« Foutez-lui la paix » : Mélenchon défend le retour de Quatennens à l’Assemblée

Mélenchon a quitté le plateau de BFMTV, jeudi 9 février au soir, furieux, après une séquence sur Quatennens. L’Insoumis a défendu bec et ongles son poulain.

Foutez-lui la paix », « il a été assez puni ». Jean-Luc Mélenchon est entré dans une colère noire, jeudi 9 février. Invité par BFMTV pour parler de la réforme de retraite, le chef de file des Insoumis a été confronté à un reportage sur Adrien Quatennens intitulé « Quand Quatennens divise La France Insoumise ». Une séquence qu'il n'a visiblement pas du tout appréciée.

Accusant les journalistes de BFMTV de « prendre un plaisir malsain à voir souffrir un jeune député », il leur a reproché « une jouissance sadique » à montrer les images du député, hué par des députés à l'Assemblée, mardi soir, lors de sa première intervention dans l'hémicycle depuis sa condamnation pour violences conjugales.

« Ce que vous faites est moralement répugnant, je regrette de vous avoir fait confiance », a-t-il déclaré après plus de deux heures d'émission consacrées à la réforme des retraites, affirmant que les journalistes avaient voulu « le prendre en défaut ».

« Qu'est-ce que vous attendez ? De le tuer ? »

« Il a été condamné, le juge aurait pu le déclarer inéligible, il ne l'a pas fait, donc Adrien Quatennens reprend son travail de député après avoir vécu un moment horrible, six mois de bashing », a expliqué Jean-Luc Mélenchon, dans une colère froide. « Qu'est-ce que vous attendez ? De le tuer ? » a-t-il demandé aux journalistes.

« Il est à l'écart, il est chez les non-inscrits. Sa punition est suffisante selon moi », a-t-il poursuivi, précisant que « dans quatre mois, il retournera au groupe des Insoumis ». « Il a été assez puni, j'ai été assez puni, tous les Insoumis ont été assez punis », a-t-il encore déclaré, soulignant que « toute personne condamnée a le droit d'être réhabilitée ».

« Je vous demande de bien réfléchir à ce que vous êtes en train de faire à propos de cet homme, vous venez d'inventer la peine sans fin, l'inéligibilité par principe quand bien même le juge ne l'a pas décidé », a-t-il asséné. « Ce que vous espérez, c'est de trouver les moyens de diviser les Insoumis entre eux », a-t-il ajouté. « Maintenant, ça suffit, foutez-lui la paix, lâchez-nous », a-t-il hurlé.

Jean-Luc Mélenchon a finalement quitté le plateau de BFMTV furieux.

https://www.lepoint.fr/politique/foutez-lui-la-paix-melenchon-defend-le-retour-de-quatennens-a-l-assemblee-10-02-2023-2508126_20.php

Il a été très agressif toute l'émission.

il y a une heure, menon a dit :

« Foutez-lui la paix » : Mélenchon défend le retour de Quatennens à l’Assemblée

Mélenchon a quitté le plateau de BFMTV, jeudi 9 février au soir, furieux, après une séquence sur Quatennens. L’Insoumis a défendu bec et ongles son poulain.

Foutez-lui la paix », « il a été assez puni ». Jean-Luc Mélenchon est entré dans une colère noire, jeudi 9 février. Invité par BFMTV pour parler de la réforme de retraite, le chef de file des Insoumis a été confronté à un reportage sur Adrien Quatennens intitulé « Quand Quatennens divise La France Insoumise ». Une séquence qu'il n'a visiblement pas du tout appréciée.

Accusant les journalistes de BFMTV de « prendre un plaisir malsain à voir souffrir un jeune député », il leur a reproché « une jouissance sadique » à montrer les images du député, hué par des députés à l'Assemblée, mardi soir, lors de sa première intervention dans l'hémicycle depuis sa condamnation pour violences conjugales.

« Ce que vous faites est moralement répugnant, je regrette de vous avoir fait confiance », a-t-il déclaré après plus de deux heures d'émission consacrées à la réforme des retraites, affirmant que les journalistes avaient voulu « le prendre en défaut ».

« Qu'est-ce que vous attendez ? De le tuer ? »

« Il a été condamné, le juge aurait pu le déclarer inéligible, il ne l'a pas fait, donc Adrien Quatennens reprend son travail de député après avoir vécu un moment horrible, six mois de bashing », a expliqué Jean-Luc Mélenchon, dans une colère froide. « Qu'est-ce que vous attendez ? De le tuer ? » a-t-il demandé aux journalistes.

