Sapiophobie : en avez-vous été victime ou témoin ?

Sapiophobie ou discrimination liée à l'intelligence – peu connues, peu verbalisées – que vivent particulièrement les HPI. Exemple d'article adressant ce sujet : 

https://www.linkedin.com/pulse/haut-potentiel-et-vie-professionnelle-les-français-jugent-itie-r1p6e?originalSubdomain=fr

Avez-vous connaissance de cette discrimination ? L'avez-vous vécu ? 

Il suffit même parfois de simplement paraître plus intelligent pour susciter l'admiration des uns et la jalousie des autres.
Enfant, j'étais très curieux et je m'intéressais à tout ; cela a eu pour résultat de me donner un peu d'avance sur mes camarades de classe. J'étais alors très souvent mis en avant et cité en exemple par les enseignants ; je me souviens même qu'en CM1, on me faisait passer avec les CM2 pour certains exercices. Même si j'avais quelques amis comme mon petit voisin, toujours prêt à me défendre et veillant à ce que personne ne vienne m'embêter, quelques cancres avaient pour habitudes de venir me pourrir la vie.

Ce n'est que vers la fin de mes années de collège, au moment où, j'imagine, mes capacités intellectuelles ont commencé à plafonner et que mes notes se sont effondrées, que j'ai commencé à connaître un semblant d'intégration.

Même lors de mon entrée dans la vie active, sans doute à cause du look d'intello que me donnaient mes lunettes de l'époque et du fait que j'avais tout de même réussi à obtenir, in extremis, un baccalauréat au rabais, on me prenait pour une personne faite pour travailler dans un bureau et parfaitement incapable d'effectuer le moindre travail physique.
Vers 30 ans, à un moment où j'étais à nouveau en recherche d'emploi, j'ai finalement décidé de porter des lentilles de contact. Il fallait bien avouer que sur la photo, ça ne donnait plus du tout la même impression...

Même si au fil du temps, je me suis rendu compte que j'étais bien moins intelligent que je ne l'imaginais, je n'ai fait que me diriger vers des milieux où, malgré tout, je semblais sortir du lot... Ainsi, il y a une vingtaine d'années, lorsque je suis entré dans l'entreprise qui m'emploie actuellement, mon chef de l'époque ne tarda pas à me dire : « Je ne comprends rien à ce que tu dis, tu parles comme un dictionnaire ! ».
J'ai ainsi appris que lorsque j'avais quelque chose d'intéressant à dire, il valait mieux que je ferme ma g.

Il y a 3 heures, Ed. a dit :

Il suffit même parfois de simplement paraître plus intelligent pour susciter l'admiration des uns et la jalousie des autres.
Enfant, j'étais très curieux et je m'intéressais à tout ; cela a eu pour résultat de me donner un peu d'avance sur mes camarades de classe. J'étais alors très souvent mis en avant et cité en exemple par les enseignants ; je me souviens même qu'en CM1, on me faisait passer avec les CM2 pour certains exercices. Même si j'avais quelques amis comme mon petit voisin, toujours prêt à me défendre et veillant à ce que personne ne vienne m'embêter, quelques cancres avaient pour habitudes de venir me pourrir la vie.

Ce n'est que vers la fin de mes années de collège, au moment où, j'imagine, mes capacités intellectuelles ont commencé à plafonner et que mes notes se sont effondrées, que j'ai commencé à connaître un semblant d'intégration.

Même lors de mon entrée dans la vie active, sans doute à cause du look d'intello que me donnaient mes lunettes de l'époque et du fait que j'avais tout de même réussi à obtenir, in extremis, un baccalauréat au rabais, on me prenait pour une personne faite pour travailler dans un bureau et parfaitement incapable d'effectuer le moindre travail physique.
Vers 30 ans, à un moment où j'étais à nouveau en recherche d'emploi, j'ai finalement décidé de porter des lentilles de contact. Il fallait bien avouer que sur la photo, ça ne donnait plus du tout la même impression...

