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Le Wokisme dans les écoles

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Invité hell-spawn

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Saturne06 Membre 3 522 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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il y a 1 minute, Crève a dit :

Je pose une question à tous celles et ceux qui ont participé avec véhémence sur ce sujet et se sont emparés du terme "wokisme" : quelle distinction faites-vous entre le wokisme et le progressisme ?

Pour moi, le progressisme peut-être positif s'il est bien pensé et ne consiste pas à faire n'importe quoi sur n'importe quel sujet. Le progrès est perçu de façon positive, le progressisme qui a la même racine en profite ... Le progressisme est donc bien différent, pour moi, du wokisme qui n'est qu'un ensemble disparate de revendications au motif de prétendues discriminations de minorités qui voudraient imposer leurs points de vue ou façons de vivre à une majorité.

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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 540 messages
Mentor‚ 41ans‚
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Il y a 13 heures, Saturne06 a dit :

Pour moi, le progressisme peut-être positif s'il est bien pensé et ne consiste pas à faire n'importe quoi sur n'importe quel sujet. Le progrès est perçu de façon positive, le progressisme qui a la même racine en profite ... Le progressisme est donc bien différent, pour moi, du wokisme qui n'est qu'un ensemble disparate de revendications au motif de prétendues discriminations de minorités qui voudraient imposer leurs points de vue ou façons de vivre à une majorité.

Est-ce que tu aurais un exemple de ces deux idéologies, celle du progressisme, et celle du wokisme, un exemple où le progressisme est "positif", et un exemple où le wokisme "fait n'importe quoi" ? Et aussi un exemple où le wokisme veut "s'imposer à la majorité".

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Membre, 37ans Posté(e)
Saturne06 Membre 3 522 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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Il y a 3 heures, Crève a dit :

Est-ce que tu aurais un exemple de ces deux idéologies, celle du progressisme, et celle du wokisme, un exemple où le progressisme est "positif", et un exemple où le wokisme "fait n'importe quoi" ? Et aussi un exemple où le wokisme veut "s'imposer à la majorité".

Bonjour @Crève, concernant le progressisme, je parle de la France, plusiuers exemples de progressisme 'positif' me viennent à l'esprit: Le progrès social (congés payés, sécurité sociale, chômage, amélioration des conditions de vie), tu ne me le demandes pas mais je te donne (pour moi) un exemple de progressisme 'négatif': l'assistanat à outrance actuellement observable avec des gens qui ont intérêt à rester au chômage pour bénéificier de certaines aides et prestations qu'ils perdraient s'ils reprenaient un travail. 

Tu demandes un exemple où le wokisme fait n'importe quoi. Il faut distinguer le wokisme outre-atlantique et chez nous. Outre-atlantique, ça ne nous regarde pas et les problèmes sont bien différents de la situation européenne, par exemple la communauté noire aux USA a subi évidemment des discriminations que 'nos' noirs n'ont pas eu à subir (en dehors du racisme ordinaire présent dans toutes les sociétés, racisme à double sens d'ailleurs). Un exemple affligeant qui parait-il existe aux USA sans certains états ('progressistes', démocrates ?) serait l'installation de toilettes publiques pour les personnes trans, installation donc d'une troisième toilette à côté de celle des hommes et des femmes ... Chez nous, le wokisme qui ferait n'importe quoi serait de devoir 'surveiller' par des comités de relecture le vocabulaire utilisé par les écrivains pour supprimer les mots pouvant 'blesser' ou 'offenser' (!) certains lecteurs. Ou la demande de modifier le titre de certains romans (lexemple courant est celui des '10 petits nègres' en 'ils étaient 10' ... OU mettre à l'index certains films jugés racistes ou je ne sais quoi (parait-il que 'Autant en emporte le vent' serait offensant ... Ou plus récemment, j'en ai parlé plus haut, le bureau des élèves de l'Ecole Normale Supérieure (rue d'Ulm) aurait demandé que les hommes 'cisgenres' n'aient plus accès à certains bâtiments ou couloirs de l'établissement ... Il y a bien d'autres exemples ...

Un exemple où le wokisme veut s'imposer à la majorité ? Tu as dû entendre parler de certains excités qui parlaient ou demandaient d'ôter la statu de Colbert, de Voltaire, de Napoléon etc au motif que ces personnages historiques ne plaisent à ces excités refoulés ... Ou certaines sociétés (RATP, SNCF, compagnies aériennes, je ne sais pas lesquelles feraient ça), j'ai lu dans les médias que pour ne pas 'offenser' les gens qui ne sont ni homme ni femme (enfin je parle de ceux qui trichent avec la biologie en récusant leur caryotype (qu'ils garderont évidemment même par!s leurs 'transitions'), il ne faut plus dire 'Bonjour Mesdames et Messieurs' mais 'Bonjour tout le monde' ou des imbécillités de ce genre. Pour le moment, ces gens-là n'imposent pas grand chose mais je pense que si on les laissait faire, ils essaieraient sans doute de transformer notre société en une société idéale pour eux dans laquelle la majorité (si elle ne se défend pas) ne se reconnaitrait plus au niveau des valeurs sociétales qui sont les nôtres. Je fais ici allusion à la tyrannie de certaines minorités envers la majorité silencieuse qui 'laisse faire' ... Je suis volontairement polémique dans ma conclusion, le mot tyrannie est évidemment un peu fort ...

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satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
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Il y a 2 heures, Saturne06 a dit :

Bonjour @Crève, concernant le progressisme, je parle de la France, plusiuers exemples de progressisme 'positif' me viennent à l'esprit: Le progrès social (congés payés, sécurité sociale, chômage, amélioration des conditions de vie), tu ne me le demandes pas mais je te donne (pour moi) un exemple de progressisme 'négatif': l'assistanat à outrance actuellement observable avec des gens qui ont intérêt à rester au chômage pour bénéificier de certaines aides et prestations qu'ils perdraient s'ils reprenaient un travail. 

Tu demandes un exemple où le wokisme fait n'importe quoi. Il faut distinguer le wokisme outre-atlantique et chez nous. Outre-atlantique, ça ne nous regarde pas et les problèmes sont bien différents de la situation européenne, par exemple la communauté noire aux USA a subi évidemment des discriminations que 'nos' noirs n'ont pas eu à subir (en dehors du racisme ordinaire présent dans toutes les sociétés, racisme à double sens d'ailleurs). Un exemple affligeant qui parait-il existe aux USA sans certains états ('progressistes', démocrates ?) serait l'installation de toilettes publiques pour les personnes trans, installation donc d'une troisième toilette à côté de celle des hommes et des femmes ... Chez nous, le wokisme qui ferait n'importe quoi serait de devoir 'surveiller' par des comités de relecture le vocabulaire utilisé par les écrivains pour supprimer les mots pouvant 'blesser' ou 'offenser' (!) certains lecteurs. Ou la demande de modifier le titre de certains romans (lexemple courant est celui des '10 petits nègres' en 'ils étaient 10' ... OU mettre à l'index certains films jugés racistes ou je ne sais quoi (parait-il que 'Autant en emporte le vent' serait offensant ... Ou plus récemment, j'en ai parlé plus haut, le bureau des élèves de l'Ecole Normale Supérieure (rue d'Ulm) aurait demandé que les hommes 'cisgenres' n'aient plus accès à certains bâtiments ou couloirs de l'établissement ... Il y a bien d'autres exemples ...