« Il est à l'écart, il est chez les non-inscrits. Sa punition est suffisante selon moi », a-t-il poursuivi, précisant que « dans quatre mois, il retournera au groupe des Insoumis ». « Il a été assez puni, j'ai été assez puni, tous les Insoumis ont été assez punis », a-t-il encore déclaré, soulignant que « toute personne condamnée a le droit d'être réhabilitée ».

« Je vous demande de bien réfléchir à ce que vous êtes en train de faire à propos de cet homme, vous venez d'inventer la peine sans fin, l'inéligibilité par principe quand bien même le juge ne l'a pas décidé », a-t-il asséné. « Ce que vous espérez, c'est de trouver les moyens de diviser les Insoumis entre eux », a-t-il ajouté. « Maintenant, ça suffit, foutez-lui la paix, lâchez-nous », a-t-il hurlé.

Jean-Luc Mélenchon a finalement quitté le plateau de BFMTV furieux.

https://www.lepoint.fr/politique/foutez-lui-la-paix-melenchon-defend-le-retour-de-quatennens-a-l-assemblee-10-02-2023-2508126_20.php

 

 

la vidéo

https://actu.orange.fr/politique/jean-luc-melenchon-revolte-quitte-le-plateau-de-bfmtv-magic-CNT000001YHbdX.html

Cet ADRIEN , si il se représente a la prochaine élection , ne risque t'il pas de se prendre une baffe électorale  ?  (hypothèse )

Ce qui est scandaleux et qui pour moi devrait être punissable c'est que certains dans l'assemblée se sont permis de juger et punir AQuatennens comme s'ils étaient dans un tribunal !  Il faut arrêter là ! Pour une fois je suis d'accord avec Mélenchon ce comportement d'imbéciles excités font ressortir que l'honnêteté ne paye pas. Il aurait du fermer sa gueu** en attendant que sa femme apporte la preuve de ses dires !

Pour moi , ce mec ne mérite pas ça , même si la violence est inacceptable !  Personne ne sait ce qui se passait vraiment entre les 2  et puis , ces hyènes déchainées devraient penser à son enfant qui quand sera assez grand pourra connaitre l'histoire 

Il y a 3 heures, menon a dit :

« Foutez-lui la paix » : Mélenchon défend le retour de Quatennens à l’Assemblée

Mélenchon a quitté le plateau de BFMTV, jeudi 9 février au soir, furieux, après une séquence sur Quatennens. L’Insoumis a défendu bec et ongles son poulain.

Foutez-lui la paix », « il a été assez puni ». Jean-Luc Mélenchon est entré dans une colère noire, jeudi 9 février. Invité par BFMTV pour parler de la réforme de retraite, le chef de file des Insoumis a été confronté à un reportage sur Adrien Quatennens intitulé « Quand Quatennens divise La France Insoumise ». Une séquence qu'il n'a visiblement pas du tout appréciée.

Accusant les journalistes de BFMTV de « prendre un plaisir malsain à voir souffrir un jeune député », il leur a reproché « une jouissance sadique » à montrer les images du député, hué par des députés à l'Assemblée, mardi soir, lors de sa première intervention dans l'hémicycle depuis sa condamnation pour violences conjugales.

« Ce que vous faites est moralement répugnant, je regrette de vous avoir fait confiance », a-t-il déclaré après plus de deux heures d'émission consacrées à la réforme des retraites, affirmant que les journalistes avaient voulu « le prendre en défaut ».

« Qu'est-ce que vous attendez ? De le tuer ? »

« Il a été condamné, le juge aurait pu le déclarer inéligible, il ne l'a pas fait, donc Adrien Quatennens reprend son travail de député après avoir vécu un moment horrible, six mois de bashing », a expliqué Jean-Luc Mélenchon, dans une colère froide. « Qu'est-ce que vous attendez ? De le tuer ? » a-t-il demandé aux journalistes.

« Il est à l'écart, il est chez les non-inscrits. Sa punition est suffisante selon moi », a-t-il poursuivi, précisant que « dans quatre mois, il retournera au groupe des Insoumis ». « Il a été assez puni, j'ai été assez puni, tous les Insoumis ont été assez punis », a-t-il encore déclaré, soulignant que « toute personne condamnée a le droit d'être réhabilitée ».

