La haine des riches, une maladie française.

Il y a 3 heures, Ximène a dit :

jérémiade de ( très ) riches ! les Français , comme les autres peuples ne haïssent pas les riches , ils haïssent le mépris , la duplicité , l'arrogance ....de certains riches !

Ce ne sont pas "les" français qui "haïssent" les riches...c'est une idéologie de parti...riche elle-même d'ailleurs...le "fait comme je dis, pas comme je fais"!

Faut pas s'tromper...

il y a 25 minutes, Doïna a dit :

Je ne reprocherai jamais à quiconque de prospérer tant que ce n'est pas au détriment de son prochain.

Eh bien on est d'accord, moi non plus!

il y a 26 minutes, Doïna a dit :

Si Pasteur était de notre époque, il aurait sans doute été contraint d'aller vendre ses découvertes aux Etats-Unis.

Là j'en doute, c'est un bien mauvais exemple; meme si j'avoue ne pas connaitre grand chose de son caractère.

Il y a 4 heures, Doïna a dit :

Le mépris des plus pauvres, est-ce une maladie française aussi ?

Tous ces nouveaux riches qui se payent la campagne mais intentent des procès pour bannir le coq qui chante et les grenouilles qui coassent, qui parlent à leurs subalternes comme à des moins que rien sur leur lieu de travail, bref qui ne se prennent pas pour de la merde, sont-ils des malades ?

Sont-ce "des riches"? preuves? plutôt des crétins qui achètent au meilleur prix sans penser au reste...

Il y a 3 heures, Mite_Railleuse a dit :

Ça commence à combien un "riche" ?

Pour Hollande c'était 4000€/mois!

Il y a 2 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Mais bon quand on vient d'un pays comme la Suisse, qui a prospéré sur l'argent spolié aux juifs pendant la guerre et sur la fraude fiscale, je suppose qu'on doit se trouver une bonne conscience et ça force à aimer le riche.

Bonjour les clichés, tu penses vraiment que les suisses en sont a regarder leur argent fructifier; et que les montagnes sont plus hautes que les impôts?

Détrompe-toi, des suisses comme tu dis, il n'y en a pas tellement. Et en Suisse aussi, c'est "de bon ton" d’être de gauche!

Il y a 2 heures, Totof44 a dit :

Ce qui me consterne, c'est plutôt que des smicards se prosternent devant les milliardaires qui prétendent que le problème vient des rmistes.

Ca n'existe plus le rmi...

Il y a 3 heures, Atipique a dit :

C'est vrai que c'est assez typiquement français comme phénomène; le concept qu'on puisse gagner beaucoup d'argent avec une bonne idée ou en développant un produit de qualité leur est étrangé. 

Ce n'est que très rarement comme ça que ça marche!

On devient bien plus souvent et plus facilement très riche, en disposant déjà d'un premier capital, d'un réseau de relations avec des gens fortunés, en se soumettant aux plus riches, en flattant des appétits médiocres plutôt qu'en travaillant pour le bien de l'humanité

il y a 49 minutes, Ximène a dit :

c'est pas faux , le minitel ( ancêtre de l'ordi ) c'est nous , la carte à puce , c'est nous aussi ......nous ne savons simplement pas exploiter nos trouvailles ! en France , on a des idées mais on n'a pas de pe..pettes pour les valoriser !

Parce que la réussite, c'est pas bien! ça fait gagner de l'argent sur le dos des pôves esclaves qui bossent pour eux...

il y a 10 minutes, soisig a dit :

Source ? quels sont ces nantis que se plaignent ???

Tape "haine des riches" et tu obtiendras quantité d'articles de magazines capitalistes sur ce sujet : Challenges, le Point, etc.. On y a eu droit copieusement aussi sur certaines chaînes d'infos : Roselyne Bachelot est même montée au créneau sur bfmtv en affirmant que la société française était traversée par une sorte de haine des riches. Elle l'a dit suite à l'accident causé par Palmade : selon elle, l'opinion publique lui reprocherait d'être riche plutôt que responsable d'un très grave accident. Je vous laisse prendre connaissance de cet article qui reprend le monceau de conneries qu'elle a pu dire.

il y a 18 minutes, soisig a dit :

C'est toi qui te plaint, leur attribuant le mécontentement de la société, alors que TON mécontentement, n'est en rien celui de la société.

