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Ca bouge en Israël

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lafeeclochette

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, hanss a dit :

Reste tranquille la guerre ca chlingue. Tu en serais ressorti traumatisé et sous traitement pour pouvoir dormir la nuit a cause d’images qui tourneraient sans cesse dans ta tête. C’est le témoignage de beaucoup de militaires. 

Bof quand j'ètais militaire je suis allé sur un crash d'hélicoptère en Allemagne avec 4 corps hachés par les branches de sapins puis plus tard des morts par OD ou autres c'est pas fun mais on fait avec.

           Le pire c'est l'odeur en fait 

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Membre, 51ans Posté(e)
rokutonoken Membre 2 262 messages
Mentor‚ 51ans‚
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il y a 13 minutes, Out of Paprika a dit :

Oui je sais, la question facile qui se croit piégeuse. C'est d'une débilité en plus.... par contre ce serait bien que l'UNICEF se penche sur l'éducation de ces enfants, à qui on enseigne la culture du viol, de la haine et de la guerre. Ils n'ont jamais été respectés en tant qui enfants, ce sont des outils. 

Vous croyez que les enfants juifs ne subissent pas de lavage de cerveau ?

 

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, rokutonoken a dit :

Vous croyez que les enfants juifs ne subissent pas de lavage de cerveau ?

 

Ceux là sont ultra minoritaires et heureusement d'ailleurs .

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Membre, 51ans Posté(e)
rokutonoken Membre 2 262 messages
Mentor‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, Out of Paprika a dit :

Oui je sais, la question facile qui se croit piégeuse. C'est d'une débilité en plus.

ben, si elle est si facile, pourquoi vous ne répondez pas ?

Ou alors, vous vous croyez au bar-PMU à beugler n'importe quoi sans réfléchir à ce que vous dites...

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 629 messages
104ans‚ Piment doux,
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il y a 7 minutes, rokutonoken a dit :

ben, si elle est si facile, pourquoi vous ne répondez pas ?

Ou alors, vous vous croyez au bar-PMU à beugler n'importe quoi sans réfléchir à ce que vous dites...

Ah non vous confondez, c'est pas moi qui beugle n'importe quoi. Et je n'ai pas à répondre à une absurdité, quand bien même vous vous sentez autorisé à l'exiger (big lol)

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Membre, 51ans Posté(e)
rokutonoken Membre 2 262 messages
Mentor‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, new caravage a dit :

Ceux là sont ultra minoritaires et heureusement d'ailleurs .

11% vous appelez ça être ultra minoritaires !!

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-magazine-de-la-redaction/israelien-ultra-orthodoxe-et-moderne-7130182

et en plus ils font des tas d'enfants.

Après, il faudrait voir combien de Juifs "modérés" croient que Dieu a donné la Palestine aux Juifs pour l'éternité et transmettent cette croyance à leurs enfants.

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 629 messages
104ans‚ Piment doux,
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il y a 1 minute, rokutonoken a dit :

en plus ils font des tas d'enfants.

C'est juste une blague ça, non?

Sinon c'est non seulement une très grande minorité, mais en plus je ne crois pas qu'ils soient à l'origine de beaucoup d'attentats, de viols de femmes et de gamines, etc. à travers le monde. 

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, rokutonoken a dit :

11% vous appelez ça être ultra minoritaires !!

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-magazine-de-la-redaction/israelien-ultra-orthodoxe-et-moderne-7130182

et en plus ils font des tas d'enfants.

Après, il faudrait voir combien de Juifs "modérés" croient que Dieu a donné la Palestine aux Juifs pour l'éternité et transmettent cette croyance à leurs enfants.

Alors là si ce n'est pas de la judéophobie pur jus je me demande ce que c'est !!

                   Rassure toi moi je n'en ai pas fait !! LOL!

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Membre, Fils de pute, 41ans Posté(e)
truebypass Membre 2 879 messages
41ans‚ Fils de pute,
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Il y a 18 heures, garthriter a dit :

J'ai entendu la même chose d'une correspondante de France 24 à Jérusalem.
Les trois otages seraient apparus, sans T-shirt et en agitant un drapeau blanc. Criant en hébreux qu'ils étaient otages et qu'il fallait les secourir. Mais l'IDF ne les a pas cru. 2 ont été descendus sur le champ, le dernier qui était blessé a essayé de s'échapper mais il a été tué par un autre groupe de militaires israéliens.

Et il y aura  encore des cons pour croire que l'armée israélienne fait des efforts pour éviter de tuer des civils palestiniens.

Ils ont descendu des mecs désarmés, ne portant pas de T-shirt et agitant un drapeau blancs bordel !! Là c'est leurs otages, il y aura enquête. Mais vous vous doutez bien que c'est comme ça que ça se passe et il n'y aurait rien si un soldat israélien dégomme un civil Palestinien.

"L'armée la plus morale du monde."

