évolutive, des sciences vétérinaires et de l’étude des comportements animaux. Bien que de nombreuses incertitudes subsistent, certains points de consensus sont apparus. 

Qu’est-ce que la conscience ? Il peut s’agir d’expériences sensorielles (celle, par exemple, d’un toucher, d’une odeur, d’une vue, d’un goût particuliers) et d’expériences agréables ou désagréables (l’expérience du plaisir, de la douleur, de l’espoir ou de la peur, notamment). L’expérience subjective exige plus que la simple aptitude à détecter des stimuli ; cependant, elle ne nécessite pas de facultés sophistiquées.

Bien sûr, des capacités linguistiques et rationnelles humaines permettent d’avoir des formes d’expérience que d’autres animaux n’ont probablement pas. Mais, de même, de nombreux animaux peuvent avoir des formes d’expérience qui nous font défaut, qu’elles soient sensorielles ou possiblement émotionnelles.

(...)

Les dernières découvertes nous montrent que nous avons amplement sous-estimé les capacités cognitives et émotionnelles des animaux. Ce genre d’erreur n’est pas nouveau, mais a des conséquences morales dramatiques. Jusque dans les années 1970, il était par exemple courant de penser que les bébés humains ne ressentaient pas la douleur, ce qui amenait à les opérer sans anesthésie. De nos jours, les femmes et les patients noirs subissent encore des discriminations face au traitement de leurs douleurs.

La croyance en une différence significative entre les ressentis des humains et ceux des autres animaux, davantage issue de notre culture religieuse et d’un mécanisme d’évitement de la culpabilité plutôt que de résultats scientifiques concrets, nous a aussi amenés à tolérer la création d’industries provoquant des souffrances inimaginables à un nombre colossal d’animaux. 

Article entier :

https://reporterre.net/Les-animaux-ont-une-conscience-tenons-en-compte

La science a un impact sur la morale notamment parce qu'elle interroge notre responsabilité acquise et qui par des connaissances nouvelles doit être mise à jour.

Un sujet a été crée samedi dans animaux, alors je fais le lien pour ceux qui ne l'auraient pas vu :

La problématique présentée n'est pas exactement la même mais on a pu y voir les biais cognitifs toujours oeuvrer pour considérer le bien-être animal comme négligeable relativement à la condition humaine.

Donc il s'agit de repenser notre responsabilité quand il est possible, tout en assurant même notre confort, de diminuer sensiblement la souffrance animale notamment quand elle n'a aucune utilité. Il est encore nécessaire que nous remettions en question notre responsabilité d'animaux ayant acquis des moyens inégalés par la culture pour que le test du miroir qui évalue la conscience ne soit pas trop cruel.

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 9 531 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Le 19 avril, la Déclaration de New York soulignait le vaste consensus scientifique sur l’existence d’une conscience chez les animaux. Pour l’auteur de cette tribune, il s’agit maintenant d’en tirer des conséquences concrètes.

Les pieuvres peuvent-elles ressentir de la souffrance et du plaisir ? Et les poissons, les crabes, les crevettes ou les grillons ? Ces questions ont longtemps été négligées par la science, mais un nouveau domaine interdisciplinaire plein de vitalité émerge aujourd’hui pour les aborder. Il s’appuie sur l’expertise des neurosciences, de la psychologie, de la biologie évolutive, des sciences vétérinaires et de l’étude des comportements animaux. Bien que de nombreuses incertitudes subsistent, certains points de consensus sont apparus. 

Qu’est-ce que la conscience ? Il peut s’agir d’expériences sensorielles (celle, par exemple, d’un toucher, d’une odeur, d’une vue, d’un goût particuliers) et d’expériences agréables ou désagréables (l’expérience du plaisir, de la douleur, de l’espoir ou de la peur, notamment). L’expérience subjective exige plus que la simple aptitude à détecter des stimuli ; cependant, elle ne nécessite pas de facultés sophistiquées.

Bien sûr, des capacités linguistiques et rationnelles humaines permettent d’avoir des formes d’expérience que d’autres animaux n’ont probablement pas. Mais, de même, de nombreux animaux peuvent avoir des formes d’expérience qui nous font défaut, qu’elles soient sensorielles ou possiblement émotionnelles.

(...)