« Je vous demande de bien réfléchir à ce que vous êtes en train de faire à propos de cet homme, vous venez d'inventer la peine sans fin, l'inéligibilité par principe quand bien même le juge ne l'a pas décidé », a-t-il asséné. « Ce que vous espérez, c'est de trouver les moyens de diviser les Insoumis entre eux », a-t-il ajouté. « Maintenant, ça suffit, foutez-lui la paix, lâchez-nous », a-t-il hurlé.

Jean-Luc Mélenchon a finalement quitté le plateau de BFMTV furieux.

https://www.lepoint.fr/politique/foutez-lui-la-paix-melenchon-defend-le-retour-de-quatennens-a-l-assemblee-10-02-2023-2508126_20.php

 

 

Bah, rien de nouveau... Mélenchon a depuis toujours haï viscéralement les journalistes. Sa sortie théatrale du plateau n'est qu'une de ses postures caricaturale de plus.

Sur le contexte de bordélisation générale qui règne à l'AN, de toutes origines, il n'est que la résultante de notre pitoyable système institutionnel au bout du rouleau.

Melenchon l'atrabilaire incapable de maitriser ses petits nerfs aurait voulu gouverner un pays comme la France,ça fait pitié !!

                    Pauvre gauche !!

Il y a 5 heures, bcbg a dit :

Ce qui est scandaleux et qui pour moi devrait être punissable c'est que certains dans l'assemblée se sont permis de juger et punir AQuatennens comme s'ils étaient dans un tribunal !  Il faut arrêter là ! Pour une fois je suis d'accord avec Mélenchon ce comportement d'imbéciles excités font ressortir que l'honnêteté ne paye pas. Il aurait du fermer sa gueu** en attendant que sa femme apporte la preuve de ses dires !

Pour moi , ce mec ne mérite pas ça , même si la violence est inacceptable !  Personne ne sait ce qui se passait vraiment entre les 2  et puis , ces hyènes déchainées devraient penser à son enfant qui quand sera assez grand pourra connaitre l'histoire 

 

 

Quelques défenseurs de la majorité dont ....

"Éric Woerth, député Renaissance de l’Oise sur le retour d'Adrien Quatennens à l'Assemblée nationale: "La justice est passée, ce qu'il a fait est inacceptable, mais il est député, il a le droit de s'exprimer"

https://actu.orange.fr/france/videos/eric-woerth-depute-renaissance-de-l-oise-sur-le-retour-d-adrien-quatennens-a-l-assemblee-nationale-la-justice-est-passee-ce-qu-il-a-fait-est-inacceptable-mais-il-est-depute-il-a-le-droit-de-s-exprimer-CNT000001YF5ao.html

De plus c'est une affaire privée ....

Il doigt quitter la politique , faire autre chose , tiens in passe son B.A.F.A.  et se réinsère ..........!   

BAFA  , brevet d'aptitude aux fonction d'animateur ,  non n'y voyez pas un mauvais jeu de mot , pas mon genre ;  

Il y a 6 heures, Pensée philo a dit :

Il a été très agressif toute l'émission.

Oui, du peu que j'ai vu, un Mélenchon sous son pire jour : agressif, qui ne répond pas sur le fond, de mauvaise foi.

Bref, contre-productif au possible.

Le 25/01/2023 à 08:34, lafeeclochette a dit :

Les faits seraient-ils bien plus graves qu'une "simple" baffe ?  Je me demande.

A en croire la violence et l'outrance de ceux qui s'insurgent, on dirait bien.

En ce qui concerne le jugement ? Ce n'est pas très clair pour ma part, je ne sais pas quelles violences ont été retenues lors du jugement.

Le 25/01/2023 à 10:29, Crabe_fantome a dit :

Parce qu'il ne sait pas se maîtriser face aux disputes. C'est ce qu'on apprend aux enfants qui tapent sur les autres lorsqu'ils sont énervés. 

Il n'a pas su se maîtriser une fois en 13 ans de vie commune. Et on ne connait pas non plus le contexte, l'état psychologique de l'un et l'autre à ce moment. Bref, nous, on ne sait pas grand chose. La cour qui a jugé sans doute davantage.

Bref, je me répète sur cette affaire : loin de moi de justifier une baffe dans un couple, mais si cela n'est pas le symptôme de violence répétées ou d'une domination sexiste, et bien... Ça ne reste qu'une baffe, au sein d'un couple avec ses propres tourments. Un geste malheureux, condamnable, ... Mais qui ne témoigne pas automatiquement d'une violence "répétée" ou à caractère sexiste.

