Face à une pénurie de personnel, le secteur de l'hôtellerie-restauration s'apprête à recruter de la main-d’œuvre en Tunisie

La saison estivale approche mais dans l'hôtellerie-restauration le personnel manque cruellement, à tel point que l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) a entamé des négociations pour faire venir une main-d’œuvre de Tunisie. Bien qu'une hausse de 16 % des salaires, s'appliquant sur l’ensemble des différentes grilles, ait été négociée en décembre dernier en France, le métier n'attire plus.

Depuis la pandémie de Covid-19, le secteur peine à se relever. Aujourd'hui, l'Umih comme les syndicats de salariés pointent du doigt un problème à prendre au sérieux. Des centaines de milliers de postes seraient à pourvoir, mais les conditions de travail et la rémunération font fuir.

A lire aussi : Covid-19 : deux ans après le confinement, les métiers de l'hôtellerie et de la restauration sont les premières victimes économiques de la pandémie

Pourquoi le secteur est-il en pénurie de main-d’œuvre ? 

Qu'ils soient plongeurs, serveurs ou aides de cuisine, depuis la pandémie, les saisonniers ont pris conscience "qu'en finissant à 18 heures, sans travailler les jours fériés et les week-ends, ils ne reviendraient plus dans la restauration", affirme Pascal Pedrak secrétaire général du syndicat CFDT Hôtellerie Tourisme Restauration.

Outre le travail soutenu que demande la profession, les horaires sont aussi difficilement compatibles avec une vie de famille : "Certains font des 10 h-00 h avec 3 ou 4 heures de coupure l’après-midi, durant laquelle ils n’ont le temps de rien faire" reprend-il. Même constat pour le logement. Pascal Pedrak précise que "les saisonniers ont du mal à se loger en plein été". "Ils vont payer une fortune, difficilement conciliable avec leur salaire".

Une rémunération qui ne fait d'ailleurs pas rêver non plus. "L'attractivité financière d’il y a 40 ans aurait pu les faire revenir mais là c’est plus du tout le cas", ajoute-t-il.

Des négociations entre l'Umih, le ministère de l'Intérieur et l'équivalent de Pôle emploi en Tunisie seraient en cours afin de faire venir une main-d’œuvre locale en renfort cet été. Demandeurs d'emploi, les saisonniers tunisiens auraient "exactement les mêmes contrats que les Français", atteste Thierry Deniau, coprésident de l'Umih de l'Aude. Un transfert de main-d’œuvre qui pourrait attiser la colère de plus d'une personne. Thierry Deniau précise que "ça peut faire du bruit oui, mais on ne peut pas faire autrement si nos salariés ne reviennent pas". 

https://www.ladepeche.fr/2022/05/12/face-a-une-penurie-de-personnel-le-secteur-de-lhotellerie-restauration-sapprete-a-recruter-de-la-main-doeuvre-en-tunisie-10290620.php

Depuis le virus , on va moins au resto , au cinéma , mais ça ne nous dérange pas ;  

Il existe pourtant des solutions

Pénurie de personnel : un restaurateur de Cherbourg lance un appel à l’aide aux seniors

Confronté à un manque de personnel critique depuis le Covid, un patron veut embaucher des seniors dans son restaurant… et s’adaptera à leur rythme.

« Je n’avais jamais connu une telle pénurie de personnel en dix-sept ans ! Il faut donc chercher des solutions. Ma fille, énergéticienne, est en contact avec des seniors qui, depuis le Covid, souffrent de plus en plus de solitude. C’est comme ça que nous est venue l’idée. On cherche du monde pour nous donner un coup de main, eux cherchent une activité pour recréer du lien. On devrait finir par se trouver », raconte Vincent Gontier, patron de L’Armoire à Délices, l’un des restaurants qui bordent le port de Cherbourg (Manche).