Déjà que pour le 7 octobre, les forces armées israeliennes ont aussi strické du monde civil dans leur propre camp, ça commence à faire pas mal de bavures.

Mais la volonté et les tentatives de manoeuvres pour instaurer le black out médiatique font leur boulot manifestement. Suffit de lire les commentaires sur ce topic.

il y a 46 minutes, Morfou a dit :

Japon Pearl Harbor...Hamas Israël...

Sans cette attaque les ricains ne seraient pas intervenus directement...ils se seraient contentés de continuer à aider l'Europe en armes et matériel de guerre...

Belle similitude avec ce qui se passe au MO...non?

Espérons que l'Ukraine résistera à la Russie...pour que les russes restent dans ce périmètre...sinon....il ne s'arrêtera pas là l'ancien du KGB....et nous ferons comme tout pays attaqué, nous riposteront...

Chaine sans fin...

Le fameux "ci vis pacem parabellum"

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Membre, Fils de pute, 41ans Posté(e)
truebypass Membre 2 879 messages
41ans‚ Fils de pute,
Posté(e)
Il y a 20 heures, jacky29 a dit :

sans le 7 octobre, gaza serait encore debout et les 3 otages vivants car n'ayant pas été enlevés. c'est aussi con que ça! 

Sauf qu'il y a eu un avant 7 octobre et il était déjà pas super glorieux. Tu le vois, le déséquilibre?
24851.jpeg 

Il y a 20 heures, Lionel59 a dit :

C'était justifié, ça a permis d'éviter des morts américaines.  Pour la Segpa, vous y êtes passé apparemment, lacunes en orthographe?:p

Des morts américaines militaires.
Tu peux le dire: t'es atlantiste.

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Membre, 58ans Posté(e)
Patriot34 Membre 2 649 messages
Maitre des forums‚ 58ans‚
Posté(e)
Le 07/10/2023 à 09:30, Gouderien a dit :

Et après ça les Palestiniens viendront chouiner!

D'après les décérébrés de LFI, ce sont eux les victimes.... C'est les israéliennes qui se font violées, torturées et découpées en morceaux, mais les victimes ce sont les Palestiniens....

il y a 18 minutes, rokutonoken a dit :

11% vous appelez ça être ultra minoritaires !!

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-magazine-de-la-redaction/israelien-ultra-orthodoxe-et-moderne-7130182

et en plus ils font des tas d'enfants.

Après, il faudrait voir combien de Juifs "modérés" croient que Dieu a donné la Palestine aux Juifs pour l'éternité et transmettent cette croyance à leurs enfants.

Francecultulture devrait être rebaptisée LFIculture, comme ça, c'est LFI qui payerai pour sa propagande nauséabonde !

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 40 931 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Patriot34 a dit :

D'après les décérébrés de LFI, ce sont eux les victimes.... C'est les israéliennes qui se font violées, torturées et découpées en morceaux, mais les victimes ce sont les Palestiniens....

Les victimes, ce sont les civils qui meurent. Tous les civils.

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Membre, Fils de pute, 41ans Posté(e)
truebypass Membre 2 879 messages
41ans‚ Fils de pute,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Out of Paprika a dit :

Les conséquences d'actes barbares que vous avez du mal à reconnaître. L'hostilité traître et cruelle de tes voisins belliqueux qui ont violé et déchiqueté ta fille ta femme et ta mère te donne juste envie d'un bon coup de napalm. Mais c'est vrai c'est pas à toi que c'est arrivé, encore. 

L'usage de bombes au phosphore blanc sur les civils palestiniens, bien avant le 7 octobre, t'as du mal à le reconnaître bizarrement.
Loi du Talion, bistrot PMU, ouais, haut niveau de dialectique.

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Membre, Fils de pute, 41ans Posté(e)
truebypass Membre 2 879 messages
41ans‚ Fils de pute,
Posté(e)

7 octobre, l’écrasante responsabilité de la politique de Netanyahou (blast-info.fr) 

Pour la trente-cinquième fois depuis 1970, les États-Unis ont utilisé leur veto en faveur d’Israël pour empêcher le vote d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU. Celui-ci a cela de particulier qu’il bloque la procédure exceptionnelle déclenchée par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. En s’appuyant sur l’article 99 de la Charte des Nations unies, il demandait expressément au Conseil de soutenir l’urgence d’un cessez-le-feu, au vu de la « menace » pour la paix et la sécurité internationale. Cette décision fait suite, notamment, aux déclarations de son adjoint aux Affaires humanitaires, Martin Griffiths, évoquant un « apocalypse » humanitaire dans la bande de Gaza. 

Un cimetière pour enfants

 

Aux crimes perpétrés le 7 octobre par la branche militaire du Hamas sur son sol, les dirigeants israéliens déploient une force de frappe d’une violence inouïe et toute aussi criminelle, avec une moyenne de quatre cent frappes quotidiennes. À ces derniers s’ajoutent désormais plusieurs déclarations pointant les risques génocidaires. Les chiffres sont vertigineux, avec 20 000 victimes palestiniennes, trois à quatre fois plus de blessés qui n’ont pas accès au minimum de soins, les hôpitaux n’étant plus en capacité de fonctionner.