Encore une fois, une femme qui aurait pu gifler, une fois, son compagnon, cela existe aussi, et c'est tout autant déplorable. Mais cela suffirait-il à qualifier cette femme de sexiste ou de violente, ou de vouloir la crucifier en place publique ?

Ce Mr perd ses nerfs, parce qu’on ne lui a pas communiqué la question à l’avance. Un journaliste qui a eu l’audace de poser la mauvaise question, ça prouve encore une fois qu’il est un personnage méprisable qui n’accepte pas la critique et la contradiction.

Il est vrai, j'avais oublié que la république c'était lui.

il y a 2 minutes, lafeeclochette a dit :

Ce Mr perd ses nerfs, parce qu’on ne lui a pas communiqué la question à l’avance. Un journaliste qui a eu l’audace de poser la mauvaise question, ça prouve encore une fois qu’il est un personnage méprisable qui n’accepte pas la critique et la contradiction.

Il est vrai, j'avais oublié que la république c'était lui.

C'est surtout qu'il n'était qu'en mode victimisation.

Ca ne mène nulle part.

il y a une heure, Pheldwyn a dit :

Il n'a pas su se maîtriser une fois en 13 ans de vie commune. Et on ne connait pas non plus le contexte, l'état psychologique de l'un et l'autre à ce moment. Bref, nous, on ne sait pas grand chose. La cour qui a jugé sans doute davantage.

Bref, je me répète sur cette affaire : loin de moi de justifier une baffe dans un couple, mais si cela n'est pas le symptôme de violence répétées ou d'une domination sexiste, et bien... Ça ne reste qu'une baffe, au sein d'un couple avec ses propres tourments. Un geste malheureux, condamnable, ... Mais qui ne témoigne pas automatiquement d'une violence "répétée" ou à caractère sexiste.

Encore une fois, une femme qui aurait pu gifler, une fois, son compagnon, cela existe aussi, et c'est tout autant déplorable. Mais cela suffirait-il à qualifier cette femme de sexiste ou de violente, ou de vouloir la crucifier en place publique ?

Je comprends... un ami gendarme à foutu une baffe à un arabe, en 13 ans de carrière, et on ne connait pas non plus le contexte, l'état psychologique de l'un et de l'autre (hou la vilaine tentative de rendre la victime en partie responsable de sa gifle, rien que là tu devrais avoir honte de toi). Bref, nous on ne sait pas grand chose.

Loin de moi de justifier une baffe à un arabe, mais si cela n'est pas le symptôme de violence répétées ou d'une domination raciale, et bien... ça ne reste qu'une baffe. (Tu as noté que "baffe" sonne mieux que gifle? ça fait moins violence, un peu plus enfantin... quelqu'un m'avait parlé des novlangue, une manière de faire passer les choses en renommant les choses... ça ne te dit rien?).

Il n'est pas question de "crucifier" (hou la vilaine tentative de sacraliser, là encore tu devrais avoir honte, 3 fois dans un post à vomir) le pauvre salopard. Parce qu'il n'est pas question qu'il demeure en place publique. ça ne l'empêche pas de garder ses convictions de gauche et de filer un coup de main aux camarades pour coller des affiches FI... Mais de mon point de vue, et aucune de tes tentatives de victimisation, de novlangue et de manipulation ne me fera changer d'avis, il n'est pas question qu'une personne comme ça reste à ce niveau de la politique, il n'a plus à être député, ne doit plus jamais représenter qui que ce soit. Tu dis qu'il se comporte comme Monsieur Tout le monde ?! Très bien, qu'il retourne à la vie de Monsieur Tout le monde! Y a pas de honte à soutenir ses idées en tant que Monsieur Tout le monde, tu le fais bien toi. Quatennens a sa place sur le forum, pas à l'Assemblée Nationale. Il avait un devoir d'exemplarité, il a chié dessus en se comportant comme le dernier connard qui gifle sa nana parce qu'elle ne lui a pas acheté ses bières ou parce qu'elle rentre tard. 