Les dernières découvertes nous montrent que nous avons amplement sous-estimé les capacités cognitives et émotionnelles des animaux. Ce genre d’erreur n’est pas nouveau, mais a des conséquences morales dramatiques. Jusque dans les années 1970, il était par exemple courant de penser que les bébés humains ne ressentaient pas la douleur, ce qui amenait à les opérer sans anesthésie. De nos jours, les femmes et les patients noirs subissent encore des discriminations face au traitement de leurs douleurs.

La croyance en une différence significative entre les ressentis des humains et ceux des autres animaux, davantage issue de notre culture religieuse et d’un mécanisme d’évitement de la culpabilité plutôt que de résultats scientifiques concrets, nous a aussi amenés à tolérer la création d’industries provoquant des souffrances inimaginables à un nombre colossal d’animaux. 

Article entier :

https://reporterre.net/Les-animaux-ont-une-conscience-tenons-en-compte

Je suis bien d ' accord , par contre je me demande pourquoi les espèces animales ne peuvent pas se défendre des humains .Par conscience ,  les animaux ne pourraient - ils pas  essayer de s ' organiser contre la menace humaine ? ...

Du moins pour quelques unes ...

Sans doute faut - il admettre que c ' est trop tard pour elles puisque dans la course à la compétition c ' est toujours le meilleur qui  gagne .C ' est il me semble simplement ce qui s ' est passé , l ' homme de par divers concours de circonstance  est arrivé le premier pour dominer le monde ...

D ' ailleurs ce dernier peut croire encore que les animaux ne peuvent pas ressentir douleur et  souffrance ou sont tous dépourvus de conscience ...

En fait , rien de neuf , on sait que les animaux souffrent dans les labos , abattoirs etc mais ne peuvent pas faire grand chose sur leur propre condition , cela nous profite bien ...

Quelques millions d ' années d ' evolution en plus ou en moins dans divers autres bouleversements auraient pu changer la donne ...

Sans doute serions nous cuits , ebouillantés , découpés par d ' étranges créatures ravies de partager si bonne nourriture ...

 

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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 989 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a 32 minutes, anoésiotomie a dit :

Sur Internet il faut quand même s'assurer d'avoir une vraie source (par exemple une doi pour tout ce qui touche au médical ou à la science). Parce que des cas de viralisation d'infox (hoax entre autres mais pas que), c'est plus que courant pour ne pas dire la norme. Surtout en vertue du principe d'assymétrie de Brandolini.

Merci pour le lien :) c'est déjà + consistant (donc plus à mon goût 🍽️). 

Dans les articles de l'e-book, il ne s'agit encore une fois pas d'une négation de l'existence de la douleur mais de "undertreated" (moins bien traités) que chez les adultes. Je n'ai pas vu de détail sur le cas Lawson, par contre est évoqué l'absence de mesure (échelles d'évaluation etc) de la douleur chez les nourrissons et prématurés. S'ajoute aussi le "retard de seuil" bien compréhensible et dû à la myélinisation incomplète/absente chez des patients aussi jeunes (en gros le message met un peu plus de temps à parvenir à la moëlle et au cerveau que chez un enfant beaucoup plus âgé ou un adulte). Encore une fois à aucun moment n'est question ou mentionné l'incapacité des nourrissons à ressentir la douleur, juste une prise en charge très insuffisante de ladite douleur.

Bref. Ca revient à ce que je disais : NON, les médecins n'ont JAMAIS cru qu'un bébé "ne pouvait pas ressentir la douleur". Juste qu'un adulte sait dire "aïeuh ! j'ai une douleur à 8/10 au bras gauche" et qu'un bébé ça n'est pas toujours aussi simple que "pleurer" (ex même être grognon ou refuser de manger participent des échelles d'évaluation de la douleur néonatales mises au point depuis lors, pour dire qu'il ne suffit pas qu'un bébé s'égosille pour "exprimer" son mal). CQFD.

