Des maraîchers bio astreints à une amende de 1500 euros par mois à cause de leur habitat précaire

Bonjour,

50 euros par jour d’amende à partir du 8 novembre prochain. C’est ce qu’encourent Adrien Cano et sa compagne Marine Dunand s’ils n’évacuent pas le mobile home de la ferme où ils travaillent. Le 8 août dernier, le maire de la commune a pris un arrêté de mise en demeure sous astreinte, ce qui menace fortement leur installation en maraîchage biologique. 

Ils ont quitté le Var, leur département d'origine, où les terrains sont excessivement chers et le foncier bloqué, pour s'installer en Vendée.

Le terrain qu'ils y ont acquis comprend plusieurs bâtiments, dont l’un sert aujourd’hui de point de vente et de lieu de stockage, et l’autre d’abri pour leurs cinq moutons.

« Le rachat a coûté nos économies, explique Adrien. L’ancien exploitant vendait sa maison juste à côté, mais c’était trop cher pour nous. » Ils décident donc d’installer deux mobile homes dans le troisième bâtiment, « sans aucune nuisance visuelle ou environnementale ». Ceux-ci servent de logement pour eux et leurs deux enfants qui ont aujourd’hui deux et trois ans.

« Les mobile homes ne sont pas visibles de l’extérieur. Faire comme ça était pour nous une évidence et une obligation financière. En plus, ce mode d’habitat écologique et réversible correspond à nos valeurs personnelles. Nous ne voulons pas participer un peu plus à l’artificialisation des sols en construisant une maison. On a eu l’accord verbal du maire de l’époque. Marine était enceinte, notre projet démarrait, le maire nous laissait du temps. »

(...)

Des gens qui travaillent dur, ne dérangent personne, sont bien acceptés par leur voisinage, contribuent à faire revenir la biodiversité sur une zone... 

Mais ça ne fait rien : il fallait que le maire vienne les embêter ! Tout cela pendant les vacances judiciaires.

Article entier

il y a 46 minutes, Doïna a dit :

Bonjour,

50 euros par jour d’amende à partir du 8 novembre prochain. C’est ce qu’encourent Adrien Cano et sa compagne Marine Dunand s’ils n’évacuent pas le mobile home de la ferme où ils travaillent. Le 8 août dernier, le maire de la commune a pris un arrêté de mise en demeure sous astreinte, ce qui menace fortement leur installation en maraîchage biologique. 

Ils ont quitté le Var, leur département d'origine, où les terrains sont excessivement chers et le foncier bloqué, pour s'installer en Vendée.

Le terrain qu'ils y ont acquis comprend plusieurs bâtiments, dont l’un sert aujourd’hui de point de vente et de lieu de stockage, et l’autre d’abri pour leurs cinq moutons.

« Le rachat a coûté nos économies, explique Adrien. L’ancien exploitant vendait sa maison juste à côté, mais c’était trop cher pour nous. » Ils décident donc d’installer deux mobile homes dans le troisième bâtiment, « sans aucune nuisance visuelle ou environnementale ». Ceux-ci servent de logement pour eux et leurs deux enfants qui ont aujourd’hui deux et trois ans.

« Les mobile homes ne sont pas visibles de l’extérieur. Faire comme ça était pour nous une évidence et une obligation financière. En plus, ce mode d’habitat écologique et réversible correspond à nos valeurs personnelles. Nous ne voulons pas participer un peu plus à l’artificialisation des sols en construisant une maison. On a eu l’accord verbal du maire de l’époque. Marine était enceinte, notre projet démarrait, le maire nous laissait du temps. »

(...)

Des gens qui travaillent dur, ne dérangent personne, sont bien acceptés par leur voisinage, contribuent à faire revenir la biodiversité sur une zone... 

Mais ça ne fait rien : il fallait que le maire vienne les embêter ! Tout cela pendant les vacances judiciaires.

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Le bio (le vrai) dérange, faut croire.