Il y a 2 heures, Crabe_fantome a dit :

Je comprends... un ami gendarme à foutu une baffe à un arabe, en 13 ans de carrière, et on ne connait pas non plus le contexte, l'état psychologique de l'un et de l'autre

Bah clairement si ton ami gendarme est un habitué du genre et qu'en plus il tient des propos racistes, ce n'est effectivement clairement pas la même chose que s'il n'avait jamais fait montre de violence, que ses collègues témoignent qu'il n'a jamais fait acte de racisme, et que cet acte violent est clairement isolé, dans un contexte qu'il lui fait a pété les plombs.

Ça n'enlève rien au fait qu'il soit condamné pour ce geste, bien évidemment.

Mais dans l'un ou l'autre cas, on n'est pas face à la même personne.

Il y a 2 heures, Crabe_fantome a dit :

(hou la vilaine tentative de rendre la victime en partie responsable de sa gifle, rien que là tu devrais avoir honte de toi). Bref, nous on ne sait pas grand chose.

En quoi ai-je rendu la victime responsable de quoi que ce soit ?? Mais c'est quoi cette affirmation à la con ?? 

Quand on se prend une baffe, on n'est pas allé prendre la main de l'autre pour se la coller sur la tronche !

Donc la culpabilité ne fait aucun doute, l'auteur de l'acte est le seul responsable, je n'ai jamais dit le contraire.

D'ailleurs je n'ai jamais dit qu'il ne devait pas être condamné pour cet acte : il a même plaidé coupable et a été jugé, et c'est une très bonne chose. Donc il n'y a pas à accuser sa femme d'un geste que lui a commis.

Mais la question n'est pas là : c'est l'interprétation de son geste, alors que l'on ne connait rien du contexte, que je mets en question.

Comme l'exemple de ton ami gendarme : il est responsable dans les deux cas.

Mais je ne vais pas automatiquement dire que son geste est celui d'un raciste assumé, qui tabasse tous les bronzés qui passent à portée de main, si le contexte n'est pas celui-là.

Bref, le geste de ton ami gendarme peut être représentatif, le symbole d'un comportement lui même condamnable... Comme il peut être un geste intempestif, ponctuel, qu'il regrette et qui ne dénote ni de sa personnalité, ni de ses convictions.

Juste qu'il a pété les plombs et commis un geste con, qu'il est le premier à regretter.

Tu admets que ces deux cas existent, où tu penses que tous les gendarmes sont des racistes violents ?

Et je vois que tu ne réponds pas sur mon autre exemple : une femme qui gifle un homme, ça n'est jamais arrivé, ça n'arrive jamais, ça n'existe pas ?

Ça ne concerne que des femmes misandres et violentes ?

Note qu'encore une fois, je ne remets aucunement la responsabilité du geste et la nécessité d'une condamnation.

Mais je pose une nuance entre un acte et ce que cet acte nous dirait de la personne.

Bref, cet acte est-il représentatif ? C'est en cela qu'interviennent le contexte, la répétition, la sincérité ou non des regrets, etc ...

Il y a 2 heures, Crabe_fantome a dit :

 (Tu as noté que "baffe" sonne mieux que gifle? ça fait moins violence, un peu plus enfantin... 

Ah bon ??

Pour moi, c'est tout l'inverse. Une gifle - comme une claque - fait plutôt penser à un geste avant tout vexatoire avant d'être violent, ou une réaction. Un parent dépasse qui gifle son enfant. Une femme qui gifle son compagnon qui lui annonce l'avoir trompée.

La baffe, pour moi, a un côté plus brut ou violent. Filer des baffes, c'est cogner pour cogner.

Sans doute une distinction subjective, je ne sais pas.

Mais je te confirme que - pour moi du moins - le terme "baffe" n'est pas une minimisation de "gifle", au contraire même.

Il y a 2 heures, Crabe_fantome a dit :

Il avait un devoir d'exemplarité, il a chié dessus en se comportant comme le dernier connard qui gifle sa nana parce qu'elle ne lui a pas acheté ses bières ou parce qu'elle rentre tard. 

Mais tu n'en sais rien.Tu ne sais même pas s'il avait un ascendant sur sa compagne. 

Lui dit au contraire que - suite à cette gifle aussitôt regrettée - c'est elle qui avait pris cet ascendant. Alors oui, peut-être ment-il peut-être se cache t'il derrière des prétextes.

Mais ce qui m'embête, c'est de faire comme si cette éventualité était de fait impossible.

Et puis, ce n'est pas pour botter en touche, mais je ressors la carte Bayrou.