 L’UNICEF parle de Gaza comme d’un « cimetière » pour les enfants. Les médias internationaux continuent d’être empêchés de pénétrer sur le territoire de Gaza, tandis que 67 journalistes ont déjà été tués dans les bombardements. Les ONG recensent au moins 210 humanitaires et soignants tués, et alertent sur la diffusion des infections et maladies. Au moins 80 % des quelques 2,1 millions d’habitants de la bande de Gaza se sont réfugiés au sud, là où les opérations israéliennes sont en train de s’étendre, laissant craindre un bilan humain exponentiel.

 

Il semblait pourtant complexe pour le cabinet de guerre israélien de reprendre les hostilités après une trêve saluée internationalement, et qui avait permis la libération de 113 otages. Pour justifier ce choix, l’armée israélienne pointe l’attentat revendiqué par le Hamas à Jérusalem, jeudi 30 novembre, ainsi qu’un tir de roquette depuis Gaza, quelques heures avant l’expiration de la trêve.

Ce narratif, repris par de nombreux médias, masque au moins trois aspects pouvant motiver les dirigeants israéliens. D’abord, les critiques de plus en plus fortes faisant porter au Premier ministre Benjamin Netanyahou, tout ou partie de la responsabilité du 7 octobre. Ensuite, l’incapacité jusqu’à présent de l’armée israélienne d’atteindre des buts de guerre qui demeurent flous. Enfin, considérer l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, ainsi que les violences en Cisjordanie, comme une séquence qui, s’inscrivant dans la longue durée, perpétue les visées coloniales des autorités israéliennes.

 

La faillite du pari sécuritaire

 

Le 24 octobre, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres, affirmait qu’il était injustifiable de « tuer, blesser et enlever délibérément des civils », tout en rappelant « qu’on ne peut pas agir comme si cette attaque s’était produite en dehors de tout contexte ». Pour les Palestiniens des Territoires occupés de la bande de Gaza ou de Cisjordanie, le sentiment profond est celui d’une guerre à caractère coloniale, c’est-à-dire qui vise à l’accaparement de leurs terres, ininterrompue depuis cinquante-six ans. En prenant en compte le narratif des réfugiés, qui représentent la majorité des Palestiniens (70 % des habitants de la bande de Gaza), cette guerre peut même remonter à soixante-quinze ans et leur exil forcé.

 

Quatre dimensions caractérisent le contexte à la veille de l’opération du Hamas. En premier lieu, l’arrivée à la tête d’Israël en janvier 2023 d’un gouvernement d’extrême droite, dont au moins deux ministres, Bezalel Smotrich aux Finances et Itamar Ben Gvir à la Sécurité, sont des représentants de l’aile la plus fanatique des colons de Cisjordanie. Ainsi, la colonisation s’est brutalement accélérée avec l’annonce en seulement six mois d’un nombre record de construction depuis une décennie en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, soit au moins 13 000 nouveaux logements.

En plus de donner les pleins pouvoirs aux colons, le gouvernement a laissé faire les multiples provocations de juifs messianiques sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem, brisant ainsi le statu quo sur les lieux saints existant depuis 1967 et confirmé en 1994 lors de l’accord de paix israélo-jordanien. La contestation qui a secoué Israël pendant quarante semaines s’est essentiellement focalisé sur le « changement de régime » voulu par le gouvernement Netanyahou, reléguant la question palestinienne au second plan. Signe de l’intériorisation par une large partie de la société israélienne de la politique de Netanyahou visant à invisibiliser les Palestiniens par un ensemble de dispositifs sécuritaires.

Diviser pour mieux contrôler

 

Arrivé au pouvoir en 2009, le leader du Likoud s’est attelé à renforcer les divisions géographiques et politiques entre Palestiniens. Côté bande de Gaza, le blocus maintient au regard du droit international une forme d’occupation, confrontant le Hamas aux limites de sa souveraineté dans l’enclave. Depuis 2018 et l’arrêt du versement des salaires des fonctionnaires de Gaza par l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas basée à Ramallah, l’organisation islamiste faisait face à une crise sans précédent et à une contestation grandissante de la population. Sur une population âgée à 71 % de moins de 30 ans, le taux de chômage est de 47 %, dont 79 % pour les moins de 29 ans. Environ 80 % de la population de la bande de Gaza dépendait, à la veille du 7 octobre, de l’aide humanitaire tandis que 60 % souffrait d’insécurité alimentaire. C’est finalement le Qatar qui, avec l’aval du gouvernement israélien, allait financer l’appareil étatique via l’entrée de valises remplies de millions de dollars.