Quelle preuve a t'on que les produits que l'on vous vend soient vraiment BIO  ?   une patate  ressemble a une autre patate ,  pour moi   ,   c'est non  ;

il y a une heure, Doïna a dit :

Bonjour,

50 euros par jour d’amende à partir du 8 novembre prochain. C’est ce qu’encourent Adrien Cano et sa compagne Marine Dunand s’ils n’évacuent pas le mobile home de la ferme où ils travaillent. Le 8 août dernier, le maire de la commune a pris un arrêté de mise en demeure sous astreinte, ce qui menace fortement leur installation en maraîchage biologique. 

Ils ont quitté le Var, leur département d'origine, où les terrains sont excessivement chers et le foncier bloqué, pour s'installer en Vendée.

Le terrain qu'ils y ont acquis comprend plusieurs bâtiments, dont l’un sert aujourd’hui de point de vente et de lieu de stockage, et l’autre d’abri pour leurs cinq moutons.

« Le rachat a coûté nos économies, explique Adrien. L’ancien exploitant vendait sa maison juste à côté, mais c’était trop cher pour nous. » Ils décident donc d’installer deux mobile homes dans le troisième bâtiment, « sans aucune nuisance visuelle ou environnementale ». Ceux-ci servent de logement pour eux et leurs deux enfants qui ont aujourd’hui deux et trois ans.

« Les mobile homes ne sont pas visibles de l’extérieur. Faire comme ça était pour nous une évidence et une obligation financière. En plus, ce mode d’habitat écologique et réversible correspond à nos valeurs personnelles. Nous ne voulons pas participer un peu plus à l’artificialisation des sols en construisant une maison. On a eu l’accord verbal du maire de l’époque. Marine était enceinte, notre projet démarrait, le maire nous laissait du temps. »

(...)

Des gens qui travaillent dur, ne dérangent personne, sont bien acceptés par leur voisinage, contribuent à faire revenir la biodiversité sur une zone... 

Mais ça ne fait rien : il fallait que le maire vienne les embêter ! Tout cela pendant les vacances judiciaires.

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Encore un lien avec obligation d'inscription ou obligation de soutien, sans avoir lu l'article ! 

Donc j'en déduis que ces personnes n'étaient pas en conformité avec les lois. être producteur de produits bios ne dispense pas de respecter les lois.  

il y a 28 minutes, G2LLOQ a dit :

Quelle preuve a t'on que les produits que l'on vous vend soient vraiment BIO  ?   une patate  ressemble a une autre patate ,  pour moi   ,   c'est non  ;

Quand j'étais gamin , il n'y avait pas de bio , pas de produits chimiques , c'était naturel , le "BIO" est donc selon moi un retour en arrière !   les rutabagas , et topinambours  ça c'était BIO  !

il y a une heure, G2LLOQ a dit :

Quelle preuve a t'on que les produits que l'on vous vend soient vraiment BIO  ?   une patate  ressemble a une autre patate ,  pour moi   ,   c'est non  ;

L'appellation bio dans les magasins, c'est comme l'appellation halal ou casher, c'est juste d'une étiquette pour vendre, mais ça n'est pas trop bio.

Il y a 1 heure, Kyoshiro02 a dit :

L'appellation bio dans les magasins, c'est comme l'appellation halal ou casher, c'est juste d'une étiquette pour vendre, mais ça n'est pas trop bio.

Normalement sur du bio tu ne dois trouver aucune trace de pesticides ou d'engrais chimiques contrairement à ce que produit l'agriculture intensive !

il y a 5 minutes, LAKLAS a dit :

Normalement sur du bio tu ne dois trouver aucune trace de pesticides ou d'engrais chimiques contrairement à ce que produit l'agriculture intensive !

Normalement. Encore faudrait-il que le bio soit produit dans des zones loin du non bio.

Il y a 3 heures, Gouderien a dit :

Le bio (le vrai) dérange, faut croire.

Dans les petits bleds les maires sont souvent de mèche avec les pécores ( quand ils ne sont pas pécores eux même ) qui eux produisent de l'intensif avec la cuve et la rampe de pulvérisation du désherbant et de l'engrais chimique derrière le tracteur. En ce moment ils pulvérisent comme des malades, j'en sais quelque chose car la semaine dernière j'étais du matin et donc l'après midi je pouvais faire du vélo et je les ai vu et sentis et ce que j'ai respiré c'était pas du bio croyez moi c'était de la merde de chez monsanto !!

il y a 6 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Normalement. Encore faudrait-il que le bio soit produit dans des zones loin du non bio.