Même si au fil du temps, je me suis rendu compte que j'étais bien moins intelligent que je ne l'imaginais, je n'ai fait que me diriger vers des milieux où, malgré tout, je semblais sortir du lot... Ainsi, il y a une vingtaine d'années, lorsque je suis entré dans l'entreprise qui m'emploie actuellement, mon chef de l'époque ne tarda pas à me dire : « Je ne comprends rien à ce que tu dis, tu parles comme un dictionnaire ! ».
J'ai ainsi appris que lorsque j'avais quelque chose d'intéressant à dire, il valait mieux que je ferme ma g.

 

Changer de look parce qu'on craint de paraître trop intelligent, c'est quand même un comble!

Je ne sais pas pour ce qui est du cas particulier des HPI mais sans aller jusqu'à être HPI, j'ai souvent noté ce genre de discriminations au boulot. Ce ne sont pas les plus intelligents ou aptes à un poste qui le décrocherons, pas dans la boite dans laquelle je bosse tout du moins. C'est un truc qui m'a choqué quand je suis revenue en France. Pour avoir bossé à l'étranger un certain temps, je n'avais jamais vu ça ... et ici quand je suis revenue je me souviens avoir postulé sur un job similaire à celui que j'occupais quand je n'étais pas en France et pour lequel j'étais compétente, j'avais les diplômes ad-hoc et là ça a coincé. Du coups, faute de réussir à trouver un boulot ici, j'ai décidé d'entrer par la petite porte et commencer touuuut en bas de l'échelle et à l'entretien, j'ai fais tout ce que j'ai pu pour modifier mon CV de sorte à ce que ce soit moins impressionnant, que ça puisse "passer". C'est passé, j'ai un obtenu un job à la con limite le job alimentaire grâce à un RH qui bien que réticent s'est laissé convaincre devant mon insistance et ce que je faisais pour essayer de le rassurer lors de l'entretien quand il me disait "Vous savez, votre profil est trop ... enfin ... pourquoi postulez vous sur ce type de poste alors que vous pourriez avoir bien mieux et quelque chose qui concorderait davantage à votre profil ?". Je peux te dire que j'ai passé un certains temps à essayer de le convaincre, il craignait que je n'arrive pas à m'intégrer avec le personnel déjà en place à cause de ça.

J'aimais pas ce pas ce boulot mais j'avais besoin de bosser. Il est le seul à m'avoir donné ma chance dans un poste très inférieur à ce que même moi j'aurais souhaité mais bon, il faut bien faire quelque chose au bout d'un moment, alors merci Stéphane !!  DRH à la retraite aujourd'hui mais dont je garde un bon souvenir.

Et pour progresser en interne et essayer de me hisser à coups de promotion, je me suis vite rendu compte que ... bah c'était pas possible non plus. Un poste s'était libéré, j'étais en concurrence a postuler dessus (sachant que j'avais déjà fait ça avant et beaucoup d'expérience) avec quelqu'un qui n'en avait aucune, qu'il fallait entièrement former et qui n'avait que le brevet des collèges pour seul diplôme ou qualification ... des collègues me disaient "C'est sûr c'est toi qui va l'avoir", et je rigolais et je disais, on pari combien que c'est elle qui l'aura et pas moi ?" ... et c'est ce qui est arrivé. Ils ont préféré la former de A à Z alors que j'étais déjà formée et opérationnelle et depuis elle fait de la merde non stop et on lui trouve des excuses, faut faire son boulot à sa place parce qu'elle n'y arrive pas et j'en passe et des meilleures.