Je n'ai pas parlé de "mon mécontentement", car je ne me sens pas mécontente, seulement indignée par certaines pratiques. Je sais que des nantis génèrent du mécontentement dans la société parce qu'ils sont responsables de dégradations de la nature, parce qu'ils considèrent les consommateurs comme des vaches à lait, parce qu'ils payent pour influencer l'opinion publique, etc. Par exemple, quand il y a eu le scandale des pizzas Buitoni, bon bien tu ne vas pas reprocher aux victimes d'en vouloir à ceux qui sont tout en haut de la pyramide et qui leur ont vendu à bouffer de la merde empoisonnée emballée dans des jolies boîtes, n'est-ce pas ?

il y a 23 minutes, soisig a dit :

ah bon ? pourtant tu as aussitôt réagit de façon assez épidermique contre les nantis qui pleurnicheraient ...

Contre ces nantis qui s'inventent un bouclier nommé "haine des riches".

Car tel est le titre de ce topic : "La haine des riches, une maladie française ?".

C'est une question, et donc ma réponse est que les Français ne sont pas malades de haïr les riches, que tout ça c'est des billevesées pour brimer la colère des gens qui souffrent de la cupidité sans borne de certains nantis égoïstes.

il y a 26 minutes, soisig a dit :

Le sujet parle des Français qui n'aiment pas les riches, pas des riches qui "pleurnicheraient" sur leur sort.

Est-ce que quelqu'un pourrait lui faire un dessin ? Moi, je jette l'éponge !

il y a 26 minutes, soisig a dit :

le sujet parle des Français qui n'aiment pas les riches, tu nous parles de pauvres qui seraient aux prises avec la justice ... Si tu souhaites être comprise, il faudrait veiller à être plus claire. 

C'est surtout que si tu souhaites comprendre, il faudrait veiller à interpréter correctement les messages.

@querida13 disant que les mauvais travers n'étaient pas l'apanage des riches, je lui répondais qu'en cas de problèmes judiciaires, ceux-là avaient au moins les moyens de se payer les meilleurs avocats, etc. tandis que les pauvres dans la même situation n'avaient que leurs alibis à opposer à des accusations. Voilà en gros ce qui s'est dit, et il n'a nullement été dit que les pauvres étaient malhonnêtes.

Reprends l'échange depuis le début ou bien laisse tomber, mais si tu as la flemme de lire, ne viens pas me faire dire ce que je n'ai pas dit !

il y a 1 minute, hybridex a dit :

Ce n'est que très rarement comme ça que ça marche!

En France, c'est evident!

il y a 2 minutes, hybridex a dit :

On devient bien plus souvent et plus facilement très riche, en disposant déjà d'un premier capital, d'un réseau de relations avec des gens fortunés, en se soumettant aux plus riches, en flattant des appétits médiocres plutôt qu'en travaillant pour le bien de l'humanité

Je ne parle ni de ça, ni de travailler pour le bien de l’humanité.

Les entrepreneurs devenus milliardaires se contrefichent du bien de l’humanité, du moins au début; ils poursuivent une idée.

il y a 28 minutes, Atipique a dit :

Mais ce n'est pas la norme.

ça l'est plus qu'avant, et ça va crescendo. J'espère que non, mais on finira par avoir des pays qui appartiennent à des trusts. Des fois, quand je constate à quel point certains méga-possédants achètent les médias et les politiques, je me demande si nous vivons encore en démocratie, ou bien si l'ère des ploutocrates est arrivée.

Moi je n'ai rien contre ces salauds de riches. 

il y a 2 minutes, Doïna a dit :

Tape "haine des riches" et tu obtiendras quantité d'articles de magazines capitalistes sur ce sujet : Challenges, le Point, etc..

En effet, j'ai trouvé des tas d'articles ou il est principalement fait état de Mélenchon, de l'extrême gauche, en général, de Martinez aussi ... Tu ne pourras pas nier tes appartenances idéologiques 

il y a 3 minutes, VladB a dit :

Moi je n'ai rien contre ces salauds de riches. 

Moi non plus...je joue même pour le devenir...comme une majorité de français..!