Il avait donné une claque - en direct à la télé - à un ado qui lui faisait les poches, et avait même assumé son acte sur les plateaux. Alors certes, c'était une " petite claque", mais le geste n'a rien d'anodin, et il est d'ailleurs tout autant répréhensible.

La question de savoir si cet acte est du coup moins grave que la gifle donnée par Quatennens à sa femme reposent sur quels critères ?

La violence du geste ? Le fait que ce soit l'épouse dans un cas, un enfant dans l'autre ? Ou le fait que l'on fasse peser le poids des violences sexistes et sexuelles à l'un ?

C'est, tu l'auras peut-être compris, avec ce dernier point que j'ai du mal : est-ce justifié ?

il y a 10 minutes, Pheldwyn a dit :

Bah clairement si ton ami gendarme est un habitué du genre et qu'en plus il tient des propos racistes, ce n'est effectivement clairement pas la même chose que s'il n'avait jamais fait montre de violence, que ses collègues témoignent qu'il n'a jamais fait acte de racisme, et que cet acte violent est clairement isolé, dans un contexte qu'il lui fait a pété les plombs.

Ça n'enlève rien au fait qu'il soit condamné pour ce geste, bien évidemment.

Mais dans l'un ou l'autre cas, on n'est pas face à la même personne.

En tout cas il ne s'est fait prendre qu'une fois, et après du sursit il a pu reprendre son boulot... 

Il y a 3 heures, Pheldwyn a dit :

l'état psychologique de l'un et l'autre à ce moment

C'est là que tu entres sa femme dans l'équation pour laisser entendre que son état psychologique pourrait avoir un rapport avec la violence dont elle seule a été la victime. A aucun moment tu aurais dû l'évoquer, je trouve ça très grave. 

Il n'y a pas d'interprétation possible... si demain je vais massacrer tes enfants à coups de pelle tu n'as même pas le droit de me gifler. La violence est interdite, ça s'arrête là. 

Une fois, par réflexe, une femme m'a giflé après une vanne que j'ai faite sur son tshirt ou je ne sais pas quoi... Je l'ai foutu dehors et je ne l'ai plus jamais revu. Y a pas à chercher "oui mais franchement elle était pas d'humeur et c'était une gentille baffe pas très forte et ta vanne était déplacé" Je m'en bats les c' Elle aurait été députée, elle dégage de l'Assemblée Nationale. Il n'y a pas de place pour les personnes violentes là bas.

il y a 18 minutes, Pheldwyn a dit :

Ah bon ??

Pour moi, c'est tout l'inverse. Une gifle - comme une claque - fait plutôt penser à un geste avant tout vexatoire avant d'être violent, ou une réaction. Un parent dépasse qui gifle son enfant. Une femme qui gifle son compagnon qui lui annonce l'avoir trompée.

La baffe, pour moi, a un côté plus brut ou violent. Filer des baffes, c'est cogner pour cogner.

Sans doute une distinction subjective, je ne sais pas.

Mais je te confirme que - pour moi du moins - le terme "baffe" n'est pas une minimisation de "gifle", au contraire même.

"Baffe" ça sonne comme dans les films "Bud Spenser et Térence Hill"...

il y a 19 minutes, Pheldwyn a dit :

Mais tu n'en sais rien.Tu ne sais même pas s'il avait un ascendant sur sa compagne. 

Lui dit au contraire que - suite à cette gifle aussitôt regrettée - c'est elle qui avait pris cet ascendant. Alors oui, peut-être ment-il peut-être se cache t'il derrière des prétextes.

Mais ce qui m'embête, c'est de faire comme si cette éventualité était de fait impossible.

On s'en fout de la dispute. On s'en fout de chercher à savoir si sa femme l'a mérité ou si le pauvre Adrien a dû la gifler pour se défendre et sauver sa vie et qu'il serait peut être mort s'il n'avait pas réussi à lui porter un coup au visage... 

Sa place n'est plus à l'Assemblée Nationale... Vous allez bien trouver un autre mec de gauche avec un meilleur charisme non? 

Il y a 22 heures, menon a dit :

Foutez-lui la paix »

« Il est à l'écart, il est chez les non-inscrits. Sa punition est suffisante selon moi », a-t-il poursuivi, précisant que « dans quatre mois, il retournera au groupe des Insoumis ». « Il a été assez puni, j'ai été assez puni, tous les Insoumis ont été assez punis », a-t-il encore déclaré, soulignant que « toute personne condamnée a le droit d'être réhabilitée ».