Ensuite, inaptitude oblige parce qu'à bosser tout en bas sur un taff très physique et limite abrutissant, j'ai fini par me bousiller le dos bien comme il faut et les cervicales, ils sont obligé de me reclasser sauf qu'ils n'ont pas de poste pour moi, donc je me retrouve à faire bouche trou d'un endroit à un autre et tout les ans on me fait des "lettres de mission" donc ils me détachent de mon établissement de rattachement pour m'envoyer ici ou là bas .. et j'en passe. Et j'ai attéri à la direction sur un poste de bureau (pour lequel je suis toujours largement surqualifiée d'ailleurs). Il y a des possibilités plus raisonnables mais ils les gardent pour la famille, les amis, le bouche à oreille ... et quelqu'un m'a dit là-bas "T'as vu comment ça marche dans cette boite ? Les gens qui recrutent placent surtout les copains et ceux qui sont moins intelligents et qualifiés qu'eux, s'ils embauchaient quelqu'un leur étant supérieurs, ils craindraient pour leur propre poste, ça mettrait en lumière leur nullité un peu trop ... voilà pourquoi à moins de trouver un autre boulot ailleurs et quitter cette boite moribonde (comme l'a fait le cadre à la Direction qui m'a fait cette confidence et qui lui aussi avait été posté dans un placard de la Direction pour le pousser à bout) c'est sans espoir. Tu dois regarder des cons prendre des décisions complètement stupides, tu as de meilleures idées mais il ne faut surtout pas le dire au risque de voir ta propre situation dégringoler par jalousie. Personne ne veux les entendre en fait et si certains le souhaiteraient, ce serait pour les utiliser à leur compte et te les voler ... je n'en retirerais rien et ma situation n'évoluera pas, alors vu les conditions, ouais, je ferme ma gueule, je supporte et je continue de prier d'arriver à trouver autre chose ailleurs et pouvoir claquer ma démission un jour.

Le problème étant qu'ailleurs, je me dis que ce sera pareil, y a un problème dans ce pays, le nivellement par le bas .... j'ai jamais connu ça quand je bossais à l'étranger, on m'avais même donné ma chance sur des postes ou je n'étais pas sûre sûre d'y être à ma place, trop haut pour moi là ... et au final, cette confiance qu'on avais en moi ... je m'étais mise au défi et j'ai réussi et adoré !  Ici ça n'arrive pas ça, et j'ai beaucoup déchanté niveau emploi quand je suis revenue au pays ... ca c'est clair. Et pour info, je ne crois vraiment pas être HPI alors je n'imagine même pas ce qu'eux peuvent ressentir. Ca doit être encore pire mais ils ne sont pas les seuls, même à intelligence dans la norme, c'est déjà une misère niveau emploi alors ...

Là c'était pour mon expérience mais je connais d'autres collègues plus intelligents que la moyenne, l'un d'eux je le pense est même plus intelligent que moi de très loin, et c'est le même délire pour eux. Ils prennent vraiment le fond du panier, plus t'es con et incapable dans cette boite ou je bosse et plus tu montes. Dès fois quand on discute à la pause café, on se dit qu'on ferais bien de faire nos valises et nous tirer de nouveau pour moi et tout court pour eux.

Dans les entreprises, ce qu'on demande aux employés, c'est pas d'être particulièrement intelligents, mais plutôt dociles et disciplinés. Les gens intelligents ça réfléchit, ça pose des questions, ça discute les ordres idiots qu'on leur donne, et parfois ça demande même des augmentations!

Pour avoir observé ce phénomène de "l'extérieur" (je suis d'une intelligence médiocre et passe inaperçu à ce niveau), j'ai bien remarqué que la discrimination envers les gens dits "intelligents" était assez marquée.

La plupart du temps, on ne supporte pas les gens qui voient des choses qu'on ne voit pas, qui émettent des hypothèses auxquelles on n'aurait pas pensé, qui ont une vision différente des autres et qui peuvent apparaître comme méprisants (en tout cas, on les voit comme tels).

Bref, tout cela passe généralement assez mal dans la société française (ailleurs, je ne sais pas), dont j'ai lu plus haut - et je suis d'accord avec ça - qu'elle préfère niveler vers le bas, couper les têtes qui dépassent.

il y a 22 minutes, Gouderien a dit :

Dans les entreprises, ce qu'on demande aux employés, c'est pas d'être particulièrement intelligents, mais plutôt dociles et disciplinés. Les gens intelligents ça réfléchit, ça discute les ordres idiots qu'on leur donne, et parfois ça demande même des augmentations!