 

Au sein de la Cisjordanie, la formation de bantoustan s’organise par le biais d’un conflit à basse intensité, faisant entre une centaine et deux cent trente victimes palestiniennes chaque année, dont au moins la moitié de civils, sans que les auteurs de ces meurtres ne soient inquiétés. Entre colonisation et occupation militaire, la violence des colons n’a cessé de s’accroitre, pressurant encore davantage les Palestiniens vivant en zone rurale, hors des centres urbains sous contrôle limité de l’Autorité palestinienne entre les mains du Fatah. Ainsi, les ONG dénombraient 320 attaques de colons sur des biens ou des civils palestiniens entre le 1er janvier et le 6 octobre 2023.

 

Dans les faits, cette politique israélienne que Netanyahou et ses différents gouvernements se sont attelés à renforcer et structurer, a participé à l’affaiblissement du mouvement national palestinien. Dans une optique de diviser pour mieux régner, le Premier ministre a volontairement accentué la fracture intra-palestinienne, lui permettant de faire taire au sein de sa société tout soutien à l’établissement d’un État palestinien en prétextant le risque de voir arriver à sa tête l’organisation islamiste. Nullement opportuniste, ce refus de la solution à deux États s’inscrit dans la droite ligne de l’idéologie de Netanyahou, lui qui fut l’un des principaux opposants à Yitzhak Rabin et aux accords d’Oslo.

 

Considérant la situation comme favorable, Netanyahou a poursuivi son projet de solder la question palestinienne en poussant vers des accords de normalisation avec différents pays arabes. Ancien ambassadeur d’Israël à l’ONU, il n’a jamais cru dans le soutien indéfectible des États arabes aux Palestiniens, et prouve par les accords d’Abraham signés en 2020 sous l’égide de Donald Trump, que des conditions commerciales et militaires très avantageuses suffisent à convaincre de nombreux dirigeants à nouer des relations avec Israël. Il en va ainsi de Bahreïn, des Émirats arabes unis ou du Maroc. À la veille du 7 octobre, les négociations avec l’Arabie Saoudite étaient sur le point de se finaliser.

 

L’échec de la solution politique

 

 

Si le mouvement national palestinien parait autant dans l’impasse, c’est aussi parce que l’ensemble des initiatives politiques portées depuis quinze ans, essentiellement sous l’ère Netanyahou, n’ont pas eu les effets escomptés.

 

La résistance non-violente issue des villages de Cisjordanie en lutte contre la construction du Mur sur leurs terres a été étouffée par la répression de l’armée sans jamais parvenir à faire plier les autorités israéliennes. Les ONG palestiniennes ont œuvré pour documenter les violations des droits et porter une voix juridique à l’internationale. En 2021, six d’entre elles, parmi les plus actives, ont été déclarées comme « terroristes » sur la base d’un dossier secret dont leurs avocats ne peuvent avoir accès. Diplomatiquement, la Palestine a multiplié les succès en étant admis à l’UNESCO (2011), à l’ONU comme État observateur non-membre (2012), puis à la Cour pénale internationale (2015). La Palestine existe dans ces institutions internationales, mais jamais l’État palestinien n’a paru aussi irréaliste sur le terrain.

 

Il faut dire que parallèlement, la politique du Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad, en poste de 2007 à 2013, visant à établir de force ou de gré dans les zones urbaines palestiniennes l’ensemble des structures d’un futur État, s’est heurtée au principe de réalité. Cet ancien de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international pouvait ouvrir Ramallah, Hébron ou Naplouse aux investisseurs étrangers et à la spéculation immobilière, mais aucune souveraineté réelle ne peut s’établir sous occupation d’une puissance étrangère. L’une des rares réussites a été le démantèlement des groupes armés palestiniens en Cisjordanie, dans le cadre de la coopération sécuritaire entre l’Autorité palestinienne et l’armée israélienne.

 

Dans la bande de Gaza, le retrait des forces israéliennes et de leurs colonies n’en retire pas le statut de territoire occupé. Face au blocus, Hamas et autorités israéliennes se sont tenus pendant plus d’une décennie dans ce que le chercheur palestinien Tareq Baconi nomme un « équilibre de violence ». D’un côté, le Hamas use de la violence pour alléger le blocus sans pour autant perdre la main sur son autorité dans Gaza. De l’autre côté, l’armée israélienne répond par deux fois plus de violence pour influencer les accords de trêve tout en tolérant de revoir certaines modalités du blocus sans pour autant perdre la face vis-à-vis de la société civile. « Plomb durci » (2008-2009), « Pilier de défense » (2012) ou « Bordure protectrice » (2014) ont ainsi participé à la radicalisation d’une génération de Palestiniens ayant grandi sous blocus tout en se confrontant à des vagues de bombardements destructeurs et meurtriers.