« Je vous demande de bien réfléchir à ce que vous êtes en train de faire à propos de cet homme, vous venez d'inventer la peine sans fin, l'inéligibilité par principe quand bien même le juge ne l'a pas décidé », a-t-il asséné. « Ce que vous espérez, c'est de trouver les moyens de diviser les Insoumis entre eux », a-t-il ajouté. « Maintenant, ça suffit, foutez-lui la paix, lâchez-nous », a-t-il hurlé.

Jean-Luc Mélenchon a finalement quitté le plateau de BFMTV furieux.

Il a eu raison, c'était la bonne attitude.

ça prouve qu'il place la camaraderie et le pardon au-dessus de la meute des loups enragés.

"Jérôme Peyrat

En septembre 2020, ce conseiller d’Emmanuel Macron quitte son poste élyséen. Et pour cause : il vient d’être condamné pour violences envers son ex-compagne à 3000 euros d’amende avec sursis.

Fidèle à l’idée macronnienne de faire des violences faites aux femmes la « grande cause du quinquennat », il sera nommé conseiller politique auprès de Stanislas Guérini, la patron du parti...Par la suite, LREM fera de Jérôme Peyrat sa tête de liste en Dordogne pour les élections régionales."

http://www.regards.fr/actu/article/cinq-ans-et-demi-en-macronie-10-condamnations-9-mises-en-examen-et-13-enquetes

Pourquoi donc Quatennens devrait lui être banni a vie ???

Le 10/02/2023 à 20:39, Pheldwyn a dit :

Bah clairement si ton ami gendarme est un habitué du genre et qu'en plus il tient des propos racistes, ce n'est effectivement clairement pas la même chose que s'il n'avait jamais fait montre de violence, que ses collègues témoignent qu'il n'a jamais fait acte de racisme, et que cet acte violent est clairement isolé, dans un contexte qu'il lui fait a pété les plombs.

Ça n'enlève rien au fait qu'il soit condamné pour ce geste, bien évidemment.

Mais dans l'un ou l'autre cas, on n'est pas face à la même personne.

 

En quoi ai-je rendu la victime responsable de quoi que ce soit ?? Mais c'est quoi cette affirmation à la con ?? 

Quand on se prend une baffe, on n'est pas allé prendre la main de l'autre pour se la coller sur la tronche !

Donc la culpabilité ne fait aucun doute, l'auteur de l'acte est le seul responsable, je n'ai jamais dit le contraire.

D'ailleurs je n'ai jamais dit qu'il ne devait pas être condamné pour cet acte : il a même plaidé coupable et a été jugé, et c'est une très bonne chose. Donc il n'y a pas à accuser sa femme d'un geste que lui a commis.

 

Mais la question n'est pas là : c'est l'interprétation de son geste, alors que l'on ne connait rien du contexte, que je mets en question.

Comme l'exemple de ton ami gendarme : il est responsable dans les deux cas.

Mais je ne vais pas automatiquement dire que son geste est celui d'un raciste assumé, qui tabasse tous les bronzés qui passent à portée de main, si le contexte n'est pas celui-là.

Bref, le geste de ton ami gendarme peut être représentatif, le symbole d'un comportement lui même condamnable... Comme il peut être un geste intempestif, ponctuel, qu'il regrette et qui ne dénote ni de sa personnalité, ni de ses convictions.

Juste qu'il a pété les plombs et commis un geste con, qu'il est le premier à regretter.

 

Tu admets que ces deux cas existent, où tu penses que tous les gendarmes sont des racistes violents ?

 

Et je vois que tu ne réponds pas sur mon autre exemple : une femme qui gifle un homme, ça n'est jamais arrivé, ça n'arrive jamais, ça n'existe pas ?

Ça ne concerne que des femmes misandres et violentes ?

 

Note qu'encore une fois, je ne remets aucunement la responsabilité du geste et la nécessité d'une condamnation.

Mais je pose une nuance entre un acte et ce que cet acte nous dirait de la personne.

Bref, cet acte est-il représentatif ? C'est en cela qu'interviennent le contexte, la répétition, la sincérité ou non des regrets, etc ...

 

Ah bon ??

Pour moi, c'est tout l'inverse. Une gifle - comme une claque - fait plutôt penser à un geste avant tout vexatoire avant d'être violent, ou une réaction. Un parent dépasse qui gifle son enfant. Une femme qui gifle son compagnon qui lui annonce l'avoir trompée.