Un exemple où le wokisme veut s'imposer à la majorité ? Tu as dû entendre parler de certains excités qui parlaient ou demandaient d'ôter la statu de Colbert, de Voltaire, de Napoléon etc au motif que ces personnages historiques ne plaisent à ces excités refoulés ... Ou certaines sociétés (RATP, SNCF, compagnies aériennes, je ne sais pas lesquelles feraient ça), j'ai lu dans les médias que pour ne pas 'offenser' les gens qui ne sont ni homme ni femme (enfin je parle de ceux qui trichent avec la biologie en récusant leur caryotype (qu'ils garderont évidemment même par!s leurs 'transitions'), il ne faut plus dire 'Bonjour Mesdames et Messieurs' mais 'Bonjour tout le monde' ou des imbécillités de ce genre. Pour le moment, ces gens-là n'imposent pas grand chose mais je pense que si on les laissait faire, ils essaieraient sans doute de transformer notre société en une société idéale pour eux dans laquelle la majorité (si elle ne se défend pas) ne se reconnaitrait plus au niveau des valeurs sociétales qui sont les nôtres. Je fais ici allusion à la tyrannie de certaines minorités envers la majorité silencieuse qui 'laisse faire' ... Je suis volontairement polémique dans ma conclusion, le mot tyrannie est évidemment un peu fort ...

Mouais…excités, refoulés. Je passe devant la statue de Colbert, je suis Noire, je ressens une certaine souffrance, je suis une excitée refoulée, mouais…Je passe devant la statue de Voltaire, mes parents sont morts dans un camp de concentration, j’ai un pincement de cœur,  je suis une refoulée excitée. Mouais la vulgarité du mâle gaulois ( ou franc selon ses orientations politiques ) bien à l’aise dans son home, me traite d’excitée refoulée. mouais. Heureusement @Quasi-Modo dont vous êtes la mama vient à votre secours, en émettant un emoji dont il dit par ailleurs que cet emploi manifeste une dégradation culturelle…Mouais…

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Membre, 37ans Posté(e)
Saturne06 Membre 3 522 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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il y a 55 minutes, satinvelours a dit :

Mouais…excités, refoulés. Je passe devant la statue de Colbert, je suis Noire, je ressens une certaine souffrance, je suis une excitée refoulée, mouais…Je passe devant la statue de Voltaire, mes parents sont morts dans un camp de concentration, j’ai un pincement de cœur,  je suis une refoulée excitée. Mouais la vulgarité du mâle gaulois ( ou franc selon ses orientations politiques ) bien à l’aise dans son home, me traite d’excitée refoulée. mouais. Heureusement @Quasi-Modo dont vous êtes la mama vient à votre secours, en émettant un emoji dont il dit par ailleurs que cet emploi manifeste une dégradation culturelle…Mouais…

Madame, le fait d'être noire ne vous donne AUCUN droit sur la majorité des gens s'ils veulent garder Colbert, Voltaire et les autres. Vous ressentez une certaine souffrance en regardant ces statues ? Hé bien, faites comme moi, je n'aime pas l'art contemporain, quand je passe devant un tableau une sculpture contemporaine etc, je ne dis pas que je ressens une certaine souffrance (!), je détourne la tête et regarde autre chose. Vos parents seraient morts dans un camp de concentration ? Je ne vois pas le rapport avec Voltaire et que vos parents soient morts dans ces conditions ne vous donnent aucun droit par rapport au reste de la population française (si vous êtes française, et je ne vous le demande pas car ça ne changerait rien à ma réponse et je m'en fiche royalement) car vous n'êtes pas la seule à avoir eu des parents ou des proches morts dans ces camps. Votre condition de personne noire, j'ai l'impression que vous vous en servez pour soutenir les dérives du wokisme venu des USA où, là, vos semblables ont effectivement souffert. Vous devriez aller les voir et vivre avec eux pour voir si vos souffrances s'atténuent.

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Membre, Posté(e)
satinvelours Membre 3 006 messages
Forumeur vétéran‚
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il y a 1 minute, Saturne06 a dit :

Madame, le fait d'être noire ne vous donne AUCUN droit sur la majorité des gens s'ils veulent garder Colbert, Voltaire et les autres. Vous ressentez une certaine souffrance en regardant ces statues ? Hé bien, faites comme moi, je n'aime pas l'art contemporain, quand je passe devant un tableau une sculpture contemporaine etc, je ne dis pas que je ressens une certaine souffrance (!), je détourne la tête et regarde autre chose. Vos parents seraient morts dans un camp de concentration ? Je ne vois pas le rapport avec Voltaire et que vos parents soient morts dans ces conditions ne vous donnent aucun droit par rapport au reste de la population française (si vous êtes française, et je ne vous le demande pas car ça ne changerait rien à ma réponse et je m'en fiche royalement) car vous n'êtes pas la seule à avoir eu des parents ou des proches morts dans ces camps. Votre condition de personne noire, j'ai l'impression que vous vous en servez pour soutenir les dérives du wokisme venu des USA où, là, vos semblables ont effectivement souffert. Vous devriez aller les voir et vivre avec eux pour voir si vos souffrances s'atténuent.

Le beauf dans toute sa splendeur. La vulgarité triomphante. Au dessus de cette fange il existe une frange, heureusement, française, qui continue de transmettre une certaine aisance culturelle. 

Modifié par satinvelours
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Membre, 37ans Posté(e)
Saturne06 Membre 3 522 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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il y a 12 minutes, satinvelours a dit :

Le beauf dans toute sa splendeur. La vulgarité triomphante. Au dessus de cette fange il existe une frange, heureusement, française, qui continue de transmettre une certaine aisance culturelle. 

Vulgarité ... ? Je ne vois pas en relisant mes propos où se trouve la vulgarité. Par contre, je ne suis pas certain que le qualificatif de beauf ne le soit pas. Mais nous n'avons pas, semble-t-il, la même signification des mots. Je note que votre intervention précédente (avec la répétition élégante des mouais ...) apporte de l'eau à notre moulin contre le wokisme et ses partisans et pour cela je vous en remercie. J'ai bien noté votre argument suprême, je suis Noire avec un N majuscule ... Moi, je suis blanc. Et votre allusion à la 'vulgarité du mâle gaulois' me conforte dans mon jugement sur les 'excités refoulés' qui semble vous avoir concerné.

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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 540 messages
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Il y a 7 heures, Saturne06 a dit :

Bonjour @Crève, concernant le progressisme, je parle de la France, plusiuers exemples de progressisme 'positif' me viennent à l'esprit: Le progrès social (congés payés, sécurité sociale, chômage, amélioration des conditions de vie), tu ne me le demandes pas mais je te donne (pour moi) un exemple de progressisme 'négatif': l'assistanat à outrance actuellement observable avec des gens qui ont intérêt à rester au chômage pour bénéificier de certaines aides et prestations qu'ils perdraient s'ils reprenaient un travail. 