SI j'étais vous je ne serais pas aussi affirmative sur ce point...( ce que j'ai surligné en gras)

Modifié par chanou 34
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Membre, 67ans Posté(e)
pic et repic Membre 14 609 messages
Maitre des forums‚ 67ans‚
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Il y a 18 heures, Répy a dit :

Je n'ai jamais entendu dire une telle connerie !

bonjour,

avec tout le respect que je vous dois ( compte tenu de vos connaissances ) ...

certains actes médicaux étaient fait avec si peu de respect pour la douleur du bébé !!!!!! ( manque de reconnaissance, manque de connaissance , manque d’empathie .... ) car il a été considéré et ceci pendant pas mal de temps que les système nerveux du bébé était trop immature .

un simple exemple : essayez de faire une prise sang à un bébé , le fait simplement de le tenir le fait pleurer . Il n'a pas mal, il est juste contraint et cela le gêne ... alors, il pleure et quand vous piquez, il y a généralement peu ou pas de changement dans les pleurs ( désolé, mais c'est une constatation toute personnelle , mais maintes fois remarquée ) .

heureusement, cela a bien changé depuis ( utilisation de patch anesthésiant localement ... et sur ces patchs, je pourrais vous en raconter des histoires et pas que sur les bébés !!!! ) .

bonne journée.

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 39 389 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)
Le 16/05/2024 à 11:06, Doïna a dit :

Bonjour,

Le 19 avril, la Déclaration de New York soulignait le vaste consensus scientifique sur l’existence d’une conscience chez les animaux. Pour l’auteur de cette tribune, il s’agit maintenant d’en tirer des conséquences concrètes.

Les pieuvres peuvent-elles ressentir de la souffrance et du plaisir ? Et les poissons, les crabes, les crevettes ou les grillons ? Ces questions ont longtemps été négligées par la science, mais un nouveau domaine interdisciplinaire plein de vitalité émerge aujourd’hui pour les aborder. Il s’appuie sur l’expertise des neurosciences, de la psychologie, de la biologie évolutive, des sciences vétérinaires et de l’étude des comportements animaux. Bien que de nombreuses incertitudes subsistent, certains points de consensus sont apparus. 

Qu’est-ce que la conscience ? Il peut s’agir d’expériences sensorielles (celle, par exemple, d’un toucher, d’une odeur, d’une vue, d’un goût particuliers) et d’expériences agréables ou désagréables (l’expérience du plaisir, de la douleur, de l’espoir ou de la peur, notamment). L’expérience subjective exige plus que la simple aptitude à détecter des stimuli ; cependant, elle ne nécessite pas de facultés sophistiquées.

Bien sûr, des capacités linguistiques et rationnelles humaines permettent d’avoir des formes d’expérience que d’autres animaux n’ont probablement pas. Mais, de même, de nombreux animaux peuvent avoir des formes d’expérience qui nous font défaut, qu’elles soient sensorielles ou possiblement émotionnelles.

(...)

Les dernières découvertes nous montrent que nous avons amplement sous-estimé les capacités cognitives et émotionnelles des animaux. Ce genre d’erreur n’est pas nouveau, mais a des conséquences morales dramatiques. Jusque dans les années 1970, il était par exemple courant de penser que les bébés humains ne ressentaient pas la douleur, ce qui amenait à les opérer sans anesthésie. De nos jours, les femmes et les patients noirs subissent encore des discriminations face au traitement de leurs douleurs.

La croyance en une différence significative entre les ressentis des humains et ceux des autres animaux, davantage issue de notre culture religieuse et d’un mécanisme d’évitement de la culpabilité plutôt que de résultats scientifiques concrets, nous a aussi amenés à tolérer la création d’industries provoquant des souffrances inimaginables à un nombre colossal d’animaux. 

Article entier :

https://reporterre.net/Les-animaux-ont-une-conscience-tenons-en-compte

tout animal qui a un cerveau est à même à ressentir la peur, la souffrance, le plaisir... il faudrait quand même que l'être humain arrête de se croire unique à ce niveau-là. 

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Membre, Posté(e)
anoésiotomie Membre 171 messages
Forumeur forcené ‚
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Il y a 5 heures, jacky29 a dit :

tout animal qui a un cerveau est à même à ressentir la peur, la souffrance, le plaisir... il faudrait quand même que l'être humain arrête de se croire unique à ce niveau-là. 

Justement : l'humain n'est pas le seul à faire éprouver de la peur à un animal. Tout prédateur en cause à ses proies animales. Quand un tigre poursuit un cerf, les deux courent pour leur vie. CQFD.

PS: Pareil pour l'élevage puisque les fourmis par exemple nous ont devancé de quelques milliers à millions d'années en la matière.

