L’inégalité de libido soutient la croissance de l’industrie du sexe

Il y a 1 heure, bouddean a dit :

Je ne comprends pas la logique , comment peut il être légal de vendre quelque chose et illégal de l'acheter ? 

oui mais ça, c'est parce que c'est spécifiquement français.

Il y a 16 heures, DroitDeRéponse a dit :

....
Le régulateur qu’est l’état ne devrait-il pas intervenir ? Vers un système plus juste et redistributif ?

L'état met déjà son nez partout alors pas question de faire appel à l'état !

Eh puis, que pourrait faire l'état pour accorder les deux aspects ? demander aux hommes de ne pas se préoccuper des femmes ou bien demander aux femmes de "relationner" davantage avec les hommes ? 

Il faut savoir aussi que la libido des jeunes hommes est nettement plus forte que celle des femmes. En revanche quand les femmes sont libérées de l'éducation des enfants, elles deviennnent "disponibles sexuellement" alors qu'au même âge les hommes sont sur le déclin.

Une solution serait que les hommes jeunes aient à disposition plusieurs femmes et qu'à partir de 45-50 ans les femmes puissent prendre un jeune amant pour compenser le mari faiblissant. Sacha Guitry avait une solution pour les femmes "mûres" : "Un mari pour le chic, un vieux pour le chèque et un jeune pour le choc" !

Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

constat Insee

Comme si on pouvait se fier à leurs statistiques...

Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

Les libidos ne sont pas équivalentes

C'est peut être parce que les hommes ont toujours pu exprimer leur envie comme ils voulaient...Une femme qui aime le sexe a toujours été vu, et encore de nos jours, comme une salope...Tant que cette mentalité ne changera pas, la libido restera différente.

Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

Les envies de sperme ne sont pas satisfaites non plus . Les temps d’attentes sont longs .

Je n'ai pas comprit ta réponse, c'est à dire ? 

mais qu'ils nous foutent la paix et s'occupent d'autres problèmes, on n'a rien demandé, on fait ce qu'on veut quand on veut 

Il y a 17 heures, DroitDeRéponse a dit :

https://www.letemps.ch/economie/linegalite-libido-soutient-croissance-lindustrie-sexe
 

L’écart entre la politique et la réalité économique peut difficilement être plus large qu’à l’égard de l’industrie du sexe. Les autorités cherchent à criminaliser et interdire. Une analyse de la demande promet au contraire une croissance à long terme
….

L’économie du sexe, au Royaume-Uni, dépasse en un an les dépenses de la construction de maisons individuelles d’une décennie (0,4% du PIB). Dans certains pays asiatiques elle oscille entre 2 et 14% du PIB, selon une étude de l’Institute of Economic Affairs (IEA). La réalité économique signale une croissance structurelle. Mais la politique cherche à la criminaliser et à l’interdire. Existe-t-il une issue?

 

La clé des réflexions se situe dans les faits, dans l’inégal désir de sexe entre l’homme (hétérosexuel) et la femme. L’inégalité a même tendance à s’accroître, selon les études. Le désir sexuel masculin est au moins deux fois supérieur à celui de la femme, et les hommes aimeraient avoir des rapports sexuels deux fois plus souvent que les femmes, selon un document de recherche de Catherine Hakim sur «l’offre et le désir»*.

 

L’égalité de la libido serait donc un mythe contre lequel bute la politique. «L’écart de désir sexuel entre hommes et femmes augmente. Il ne peut être dénoncé comme le fruit d’un mythe patriarcal», poursuit l’auteure, une sociologue britannique qui a longtemps enseigné à la London School of Economics.

…

Le déficit sexuel masculin devrait d’ailleurs continuer de croître au XXIe siècle en raison de l’indépendance économique croissante des femmes. Selon la scientifique, les femmes «pourraient se retirer des marchés sexuels qu’elles considèrent comme déséquilibrés».
 

=======
Le régulateur qu’est l’état ne devrait-il pas intervenir ? Vers un système plus juste et redistributif ?

C'est une très bonne nouvelle si pour une fois la politique n'est pas asservie à l'économie.

Car c'est l'économie qui doit être au service de la politique et non le contraire à l'opposé de la fumisterie ultralibérale

Ça ne veut pas dire que les contraintes économiques n'existent pas, ça veut dire que ce ne sont pas elles qui fixent les objectifs

Heureusement qu'il existe d'autres façons d'envisager le sexe que sous les angles industriels et commerciaux.