Une escalade de violences

 

La crise économique et humanitaire de 2017-2018 a convaincu le Hamas de briser cet équilibre. D’abord en soutenant les « marches du retour » qui ont vu des milliers de jeunes palestiniens manifester face à la barrière israélienne, coutant la vie à 195 d’entre eux et blessant des milliers d’autres touchés par balle. Ensuite par l’envoi de roquette en soutien aux Palestiniens expulsés de leurs logements à Jérusalem. Par ces faits, le Hamas avançait sur une ligne de crête pour s’imposer comme la seule force militaire palestinienne mobilisée pour défendre le peuple et ainsi éviter de se confronter au mécontentement général concernant sa gestion autoritaire et corrompue de la bande de Gaza.

 

Le refus israélien de toute concession pour établir un État palestinien, tout autant que le désintérêt de la communauté internationale pour les droits des Palestiniens, a décrédibilisé les appels de Mahmoud Abbas à revenir aux négociations. Dans le même temps, cela a également fragilisé l’aile politique du Hamas qui depuis plus d’une décennie, et notamment après l’amendement de sa Charte en 2017, montre son ouverture à l’idée d’un État palestinien sur la bande de Gaza et la Cisjordanie. Jamais Netanyahou et ses ministres n’ont affiché la moindre volonté de lever le blocus, de mettre fin à la colonisation, de préserver le statu quo sur les lieux saints à Jérusalem, voire de relancer le fantomatique « processus de paix ».

 

L’avenir des Palestiniens s’est incontestablement redessiné en 2021, à la suite de l’enchainement d’évènements qui semblent avoir semé les graines du 7 octobre. Alors qu’un énième scrutin palestinien prévu au printemps est annulé et reporté, les torts se partageant entre l’autoritarisme de Mahmoud Abbas et le refus israélien de tolérer le scrutin dans la partie Est de Jérusalem, la tension se polarise dans cette ville autour du quartier de Cheikh Jarrah.

Plusieurs familles sont menacées d’expulsion par des colons, tandis que la pression des juifs messianiques sur l’esplanade des mosquées s’accroit. Face à la répression des Palestiniens de Jérusalem, des manifestations prennent place en Cisjordanie, mais aussi en Israël dans les villes arabes et mixtes où elles dérivent en nuit d’émeute. Depuis Gaza, le Hamas prend la tête d’une coalition de groupes armés qui multiplient les roquettes en direction d’Israël. Dans les mois qui suivent, des groupes armés se forment dans plusieurs villes de Cisjordanie, à l’instar de Jenine ou Naplouse.

 

Dans ce contexte d’extrême tension, marqué par l’engagement armé d’une jeunesse palestinienne qui ne croit plus au cadre fixé à Oslo de la séparation et des deux États, Netanyahou forme un gouvernement qui ne cache pas ses visées annexionnistes et le renforcement de ce que les ONG nomment un « régime d’apartheid ». La violence des colons décuple, les raids de l’armée israélienne sont chaque fois plus meurtriers, tandis que les opérations palestiniennes se multiplient contre des colonies ou en Israël. Nombreux observateurs témoignent alors dans les médias ou différents articles des risques encourus si cette situation venait à durer dans le temps. Jamais auparavant les Palestiniens n’avaient exprimé un tel sentiment de défaite et le ressenti profond d’assister à leur mort à petit feu, dans l’indifférence générale et l’impunité la plus totale. Autant d’ingrédients qui peuvent pousser un peuple à commettre l’irréparable.

 

L’aveuglement par arrogance

 

La crainte de voir le Hamas ou d’autres groupes armés porter le conflit sur le sol israélien a toujours traversé les services de sécurité. Depuis la fin de la seconde intifada, de nombreux rapports en font état et proposent des solutions pour s’y préparer. Le 7 octobre démontre que la menace a été sous-évaluée, alors même que différentes enquêtes indiquent que les autorités israéliennes avaient reçu de multiples signaux d’alerte. Le renseignement égyptien affirme avoir prévenu Israël quelques jours auparavant de l’imminence d’une attaque. D’après le New York Times, le renseignement israélien dispose depuis 2022 d’un rapport d’une quarantaine de pages qui reprend une partie significative des méthodes employées par le Hamas lors de l’attaque.

Entre autres chose, la simultanéité de tirs de roquettes et la neutralisation des systèmes de sécurité de la barrière enfermant la bande de Gaza. Plus troublant encore est cette enquête d’Haaretz. À partir de témoignages des « spotters », ces soldates chargées d’observer continuellement les activités autour de la barrière, le journal israélien révèle les multiples signalements dans les mois précédant l’attaque : vols de drones, repérage, entrainement à proximité de la clôture…

 

Jusqu’au 6 octobre, date à laquelle certains services israéliens ont été placés en état d’alerte pour un risque d’infiltration, ces signaux ont été jugés comme faibles, voire carrément ignorés. Netanyahou était-il au courant ? La question reste entière mais les Israéliens entendent lui faire porter une part de la responsabilité : 86 % considèrent que ce gouvernement a échoué, et 56 % demandent la démission du Premier ministre dès la fin de la guerre à Gaza.