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Membre, 70ans Posté(e)
jacky29 Membre 39 389 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, anoésiotomie a dit :

Justement : l'humain n'est pas le seul à faire éprouver de la peur à un animal. Tout prédateur en cause à ses proies animales. Quand un tigre poursuit un cerf, les deux courent pour leur vie. CQFD.

PS: Pareil pour l'élevage puisque les fourmis par exemple nous ont devancé de quelques milliers à millions d'années en la matière.

tu t'égares... ce n'est pas de cela dont le topic "parle". et quand une meute de loups, de lions n'ont aucune faim, aucune de leurs proies éprouvent de la peur en les côtoyant. du reste, ils partagent tous les mêmes territoires d'où la promiscuité des espèces. 

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Membre, Posté(e)
anoésiotomie Membre 171 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, jacky29 a dit :

tu t'égares... ce n'est pas de cela dont le topic "parle". et quand une meute de loups, de lions n'ont aucune faim, aucune de leurs proies éprouvent de la peur en les côtoyant. du reste, ils partagent tous les mêmes territoires d'où la promiscuité des espèces. 

Ah si si. C'est d'autant plus prégnant qu'un prédateur sauvage tue et mange dès qu'il peut, vu qu'il ignore quand sera la prochaine occasion de manger. Mais vous pouvez aller dire aux zoologistes et autres biologistes de terrain qu'ils sont dans le faux parce que vous avez vu la lumière et tel un Noé pouvez aligner ensemble proies et prédateurs dans un même espace réduit sans craindre d'incident :default_biggrin:

Plus sérieusement, ce n'est pas un "partage" territoriale, simplement un agencement écologique : une à plusieurs ressources (soit un biotope) attirent divers espèces, elles-mêmes proies d'autres espèces (formant ce qu'on appelle la biocénose) et l'ensemble évolue, alternant entre crises et plateaux, ce qu'on appelle des équilibres (dynamiques et) ponctués. Donc qu'on trouve crocos et gnous à un point d'eau n'a rien à voir avec u "partage" territorial et tout à voir avec la manière dont les ressources critique (pour l'exemple : l'eau) se répartissent dans un biotope donné (pour l'exemple : une savane). Et les gnous qui s'abreuvent n'éprouvent pas moins de peur qu'à toute autre occasion de croiser des prédateurs. CQFD.

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 9 531 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, anoésiotomie a dit :

Ah si si. C'est d'autant plus prégnant qu'un prédateur sauvage tue et mange dès qu'il peut, vu qu'il ignore quand sera la prochaine occasion de manger. Mais vous pouvez aller dire aux zoologistes et autres biologistes de terrain qu'ils sont dans le faux parce que vous avez vu la lumière et tel un Noé pouvez aligner ensemble proies et prédateurs dans un même espace réduit sans craindre d'incident :default_biggrin:

Plus sérieusement, ce n'est pas un "partage" territoriale, simplement un agencement écologique : une à plusieurs ressources (soit un biotope) attirent divers espèces, elles-mêmes proies d'autres espèces (formant ce qu'on appelle la biocénose) et l'ensemble évolue, alternant entre crises et plateaux, ce qu'on appelle des équilibres (dynamiques et) ponctués. Donc qu'on trouve crocos et gnous à un point d'eau n'a rien à voir avec u "partage" territorial et tout à voir avec la manière dont les ressources critique (pour l'exemple : l'eau) se répartissent dans un biotope donné (pour l'exemple : une savane). Et les gnous qui s'abreuvent n'éprouvent pas moins de peur qu'à toute autre occasion de croiser des prédateurs. CQFD.

Tout à fait , la peur n ' empêche pas aux animaux la prise de risque lorsque il faut boire ...

Moralité : Faut - il plutôt mourir de peur que de soif ? .D ' ailleurs c ' est à se demander si ce n ' est pas l ' espèce humaine qui du haut de son évolution a échoué le plus tant il a peur de manquer de tout ...

 

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Membre, 46ans Posté(e)
Anonymous304 Membre 302 messages
Forumeur forcené ‚ 46ans‚
Posté(e)
Le 16/05/2024 à 16:17, Morfou a dit :

On a longtemps cru que les bébés ne ressentaient pas la douleur du fait de l’immaturité de leur système nerveux. Et, jusqu’aux années 1970, ils étaient opérés sans anesthésie ! Mais, dès la fin des années 1980 des études ont prouvé que les messages de douleur sont bien véhiculés chez les bébés

Pourtant tous ces gens avait des doctorats, ça aurait dû impliquer un minimum d'esprit scientifique, de doute, et le devoir de précaution envers les patients, même bébés.