Ça n'interdit pas de constater que le commerce sexuel existe sous diverses formes dans quasiment toutes les sociétés

Faire d'une éventuelle différence de libido dont on est en droit de se demander comment elle se définit, comment elle se mesure et quelle est sa validité  le facteur déterminant du fonctionnement de ce commerce est assez ridicule. Ce n'est pas ça qui explique que dans certaines populations on vende les filles et que dans d'autres on les dote

C'est au politique de définir dans qu'elles mesures ce commerce est acceptable ou pour le moins supportable faute de mieux.

Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

La prostitution n’est pas illégale en UK .

Pas plus en France 

https://legadroit.com/la-prostitution-en-france/

Alors je ne comprends pas, quelle est l'idée pour "egaliser" le marché s'il y a déjà un marché tout à fait viable ? Si on parle bien de l'industrie du sexe alors II n'y a pas lieu de changer quoi que ce soit pour egaliser, a la limite on pourrait encore legaliser pour les plus voraces. Le monde tourne littéralement autour de ça aujourd'hui, je crois qu'il y en a déjà pas mal.

Par contre si on parle d'un marché naturel, et non économique, (comme je le pense), alors je me pose sérieusement des questions. Quelle aide pourrait possiblement donner envie à une femme prealablement dégoûtée du partenaire si elle ne vend pas ses services ? 

Il y a 13 heures, Natouxelle a dit :

Hhhmmmm...y en a qui vont devoir d'adapter alors...va falloir changer de camp, pour satisfaire vos envies

ils passeront en mode manuel .

il y a une heure, maddy a dit :

mais qu'ils nous foutent la paix et s'occupent d'autres problèmes, on n'a rien demandé, on fait ce qu'on veut quand on veut 

non mais 

Il y a 1 heure, Natouxelle a dit :

Comme si on pouvait se fier à leurs statistiques...

 Ben un peu quand même hein… l’Insee est quand même bien plus fiable qu’un.ne forumeur.euse qui peut raconter n’importe quoi de façon subjective. 

Il y a 1 heure, Natouxelle a dit :

Une femme qui aime le sexe a toujours été vu, et encore de nos jours, comme une salope...Tant que cette mentalité ne changera pas, la libido restera différente.

Ça a un peu évolué quand même notamment ac les sites de rencontre : certaines femmes ne se cachent pas/plus de leur désir parfois même de juste avoir envie de consommer sans fidéliser. 
On ne peut réduire les éventuelles problématiques de libido féminine à une société patriarcale d’un autre temps !

A mon humble avis, gratter du côté de la charge physique et mentale de certaines femmes dans le foyer, la routine du quotidien, le manque d’effort pour se séduire, etc… doivent légèrement y contribuer. 

Il y a 1 heure, sphynxxxix a dit :

ils passeront en mode manuel .

C'est amusant un temps le manuel...de même que les poupées...rien de vaut la sensation d'un vrai corps contre soi 

Il y a 1 heure, Elisa* a dit :

plus fiable qu’un.ne forumeur.euse qui peut raconter n’importe quoi de façon subjective. 

Sans doute, je ne sais pas  je ne regarde pas les forumeurs  

Il y a 2 heures, Natouxelle a dit :

C'est amusant un temps le manuel...de même que les poupées...rien de vaut la sensation d'un vrai corps contre soi 

 

je ne sais pas , je suis vierge .

Il y a 3 heures, Natouxelle a dit :

Sans doute, je ne sais pas  je ne regarde pas les forumeurs  

Sans blague ?!

Je ne les vois pas non plus… en même temps, à moins d’être extra-lucide mais pour répondre, ôte-moi d’un doute, tu lis quand même les posts ?! 

Bref… j’accorderai sans aucun doute plus de crédit à l’'Institut national de la statistique et des études économiques, l’Insee qu'à n’importe quel forumeur qui peut balancer n’importe quelle absurdité en gloussant. 
Cela m’est personnel évidemment ! 

Il y a 11 heures, Ximène a dit :

faux ! c'est le traitement mercantile et médiatique de la sexualité ( essentiellement masculine ) qui entretient cette industrie , nos ancêtres vivaient sans films pornos . tant que certains mâles , encouragés par l'industrie du sexe se comporteront comme des porcs , la libido des femmes ne risque pas de remonter !

Je n’ai pas compris ce qui était faux Ximene . Pourriez-vous préciser ?

Il y a 11 heures, Répy a dit :

L'état met déjà son nez partout alors pas question de faire appel à l'état !

Eh puis, que pourrait faire l'état pour accorder les deux aspects ? demander aux hommes de ne pas se préoccuper des femmes ou bien demander aux femmes de "relationner" davantage avec les hommes ? 
 

