Procès du drame de Millas : « Je suis catégorique, la barrière était ouverte », clame la conductrice

Lors de l’ouverture du procès de l’accident entre un car scolaire et un train à Millas, la conductrice a répété entre deux sanglots que la barrière du passage à niveau était ouverte

Une attitude qui laisse les familles des victimes circonspectes. « Je pense qu’elle est dans le déni, accuse Stéphan, père d’une jeune victime, à la sortie du tribunal. Je pense qu’elle ne dit pas tout. Elle a craqué. C’est compréhensible. Il y a quand même un choc. Mais je pense qu’elle craque parce qu’elle ne sait pas trop ce qu’elle veut dire. » « C’est un accident, rappelle Sylvain, un autre papa. Ça aurait pu arriver à tout le monde, même si ça n’arrive pas à tout le monde. Dans le dossier, il y a des choses qui laissent perplexes. Est-ce que la barrière était levée ? Ce n’est pas impossible. » Une délicate question qui devra être tranchée par le tribunal à l’issue de trois semaines de procès.

Ce jour-là, alors qu’elle transporte des collégiens, Nadine Oliveira franchit le passage à niveau 25 de la commune de Millas, comme elle l’a franchi des centaines de fois depuis qu’elle a été embauchée il y a quelques mois pour faire ce trajet. Et chaque fois, le passage à niveau était ouvert, et la voie entièrement libre. Mais cette fois-ci, alors qu’elle s’engage, son car heurte de plein fouet un TER qui arrive au même moment. Et depuis cinq ans, à l’encontre des conclusions du juge d’instruction, de certains témoignages et des expertises de la SNCF, Nadine Oliveira répète inlassablement qu’elle s’est engagée car la barrière était ouverte.

Une position qu’elle a de nouveau martelé à la barre du tribunal en ce premier jour de procès, elle qui se présente comme une conductrice « à l’aise, prudente et consciencieuse », et surtout amoureuse de son métier. « Vous dites que la barrière était ouverte, lance la présidente Céline Ballérini. Est-ce que vous n’avez pas vu ou pas entendu les signaux lumineux et sonores ? Est-ce que c’est possible que vous n’en ayez pas eu conscience par un moment de distraction ou d’étourdissement. » « Non ! » , s’emporte Nadine Oliveira, seule sur le banc des accusés, avant de fondre en larmes. « Vous êtes sûre ? » « Oui », laisse échapper Nadine Oliveira dans un soupir. Plusieurs familles de victimes quittent la salle, submergées par l’émotion.

« Je me réveille par terre avec plein de cris »

« Est-ce que vous êtes sûre parce que vous revoyez la scène ou parce que l’admettre serait trop difficile ? », tente de nouveau Céline Ballérini. La conductrice sanglote. « Je revois bien la scène. Tout était levé, il n’y avait pas de signal sonore. Une fois engagé, je prends de la vitesse. Et plus rien. Je me réveille par terre avec plein de cris. Il y avait des enfants sur ma droite par terre. Et j’ai essayé de me lever mais je ne pouvais pas bouger. »

Après une suspension d’audience face à l’émotion de la conductrice, avant la lecture de deux témoignages d’automobilistes qui confirment la version de Nadine Oliveira, deux autres témoignages, celui de deux employés garés de l’autre côté du passage à niveau juste avant l’accident, viennent, eux, contredire la version de la conductrice. A la barre, tous deux racontent en effet avoir vu la barrière s’abaisser, et le car scolaire forcer le passage à niveau jusqu’à ce que la barrière se plie. « Pour moi, elle ne s’en est pas aperçue la pauvre, soupire Georges, l’un d’eux. Elle a poussé la barrière. Elle était bien basse. Elle allait doucement. »

« Moi, j’ai mes souvenirs, eux, ils ont les leurs », rétorque Nadine Oliveira. Les larmes ont disparu. Le ton est ferme, malgré le flot de questions des avocats des parties civiles qui soulignent les incohérences dans ce dossier. « Je ne dirai pas qu’ils mentent mais j’ai mes souvenirs à moi. » Et de répéter encore et encore : « Je suis catégorique. La barrière était ouverte. »

« Je n’ai pas tourné la tête »

https://www.20minutes.fr/justice/4001678-20220919-proces-drame-millas-categorique-barriere-ouverte-clame-conductrice

Bien compliqué tout cela

J'ai tout de même raté mon permis de conduire la première fois, parce que j'ai traversé un passage à niveau sans tourner ostensiblement la tête à gauche, puis à droite.