Tu demandes un exemple où le wokisme fait n'importe quoi. Il faut distinguer le wokisme outre-atlantique et chez nous. Outre-atlantique, ça ne nous regarde pas et les problèmes sont bien différents de la situation européenne, par exemple la communauté noire aux USA a subi évidemment des discriminations que 'nos' noirs n'ont pas eu à subir (en dehors du racisme ordinaire présent dans toutes les sociétés, racisme à double sens d'ailleurs). Un exemple affligeant qui parait-il existe aux USA sans certains états ('progressistes', démocrates ?) serait l'installation de toilettes publiques pour les personnes trans, installation donc d'une troisième toilette à côté de celle des hommes et des femmes ... Chez nous, le wokisme qui ferait n'importe quoi serait de devoir 'surveiller' par des comités de relecture le vocabulaire utilisé par les écrivains pour supprimer les mots pouvant 'blesser' ou 'offenser' (!) certains lecteurs. Ou la demande de modifier le titre de certains romans (lexemple courant est celui des '10 petits nègres' en 'ils étaient 10' ... OU mettre à l'index certains films jugés racistes ou je ne sais quoi (parait-il que 'Autant en emporte le vent' serait offensant ... Ou plus récemment, j'en ai parlé plus haut, le bureau des élèves de l'Ecole Normale Supérieure (rue d'Ulm) aurait demandé que les hommes 'cisgenres' n'aient plus accès à certains bâtiments ou couloirs de l'établissement ... Il y a bien d'autres exemples ...

Un exemple où le wokisme veut s'imposer à la majorité ? Tu as dû entendre parler de certains excités qui parlaient ou demandaient d'ôter la statu de Colbert, de Voltaire, de Napoléon etc au motif que ces personnages historiques ne plaisent à ces excités refoulés ... Ou certaines sociétés (RATP, SNCF, compagnies aériennes, je ne sais pas lesquelles feraient ça), j'ai lu dans les médias que pour ne pas 'offenser' les gens qui ne sont ni homme ni femme (enfin je parle de ceux qui trichent avec la biologie en récusant leur caryotype (qu'ils garderont évidemment même par!s leurs 'transitions'), il ne faut plus dire 'Bonjour Mesdames et Messieurs' mais 'Bonjour tout le monde' ou des imbécillités de ce genre. Pour le moment, ces gens-là n'imposent pas grand chose mais je pense que si on les laissait faire, ils essaieraient sans doute de transformer notre société en une société idéale pour eux dans laquelle la majorité (si elle ne se défend pas) ne se reconnaitrait plus au niveau des valeurs sociétales qui sont les nôtres. Je fais ici allusion à la tyrannie de certaines minorités envers la majorité silencieuse qui 'laisse faire' ... Je suis volontairement polémique dans ma conclusion, le mot tyrannie est évidemment un peu fort ...

En fait, si je demande la distinction entre le Wokisme, notion récente utilisée par les masses et les journalistes, et le progressisme, c'est parce que je les assimile, et malgré votre commentaire, je ne suis pas convaincu de la distinction. Je m'explique : à mon avis, les deux défendent une même notion, une composante de la gauche, que faute de trouver mieux, je rapprocherai du terme : égalité.

 

J'ai demandé des exemples, pour qu'on y voit plus clair. Dans les exemples choisis pour décrire le progressisme, vous faites mention, excepté l'artisanat, à des exemples du passé (congés payés, etc.) Tandis que pour décrire le Wokisme, vous faites référence à des exemples récents. Mais les deux relèvent du même combat pour l'égalité. La dichotomie que vous opérez relève plus de luttes entre celles passées et celles actuelles.

 

A mon sens, nous n'avons pas besoin de ce mot : Woke. Car nous avons déjà un mot, le progressisme, qui poursuit son histoire, avec ses dérives, ses tares, mais aussi ses combats légitimes. Le fait d'utiliser Woke est plus un signe, non pas de changements sociétaux, mais de changement de vocabulaire : nous ajoutons plus d'anglicisme, là où nous avons déjà un mot français qu'on ne sait plus utiliser.

 

Tout comme la pensée réactionnaire, le progressisme poursuit son histoire.

 

L'autre dichotomie que vous opérez à travers vos exemples, entre le Progressisme et Wokisme, est le jugement de valeur. A l'exception de votre exemple de l'artisanat, vous dépeignez l'un, le progressisme, en termes mélioratifs, l'autre le Wokisme en termes péjoratifs. Mais pour moi il y a une continuité de l'un à l'autre, peut-être pas en terme de qualité, mais au moins de notions, à savoir la volonté de plus d'égalité.

 

Dans vos exemples, qui sont orientés, vous choisissez par exemple la "réduction du vocabulaire", qui immédiatement fait penser à Orwell. Or ce que j'observe jusqu'alors, c'est l'inverse : on ajoute du vocabulaire, en plus de "il" et "elle", nous avons iel. C'est donc un terme de plus, et non une réduction. Tant que les termes "il" et "elle" ne disparaissent pas parce que décrivant une réalité objective, ça gêne qui qu'on ait "iel" en plus ? Idem pour l'histoire des toilettes accueillant les trans-genres -sexuels : si toi, hétéro, tu peux toujours trouver les toilettes pour hommes, en quoi ça te gêne qu'à côté un trans-sexuel utilise d'autres toilettes ?

 

En fait, ce qui me gêne avec le Wokisme, que moi j'appelle le progressisme tendance Internet (je peux m'expliquer là-dessus), c'est que ça fait se monter les uns contre les autres, alors que ça ne recouvre, concerne, qu'une minorité de personnes, pendant que les puissants nous regardent nous agiter dans un bocal pour des futilités. Si les trans-sexuels veulent un mot en plus dans le vocabulaire et des toilettes en plus, ok, mais qu'on fasse vite, on a autre chose de plus important à traiter.

 

Voilà ma contribution au topic, je compte pas m'étendre trop, pour moi c'est pas un vrai sujet de société. Tout juste un buzz avant tout de vocabulaire.

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Membre, 37ans Posté(e)
Saturne06 Membre 3 522 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, Crève a dit :

En fait, si je demande la distinction entre le Wokisme, notion récente utilisée par les masses et les journalistes, et le progressisme, c'est parce que je les assimile, et malgré votre commentaire, je ne suis pas convaincu de la distinction. Je m'explique : à mon avis, les deux défendent une même notion, une composante de la gauche, que faute de trouver mieux, je rapprocherai du terme : égalité.

Bonjour, je suis dans le train avec mon iPhone et ce n’est pas pratique d’écrire … Merci pour ta réponse et je m’attendais à ce que nous ne soyons pas toujours d’accord 😉

j’ai fait une sélection de certaines de tes phrases.

J'ai demandé des exemples, pour qu'on y voit plus clair. Dans les exemples choisis pour décrire le progressisme, vous faites mention, excepté l'artisanat, à des exemples du passé (congés payés, etc.) Tandis que pour décrire le Wokisme, vous faites référence à des exemples récents. 