L’état propose un accompagnement procreatif pour toutes grâce à la solidarité de quelques hommes partageant leur matériel génétique. Un service d’accompagnement sexuel pourrait tout aussi bien être proposé par l’état ?

Il y a 11 heures, Répy a dit :

Il faut savoir aussi que la libido des jeunes hommes est nettement plus forte que celle des femmes.
 

Preuve ?

Il y a 11 heures, Répy a dit :

En revanche quand les femmes sont libérées de l'éducation des enfants, elles deviennnent "disponibles sexuellement" alors qu'au même âge les hommes sont sur le déclin.

Preuve ?

Il y a 11 heures, Répy a dit :

Une solution serait que les hommes jeunes aient à disposition plusieurs femmes et qu'à partir de 45-50 ans les femmes puissent prendre un jeune amant pour compenser le mari faiblissant. Sacha Guitry avait une solution pour les femmes "mûres" : "Un mari pour le chic, un vieux pour le chèque et un jeune pour le choc" !

Avant de chercher la solution , il faut déjà valider les hypothèses. Elles ne me paraissent pas couler de source. D’autant qu’à 45-50 ans il y a la ménopause .
 

Il y a 10 heures, Natouxelle a dit :

Comme si on pouvait se fier à leurs statistiques...

 

Je ne suis pas obscurantiste. La statistique est une science 

Il y a 10 heures, Natouxelle a dit :

C'est peut être parce que les hommes ont toujours pu exprimer leur envie comme ils voulaient...Une femme qui aime le sexe a toujours été vu, et encore de nos jours, comme une salope...Tant que cette mentalité ne changera pas, la libido restera différente.

Je n’ai pas l’impression que les conjoints dont la femme aime le sexe voient leur épouse comme une salope . C’est un vécu ? Un cliché ? Ou une étude Insee ?

Il y a 10 heures, hybridex a dit :

C'est une très bonne nouvelle si pour une fois la politique n'est pas asservie à l'économie.

Car c'est l'économie qui doit être au service de la politique et non le contraire à l'opposé de la fumisterie ultralibérale

Ça ne veut pas dire que les contraintes économiques n'existent pas, ça veut dire que ce ne sont pas elles qui fixent les objectifs

Heureusement qu'il existe d'autres façons d'envisager le sexe que sous les angles industriels et commerciaux.

Ça n'interdit pas de constater que le commerce sexuel existe sous diverses formes dans quasiment toutes les sociétés

Faire d'une éventuelle différence de libido dont on est en droit de se demander comment elle se définit, comment elle se mesure et quelle est sa validité  le facteur déterminant du fonctionnement de ce commerce est assez ridicule. Ce n'est pas ça qui explique que dans certaines populations on vende les filles et que dans d'autres on les dote

C'est au politique de définir dans qu'elles mesures ce commerce est acceptable ou pour le moins supportable faute de mieux.

Ce qu’exprime l’article c’est précisément que le politique tend à le contraindre toujours plus alors même que la tendance long terme serait du fait de l’émancipation des femmes et d’un tropisme féminin constate par l’Insee à choisir des hommes de classes sociales plus élevés , ce qui devrait mener à un déséquilibre du marché . Du moins est-ce ce que j’en comprends . 
La question de la mesure est intéressante, mais par exemple sur le tropisme féminin décrit ci-dessus , j’y voyais un cliché , et finalement je constate que la sociologue peut tout à fait s’appuyer sur des études statistiques, comme celle de l’Insee fournie en amont . Pour la question de la libido je cherche encore … pas évident de trouver des études sérieuses , Mais par contre je ne vois pas ce que ça a de ridicule de penser qu’une libido non satisfaite puisse se tourner vers des alternatives sexuelles alternatives.

il y a 13 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Je n’ai pas l’impression que les conjoints dont la femme aime le sexe voient leur épouse comme une salope

Fallait il que je précise que je ne parlais pas des femmes en couple  La différence de libido ne se fait pas ressentir que dans les couples.

Il y a 4 heures, Elisa* a dit :

tu lis quand même les posts ?! 

Oui, M'dame, du moins ceux qui m'intéressent  et pour ton histoire de forumeur, j'avoue ne pas avoir compris le rapport  mais...bref...  

il y a 13 minutes, Natouxelle a dit :

Oui, M'dame, du moins ceux qui m'intéressent  et pour ton histoire de forumeur, j'avoue ne pas avoir compris le rapport  mais...bref...  