à l’instant, soisig a dit :

En effet, j'ai trouvé des tas d'articles ou il est principalement fait état de Mélenchon, de l'extrême gauche, en général, de Martinez aussi ... Tu ne pourras pas nier tes appartenances idéologiques 

 

Ah bon ? Moi quand je tape "haine des riches", ça m'affiche une page avec des articles du figaro, du point, de challenges, du monde, en faveur des riches et du capital. Sortons nos petits mouchoirs -snif- les multi-milliardaires sont des petits malheureux détestés par ces gros salauds de Français malades de leur jalousie compulsive.

il y a 2 minutes, Doïna a dit :

Ah bon ? Moi quand je tape "haine des riches", ça m'affiche une page avec des articles du figaro, du point, de challenges, du monde, en faveur des riches et du capital. 

à d'autres ! 

il y a 4 minutes, Doïna a dit :

Sortons nos petits mouchoirs -snif- les multi-milliardaires sont des petits malheureux détestés par ces gros salauds de Français malades de leur jalousie compulsive.

ça pue l'arrogance lfiste, en mode Panot ça ! 

La haine des riches provient peut être de notre histoire hexagonale. Il y a quelques siècles, le peuple était fortement anti-aristo et avait une méfiance à l'égard des élites. 1789 met au goût du jour l'égalité pour tous et le peuple combat aussi bien la monarchie que l'aristocratie.

Au début du siècle dernier, la France mise tout sur l'égalité des chances, notamment dans le domaine de l'éducation alors que les pays anglo saxons privilégient le système privé. De De Gaulle à Hollande, on proclame la lutte contre les féodalités industrielles et financières. De 1945 jusqu'aux années 70 la classe moyenne est reine, et les politiques font des compromis avec le capitalisme et la démocratie, tandis que la pensée ultra libéral reste minoritaire.

Arrive les années 80 avec Reagan et Tatcher et leur façon de penser une politique plus libérale en justifiant l'inégalité sociale par le marché. Pour faire front à cette tendance libérale en constante augmentation, on tente dans notre Etat Providence des réformes qui ne convainc pas.

Puis en 2008, c'est la crise des subprimes et le sentiment pour les classes moyennes de s'être faites entubées par la haute fincance. La mondialisation "heureuse" que prônent les industrielles et les financiers ne font plus recette quand en France on commence à délocaliser à tour de bras pour de la main d'oeuvre bon marché dans les pays émergeants.

En 2018, on assiste à une confrontation verticale entre les gilets jaunes et la stratosphère politique et financière. C'est la fracture. Certains se sentent le droit de penser qu'il fait partie du bon peuple honnête, travailleur contre les nantis qui décident sans concertation aucune de la destinée de tout un pays. Sans demi-mesure, certains de nos contemporains ont encore cette vision du riche profiteur et sans scrupule.

Autre grand problème à résoudre et qui ne se limite pas à nos frontières, le problème des inégalités grandissantes entre les revenus des "riches" et ceux des "pauvres" : aux states, ces inégalités réveillent également le populisme. Le paradoxe est que ce populisme est mené par un milliardaire : Trump.

Il y a 4 heures, Doïna a dit :

Je n'ai rien contre les personnes riches qui ont une bonne mentalité, qui ont bon cœur. Et c'est pareil vis-à-vis des pauvres. Tu n'as rien pigé à mon raisonnement.

tu n'as rien contre mais tu fais des généralités, alors sois logique, comment faire pour te comprendre!? 

il y a une heure, soisig a dit :

à d'autres ! 

ça pue l'arrogance lfiste, en mode Panot ça ! 

Ce n'est tout de même pas de ma faute si ton ordinateur est victime de ton obsession de Mélenchon.

Du reste, je ne suis pas de LFI : tous les partisans de la Nupes ne sont pas du groupe LFI, te mettras-tu ça dans le crâne un jour ?!

il y a une heure, JMECOMPRENDS_TT_SEUL a dit :

La haine des riches provient peut être de notre histoire hexagonale. Il y a quelques siècles, le peuple était fortement anti-aristo et avait une méfiance à l'égard des élites. 1789 met au goût du jour l'égalité pour tous et le peuple combat aussi bien la monarchie que l'aristocratie.

Au début du siècle dernier, la France mise tout sur l'égalité des chances, notamment dans le domaine de l'éducation alors que les pays anglo saxons privilégient le système privé. De De Gaulle à Hollande, on proclame la lutte contre les féodalités industrielles et financières. De 1945 jusqu'aux années 70 la classe moyenne est reine, et les politiques font des compromis avec le capitalisme et la démocratie, tandis que la pensée ultra libéral reste minoritaire.