 

C’est exact et c’est pour moi logique puisque le wokisme est un concept récent.

Tu assimiles le progressisme au wokisme en sous-entendant que ces deux idéologies sont assimilables à l’égalité.
 

Personnellement, je ne le pense pas car si le progressisme a apporté (pas toujours) des améliorations dans la communauté des Hommes (j’exclue les minorités dans le sens où elles font partie de la communauté), le wokisme n’apporte que des corrections très limitées ne concernant que quelques minorités actives et pas la communauté en général.

Dans vos exemples, qui sont orientés, vous choisissez par exemple la "réduction du vocabulaire", qui immédiatement fait penser à Orwell.

Je ne vois pas à quelle ‘réduction de vocabulaire ´ j’aurais fait allusion dans mes interventions …

 

Or ce que j'observe jusqu'alors, c'est l'inverse : on ajoute du vocabulaire, en plus de "il" et "elle", nous avons iel. C'est donc un terme de plus, et non une réduction. Tant que les termes "il" et "elle" ne disparaissent pas parce que décrivant une réalité objective, ça gêne qui qu'on ait "iel" en plus ?

Parce que ´iel’, tu considères que c’est un pronom personnel qui est adopté par la majorité des gens et utilisé couramment ?

Tu fais allusion ici à cette horrible écriture inclusive (😉) et pour te faire sourire, je vais te dire que quand je lis un texte écrit dans ce langage abscons, j’en arrête immédiatement la lecture  … Franchement, c’est un progrès ce iel ?

 

Idem pour l'histoire des toilettes accueillant les trans-genres -sexuels : si toi, hétéro, tu peux toujours trouver les toilettes pour hommes, en quoi ça te gêne qu'à côté un trans-sexuel utilise d'autres toilettes ?

 Trans-genres-sexuels ! Je n’avais encore jamais lu ce genre de juxtaposition: je vois que tu associes au trans-genre une sexualité ce qui est bien différent. Un transgenre est une pathologie (Troubles de la personnalité en psychiatrie) que des gens peuvent présenter tout en étant homo, hétéro ou bisexuel voire aucun des trois quand l’échec de la transition est patent. Alors, tu dis ´si toi, hétéro …’, qui te dit que je suis hétéro ? J’ai pas mal d’amis gays qui refusent d’être assimilés à ce magma disparate mélangeant des sexualités (LGB) à des mentalités et façons de concevoir la société (Q) et à des pathologies comme la dysphorie de genre, les troubles borderline de la personnalité bien décrits par la psychiatrie occidentale. Ces amis gays se réclament du G  et veulent qu’on leur foute la paix

J'ai demandé des exemples, pour qu'on y voit plus clair. Dans les exemples choisis pour décrire le progressisme, vous faites mention, excepté l'artisanat, à des exemples du passé (congés payés, etc.) Tandis que pour décrire le Wokisme, vous faites référence à des exemples récents. 

C’est exact et c’est pour moi logique puisque le wokisme est un concept récent.

Tu assimiles le progressisme au wokisme en sous-entendant que ces deux idéologies sont assimilables à l’égalité. Personnellement, je ne le pense pas car si le progressisme a apporté (pas toujours) des améliorations dans la communauté des Hommes (j’exclue les minorités dans le sens où elles font partie de la communauté), le wokisme n’apporte que des corrections très limitées ne concernant que quelques minorités actives et pas la communauté en général.

Dans vos exemples, qui sont orientés, vous choisissez par exemple la "réduction du vocabulaire", qui immédiatement fait penser à Orwell.

Je ne vois pas à quelle ‘réduction de vocabulaire ´ j’aurais fait allusion dans mes interventions …

 

Or ce que j'observe jusqu'alors, c'est l'inverse : on ajoute du vocabulaire, en plus de "il" et "elle", nous avons iel. C'est donc un terme de plus, et non une réduction. Tant que les termes "il" et "elle" ne disparaissent pas parce que décrivant une réalité objective, ça gêne qui qu'on ait "iel" en plus ?

Parce que ´iel’, tu considères que c’est un pronom personnel qui est adopté par la majorité des gens et utilisé couramment ?

Tu fais allusion ici à cette horrible écriture inclusive (😉) et pour te faire sourire, je vais te dire que quand je lis un texte écrit dans ce langage abscons, j’en arrête immédiatement la lecture  … Franchement, c’est un progrès ce iel ?

 

Idem pour l'histoire des toilettes accueillant les trans-genres -sexuels : si toi, hétéro, tu peux toujours trouver les toilettes pour hommes, en quoi ça te gêne qu'à côté un trans-sexuel utilise d'autres toilettes ?

 Trans-genres-sexuels ! Je n’avais encore jamais lu ce genre de juxtaposition: je vois que tu associes au trans-genre une sexualité ce qui est bien différent. Un transgenre est une pathologie (Troubles de la personnalité en psychiatrie) que des gens peuvent présenter tout en étant homo, hétéro ou bisexuel voire aucun des trois quand l’échec de la transition est patent. Alors, tu dis ´si toi, hétéro …’, qui te dit que je suis hétéro ? J’ai pas mal d’amis gays qui refusent d’être assimilés à ce magma disparate mélangeant des sexualités (LGB) à des mentalités et façons de concevoir la société (Q) et à des pathologies comme la dysphorie de genre, les troubles borderline de la personnalité bien décrits par la psychiatrie occidentale. Ces amis gays se réclament du G  (et uniquement du G) et veulent qu’on leur foute la paix avec les autres lettres … Pour répondre à ta question sur un trans qui utilise une autre toilette que les toilettes pour H ou F, ça me gêne ? Non, ça ne me gêne en aucun cas mais je pense qu’il y a dans notre société actuelle d’autres problèmes plus importants et d’autres dépenses plus utiles à faire …

En fait, ce qui me gêne avec le Wokisme, que moi j'appelle le progressisme tendance Internet (je peux m'expliquer là-dessus), c'est que ça fait se monter les uns contre les autres, alors que ça ne recouvre, concerne, qu'une minorité de personnes, 

 

Je suis tout à fait d’accord avec toi sur ce point : cette minorité de personnes (si l’on parle des Trans) font beaucoup trop parler d’eux pour ce qu’ils représentent démographiquement. Mais il y a d’autres composantes au wokisme (ou au progressisme actuel, pour te faire plaisir), ce sont certaines minorités qui estiment légitimes de bouleverser ou de modifier la société voulue par la majorité des gens: le racisme structurel de la communauté blanche vu par certains noirs, heureusement minoritaires, voulant effacer tout ce qui ne leur plait pas historiquement, le mouvement Black Lives Matter en est un exemple bien excessif de la société américaine déjantée que nous observons actuellement mais tu ne seras sans doute pas d’accord sur ce point …

 

Voilà ma contribution au topic, je compte pas m'étendre trop, pour moi c'est pas un vrai sujet de société. Tout juste un buzz avant tout de vocabulaire.