Avant, on ne pouvait pas passer quand les barrières étaient baissées solidement surveillées par un fonctionnaire qui bénéficiait d'un logement. Mais on a voulu faire des économies et on a mis la vie de nombreuses personnes inconscientes en danger.

Quel drame, je voudrais n'être à la place ni des parents, ni de la conductrice. Pauves enfants.

On a tout mis sur le dos de cette pauvre conductrice, mais la SNCF n'est pas claire dans cette histoire. C'est une stagiaire qui conduisait le train, et son superviseur se baladait dans les wagons au moment de la collision.

il y a 20 minutes, Plouj a dit :

Lors de l’ouverture du procès de l’accident entre un car scolaire et un train à Millas, la conductrice a répété entre deux sanglots que la barrière du passage à niveau était ouverte

Une attitude qui laisse les familles des victimes circonspectes. « Je pense qu’elle est dans le déni, accuse Stéphan, père d’une jeune victime, à la sortie du tribunal. Je pense qu’elle ne dit pas tout. Elle a craqué. C’est compréhensible. Il y a quand même un choc. Mais je pense qu’elle craque parce qu’elle ne sait pas trop ce qu’elle veut dire. » « C’est un accident, rappelle Sylvain, un autre papa. Ça aurait pu arriver à tout le monde, même si ça n’arrive pas à tout le monde. Dans le dossier, il y a des choses qui laissent perplexes. Est-ce que la barrière était levée ? Ce n’est pas impossible. » Une délicate question qui devra être tranchée par le tribunal à l’issue de trois semaines de procès.

Ce jour-là, alors qu’elle transporte des collégiens, Nadine Oliveira franchit le passage à niveau 25 de la commune de Millas, comme elle l’a franchi des centaines de fois depuis qu’elle a été embauchée il y a quelques mois pour faire ce trajet. Et chaque fois, le passage à niveau était ouvert, et la voie entièrement libre. Mais cette fois-ci, alors qu’elle s’engage, son car heurte de plein fouet un TER qui arrive au même moment. Et depuis cinq ans, à l’encontre des conclusions du juge d’instruction, de certains témoignages et des expertises de la SNCF, Nadine Oliveira répète inlassablement qu’elle s’est engagée car la barrière était ouverte.

Une position qu’elle a de nouveau martelé à la barre du tribunal en ce premier jour de procès, elle qui se présente comme une conductrice « à l’aise, prudente et consciencieuse », et surtout amoureuse de son métier. « Vous dites que la barrière était ouverte, lance la présidente Céline Ballérini. Est-ce que vous n’avez pas vu ou pas entendu les signaux lumineux et sonores ? Est-ce que c’est possible que vous n’en ayez pas eu conscience par un moment de distraction ou d’étourdissement. » « Non ! » , s’emporte Nadine Oliveira, seule sur le banc des accusés, avant de fondre en larmes. « Vous êtes sûre ? » « Oui », laisse échapper Nadine Oliveira dans un soupir. Plusieurs familles de victimes quittent la salle, submergées par l’émotion.

« Je me réveille par terre avec plein de cris »

« Est-ce que vous êtes sûre parce que vous revoyez la scène ou parce que l’admettre serait trop difficile ? », tente de nouveau Céline Ballérini. La conductrice sanglote. « Je revois bien la scène. Tout était levé, il n’y avait pas de signal sonore. Une fois engagé, je prends de la vitesse. Et plus rien. Je me réveille par terre avec plein de cris. Il y avait des enfants sur ma droite par terre. Et j’ai essayé de me lever mais je ne pouvais pas bouger. »

Après une suspension d’audience face à l’émotion de la conductrice, avant la lecture de deux témoignages d’automobilistes qui confirment la version de Nadine Oliveira, deux autres témoignages, celui de deux employés garés de l’autre côté du passage à niveau juste avant l’accident, viennent, eux, contredire la version de la conductrice. A la barre, tous deux racontent en effet avoir vu la barrière s’abaisser, et le car scolaire forcer le passage à niveau jusqu’à ce que la barrière se plie. « Pour moi, elle ne s’en est pas aperçue la pauvre, soupire Georges, l’un d’eux. Elle a poussé la barrière. Elle était bien basse. Elle allait doucement. »