Oui et on confond souvent intelligence et diplômes. 

il y a 36 minutes, Auger a dit :

Pour avoir observé ce phénomène de "l'extérieur" (je suis d'une intelligence médiocre et passe inaperçu à ce niveau), j'ai bien remarqué que la discrimination envers les gens dits "intelligents" était assez marquée.

La plupart du temps, on ne supporte pas les gens qui voient des choses qu'on ne voit pas, qui émettent des hypothèses auxquelles on n'aurait pas pensé, qui ont une vision différente des autres et qui peuvent apparaître comme méprisants (en tout cas, on les voit comme tels).

 

Surtout quand la personne brillante en question est une femme!

il y a 48 minutes, Gouderien a dit :

Dans les entreprises, ce qu'on demande aux employés, c'est pas d'être particulièrement intelligents, mais plutôt dociles et disciplinés. Les gens intelligents ça réfléchit, ça discute les ordres idiots qu'on leur donne, et parfois ça demande même des augmentations!

Hummmm oui et non. Mon patron n'a pas hésité à recruter des gens sur qualifiés pour des postes "bas de l'échelle". Il attend qu'on soit "pro actifs", comme on dit aujourd'hui. Qu'on propose, qu'on analyse... 

il y a 11 minutes, Gouderien a dit :

Surtout quand la personne brillante en question est une femme!

Oui, effectivement, c'est encore pire : un homme orgueilleux ne supportera pas un autre homme plus intelligent que lui (ou supposé comme tel, vu l'absence d'outils précis pour mesurer tout cela), alors une femme, c'est la "double peine".

Par contre, je ne sais pas comment les femmes envisagent, entre elles, les conflits "d'intelligence". Je pense qu'elles sont moins stupides que les hommes et moins attachées à tout ça, mais au fond, je n'en sais rien...

Il y a 7 heures, Akpag a dit :

Sapiophobie ou discrimination liée à l'intelligence – peu connues, peu verbalisées – que vivent particulièrement les HPI. Exemple d'article adressant ce sujet : 

https://www.linkedin.com/pulse/haut-potentiel-et-vie-professionnelle-les-français-jugent-itie-r1p6e?originalSubdomain=fr

 

Avez-vous connaissance de cette discrimination ? L'avez-vous vécu ? 

C’est un peu l’histoire de mon enfance en effet, heureusement j’ai la chance aujourd’hui d’être entouré de personnes qui permettent de faire fructifier mes talents et de compenser mes tares…

il y a une heure, Kaliste a dit :

Hummmm oui et non. Mon patron n'a pas hésité à recruter des gens sur qualifiés pour des postes "bas de l'échelle". Il attend qu'on soit "pro actifs", comme on dit aujourd'hui. Qu'on propose, qu'on analyse... 

Théoriquement, il y a la période d'essai qui est faite pour tester l'employé comme l'employeur en principe. Dans ma boite aussi ils promettent monts et merveilles si on fais preuve d'analyse, qu'on est force de proposition, on l'entends beaucoup et j'ai eu le malheur d'y croire au début et on m'a piqué mes idées pour s'en attribuer tout le mérite, ce que je proposais était mis en place mais on ne m'en a jamais donné le crédit ni même remercié ou fait le moindre micro compliment qui aurait pu encourager à continuer ... Après ils se sont étonnés quand je n'ai plus voulu jouer le jeu, que je me suis renfermée et que j'ai tout stoppé.