Mais oui... toujours la même chanson mais admet quand même que des légumes ou des fruits qui ne sont pas pulvérisés DIRECTEMENT avec du chimique seront toujours plus sains que ceux du mec qui pulvérise comme un malade !

il y a 8 minutes, LAKLAS a dit :

 

Mais oui... toujours la même chanson mais admet quand même que des légumes ou des fruits qui ne sont pas pulvérisés DIRECTEMENT avec du chimique seront toujours plus sains que ceux du mec qui pulvérise comme un malade !

Non le Bio c'est zero pulvérisation même accidentellement apportée par le vent ..  Au risque de voir ta production et tes terrains déclassés . 

C'est pour ces raisons qu'il faut plusieurs années pour labeliser une exploitation en agriculture biologique .. le temps que la terre ne comporte plus aucun résidu chimique decelable ..

il y a 2 minutes, Sittelle a dit :

C'est pour ces raisons qu'il faut plusieurs années pour labeliser une exploitation en agriculture biologique .. le temps que la terre ne comporte plus aucun résidu chimique decelable ..

Et c'est le cas dans 99% des exploitations agricoles bio. Les rares analyses qui décèlent des contaminations accidentelles de produits interdits sur les productions bio obligent l'agriculteur à jeter sa production. Le bio est très contrôlé et donc l'argument du: C'est pas mieux que les autre ne tient pas !!

il y a 39 minutes, LAKLAS a dit :

Mais oui... toujours la même chanson mais admet quand même que des légumes ou des fruits qui ne sont pas pulvérisés DIRECTEMENT avec du chimique seront toujours plus sains que ceux du mec qui pulvérise comme un malade !

Directement ou indirectement, au niveau de la qualité tu n'as pas de grande différence.

Si tu veux du vrai bio, achètes un jardin et plantes chez toi sans mettre le moindre pesticide.

il y a 2 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Directement ou indirectement, au niveau de la qualité tu n'as pas de grande différence.

Si tu veux du vrai bio, achètes un jardin et plantes chez toi sans mettre le moindre pesticide.

A condition qu’à côté de ton jardin, ne se trouve pas un champ exploité intensivement ou pire, des vignes non bio…. 

il y a 5 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Directement ou indirectement, au niveau de la qualité tu n'as pas de grande différence.

Si tu veux du vrai bio, achètes un jardin et plantes chez toi sans mettre le moindre pesticide.

chez moi ce ne sera pas mieux si mon voisin met du désherbant pour se débarrasser de ses mauvaises herbes et que les pluies ramènent ça chez moi !! 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

A condition qu’à côté de ton jardin, ne se trouve pas un champ exploité intensivement ou pire, des vignes non bio…. 

Voilà...ce sera le même problème partout ou alors il faut aller planter sous un dôme sur la lune

il y a 2 minutes, LAKLAS a dit :

Voilà...ce sera le même problème partout ou alors il faut aller planter sous un dôme sur la lune

 Vi vi c’est l’histoire sans fin… 

Il y a 4 heures, G2LLOQ a dit :

Quelle preuve a t'on que les produits que l'on vous vend soient vraiment BIO  ?   une patate  ressemble a une autre patate ,  pour moi   ,   c'est non  ;

Ha bah si t'exagères y'a une différence quand même ........ le prix.

Il y a 6 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

50 euros par jour d’amende à partir du 8 novembre prochain. C’est ce qu’encourent Adrien Cano et sa compagne Marine Dunand s’ils n’évacuent pas le mobile home de la ferme où ils travaillent. Le 8 août dernier, le maire de la commune a pris un arrêté de mise en demeure sous astreinte, ce qui menace fortement leur installation en maraîchage biologique. 

Ils ont quitté le Var, leur département d'origine, où les terrains sont excessivement chers et le foncier bloqué, pour s'installer en Vendée.

Le terrain qu'ils y ont acquis comprend plusieurs bâtiments, dont l’un sert aujourd’hui de point de vente et de lieu de stockage, et l’autre d’abri pour leurs cinq moutons.