Il faut dire que la situation est critique. « On a fermé la terrasse et supprimé 20 % de nos couverts, à cause du manque de personnel ! Depuis le Covid, il manque deux temps plein en salle que je n’arrive pas à remplacer. On multiplie les annonces, mais personne ou presque ne se présente… Sans compter que le dernier qui a accepté, m’a appelé deux jours après pour me dire qu’il ne viendrait pas parce que… son chat était malade. »

Parmi les premiers CV : une femme de 67 ans et un homme de 74 ans

Auparavant, le restaurateur avait déjà bouleversé son organisation pour aménager le temps de travail de ses salariés et leur permettre de bénéficier au moins d’un week-end libre sur deux. Il a aussi augmenté les salaires des recrues de 10 %. Mais ça ne suffit pas. « Les jeunes depuis le Covid ne veulent plus d’horaires contraignants. » Par ailleurs, la région jouit d’une situation de quasi-plein emploi, grâce notamment à des groupes industriels comme Orano ou Naval Group qui mènent des campagnes d’embauche souvent bien mieux rémunérées que ce que propose la restauration.

https://www.leparisien.fr/economie/emploi/penurie-de-personnel-un-restaurateur-de-cherbourg-lance-un-appel-a-laide-aux-seniors-16-05-2022-DGH4472YYZCALBGEZDTYILHCJA.php

il y a 29 minutes, Plouj a dit :

Outre le travail soutenu que demande la profession, les horaires sont aussi difficilement compatibles avec une vie de famille : "Certains font des 10 h-00 h avec 3 ou 4 heures de coupure l’après-midi, durant laquelle ils n’ont le temps de rien faire" reprend-il. Même constat pour le logement. Pascal Pedrak précise que "les saisonniers ont du mal à se loger en plein été". "Ils vont payer une fortune, difficilement conciliable avec leur salaire".

Le 3x8 fonctionne bien en usine, ça peut-être applicable à l'hôtellerie restauration. Et pour le logement, ils peuvent voir pour montrer les salaires, déjà qu'ils augmentent les tarifs lors des saisons estivales.

Il y a 2 heures, Kyoshiro02 a dit :

Et pour le logement, ils peuvent voir pour montrer les salaires, déjà qu'ils augmentent les tarifs lors des saisons estivales.

Je me souviens d'avant Covid, certains restaurateurs ou autres, louaient des mobil-homs pour loger leurs employés !

Il y a 9 heures, Plouj a dit :

Il existe pourtant des solutions

Pénurie de personnel : un restaurateur de Cherbourg lance un appel à l’aide aux seniors

Confronté à un manque de personnel critique depuis le Covid, un patron veut embaucher des seniors dans son restaurant… et s’adaptera à leur rythme.

« Je n’avais jamais connu une telle pénurie de personnel en dix-sept ans ! Il faut donc chercher des solutions. Ma fille, énergéticienne, est en contact avec des seniors qui, depuis le Covid, souffrent de plus en plus de solitude. C’est comme ça que nous est venue l’idée. On cherche du monde pour nous donner un coup de main, eux cherchent une activité pour recréer du lien. On devrait finir par se trouver », raconte Vincent Gontier, patron de L’Armoire à Délices, l’un des restaurants qui bordent le port de Cherbourg (Manche).

Il faut dire que la situation est critique. « On a fermé la terrasse et supprimé 20 % de nos couverts, à cause du manque de personnel ! Depuis le Covid, il manque deux temps plein en salle que je n’arrive pas à remplacer. On multiplie les annonces, mais personne ou presque ne se présente… Sans compter que le dernier qui a accepté, m’a appelé deux jours après pour me dire qu’il ne viendrait pas parce que… son chat était malade. »

Parmi les premiers CV : une femme de 67 ans et un homme de 74 ans.

DD vient vite,toi qui a dit plus haut que tu étais prêt à travailler dur et longtemps si les conditions étaient Bonnes.

   Et puis tu pourrais brancher des vioques chaudasses ,il y en a a Cherbourg sous les parapluies.

Ils n'ont qu'à faire des auberges espagnoles où le client apporte sa nourriture.

arrêtez de me faire rire! c'est pourtant une vraie question à débattre! pourquoi il y a si peu de gens intéressés alors que cela "chouine" de tout côté pour se plaindre du chômage!? 

Pas de paye , trop de boulot , serveur ça paye plus du tout , les clients ont qu' à aller se servir eux même

il y a 28 minutes, jacky29 a dit :

arrêtez de me faire rire! c'est pourtant une vraie question à débattre! pourquoi il y a si peu de gens intéressés alors que cela "chouine" de tout côté pour se plaindre du chômage!? 