Je pense que modifier la société en profondeur, renier et effacer une partie de notre histoire, c’est bien un sujet de société …

 

En fait, ce qui me gêne avec le Wokisme, que moi j'appelle le progressisme tendance Internet (je peux m'expliquer là-dessus), c'est que ça fait se monter les uns contre les autres, alors que ça ne recouvre, concerne, qu'une minorité de personnes, 

 

Je suis tout à fait d’accord avec toi sur ce point : cette minorité de personnes (si l’on parle des Trans) font beaucoup trop parler d’eux pour ce qu’ils représentent démographiquement. Mais il y a d’autres composantes au wokisme (ou au progressisme actuel, pour te faire plaisir), ce sont certaines minorités qui estiment légitimes de bouleverser ou de modifier la société voulue par la majorité des gens: le racisme structurel de la communauté blanche vu par certains noirs, heureusement minoritaires, voulant effacer tout ce qui ne leur plait pas historiquement, le mouvement Black Lives Matter en est un exemple bien excessif de la société américaine déjantée que nous observons actuellement mais tu ne seras sans doute pas d’accord sur ce point …

Il semble que mon iPhone me joue des tours pour que la réponse soit claire … j’ai trouvé intéressants nos échanges qui sont toujours restés courtois même si nous n’avons pas la même approche du wokisme/progressisme …😉

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  • 3 semaines après...
Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 307 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
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Jean-François Braunstein: «Le mouvement woke ne fait pas mystère de sa volonté d’endoctriner les enfants»

Dans son nouvel essai dont Le Figaro dévoile de larges extraits, le professeur émérite de philosophie à la Sorbonne voit dans le wokisme bien plus qu’une simple vague de «folie passagère» ou un snobisme intellectuel. C’est, pour lui, un authentique fanatisme: ses adeptes, profondément intolérants, déguisent des opinions en science et se croient tenus d’endoctriner.

Phénomène de société, le mouvement woke est critiqué par de nombreux livres qui s’attachent à réfuter cette idéologie née dans les campus américains avant de traverser l’Atlantique. S’appuyant sur une documentation abondante et précise, le nouvel essai du philosophe Jean-François Braunstein, demain en librairie et dont Le Figaro dévoile en exclusivité de larges extraits, se distingue cependant par sa densité et sa rigueur. Le professeur émérite de philosophie à la Sorbonne voit dans le wokisme bien plus qu’une simple vague de «folie passagère» ou un snobisme intellectuel. C’est, pour lui, un authentique fanatisme: ses adeptes, profondément intolérants, déguisent des opinions en science et se croient tenus d’endoctriner.

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-francois-braunstein-le-mouvement-woke-ne-fait-pas-mystere-de-sa-volonte-d-endoctriner-les-enfants-20220912

 

les discours qui prétendent déconstruire le genre engendrent des conséquences non négligeables sur le monde réel.

Pour le philosophe Jean-Francois Braunstein, les discours qui entendent deconstruire le genre ne sont pas denues de consequences graves sur le monde reel.
Pour le philosophe Jean-François Braunstein, les discours qui entendent déconstruire le genre ne sont pas dénués de conséquences graves sur le monde réel.  © Andrew Brookes / Cultura Creative / Cultura Creative via AFP

lors de la session d'ouverture du nouveau Congrès américain, la prière traditionnelle s'est conclue sur un « A-women (A-femmes) » pour équilibrer un « A-men (A-hommes) » que le pasteur et élu démocrate ne trouvait sans doute pas assez inclusif… oubliant que « Amen » est un mot hébreu traditionnellement traduit par « Ainsi soit-il », et qui n'a rien à voir avec le genre. Le 4 janvier, le texte des « règles de la Chambre des représentants » a été réécrit en en supprimant les marques de genre. Depuis le 20 janvier, lorsqu'on veut écrire à la Maison-Blanche, il est possible de choisir entre un pronom masculin, féminin, neutre ou « autre ».

Il s'agit dans tous ces cas de satisfaire les revendications des militants pro-gender qui ont à cœur d'effacer toute différence des sexes. Ces absurdités sont l'un des résultats les plus visibles d'une théorie du genre qui fait son chemin dans les universités américaines depuis une soixantaine d'années. Mais d'autres conséquences plus graves, en France aussi, ne prêtent pas à sourire.

 

« Gender Identity Clinic »

C'est en 1955 que le terme de « genre » fut pour la première fois utilisé pour désigner le sentiment que l'on a d'être un homme ou une femme, indépendamment de son sexe biologique. L'inventeur de cet usage est un psychologue, John Money, qui estime que le genre est culturel plus que biologique. En éduquant un garçon comme une fille, il devrait être possible de le transformer en fille : Money se fondera sur le cas d'un garçon amputé très tôt de son sexe à la suite d'un accident opératoire qu'il aurait réussi, à la demande de ses parents, à transformer en fille. On apprendra par la suite que Money avait menti et que son jeune patient avait toujours résisté à ses tentatives de le transformer en fille, et avait fini par se suicider : c'est un double scandale, à la fois scientifique et déontologique. Mais, entre-temps, la « Gender Identity Clinic » de Johns-Hopkins où travaillait Money était devenue un modèle pour toutes les questions de traitement des « dysphories de genre » aux États-Unis : lorsque des patients ne se sentent pas bien dans leur sexe de naissance et veulent en changer, plutôt que d'essayer d'adapter leurs croyances à leur corps, on les encourage à transformer leur corps pour le faire correspondre à leur identité ressentie.

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Saturne06 Membre 3 522 messages
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il y a 4 minutes, menon a dit :

Jean-François Braunstein: «Le mouvement woke ne fait pas mystère de sa volonté d’endoctriner les enfants»

Dans son nouvel essai dont Le Figaro dévoile de larges extraits, le professeur émérite de philosophie à la Sorbonne voit dans le wokisme bien plus qu’une simple vague de «folie passagère» ou un snobisme intellectuel. C’est, pour lui, un authentique fanatisme: ses adeptes, profondément intolérants, déguisent des opinions en science et se croient tenus d’endoctriner.

Phénomène de société, le mouvement woke est critiqué par de nombreux livres qui s’attachent à réfuter cette idéologie née dans les campus américains avant de traverser l’Atlantique. S’appuyant sur une documentation abondante et précise, le nouvel essai du philosophe Jean-François Braunstein, demain en librairie et dont Le Figaro dévoile en exclusivité de larges extraits, se distingue cependant par sa densité et sa rigueur. Le professeur émérite de philosophie à la Sorbonne voit dans le wokisme bien plus qu’une simple vague de «folie passagère» ou un snobisme intellectuel. C’est, pour lui, un authentique fanatisme: ses adeptes, profondément intolérants, déguisent des opinions en science et se croient tenus d’endoctriner.

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-francois-braunstein-le-mouvement-woke-ne-fait-pas-mystere-de-sa-volonte-d-endoctriner-les-enfants-20220912

 

les discours qui prétendent déconstruire le genre engendrent des conséquences non négligeables sur le monde réel.

Pour le philosophe Jean-Francois Braunstein, les discours qui entendent deconstruire le genre ne sont pas denues de consequences graves sur le monde reel.