« Moi, j’ai mes souvenirs, eux, ils ont les leurs », rétorque Nadine Oliveira. Les larmes ont disparu. Le ton est ferme, malgré le flot de questions des avocats des parties civiles qui soulignent les incohérences dans ce dossier. « Je ne dirai pas qu’ils mentent mais j’ai mes souvenirs à moi. » Et de répéter encore et encore : « Je suis catégorique. La barrière était ouverte. »

« Je n’ai pas tourné la tête »

 

https://www.20minutes.fr/justice/4001678-20220919-proces-drame-millas-categorique-barriere-ouverte-clame-conductrice

 

Bien compliqué tout cela

J'ai toujours pensé qu'elle disait la vérité...que la barrière était bien relevée...la SNCF est en tort...mais elle a plus de poids qu'une simple conductrice! et avec tous ces gosses morts...

C'est arrivé plein de fois que ces putains de barrières, ou ne s'ouvre pas ou restent ouvertes! son avocat aura t-il l'intelligence de rechercher dans le passé? sacré boulot!

Pourtant on a une garantie d'objectivité :

il y a 39 minutes, Plouj a dit :

Et depuis cinq ans, à l’encontre des conclusions du juge d’instruction, de certains témoignages et des expertises de la SNCF, Nadine Oliveira répète inlassablement qu’elle s’est engagée car la barrière était ouverte.

Il n'y a pas une loi en France qui oblige les conducteurs à regarder avant de traverser?

Citation

deux témoignages d’automobilistes qui confirment la version de Nadine Oliveira, deux autres témoignages, celui de deux employés garés de l’autre côté du passage à niveau juste avant l’accident, viennent, eux, contredire la version de la conductrice.

Ca pour le coup c'est ...comment dire...troublant.
 

ils embauchent n'importe qui pour transporter des écoliers , même sans diplôme .  Beaucoup ne veulent pas faire se travail car  trop de coupures , tu fais 5 heures de conduite pour toute une journée  pour un salaire de 900 euros , alors on embauche n'importe qui , voilà le résultat .

il y a une heure, Mein Schicksal a dit :

ils embauchent n'importe qui pour transporter des écoliers , même sans diplôme .  Beaucoup ne veulent pas faire se travail car  trop de coupures , tu fais 5 heures de conduite pour toute une journée  pour un salaire de 900 euros , alors on embauche n'importe qui , voilà le résultat .

Il faut le permis de transport en commun, tout le monde ne peux pas le passer et je vois pas ce que un diplôme vient faire là dedans si tu réussit à l'avoir ,et si tu respecte les procédures  quand tu transporte des voyageurs , là, a t-elle failli , c'est fort possible ou pas , il y a eu quand même des témoins hors du car , mais elle s'en tient à sa version et c'est un remord pour elle sur la conscience d'avoir tué des enfants , on ne peux pas la blâmer , elle le paye déjà 

Christian Faur, gérant de la société d'autocars Faur, a donné ce vendredi des précisions sur la conductrice qui était au volant lors de la collision mortelle entre un car scolaire et un train à Millas dans les Pyrénées-Orientales ce jeudi. "Notre conductrice est expérimentée. Elle est chez nous depuis avril 2017 en contrat CDI", a-t-il déclaré. "Nous l'avons rencontrée hier soir sur son lit d'hôpital. Elle était parfaitement lucide et nous a expliqué avoir traversé en toute confiance et sérénité un passage à niveau barrières ouvertes et feux clignotants éteints", a-t-il ajouté.

Il est tellement plus facile de tout mettre sur le dos d'une conductrice que sur la grande SNCF avec son armée d'avocats et l'argent pour les payer.

Il n'est pas tenu compte du témoignage des personnes qui affirment avoir vue les barrières levées, plus nombreuses que celles qui les ont vues baissées...

Que faire contre une commission d'experts appartenant à la SNCF ?

Pour rappel, les juges d’instruction ont recueilli des témoignages très divergents, certains affirmant que les barrières étaient ouvertes, d’autres qu’elles étaient fermées.

Elle a eu droit à ses médicaments et puis rétractation d'experts..

Quel cafouillage !

cette dame était sous antidépresseurs, il se peut aussi qu'elle ait eu un moment d'inattention, c'est ce que je crois. à chacun sa version, mais les morts eux, ne reviendront pas. pas grand'chose à attendre du verdict non plus.