La baffe, pour moi, a un côté plus brut ou violent. Filer des baffes, c'est cogner pour cogner.

Sans doute une distinction subjective, je ne sais pas.

Mais je te confirme que - pour moi du moins - le terme "baffe" n'est pas une minimisation de "gifle", au contraire même.

 

Mais tu n'en sais rien.Tu ne sais même pas s'il avait un ascendant sur sa compagne. 

Lui dit au contraire que - suite à cette gifle aussitôt regrettée - c'est elle qui avait pris cet ascendant. Alors oui, peut-être ment-il peut-être se cache t'il derrière des prétextes.

Mais ce qui m'embête, c'est de faire comme si cette éventualité était de fait impossible.

 

Et puis, ce n'est pas pour botter en touche, mais je ressors la carte Bayrou.

Il avait donné une claque - en direct à la télé - à un ado qui lui faisait les poches, et avait même assumé son acte sur les plateaux. Alors certes, c'était une " petite claque", mais le geste n'a rien d'anodin, et il est d'ailleurs tout autant répréhensible.

La question de savoir si cet acte est du coup moins grave que la gifle donnée par Quatennens à sa femme reposent sur quels critères ?

La violence du geste ? Le fait que ce soit l'épouse dans un cas, un enfant dans l'autre ? Ou le fait que l'on fasse peser le poids des violences sexistes et sexuelles à l'un ?

C'est, tu l'auras peut-être compris, avec ce dernier point que j'ai du mal : est-ce justifié ?

 

Si on veut une lutte efficace contre les violences conjugales; le meilleur moyen est de donner l'exemple, comme de ne pas la tolérer à l'Assemblée Nationale. A la longue, rien de mieux pour faire comprendre aux gens que gifler sa femme n'est pas acceptable.

Alors que pour le flic, c'est répréhensible aussi de gifler un suspect; mais c'est différent.

Le 10/02/2023 à 21:01, Crabe_fantome a dit :

Une fois, par réflexe, une femme m'a giflé après une vanne que j'ai faite sur son tshirt ou je ne sais pas quoi... Je l'ai foutu dehors et je ne l'ai plus jamais revu. Y a pas à chercher "oui mais franchement elle était pas d'humeur et c'était une gentille baffe pas très forte et ta vanne était déplacé" Je m'en bats les c'

Bah tu vois, je te trouve du coup plus violent humainement que le geste de cette femme, à partir du moment où celui-ci ne la représente pas.
La violence n'est pas que physique.

Le 10/02/2023 à 21:01, Crabe_fantome a dit :

"Baffe" ça sonne comme dans les films "Bud Spenser et Térence Hill"...

Encore une fois, questions de référentiels.
Pour moi baffe ne sonne pas plus doux que gifle ou claque.

Le 10/02/2023 à 21:01, Crabe_fantome a dit :

On s'en fout de la dispute. On s'en fout de chercher à savoir si sa femme l'a mérité ou si le pauvre Adrien a dû la gifler pour se défendre et sauver sa vie et qu'il serait peut être mort s'il n'avait pas réussi à lui porter un coup au visage... 

Euh, bah si, dans ce cas, ça s'appelle de la légitime défense.

Mais tu vois, voilà, c'est ça qui m'interpelle dans cette affaire : c'est l'outrance des propos et des positions.
Et l'absence totale de réflexion ou d'approche nuancée.

Le 10/02/2023 à 21:01, Crabe_fantome a dit :

Sa place n'est plus à l'Assemblée Nationale... Vous allez bien trouver un autre mec de gauche avec un meilleur charisme non? 

Ce n'est pas tant l'individu en lui même qui me préoccupe.

C'est la logique qui est derrière : parce que c'est une gifle sur une femme, on en fait automatiquement une violence faite aux femmes, sans même voir si c'était bien le contexte, la motivation, l'explication du geste. 
Encore une fois, je ne dis pas que ça ne l'est pas - je ne suis pas dans l'intimité du couple et Céline Quatennens a rapporté un climat et des violences physiques et morales, plus générales. Mais lui dément cela (même s'il avait reconnu la gifle), et donne des éléments d'une violence morale de sa femme envers lui. 

Si il ment, c'est en effet d'autant plus un connard. Mais s'il dit vrai, je trouve pour le coup qu'il paye pour ce qu'il n'est peut-être réellement pas.