« Le rachat a coûté nos économies, explique Adrien. L’ancien exploitant vendait sa maison juste à côté, mais c’était trop cher pour nous. » Ils décident donc d’installer deux mobile homes dans le troisième bâtiment, « sans aucune nuisance visuelle ou environnementale ». Ceux-ci servent de logement pour eux et leurs deux enfants qui ont aujourd’hui deux et trois ans.

« Les mobile homes ne sont pas visibles de l’extérieur. Faire comme ça était pour nous une évidence et une obligation financière. En plus, ce mode d’habitat écologique et réversible correspond à nos valeurs personnelles. Nous ne voulons pas participer un peu plus à l’artificialisation des sols en construisant une maison. On a eu l’accord verbal du maire de l’époque. Marine était enceinte, notre projet démarrait, le maire nous laissait du temps. »

(...)

Des gens qui travaillent dur, ne dérangent personne, sont bien acceptés par leur voisinage, contribuent à faire revenir la biodiversité sur une zone... 

Mais ça ne fait rien : il fallait que le maire vienne les embêter ! Tout cela pendant les vacances judiciaires.

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D'abord...MERCI pour votre message et cet article, qui confirme SANS DOUTE AUCUN ce que je sais pour en avoir "fréquenté" un bon

nombre notamment en ruralité.la fonction de "maire" N'EST PAS DU TOUT UNE GARANTIE de ...compétence ni de loyauté ni de bienveillance et notamment dans certaines  "ruralités" où la "parentalité" ...proche ou moins proche, le "copinage" entre natifs qui se connaissent et se fréquentent depuis leur enfance tiennent lieu de "délibérations républicaines"voire pire...

Un ex de ses "structures" : lesdits clubs de "l'amitié" largement fréquentés par des pers. "âgées" et pas toujours bien "conscientes"...

=une excellente initiative qd tenus par des édiles et subordonnés soucieux du bien-vivre /loyauté/justesse  etc..auprès de TOUS leurs administrés

=Une horreur qd  édiles/conseillers font desdits "clubs" leurs officines de commèrages/rumeurs/colportages et "arrangements" en tout genre sans discernement.

Il y a 5 heures, soisig a dit :

Encore un lien avec obligation d'inscription ou obligation de soutien, sans avoir lu l'article ! 

Donc j'en déduis que ces personnes n'étaient pas en conformité avec les lois. être producteur de produits bios ne dispense pas de respecter les lois.  

 

soisig, qu'on leur foute la paix à ces deux jeunes... ils s'installent, ils ont eu déjà le tort de vouloir s'installer chez eux dans le Var, (un de ces 4, il faudrait qu'il y ait un big one pour leur faire comprendre à ces "véreux varois"!) donc ils partent s"installer ailleurs, en choisissant le bio et ce n'est pas facile! l'ancien maire le comprenait fort bien et a autorisé les mobiles homes... que celui-ci leur fiche la paix! ils se mettront en conformité quand ils le pourront, ils sont sur leur terre, point barre. 

Il y a 7 heures, Gouderien a dit :

Le bio (le vrai) dérange, faut croire.

Je me demande plutôt, après avoir lu l'article, si le maire ne serait pas intéressé par le terrain. Son attitude est louche : il commence par donner son feu vert au couple, et beaucoup plus tard il leur tombe dessus comme un fauve, ne leur accordant plus aucune chance de se défendre alors que les avocats sont en vacances.

Il y a 7 heures, G2LLOQ a dit :

Quelle preuve a t'on que les produits que l'on vous vend soient vraiment BIO  ?   une patate  ressemble a une autre patate ,  pour moi   ,   c'est non  ;

C'est précisé dans l'article :

Citation

En attendant que la terre puisse passer en bio il faut compter un délai légal de trois ans 

C'est ce qu'a fait ce couple, et le mari n'a pas chômé pendant ce temps, qui enchaînait formations et stages pour devenir une pointure dans son domaine.

Pour moi , le BIO  c'est un moyen de soutirer plus d'argent  !  nous n'avons aucun moyen de vérifier qu'un produit est soi-disant    BIO   !!!