Arrive les années 80 avec Reagan et Tatcher et leur façon de penser une politique plus libérale en justifiant l'inégalité sociale par le marché. Pour faire front à cette tendance libérale en constante augmentation, on tente dans notre Etat Providence des réformes qui ne convainc pas.

Puis en 2008, c'est la crise des subprimes et le sentiment pour les classes moyennes de s'être faites entubées par la haute fincance. La mondialisation "heureuse" que prônent les industrielles et les financiers ne font plus recette quand en France on commence à délocaliser à tour de bras pour de la main d'oeuvre bon marché dans les pays émergeants.

En 2018, on assiste à une confrontation verticale entre les gilets jaunes et la stratosphère politique et financière. C'est la fracture. Certains se sentent le droit de penser qu'il fait partie du bon peuple honnête, travailleur contre les nantis qui décident sans concertation aucune de la destinée de tout un pays. Sans demi-mesure, certains de nos contemporains ont encore cette vision du riche profiteur et sans scrupule.

Autre grand problème à résoudre et qui ne se limite pas à nos frontières, le problème des inégalités grandissantes entre les revenus des "riches" et ceux des "pauvres" : aux states, ces inégalités réveillent également le populisme. Le paradoxe est que ce populisme est mené par un milliardaire : Trump.

J'irais plus loin en plongeant dans nos racines chrétiennes: les riches sont perçu comme des gens avides, renonçant à suivre Jésus en gardant leur fortune ou cherchant à faire du business dans les Temples... Il est d'ailleurs toujours très mal vu dans les familles catho aisées de faire du déballage, le bling bling est là encore une critique de la richesse, et il me semble que ces familles avaient une voiture "populaire" pour se rendre à la messe du dimanche. 

L'argent, bon serviteur et mauvais maitre joui toujours d'une mauvaise réputation. On lui attribue le pouvoir de transformer les gens bons en salopards. Je théorise au contraire que l'argent n'est qu'un amplificateur de ce que nous sommes. Une bonne personne pauvre deviendra un bonne personne riche avec un pouvoir de faire beaucoup plus autour d'elle... Et une mauvaise personne pauvre deviendra une mauvaise personne riche avec ce même pouvoir de faire beaucoup plus autour d'elle... 

il y a une heure, JMECOMPRENDS_TT_SEUL a dit :

La haine des riches provient peut être de notre histoire hexagonale. Il y a quelques siècles, le peuple était fortement anti-aristo et avait une méfiance à l'égard des élites. 1789 met au goût du jour l'égalité pour tous et le peuple combat aussi bien la monarchie que l'aristocratie.

Au début du siècle dernier, la France mise tout sur l'égalité des chances, notamment dans le domaine de l'éducation alors que les pays anglo saxons privilégient le système privé. De De Gaulle à Hollande, on proclame la lutte contre les féodalités industrielles et financières. De 1945 jusqu'aux années 70 la classe moyenne est reine, et les politiques font des compromis avec le capitalisme et la démocratie, tandis que la pensée ultra libéral reste minoritaire.

Arrive les années 80 avec Reagan et Tatcher et leur façon de penser une politique plus libérale en justifiant l'inégalité sociale par le marché. Pour faire front à cette tendance libérale en constante augmentation, on tente dans notre Etat Providence des réformes qui ne convainc pas.

Puis en 2008, c'est la crise des subprimes et le sentiment pour les classes moyennes de s'être faites entubées par la haute fincance. La mondialisation "heureuse" que prônent les industrielles et les financiers ne font plus recette quand en France on commence à délocaliser à tour de bras pour de la main d'oeuvre bon marché dans les pays émergeants.

En 2018, on assiste à une confrontation verticale entre les gilets jaunes et la stratosphère politique et financière. C'est la fracture. Certains se sentent le droit de penser qu'il fait partie du bon peuple honnête, travailleur contre les nantis qui décident sans concertation aucune de la destinée de tout un pays. Sans demi-mesure, certains de nos contemporains ont encore cette vision du riche profiteur et sans scrupule.

Autre grand problème à résoudre et qui ne se limite pas à nos frontières, le problème des inégalités grandissantes entre les revenus des "riches" et ceux des "pauvres" : aux states, ces inégalités réveillent également le populisme. Le paradoxe est que ce populisme est mené par un milliardaire : Trump.

pour ma part, il n'y a pas de paradoxe, pour le retour des "bêtes immondes", il faut toujours le nerf de la guerre: l'argent... et grâce à son papa, petit Donald en avait déjà beaucoup... cela aide.