Pour le philosophe Jean-François Braunstein, les discours qui entendent déconstruire le genre ne sont pas dénués de conséquences graves sur le monde réel.  © Andrew Brookes / Cultura Creative / Cultura Creative via AFP

lors de la session d'ouverture du nouveau Congrès américain, la prière traditionnelle s'est conclue sur un « A-women (A-femmes) » pour équilibrer un « A-men (A-hommes) » que le pasteur et élu démocrate ne trouvait sans doute pas assez inclusif… oubliant que « Amen » est un mot hébreu traditionnellement traduit par « Ainsi soit-il », et qui n'a rien à voir avec le genre. Le 4 janvier, le texte des « règles de la Chambre des représentants » a été réécrit en en supprimant les marques de genre. Depuis le 20 janvier, lorsqu'on veut écrire à la Maison-Blanche, il est possible de choisir entre un pronom masculin, féminin, neutre ou « autre ».

Il s'agit dans tous ces cas de satisfaire les revendications des militants pro-gender qui ont à cœur d'effacer toute différence des sexes. Ces absurdités sont l'un des résultats les plus visibles d'une théorie du genre qui fait son chemin dans les universités américaines depuis une soixantaine d'années. Mais d'autres conséquences plus graves, en France aussi, ne prêtent pas à sourire.

 

« Gender Identity Clinic »

C'est en 1955 que le terme de « genre » fut pour la première fois utilisé pour désigner le sentiment que l'on a d'être un homme ou une femme, indépendamment de son sexe biologique. L'inventeur de cet usage est un psychologue, John Money, qui estime que le genre est culturel plus que biologique. En éduquant un garçon comme une fille, il devrait être possible de le transformer en fille : Money se fondera sur le cas d'un garçon amputé très tôt de son sexe à la suite d'un accident opératoire qu'il aurait réussi, à la demande de ses parents, à transformer en fille. On apprendra par la suite que Money avait menti et que son jeune patient avait toujours résisté à ses tentatives de le transformer en fille, et avait fini par se suicider : c'est un double scandale, à la fois scientifique et déontologique. Mais, entre-temps, la « Gender Identity Clinic » de Johns-Hopkins où travaillait Money était devenue un modèle pour toutes les questions de traitement des « dysphories de genre » aux États-Unis : lorsque des patients ne se sentent pas bien dans leur sexe de naissance et veulent en changer, plutôt que d'essayer d'adapter leurs croyances à leur corps, on les encourage à transformer leur corps pour le faire correspondre à leur identité ressentie.

J'ai bien aimé le A-women !  🤣

Ces gens sont devenus complètement cinglés ! Et les Américains voudraient nous imposer leur modèle de société ? J'espère que les sociétés européennes vont se réveiller, les sociétés asiatiques, africaines, arabes et sud-américaines ne se sont pas encore endormies ...

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menon Membre 11 307 messages
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Money n'est que l'initiateur de cette révolution du genre, qui va aboutir progressivement à une véritable évaporation du corps. La professeur d'études de genre Anne Fausto-Sterling va ensuite estimer qu'il y a une infinité de sexes et que l'« assignation » d'un sexe à la naissance est une décision arbitraire, produit d'un « mode de pensée binaire ». La biologie, qui constate qu'il existe deux sexes dans l'espèce humaine, est disqualifiée comme « patriarcale » et « viriliste ». Avec la très influente Judith Butler, on ira encore plus loin : ce n'est pas seulement le sexe qui n'a pas d'existence matérielle objective, mais aussi le corps. Pour Butler les corps ne sont que des discours et des pouvoirs, conformément à une lecture très biaisée de Foucault. Et il est au surplus souhaitable pour elle que les genres deviennent « fluides », qu'il soit possible de « dériver » d'une identité de genre à une autre. Le développement actuel des départements d'étude de genre, partout dans le monde, et notamment en France, se fait sur la base de cette vision très radicale d'identités de genre déconnectées de toute référence au sexe biologique.

<< La théorie du genre ressemble alors beaucoup à la gnose, cette hérésie chrétienne du IIe siècle qui considérait que le corps c’est le mal, dont il faut nous libérer.>>

La libération des déterminations corporelles aura alors été menée à son terme : nous ne sommes plus que de simples consciences, totalement indépendantes de la réalité de notre corps. La théorie du genre ressemble alors beaucoup à la gnose, cette hérésie chrétienne du IIe siècle qui considérait que le corps, c'est le mal, dont il faut nous libérer. Ce mépris du corps se retrouve chez les transhumanistes qui méprisent notre corps périssable : seule compte pour eux la conscience, qu'il devrait être possible de télécharger sur des puces de silicium.

Le transgenre ou le transsexuel, ou plus encore le genderfluid, celui qui glisse d'un genre à l'autre, est aujourd'hui idéalisé par la théorie du genre, car passer d'un genre ou d'un sexe à l'autre serait la marque d'une humanité enfin libérée de toute détermination corporelle, considérée comme inessentielle. C'est ce que souligne le philosophe américain Matthew Crawford : la différence sexuelle et le corps sont le « principal obstacle au grand projet d'autonomie qu'on appelle la construction de soi. La liberté requiert une page totalement vierge ».

 

« Dysphorie de genre »

Si tout cela n'était que rêveries ou performances d'adultes consentants, il n'y aurait rien à redire. Mais aujourd'hui, c'est à des enfants de six ans, en Écosse ou ailleurs, que l'on enseigne : « ton genre, c'est toi qui le décides ». On imagine sans mal leur perplexité face à un tel choix. Pourtant, ce sont des enfants de six ou huit ans qui sont aujourd'hui héroïsés dans de nombreuses émissions télévisées ou films parce qu'ils veulent changer de sexe. Certains psychiatres, au lieu de prendre le temps d'écouter l'enfant et ses parents, diagnostiquent immédiatement une « dysphorie de genre » et font entrer ces enfants dans un parcours de « transition de genre », avec bloqueurs de puberté, hormones pour changer de sexe et opération à leur majorité.

Au Royaume-Uni, la multiplication des cas de dysphorie de genre est impressionnante : de 77 cas en 2009-2010 à 2 590 en 2017-2018. On sait aussi que des « dysphories de genre à déclenchement rapide » se déclarent chez des adolescents influencés par leurs groupes d'amis sur les réseaux sociaux. Mais la chercheuse américaine Lisa Littman, qui avait publié une étude sur ce sujet en 2018, a été accusée de transphobie. Comme l'a été l'auteur de Harry Potter, J. K. Rowling, qui avait eu le malheur de tweeter : « Les hommes ne peuvent pas se changer en femmes. »

Rowling a raison : le sexe est une réalité biologique

 

Mais aujourd'hui, des jeunes gens qui ont subi ces transitions commencent à vouloir « détransitionner » et retrouver leur sexe d'origine. En Angleterre, une jeune femme de 23 ans, Keira Bell, a porté plainte contre la très réputée Tavistock Clinic, qui l'avait engagée à 14 ans dans un parcours de transition, avec bloqueurs de puberté, prise d'hormones masculines puis ablation des seins. Dans son jugement la Haute Cour de Londres a estimé « très douteux » qu'un enfant de moins de treize ans, et « douteux » qu'un enfant de 14 ou 15 ans puisse comprendre les effets et les risques à long terme de la prise de bloqueurs de puberté et d'hormones, qui les mettent sur la voie d'une « opération bien plus importante ». La cour a conclu que pour les enfants de moins de seize ans, il est nécessaire que la justice soit consultée. Une telle prudence devrait évidemment s'imposer aussi en France, où les mêmes dérives sont patentes, qui s'apparentent à des mauvais traitements à enfants.