Et après, les cadres ou managers sont là (je cite) : "Oh mais pourquoi tout ces gens là ne sont pas plus pro-actif ? On leur donne une chance et ils ne veulent pas la saisir" et je rigole intérieurement .. Peut être parce que la relation ça doit être du donnant donnant au bout d'un moment et pas du sens unique et des promesses en l'air non tenue du genre "Si vous faites ci, si vous êtes proactif alors .." et au bout du compte quand tu l'es, que dalle. Quand on le réalise et ça vient très vite ou quand on le vois autour de nous parce que d'autres collègues ont essayé et s'y sont pété les dents au bout du compte, je dois dire que je peux comprendre que ça ne motive pas ou plus et qu'on a envie de la fermer et faire le "boulot bas de l'échelle" pour lequel on a été recruté sans donner plus à des patrons ingrats qui tentent de nous manipuler mais sans rien donner en retour.  J'ai un peu l'impression que c'est tout bénef pour l'employeur mais pas pour l'employé (ou comment payer des brêles sur un poste bas de l'échelle tout en récupérant les bonnes idées, les analyses ou propositions de ces gens là qu'on ne remerciera jamais comme il se doit pour ça) ... du coups maintenant, je ne joue plus à ça, j'ai donné déjà et j'ai vu ce qui se passait (rien du tout) ... là ils veulent du résultat, de la proposition ou de l'analyse ? Ils n'ont qu'à mettre la main au portefeuille ou me donner un poste en rapport et je ferais le taff demandé, des propositions j'en ai plein, ce n'est pas ce qui manque, je pourrais leur en pondre un bouquin vu les dysfonctionnements ... y a de quoi faire niveau boulot là. Sauf que je les garde pour moi parce qu'ils ne méritent pas et que je sais que je n'ai rien à attendre derrière donc pourquoi aider ces abrutis ingrats et manipulateurs ?  Ils ont de meilleurs postes et de meilleurs salaires, avoir des idées et être force de proposition, c'est leur boulot, ils ont été recruté et sont payé pour ça et moi je suis en bas de l'échelle, ce n'est pas mon job que d'aller me taper leur boulot à leur place. Je viens au boulot, je laisse mon cerveau au vestiaire (question de survie) et je le reprends en sortant. Quand ils me traiterons correctement, je verrais à partager de nouveau mes idées et faire des propositions, j'en ai tout un stock mais y a pas marqué "pigeon" non plus donc, donnant donnant et tant qu'ils n'aurons pas intégré ça, ils n'aurons qu'à se démerder pour les trouver eux même leur idées.

Ce qui se passe en tout cas dans ma boite, quand le patron recrute des gens sur-qualifié et qu'il attends de ceux ci qu'ils soient pro-actif, c'est qu'ils vont l'être au début et quand ils vont se rendre compte qu'ils n'en ont rien retiré, ils vont discrètement chercher du boulot ailleurs ou se faire débaucher par d'autres boites qui elles, aurons su voir leur potentiels et leur proposerons mieux et là ils vont se casser.  

il y a 51 minutes, Auger a dit :

Oui, effectivement, c'est encore pire : un homme orgueilleux ne supportera pas un autre homme plus intelligent que lui (ou supposé comme tel, vu l'absence d'outils précis pour mesurer tout cela), alors une femme, c'est la "double peine".

Par contre, je ne sais pas comment les femmes envisagent, entre elles, les conflits "d'intelligence". Je pense qu'elles sont moins stupides que les hommes et moins attachées à tout ça, mais au fond, je n'en sais rien...

Ce n'est pas beaucoup mieux. Mesquineries, vacheries, coups de couteau dans le dos ... non je pense pas que ce soit beaucoup mieux qu'entre 2 hommes, c'est peut être même encore pire, les femmes peuvent être très très gârces entre elles et j'ai une manager femme (elle remplace le manager homme qui est logiquement à ce poste mais en arrêt longue maladie) et je peux te dire qu'elle est très carriériste, elle brigue sa place de manière permanente et pas que pour "remplacer" et elle a les dents si longues que ça pourrait rayer le parquet, elle cherche à asseoir sa domination et une autre femme plus intelligente qu'elle, elle cherchera à lui pourrir la vie autant qu'elle le pourra, ça flirte même avec le harcèlement par moment, enfin tout du moins c'est ce que je pense. Je crois qu'entre femmes, on est de vraies harpies et que ça peut être encore pire ou du moins, pas mieux qu'entre hommes, malgré ce que les apparences peuvent laisser croire