Mais bon, apparemment, aux médecins, faut pas trop leur en demander, beaucoup semblent avoir du mal à exercer leur métier correctement et du mal à respecter le patient, même du mal à respecter la loi.

 

Le 16/05/2024 à 11:06, Doïna a dit :

nous a aussi amenés à tolérer la création d’industries provoquant des souffrances inimaginables à un nombre colossal d’animaux. 

Un jour, dans le futur, les animaux seront mieux traités que les êtres humains eux-mêmes.

Ça commence déjà, un maître qui punit son chien car il refuse de courir après la balle, c'est de la maltraitance animale, et c'est interdit par la loi.

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Membre, Posté(e)
anoésiotomie Membre 171 messages
Forumeur forcené ‚
Posté(e)

Apparemment même face aux publications d'époque qui montrent bel et bien que les médecins percevaient cette douleur et la prenaient en compte (bien qu'insuffisamment), certains préfèrent encore croire aux légendes urbaines pour se croirent une supériorité illusoire sur plus sachant qu'eux-mêmes.

Encore un complexe psychologique assaisonné de rumeurs.

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 58 004 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
Le 16/05/2024 à 20:51, anoésiotomie a dit :

Sur Internet il faut quand même s'assurer d'avoir une vraie source (par exemple une doi pour tout ce qui touche au médical ou à la science). Parce que des cas de viralisation d'infox (hoax entre autres mais pas que), c'est plus que courant pour ne pas dire la norme. Surtout en vertue du principe d'assymétrie de Brandolini.

Merci pour le lien :) c'est déjà + consistant (donc plus à mon goût 🍽️). 

Dans les articles de l'e-book, il ne s'agit encore une fois pas d'une négation de l'existence de la douleur mais de "undertreated" (moins bien traités) que chez les adultes. Je n'ai pas vu de détail sur le cas Lawson, par contre est évoqué l'absence de mesure (échelles d'évaluation etc) de la douleur chez les nourrissons et prématurés. S'ajoute aussi le "retard de seuil" bien compréhensible et dû à la myélinisation incomplète/absente chez des patients aussi jeunes (en gros le message met un peu plus de temps à parvenir à la moëlle et au cerveau que chez un enfant beaucoup plus âgé ou un adulte). Encore une fois à aucun moment n'est question ou mentionné l'incapacité des nourrissons à ressentir la douleur, juste une prise en charge très insuffisante de ladite douleur.

Bref. Ca revient à ce que je disais : NON, les médecins n'ont JAMAIS cru qu'un bébé "ne pouvait pas ressentir la douleur". Juste qu'un adulte sait dire "aïeuh ! j'ai une douleur à 8/10 au bras gauche" et qu'un bébé ça n'est pas toujours aussi simple que "pleurer" (ex même être grognon ou refuser de manger participent des échelles d'évaluation de la douleur néonatales mises au point depuis lors, pour dire qu'il ne suffit pas qu'un bébé s'égosille pour "exprimer" son mal). CQFD.

https://www.vidal.fr/maladies/chez-les-enfants/douleur-enfant.html

Pendant longtemps, les nouveau-nés et les bébés ont été réputés peu sensibles à la douleur, du moins jusqu’à l’âge où ils pouvaient clairement l’exprimer par des attitudes ou la parole. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien : les voies nerveuses qui transmettent la douleur se forment pendant la grossesse et sont en place dès le sixième mois de grossesse. En revanche, les mécanismes de régulation du cerveau sur la moelle épinière se développent progressivement chez le nouveau-né. On peut dès lors penser qu’en l’absence de ces systèmes inhibiteurs, la sensation douloureuse est plus intense après la naissance, bien que les pensées et les émotions soient encore immatures.

 

Il y a 19 heures, anoésiotomie a dit :

Justement : l'humain n'est pas le seul à faire éprouver de la peur à un animal. Tout prédateur en cause à ses proies animales. Quand un tigre poursuit un cerf, les deux courent pour leur vie. CQFD.

PS: Pareil pour l'élevage puisque les fourmis par exemple nous ont devancé de quelques milliers à millions d'années en la matière.

Et la peur leur est bonne conseillère...

Modifié par Morfou
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