Les réseaux sociaux encouragent bien sûr ces hésitations sur l'identité sexuelle, par exemple lorsque Facebook offre plus de 70 « identifications de genres » à ses abonnés. Comme le dit le philosophe Ian Hacking, les catégories des sciences humaines « fabriquent des gens ». Les idées ont des conséquences et les idées folles ont des conséquences ravageuses.

*Jean-François Braunstein est professeur de philosophie à l'université de Paris-1. Dernier ouvrage paru : « La Philosophie devenue folle : le genre, l'animal, la mort » (Grasset).

 

https://www.lepoint.fr/debats/la-biologie-une-science-patriarcale-et-viriliste-25-01-2021-2411061_2.php

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Membre, 37ans Posté(e)
Saturne06 Membre 3 522 messages
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il y a 14 minutes, menon a dit :

Money n'est que l'initiateur de cette révolution du genre, qui va aboutir progressivement à une véritable évaporation du corps. La professeur d'études de genre Anne Fausto-Sterling va ensuite estimer qu'il y a une infinité de sexes et que l'« assignation » d'un sexe à la naissance est une décision arbitraire, produit d'un « mode de pensée binaire ». La biologie, qui constate qu'il existe deux sexes dans l'espèce humaine, est disqualifiée comme « patriarcale » et « viriliste ». Avec la très influente Judith Butler, on ira encore plus loin : ce n'est pas seulement le sexe qui n'a pas d'existence matérielle objective, mais aussi le corps. Pour Butler les corps ne sont que des discours et des pouvoirs, conformément à une lecture très biaisée de Foucault. Et il est au surplus souhaitable pour elle que les genres deviennent « fluides », qu'il soit possible de « dériver » d'une identité de genre à une autre. Le développement actuel des départements d'étude de genre, partout dans le monde, et notamment en France, se fait sur la base de cette vision très radicale d'identités de genre déconnectées de toute référence au sexe biologique.

<< La théorie du genre ressemble alors beaucoup à la gnose, cette hérésie chrétienne du IIe siècle qui considérait que le corps c’est le mal, dont il faut nous libérer.>>

La libération des déterminations corporelles aura alors été menée à son terme : nous ne sommes plus que de simples consciences, totalement indépendantes de la réalité de notre corps. La théorie du genre ressemble alors beaucoup à la gnose, cette hérésie chrétienne du IIe siècle qui considérait que le corps, c'est le mal, dont il faut nous libérer. Ce mépris du corps se retrouve chez les transhumanistes qui méprisent notre corps périssable : seule compte pour eux la conscience, qu'il devrait être possible de télécharger sur des puces de silicium.

Le transgenre ou le transsexuel, ou plus encore le genderfluid, celui qui glisse d'un genre à l'autre, est aujourd'hui idéalisé par la théorie du genre, car passer d'un genre ou d'un sexe à l'autre serait la marque d'une humanité enfin libérée de toute détermination corporelle, considérée comme inessentielle. C'est ce que souligne le philosophe américain Matthew Crawford : la différence sexuelle et le corps sont le « principal obstacle au grand projet d'autonomie qu'on appelle la construction de soi. La liberté requiert une page totalement vierge ».

 

« Dysphorie de genre »

Si tout cela n'était que rêveries ou performances d'adultes consentants, il n'y aurait rien à redire. Mais aujourd'hui, c'est à des enfants de six ans, en Écosse ou ailleurs, que l'on enseigne : « ton genre, c'est toi qui le décides ». On imagine sans mal leur perplexité face à un tel choix. Pourtant, ce sont des enfants de six ou huit ans qui sont aujourd'hui héroïsés dans de nombreuses émissions télévisées ou films parce qu'ils veulent changer de sexe. Certains psychiatres, au lieu de prendre le temps d'écouter l'enfant et ses parents, diagnostiquent immédiatement une « dysphorie de genre » et font entrer ces enfants dans un parcours de « transition de genre », avec bloqueurs de puberté, hormones pour changer de sexe et opération à leur majorité.

Au Royaume-Uni, la multiplication des cas de dysphorie de genre est impressionnante : de 77 cas en 2009-2010 à 2 590 en 2017-2018. On sait aussi que des « dysphories de genre à déclenchement rapide » se déclarent chez des adolescents influencés par leurs groupes d'amis sur les réseaux sociaux. Mais la chercheuse américaine Lisa Littman, qui avait publié une étude sur ce sujet en 2018, a été accusée de transphobie. Comme l'a été l'auteur de Harry Potter, J. K. Rowling, qui avait eu le malheur de tweeter : « Les hommes ne peuvent pas se changer en femmes. »

Rowling a raison : le sexe est une réalité biologique

 

Mais aujourd'hui, des jeunes gens qui ont subi ces transitions commencent à vouloir « détransitionner » et retrouver leur sexe d'origine. En Angleterre, une jeune femme de 23 ans, Keira Bell, a porté plainte contre la très réputée Tavistock Clinic, qui l'avait engagée à 14 ans dans un parcours de transition, avec bloqueurs de puberté, prise d'hormones masculines puis ablation des seins. Dans son jugement la Haute Cour de Londres a estimé « très douteux » qu'un enfant de moins de treize ans, et « douteux » qu'un enfant de 14 ou 15 ans puisse comprendre les effets et les risques à long terme de la prise de bloqueurs de puberté et d'hormones, qui les mettent sur la voie d'une « opération bien plus importante ». La cour a conclu que pour les enfants de moins de seize ans, il est nécessaire que la justice soit consultée. Une telle prudence devrait évidemment s'imposer aussi en France, où les mêmes dérives sont patentes, qui s'apparentent à des mauvais traitements à enfants.

Les réseaux sociaux encouragent bien sûr ces hésitations sur l'identité sexuelle, par exemple lorsque Facebook offre plus de 70 « identifications de genres » à ses abonnés. Comme le dit le philosophe Ian Hacking, les catégories des sciences humaines « fabriquent des gens ». Les idées ont des conséquences et les idées folles ont des conséquences ravageuses.

*Jean-François Braunstein est professeur de philosophie à l'université de Paris-1. Dernier ouvrage paru : « La Philosophie devenue folle : le genre, l'animal, la mort » (Grasset).

 

https://www.lepoint.fr/debats/la-biologie-une-science-patriarcale-et-viriliste-25-01-2021-2411061_2.php

Oui, nous connaissons dans les forums médicaux ces demandes de 'détransition' et le même pourcentage de suicides chez les dysphoriques ayant subi une transition que ceux qui ne l'ont pas encore faite. Le Conseil national de l'Ordre des Médecins est informé mais c'est un sujet 'sensible' au niveau médiatique et il ne faut pas faire de vagues. C'est honteux.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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En même temps quand on voit la réaction de la meute qui, déjà à la base, était incapable de définir ce qu'est le wokisme, puis qui estime qu'il faut aider à transitionner tous ceux qui en exprimeraient le souhait dès l'âge de 2 ou 3 ans, avec des cours d'éducation sexuelle et des sites internets ou des réseaux sociaux dans lesquels on va semer le trouble sur leur identité en construction et donc fragile, comment aider les enfants et la société à se défendre ? L'idéologie de gauche domine, comme d'habitude. Les dictateurs de la bien séance décident qui est un salop et qui ne l'est pas, et partant de là plus aucune discussion n'est possible.