Il me semble que les personnes les plus intelligentes sont souvent celles qui n'y font pas référence. Aucune nécessité pour ces personnes là de se rassurer en vantant des capacités supérieures à la moyenne dès lors qu'elles savent ce qu'elles valent. Je crois que plus quelqu'un essaye de placer qu'il est plus intelligent.... plus capable... plus compétent.... plus ceci ou plus celà.... et moins c'est vrai. Idem avec ceux qui ont besoin de dévaloriser les autres pour se mettre en valeur. C'est rarement une preuve de grande intelligence, mais bien plus un excès de prétention (ou de mythomanie)

il y a 5 minutes, kost a dit :

Il me semble que les personnes les plus intelligentes sont souvent celles qui n'y font pas référence. Aucune nécessité pour ces personnes là de se rassurer en vantant des capacités supérieures à la moyenne dès lors qu'elles savent ce qu'elles valent. Je crois que plus quelqu'un essaye de placer qu'il est plus intelligent.... plus capable... plus compétent.... plus ceci ou plus celà.... et moins c'est vrai. Idem avec ceux qui ont besoin de dévaloriser les autres pour se mettre en valeur. C'est rarement une preuve de grande intelligence, mais bien plus un excès de prétention (ou de mythomanie)

Tu es brillant jeune homme

il y a 7 minutes, Kai a dit :

Théoriquement, il y a la période d'essai qui est faite pour tester l'employé comme l'employeur en principe. Dans ma boite aussi ils promettent monts et merveilles si on fais preuve d'analyse, qu'on est force de proposition, on l'entends beaucoup et j'ai eu le malheur d'y croire au début et on m'a piqué mes idées pour s'en attribuer tout le mérite, ce que je proposais était mis en place mais on ne m'en a jamais donné le crédit ni même remercié ou fait le moindre micro compliment qui aurait pu encourager à continuer ... Après ils se sont étonnés quand je n'ai plus voulu jouer le jeu, que je me suis renfermée et que j'ai tout stoppé.

Et après, les cadres ou managers sont là (je cite) : "Oh mais pourquoi tout ces gens là ne sont pas plus pro-actif ? On leur donne une chance et ils ne veulent pas la saisir" et je rigole intérieurement .. Peut être parce que la relation ça doit être du donnant donnant au bout d'un moment et pas du sens unique et des promesses en l'air non tenue du genre "Si vous faites ci, si vous êtes proactif alors .." et au bout du compte quand tu l'es, que dalle. Quand on le réalise et ça vient très vite ou quand on le vois autour de nous parce que d'autres collègues ont essayé et s'y sont pété les dents au bout du compte, je dois dire que je peux comprendre que ça ne motive pas ou plus et qu'on a envie de la fermer et faire le "boulot bas de l'échelle" pour lequel on a été recruté sans donner plus à des patrons ingrats qui tentent de nous manipuler mais sans rien donner en retour.  J'ai un peu l'impression que c'est tout bénef pour l'employeur mais pas pour l'employé (ou comment payer des brêles sur un poste bas de l'échelle tout en récupérant les bonnes idées, les analyses ou propositions de ces gens là qu'on ne remerciera jamais comme il se doit pour ça) ... du coups maintenant, je ne joue plus à ça, j'ai donné déjà et j'ai vu ce qui se passait (rien du tout) ... là ils veulent du résultat, de la proposition ou de l'analyse ? Ils n'ont qu'à mettre la main au portefeuille ou me donner un poste en rapport et je ferais le taff demandé, des propositions j'en ai plein, ce n'est pas ce qui manque, je pourrais leur en pondre un bouquin vu les dysfonctionnements ... y a de quoi faire niveau boulot là. Sauf que je les garde pour moi parce qu'ils ne méritent pas et que je sais que je n'ai rien à attendre derrière donc pourquoi aider ces abrutis ingrats et manipulateurs ?  Ils ont de meilleurs postes et de meilleurs salaires, avoir des idées et être force de proposition, c'est leur boulot, ils ont été recruté et sont payé pour ça et moi je suis en bas de l'échelle, ce n'est pas mon job que d'aller me taper leur boulot à leur place. Je viens au boulot, je laisse mon cerveau au vestiaire (question de survie) et je le reprends en sortant. Quand ils me traiterons correctement, je verrais à partager de nouveau mes idées et faire des propositions, j'en ai tout un stock mais y a pas marqué "pigeon" non plus donc, donnant donnant et tant qu'ils n'aurons pas intégré ça, ils n'aurons qu'à se démerder pour les trouver eux même leur idées.