À la capacité d’au moins un millier de combattants palestiniens de pénétrer sur le sol israélien s’ajoute d’autres éléments qui brisent la confiance des Israéliens en leurs institutions censées les protéger, à commencer par l’occupation de villes israéliennes pendant plusieurs heures. Il est établi qu’à la veille de l’opération du Hamas, près de 70 % des forces combattantes israéliennes étaient stationnées en Cisjordanie, pour protéger les colons et parer à d’éventuelles attaques de groupes armés. Certaines d’entre elles, initialement destinées à sécuriser le pourtour de la bande de Gaza, y avaient été déplacées.

 

Arrogance, sexisme, profond sentiment de supériorité, c’est tout cela à la fois qui a pu aveugler les services de sécurité israélien. À un prix irrationnel au vu des conséquences actuelles dans la bande de Gaza, le Hamas a fait voler en éclat le blocus et le cadre dans lequel Israël pensait avoir enfermé le peuple palestinien. Plus encore, l’organisation islamiste palestinienne est parvenue à pointer les faiblesses du système sécuritaire d’Israël, pourtant mondialement plébiscité via son complexe militaro-industriel.

Toutefois, la cacophonie des dirigeants du Hamas depuis le 7 octobre laisse entendre que l’organisation islamiste a été débordée par sa base. Aux discours belliqueux du porte-parole Ghazi Ahmad, qui appelle à reproduire des 7 octobre autant de fois qu’il le faudra, d’autres à l’instar d’Abou Marzouk, l’un des chefs politiques, font porter la responsabilité de certaines exactions ou du kidnapping de civils à des groupes venus de Gaza dans une deuxième vague. Ainsi, le Hamas ne semble jamais être parvenu à comptabiliser et lister le nombre exact d’otages retenus dans l'enclave.

 

Durée indéterminée

 

Jamais l’affrontement entre Israéliens et Palestiniens n’a fait autant de morts et de déplacés. Dans la même logique qui perdure depuis 1948, les dirigeants israéliens font porter la responsabilité du drame subi à toute la population adverse. Ils ne conçoivent leur sécurité qu’au dépend de celle de leurs voisins. Dès lors, l’avenir même de la bande de Gaza est en suspens. Netanyahou a déjà annoncé qu’Israël resterait présent dans l’enclave pour « une durée indéterminée ». Un sondage du média israélien Channel 12 montre que 44 % des Israéliens sont favorables à l’installation de colonie à Gaza, dont 68 % des électeurs de l’actuel gouvernement – 39 % des Israéliens s’y opposent. Loin d’être un fantasme, l’idée d’une nouvelle nakba palestinienne – un exil forcé, est souhaitée par l’actuel gouvernement. Sauf que l’Égypte refuse catégoriquement l’installation des réfugiés palestiniens dans le désert du Sinaï. Soixante-quinze ans d’histoire en témoignent : aucun Palestinien qui a fui sa terre n’a pu y revenir.

 

Surtout, la guerre n’est toujours pas terminée. Le nouveau cycle ouvert après la fin de la trêve, qui se caractérise par une violence encore plus forte, montre que l’armée israélienne opère un contre-la-montre. Dépendant de l’armement états-unien, le cabinet de guerre a dû négocier un feu vert à l’administration Biden pour reprendre les hostilités, en garantissant en retour de parvenir à au moins un des buts de guerre.

La libération des otages par la force semble sans issue : le 9 décembre, dernier exemple en date, le Hamas dit avoir repoussé une brigade israélienne, coutant la vie à un captif. Cela va par ailleurs à l’encontre d’une majorité d’Israéliens qui prônent la continuité des négociations pour libérer les otages, avant un éventuel retour à la guerre. La destruction des tunnels censés abriter l’appareil politique et militaire du Hamas, mais aussi un bon nombre d’otages, ne peut se faire sans l’entrée des soldats israéliens mais au risque de pertes importantes dans leur rang. Reste l’assassinat ou la capture d’un des dirigeants militaires du Hamas, tels que Yahya Sinwar ou Mohamed Deif, mais en réalité aucune information crédible n’est en mesure de les localiser.

 

Le gouvernement israélien essaie de gagner du temps, au prix d’une communication bien hasardeuse. Comme si les faits du 7 octobre n’étaient pas assez innommables, à l’image des rapports sur les violences sexuelles, certains communicants ont jugé utile de multiplier les faux. C’est ce que révèle Haaretz à propos des récits autour des quarante bébés décapités, brûlés dans un four, ou d’une femme enceinte éventrée. 

Plus récemment, des vidéos de centaines de Palestiniens alignés et en sous-vêtements, prises dans les zones de combats, ont été transmis par l’armée pour signifier la déroute du Hamas et le dépôt des armes de leurs combattants. Il n’a fallu que quelques heures pour identifier de nombreux civils parmi eux, contraignant les services de sécurité à reconnaitre que 15 % maximum ont pu être identifiés comme des affiliés au Hamas. Cette stratégie, de l’arrestation de masse, a couramment été pratiquée par Israël afin d’intimider et d’espérer obtenir le maximum de renseignements lors des interrogatoires.