On a vu les réactions de la masse, rien que sur ce forum. Aberrant.

De l'intérêt de faire de la politique autrement qu'avec du ressenti, de l'émotionnel, des réactions immédiates.

Mais plus beaucoup savent encore le faire.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
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il y a 3 minutes, Quasi-Modo a dit :

En même temps quand on voit la réaction de la meute qui, déjà à la base, était incapable de définir ce qu'est le wokisme, puis qui estime qu'il faut aider à transitionner tous ceux qui en exprimeraient le souhait dès l'âge de 2 ou 3 ans, avec des cours d'éducation sexuelle et des sites internets ou des réseaux sociaux dans lesquels on va semer le trouble sur leur identité en construction et donc fragile, comment aider les enfants et la société à se défendre ? L'idéologie de gauche domine, comme d'habitude. Les dictateurs de la bien séance décident qui est un salop et qui ne l'est pas, et partant de là plus aucune discussion n'est possible.

On a vu les réactions de la masse, rien que sur ce forum. Aberrant.

Le ministre de la culture, Pape Ndiyae  ( qui entre parentheses met ses enfants a l'ecole privée alsacienne, la pépiniere de la classe dirigeante ), tout récemment :

"L'education a la sexualité est une obligation légale dés le premier et le second degré, de grandes disparités persistent dans les etablissements, nous devons faire mieux".

Bientot (l'enseignement) (l'endoctrinement )  ( rayer la mention inutile) a la théorie du genre des la maternelle.

Commentaire lu sur les reseaux sociaux :

"Ils ne savent plus lire, écrire, compter, mais il faut parler sexualité ! "

 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 921 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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il y a 18 minutes, hell-spawn a dit :

Le ministre de la culture, Pape Ndiyae  ( qui entre parentheses met ses enfants a l'ecole privée alsacienne, la pépiniere de la classe dirigeante ), tout récemment :

"L'education a la sexualité est une obligation légale dés le premier et le second degré, de grandes disparités persistent dans les etablissements, nous devons faire mieux".

Bientot (l'enseignement) (l'endoctrinement )  ( rayer la mention inutile) a la théorie du genre des la maternelle.

Commentaire lu sur les reseaux sociaux :

"Ils ne savent plus lire, écrire, compter, mais il faut parler sexualité ! "

 

L'éducation à la sexualité ou l'éducation sexuelle?

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Posté(e)

Donc soyons déjà conscients que les transgenres, lorsqu'ils sont pris en charge de façon adéquate dès le plus jeune âge, et qu'ils ont un entourage qui a un esprit critique envers ce progressisme aveugle et débile, c'est-à-dire un entourage qui ne les encourage pas à transitionner, qui ne change pas son pronom quand il lui parle, qui ne lui donne pas des conseils sur sa transition, etc. guérissent à l'âge adulte pour la majorité d'entre eux.

Soyons également conscients du buisness des chirurgiens (bouchers) qui font les transitions sur des adolescents parfois même pas complètement formés, afin de leur couper seins ou testicules, et de l'industrie pharmaceutique qui veut pouvoir vendre plus de médicaments, de la manne financière que ce désespoir représente. De la stigmatisation également, sachant que biologiquement on naît homme ou femme mais qu'on ne peut jamais devenir de l'autre sexe.

C'est du buisness sur fond de dépravation décadente occidentale et d'idéologie déconstructiviste, de la part d'une population qui n'a plus de repères et n'est même pas consciente des enjeux pour les générations futures.

Mais aussi que le taux de suicide est similaire parmis ceux qui ont transitionné que parmi ceux qui n'ont pas transitionné. Un scandale. On vous prend votre fric et on vous laisse mourir après. Ce sont des voleurs.

Des gens qui détruisent des vies. Sciemment si on les laisse faire.

Comme tous les idéologues, mourir sera plus simple aux idéologues woke que de se remettre en question. Particulièrement les gauchistes.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Posté(e)

Il faudra que les woke inventent un nouveau mot pour différencier l'appartenance à une espèce au point de vue biologique et le sentiment d'appartenir à une espèce, comme ils distinguent entre genre et sexe. Cela rajoutera une lettre à LGBTQI+.

Modifié par Quasi-Modo
Précision
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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 56 minutes, Quasi-Modo a dit :

Donc soyons déjà conscients que les transgenres, lorsqu'ils sont pris en charge de façon adéquate dès le plus jeune âge, et qu'ils ont un entourage qui a un esprit critique envers ce progressisme aveugle et débile, c'est-à-dire un entourage qui ne les encourage pas à transitionner, qui ne change pas son pronom quand il lui parle, qui ne lui donne pas des conseils sur sa transition, etc. guérissent à l'âge adulte pour la majorité d'entre eux.

Soyons également conscients du buisness des chirurgiens (bouchers) qui font les transitions sur des adolescents parfois même pas complètement formés, afin de leur couper seins ou testicules, et de l'industrie pharmaceutique qui veut pouvoir vendre plus de médicaments, de la manne financière que ce désespoir représente. De la stigmatisation également, sachant que biologiquement on naît homme ou femme mais qu'on ne peut jamais devenir de l'autre sexe.

C'est du buisness sur fond de dépravation décadente occidentale et d'idéologie déconstructiviste, de la part d'une population qui n'a plus de repères et n'est même pas consciente des enjeux pour les générations futures.

Mais aussi que le taux de suicide est similaire parmis ceux qui ont transitionné que parmi ceux qui n'ont pas transitionné. Un scandale. On vous prend votre fric et on vous laisse mourir après. Ce sont des voleurs.

Des gens qui détruisent des vies. Sciemment si on les laisse faire.

Comme tous les idéologues, mourir sera plus simple aux idéologues woke que de se remettre en question. Particulièrement les gauchistes.

ça va bien au dela du business, c'est bien pire.

Disons qu'il y a plusieurs niveaux de malfaisance dans tout ce qui se deroule sur la scene mondiale depuis bientot 3 ans ( sans doute avant mais c'etait plus discret ).

Ceux qui n'ont d'autres motivations que de se remplir les poches ne sont pas les derniers maillons de la chaine.

 

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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Le 23/08/2022 à 15:11, Saturne06 a dit :

Madame, le fait d'être noire ne vous donne AUCUN droit sur la majorité des gens s'ils veulent garder Colbert, Voltaire et les autres. Vous ressentez une certaine souffrance en regardant ces statues ? 

Bah l'idée n'est pas de cacher ces statues... Mais par exemple, on peut se demander en tant que Républicain si mettre Colbert en avant colle bien avec nos valeurs.

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