Ce qui se passe en tout cas dans ma boite, quand le patron recrute des gens sur-qualifié et qu'il attends de ceux ci qu'ils soient pro-actif, c'est qu'ils vont l'être au début et quand ils vont se rendre compte qu'ils n'en ont rien retiré, ils vont discrètement chercher du boulot ailleurs ou se faire débaucher par d'autres boites qui elles, aurons su voir leur potentiels et leur proposerons mieux et là ils vont se casser.  

Ce n'est pas beaucoup mieux. Mesquineries, vacheries, coups de couteau dans le dos ... non je pense pas que ce soit beaucoup mieux qu'entre 2 hommes, c'est peut être même encore pire, les femmes peuvent être très très gârces entre elles et j'ai une manager femme (elle remplace le manager homme qui est logiquement à ce poste mais en arrêt longue maladie) et je peux te dire qu'elle est très carriériste, elle brigue sa place de manière permanente et pas que pour "remplacer" et elle a les dents si longues que ça pourrait rayer le parquet, elle cherche à asseoir sa domination et une autre femme plus intelligente qu'elle, elle cherchera à lui pourrir la vie autant qu'elle le pourra, ça flirte même avec le harcèlement par moment, enfin tout du moins c'est ce que je pense. Je crois qu'entre femmes, on est de vraies harpies et que ça peut être encore pire ou du moins, pas mieux qu'entre hommes, malgré ce que les apparences peuvent laisser croire

Ah oui, je suis d'accord ! Notre patron ne promet rien par contre lol. En fait, je ne peux pas évoluer, donc y'a pas de promo à la clé, il attend juste qu'on soit impliqué dans l'amélioration de notre secteur. Mais oui, t'inquiète, j'ai déjà bien compris que lorsque j'ai une idée, j'en fais part directement au boss, pas à l'échelon juste au dessus de moi qui va choper l'idée, et que je me contente de suggérer des pistes (une fois il m'a demandé de creuser chez moi sur mon temps libre. Ben clairement je ne l'ai pas fait, comme tu dis y'a pas marqué bécasse non plus).

Concernant le fait de travailler avec des femmes, ouais, c'est pas la panacée. Ça cancane énormément, ça parle dans le dos... Les boîtes bien mixtes me paraissent mieux mais je ne connais pas en fait...

Attention quand je parle de médiocrité ou de médiocre, je parle de moyenne ou de moyen, et ce n’est pas péjoratif. 
Le problème des gens intelligent, c’est qu’ils savent qu’ils ne savent pas tout. Mais ils en savent beaucoup, et tout le moins au boulot, ils parlent de ce qu’ils maîtrisent,  ils ont donc raison, et les arguments pour avoir raison. 
Alors ça énerve la médiocrité, c’est à dire les moyens qui veulent croire qu’ils sont aussi intelligents. 
Pour un supérieur intelligent, il saura qu’il a tout à gagner en embauchant une personne intelligente. Alors que pour un médiocre, ce ne sera pas forcément le cas. 

Témoin cette nuit même du phénomène, une vague connaissance du monde de l'information outre atlantique se prénommant Candace et qui jalouse de notre voisine de l'Elysée présentée sous l'image d'une authentique guerrière à la rare intelligence, aura sauté sur le prétexte pour la qualifier perfidement de personnalité aux options intellectuelles étrangement couillues, comme si de nos jours une femme ...

Le problème, c'est toujours la différence :

trop ou pas assez intelligent, trop grand ou trop petit, trop gros ou trop maigre...

Ou on rentre dans le rang, ou on apprend à assumer sa singularité, au delà du rejet ou de l'admiration d'autrui...