Parallèlement, l’armée israélienne organise à travers le monde des projections d’un film compilant 47 minutes d’images filmées par le Hamas le 7 octobre. Une succession de scènes insoutenables où la violence se déchaine. Alors que les images provenant de Gaza accroissent les critiques internationales sur la politique menée par le cabinet de guerre israélien, ces séances de visionnage où sont invités diplomates, responsables politiques et journalistes, visent à corréler l’action de l’armée israélienne au 7 octobre.

En d’autres termes, faire oublier qu’en tant que force d’occupation et bras armé d’une politique coloniale, la violence est consubstantielle à l’armée israélienne, et non conjoncturelle. Ainsi, les médias palestiniens ou les réseaux sociaux n’ont jamais cessé de relayer des scènes non moins insoutenables capturées illustrant leur quotidien fait d’humiliation, d’oppression et de violence.

Un avenir bouché

 

L’ensemble de ces paramètres pris en compte rend légitime les accusations portées à l’encontre du gouvernement israélien de vouloir prendre possession de tout ou partie de la bande de Gaza, sous prétexte d’assurer la sécurité de ses citoyens, mais au détriment du sort des civils palestiniens. Les images de soldats israéliens se filmant et dansant au milieu des ruines de l’université de Gaza taguée par des « C’est à nous », ou de bâtiments institutionnels, ne laissent planer que peu de doute sur les intentions. Cela d’autant plus qu’en Cisjordanie, l’histoire s’accélère tout autant. Depuis le 7 octobre, les colons profitent de la focale sur Gaza pour multiplier les opérations. En deux mois, 250 Palestiniens ont été tués, plus d’un millier ont été chassés de leur village, et 2 200 autres arrêtés. L’ex-ambassadeur de France en Israël, Gérard Araud, qualifie la situation de « nettoyage ethnique ».

 

L’avenir politique demeure tout autant bouchée tant que Netanyahou d’un côté, et Mahmoud Abbas de l’autre, restent aux commandes alors qu’ils ont perdu toute crédibilité politique. Côté israélien, plusieurs personnalités se distinguent pour incarner l’avenir du pays, dont des élections risquent d’avoir lieu dès 2024. Netanyahou, comme son ministre de la Défense Yoav Gallant, sait que son destin se joue à Gaza. Il semble désormais hors-jeu pour la suite, mais il convient de rester prudent tant qu’il est Premier ministre et en capacité de manipuler les institutions et l’opinion publique.

 

Pour les Palestiniens, le Hamas reste plus que jamais le maitre du jeu politique. L’organisation islamiste est parvenue à briser le processus de normalisation, et espère à présent voir l’armée israélienne s’enliser dans une guerre meurtrière et dévastatrice, plaçant son gouvernement sous la critique internationale. Des délégations de différentes factions, y compris de l’aile du Fatah opposée à Abbas, se sont succédées à Doha ou au Caire pour rencontrer les dirigeants de l’organisation. Ces derniers ne cachent pas leur volonté d’utiliser les officiers israéliens capturés pour monnayer des libérations massives de prisonniers, à commencer par des leaders tels que Marwan Barghouti, pour espérer redonner un nouveau souffle au mouvement national palestinien dans une séquence qui reste encore à écrire.

 

Seule certitude, le 7 octobre a démontré par la pire des manières à quel point la sécurité des uns dépendait du respect des droits des autres. Est-ce ce que le président Macron a voulu signifier en affirmant à Doha qu’« il n’y a pas de sécurité durable pour Israël […] si sa sécurité se fait au prix des vies palestiniennes » ? Si cela est le cas, il convient à présent de passer aux actes et d’user de tous les leviers diplomatiques et économiques possibles. Le 27 novembre, le gouvernement israélien a validé la reconduite de millions de dollars en faveur de la colonisation en Cisjordanie.

 

 

 

 

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 629 messages
104ans‚ Piment doux,
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il y a 4 minutes, truebypass a dit :

L'usage de bombes au phosphore blanc sur les civils palestiniens, bien avant le 7 octobre, t'as du mal à le reconnaître bizarrement.
Loi du Talion, bistrot PMU, ouais, haut niveau de dialectique.

T'as décidé de pas me lâcher le mollet toi, c'est limite touchant.

"Le phosphore blanc n’est pas interdit lorsqu’il est utilisé comme un fumigène, sans sa propriété inflammable. Plusieurs experts en pyrotechnie penchent plutôt pour cette utilisation sur le port de Gaza. Le phosphore blanc est banni lorsqu’il est utilisé comme arme incendiaire sur une cible non-militaire. "

Allez cherche encore, personne n'a jamais dit qu'Israël était irréprochable. Par contre ils ne vont pas attendre tranquillement de se laisser anéantir.