Oui très Chèreu, tu as totalement raison, certains n’ont que bien peu d’intérêt, en plus d’être illisibles : finalement, c’était mieux quand je ne faisais pas d’effort pour te lire. 

Il y a 22 heures, Ximène a dit :

tant que certains mâles , encouragés par l'industrie du sexe se comporteront comme des porcs , la libido des femmes ne risque pas de remonter !

Comportement comme des porcs ou pas, ça ne change rien au fait qu'il y aura toujours une grande différence de libido entre hommes et femmes.

Le 08/01/2023 à 16:46, DroitDeRéponse a dit :

https://www.letemps.ch/economie/linegalite-libido-soutient-croissance-lindustrie-sexe
 

L’écart entre la politique et la réalité économique peut difficilement être plus large qu’à l’égard de l’industrie du sexe. Les autorités cherchent à criminaliser et interdire. Une analyse de la demande promet au contraire une croissance à long terme
….

L’économie du sexe, au Royaume-Uni, dépasse en un an les dépenses de la construction de maisons individuelles d’une décennie (0,4% du PIB). Dans certains pays asiatiques elle oscille entre 2 et 14% du PIB, selon une étude de l’Institute of Economic Affairs (IEA). La réalité économique signale une croissance structurelle. Mais la politique cherche à la criminaliser et à l’interdire. Existe-t-il une issue?

 

La clé des réflexions se situe dans les faits, dans l’inégal désir de sexe entre l’homme (hétérosexuel) et la femme. L’inégalité a même tendance à s’accroître, selon les études. Le désir sexuel masculin est au moins deux fois supérieur à celui de la femme, et les hommes aimeraient avoir des rapports sexuels deux fois plus souvent que les femmes, selon un document de recherche de Catherine Hakim sur «l’offre et le désir»*.

 

L’égalité de la libido serait donc un mythe contre lequel bute la politique. «L’écart de désir sexuel entre hommes et femmes augmente. Il ne peut être dénoncé comme le fruit d’un mythe patriarcal», poursuit l’auteure, une sociologue britannique qui a longtemps enseigné à la London School of Economics.

…

Le déficit sexuel masculin devrait d’ailleurs continuer de croître au XXIe siècle en raison de l’indépendance économique croissante des femmes. Selon la scientifique, les femmes «pourraient se retirer des marchés sexuels qu’elles considèrent comme déséquilibrés».
 

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Le régulateur qu’est l’état ne devrait-il pas intervenir ? Vers un système plus juste et redistributif ?

Les sociétés deviennent de plus en plus sexistes.

Il existe, en dehors du freudisme, une autre sociologie de la sexualité et en gros, on peut y distinguer deux thèses opposées, qui s’affrontent. Certains sociologues partent de l’individu, de ses instincts, de ses tendances innées pour retrouver ensuite le social : le couple serait la forme la plus primitive de la vie sociale et le couple naît de l’attraction sexuelle ; mais le sexuel n’apparaît pas seulement aux origines hypothétiques de l’humanité, il l’accompagne dans son évolution, la jalousie du mâle expliquant les origines de l’exogamie ; la différence anatomique des sexes, la première division du travail ; et la transformation du rut animal en tendresse, les débuts de la moralité. D’autres, psychologues sociaux d’ailleurs plus que purs sociologues, insistent au contraire sur le primat du social ; ils montrent que chaque civilisation ou chaque époque se crée sa conception particulière de l’amour : « Il est parfaitement possible d’écrire une histoire de l’érotique et d’y démontrer comment le comportement de l’organisation sociale influence et transforme la vie amoureuse des hommes... Sous des influences chrétiennes, ascétiques, chevaleresques, (la sexualité) se transforme en amour romantique, et avec l’aide de l’art qui lui est très proche, il devient culte du beau ; l’amour est le désir de la beauté. Lié à l’intellectualisme moderne et aux tentations de la vie moderne, il devient un problème de vie spirituelle. Le romantisme rehausse ce qu’il y a de mystérieux et de mystique dans l’amour…

Il y a 13 heures, DroitDeRéponse a dit :

D’autant qu’à 45-50 ans il y a la ménopause .

la ménopause ne signifie pas l'arrêt de toute activité sexuelle ! Elle signifie seulement l'arrêt de la fécondité.

il y a 3 minutes, Répy a dit :

la ménopause ne signifie pas l'arrêt de toute activité sexuelle ! Elle signifie seulement l'arrêt de la fécondité.

Franchement mon cher Répy .... c'est vrai que c'est le sujet qui préoccupe le plus actuellement ...