Il y a 17 heures, PINOCCHIO a dit :

(...) là a t-elle failli , c'est fort possible ou pas , il y a eu quand même des témoins hors du car mais elle s'en tient à sa version et c'est un remord pour elle sur la conscience d'avoir tué des enfants , on ne peux pas la blâmer, elle le paye déjà 

Qu'elle ait fait une erreur ou pas, elle devra vivre avec ce poids sur la conscience toute sa vie et... je n'aimerais pas être à sa place...

Ce mardi matin, six des dix-sept rescapés de l'accident de car survenu dans la commune de Millas, le 14 décembre 2017, ont été entendus au tribunal correctionnel de Marseille.

On traverse la voie ferrée, je tourne la tête et je vois le train derrière qui klaxonne. Et là c’est le noir complet », raconte l’adolescent qui a perdu un être cher

À notre tour de passer le passage à niveau. Je n’ai pas entendu la sonnerie, ni le klaxon du train. J’ai le souvenir de la barrière ouverte. Mais quand je vois le train arriver, j’ai le souffle court. »

« On roulait doucement, limite à l’arrêt. Teddy s’est tourné vers moi entre les deux sièges. Je sentais quelque chose de bizarre dans le bus », continue Inès.

Derrière elle, la conductrice laisse couler quelques larmes. L’adolescente poursuit : « Je voyais plus loin Allan et Loïc, j’ai tourné la tête j’ai vu Léana. On roulait au pas, on était sur les rails mais on bougeait plus. J’ai entendu des cris. Je me suis réveillée assise par terre,

« Nous sommes arrivés au panneau stop, un premier bus est passé et nous on a pris le virage. La conductrice regarde à droite, à gauche ce qu’il se passe et elle fait le virage. Elle reçoit un message au même moment, elle regarde le message et pendant ce temps, j’ai vu les signaux lumineux, j’ai vu les barrières se baisser »

https://actu.fr/provence-alpes-cote-d-azur/marseille_13055/j-en-voudrais-toute-ma-vie-a-la-conductrice-recits-poignants-des-rescapes-du-drame-de-millas_53934452.html

Bien compliqué tout ça, trop compliqué.. mais la SNCF avait gagné d'avance !

Accident de car de Millas : la conductrice hospitalisée pour une "défaillance" cardiaque après s'être effondrée lors du procès

La conductrice d'un car scolaire, jugée à Marseille pour une collision mortelle avec un train en 2017 à Millas (Pyrénées-Orientales), a été hospitalisée en cardiologie après avoir craqué à l'audience jeudi 22 septembre. "Sous l'effet d'une émotion intense, le cœur a eu une défaillance", a déclaré vendredi à l'AFP l'un de ses avocats, Jean Codognès. Il n'a pas pu préciser si sa cliente pourrait assister ou non lundi à la reprise du procès, censé durer jusqu'au 7 octobre.

Nadine Oliveira, 53 ans, s'est effondrée à la barre jeudi, après avoir tenté une énième fois d'expliquer ce qu'elle avait vu ou non avant la collision avec le train. Après l'évacuation de la prévenue par les pompiers, la présidente du tribunal correctionnel a suspendu l'audience jusqu'à lundi.

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/accident/accident-de-car-dans-les-pyrenees-orientales/accident-de-car-de-millas-la-conductrice-hospitalisee-pour-une-defaillance-cardiaque-apres-s-etre-effondree-lors-du-proces_5376916.html

Ils vont la faire mourir, ce sera réglé !

il y a 4 minutes, Plouj a dit :

Ils vont la faire mourir, ce sera réglé !

Euh... ? 

https://www.vidal.fr/actualites/22737-syndrome-du-c-ur-brise-de-takotsubo-publication-d-un-consensus-d-experts-mais-des-questions-demeurent.html

Voilà de quoi est atteinte la prévenue apparemment
M'étonnerait qu'elle puisse à nouveau assister au procès.

il y a 22 minutes, chanou 34 a dit :

Voilà de quoi est atteinte la prévenue apparemment
M'étonnerait qu'elle puisse à nouveau assister au procès.

Euh ! Je reste donc sur mon raisonnement !

Le 23/09/2022 à 11:42, Plouj a dit :

Ils vont la faire mourir, ce sera réglé !

La pauvre elle est confrontée  au pot de Fer qu'est la SNCF ,et elle en face le pot de Terre !!!!!!!!!!!!