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 563 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 19 heures, garthriter a dit :

Les trois otages seraient apparus, sans T-shirt et en agitant un drapeau blanc. Criant en hébreux qu'ils étaient otages et qu'il fallait les secourir.

Tsahal a ouvert une enquête préliminaire pour tenter de préciser le déroulé des événements.

D’après les premiers éléments de l’enquête, un soldat posté dans l’un des plus hauts étages d’un immeuble de la zone a identifié trois silhouettes qui tenaient un long bâton auquel était attaché un tissu blanc.

Mais toujours selon ce rapport, pour une raison inconnue, le soldat s’est senti menacé et a ouvert le feu sur le groupe.

Deux otages israéliens ont alors été touchés et se sont effondrés, tandis que le troisième s’est enfui dans un immeuble voisin. 

En parallèle, le soldat a rapporté à son commandant qu’il avait rencontré des combattants ennemis. 

Le rapport indique alors que d’autres soldats israéliens arrivés en renfort pour intercepter le troisième homme ont entendu des appels à l’aide en hébreu. 
Les soldats affirment qu’ils pensaient que l’homme était un terroriste du Hamas qui tentait de les attirer dans un piège, et qu’ils l’ont abattu.

Pourtant, des soldats israéliens déployés dans cette zone auraient repéré deux jours auparavant une inscription sur le mur d’un immeuble indiquant “À l’aide ! Trois otages”.

L’immeuble aurait alors été considéré comme un possible piège.

https://www.courrierinternational.com/article/gaza-les-otages-tues-par-tsahal-agitaient-un-drapeau-blanc-le-drame-relance-la-piste-d-un-nouvel-accord

On ne peut qu'être consterné qu'un soldat, pourtant posté à un endroit sûr, se "sente menacé" par trois hommes non armés agitant un drapeau blanc ..?
Et par tout ce qui en a suivi, conduisant à la mort du troisième otage.

Si l'armée tire à vue sur trois hommes non armés, agitant un drapeau blanc et s'étant signalé en hébreu comme étant des otages, on ne peut bien évidemment très malheureusement qu'en déduire le sort qui est réservé à la population palestinienne "non combattante".
:mouai:

Modifié par frunobulax
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Membre, 51ans Posté(e)
rokutonoken Membre 2 262 messages
Mentor‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 44 minutes, Out of Paprika a dit :

C'est juste une blague ça, non?

Sinon c'est non seulement une très grande minorité, mais en plus je ne crois pas qu'ils soient à l'origine de beaucoup d'attentats, de viols de femmes et de gamines, etc. à travers le monde. 

Je ne sais pas, Amiram ben Uliel qui avait brûlé vifs un bébé de 18 mois et sa famille ressemble pas mal à un de ces extrémistes https://www.lefigaro.fr/flash-actu/israel-perpetuite-confirmee-pour-un-colon-reconnu-coupable-du-meurtre-de-palestiniens-20220901

Le degré de religiosité des colons Juifs qui assassinent des palestiniens est rarement mentionné https://www.pcf.fr/palestine_les_meurtres_israeliens_se_poursuivent

si vous lisez l'anglais: https://en.wikipedia.org/wiki/Israeli_settler_violence

Sinon, je vous ai fait la traduction d'un passage intéressant:

"Lorsqu'une fillette palestinienne de 11 ans de Naplouse a été tuée par des colons en 1983, pour leur défense, le grand rabbin de la communauté séfarade aurait cité un texte talmudique justifiant le meurtre d'un ennemi dans les occasions où l'on peut voir du point de vue d'un enfant qu'il ou elle grandira pour devenir votre ennemi."

Israël ne commet pas d'attentats, elle envoie des avions larguer des bombes qui évitent miraculeusement de tuer les enfants palestiniens !

 

 

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 599 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a une heure, rokutonoken a dit :

et en plus ils font des tas d'enfants.

C’est le problème ( d’ailleurs ce n’en est pas un )de personne. Qu’ils en fassent des gosses. 

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Membre, 51ans Posté(e)
rokutonoken Membre 2 262 messages
Mentor‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Patriot34 a dit :

Francecultulture devrait être rebaptisée LFIculture, comme ça, c'est LFI qui payerai pour sa propagande nauséabonde !

Les Juifs Israéliens modérés ressentent aussi l'oppression des harédim

https://fr.timesofisrael.com/jerusalem-censure-dune-expo-sur-levolution-pour-ne-pas-offenser-les-haredim/

saleté de gauchistes !

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 599 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, rokutonoken a dit :

Les Juifs Israéliens modérés ressentent aussi l'oppression des harédim

https://fr.timesofisrael.com/jerusalem-censure-dune-expo-sur-levolution-pour-ne-pas-offenser-les-haredim/

saleté de gauchistes !

Et ben… ? Une partie de l’expo sur l’évolution du singe en homme est cachée quand des ultra viennent voir l’expo. Rien de choquant pour ma part. Israël doit faire aussi avec une partie de sa population qui est religieuse et après…? 

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