Par ce qu'il faut bosser maintenant pour avoir des sous ,retour salutaire en arrière.

il y a 14 minutes, new caravage a dit :

Par ce qu'il faut bosser maintenant pour avoir des sous ,retour salutaire en arrière.

ah bon! bin mince alors, on ne me dit jamais rien! 

Vivement la hausse des taux de la BCE !

Terminé le fric magique distribué sans compter . Bonne chance à Mme Borne .

Il y a 2 heures, new caravage a dit :

DD vient vite,toi qui a dit plus haut que tu étais prêt à travailler dur et longtemps si les conditions étaient Bonnes.

Désormais les conditions seront Borne ... enfin on verra !

Il y a 1 heure, PINOCCHIO a dit :

Pas de paye , trop de boulot , serveur ça paye plus du tout , les clients ont qu' à aller se servir eux même

Mais alors, ça n'a jamais payé, il y a toujours eu trop de boulot ???

Il y a 2 heures, new caravage a dit :

DD vient vite,toi qui a dit plus haut que tu étais prêt à travailler dur et longtemps si les conditions étaient Bonnes.

   Et puis tu pourrais brancher des vioques chaudasses ,il y en a a Cherbourg sous les parapluies.

Bah oui, mais le verbe étais est au passé simple!

Malheureusement j'ai jamais rencontré de conditions bonnes.

Moi aussi j'aurais aimé danser devant un roi en Afrique du Nord pour gagner ma vie! 

Tiens je me contenterais de cette vioque avant d'être envoyé en Algérie défendre les intérets des colons:

Je me suis contenté de cette demoiselle d'Avignon

Et bien,qu'ils recrutent en Tunisie...Certains jeunes français sont souvent des feignasses qui ne veulent pas faire trop d'heures,qui ne veulent pas travailler le soir ou pas trop tard,qui veulent une paie de ministre et qui veulent leur week-end...C'est sur que le secteur hôtellerie/restauration n'est pas pour eux.

Je parle en connaissance de cause,la cuisine fut mon métier et déjà en 1990,difficile de trouver un apprenti

Les conditions sont difficiles,travailler devant un piano ou un four à pizza (environ 350/400°) quand il fait 30° dehors,faut s'accrocher et boire beaucoup d'eau

il y a 5 minutes, dede 2b a dit :

Bah oui, mais le verbe étais est au passé simple!

Malheureusement j'ai jamais rencontré de conditions bonnes.

 

On s'en doutait un peu ,tu defend les intèrèts des travailleurs en tant que feignasse patentée !!

                     Mais bon ,on le sait,quand tu auras du mal à marcher,met de la laque sur ton poil dans la main ça te fera une canne..

et les tunisiens seront payés combien ?

on peut rétablir l'esclavage  pour avoir du personnel gratis   !!

hotellerie , restauration  : payaient les gens  avec un bon salaire !!!!!!!!

Il y a 2 heures, jacky29 a dit :

arrêtez de me faire rire! c'est pourtant une vraie question à débattre! pourquoi il y a si peu de gens intéressés alors que cela "chouine" de tout côté pour se plaindre du chômage!? 

C'est le problème de ceux qui chouinent qu'ils sont au chômage, empochent leurs allocations et, ce statu quo leur convenant très bien (surtout s'ils font de temps à autre un peu de black), se gardent bien de chercher quoi que ce soit pour trouver un travail quelconque. Tant que notre société sera adaptée à l'assistanat généralisé, le secteur de l'hôtellerie-restauration et bien d'autres pourront toujours rechercher du monde ... 

il y a 2 minutes, boeingue a dit :

et les tunisiens seront payés combien ?

 

A coup de lance-pierre

A moins que...Ce soit l'hôtellerie/restauration qui s'adapte (fait beau rêver) 

il y a 3 minutes, boeingue a dit :

et les tunisiens seront payés combien ?

on peut rétablir l'esclavage  pour avoir du personnel gratis   !!

 

hotellerie , restauration  : payaient les gens  avec un bon salaire !!!!!!!!

Quelle différence entre un esclave et un prolétaire ?

Le second peut choisir (ou non) son maïtre!

il y a 3 minutes, Saturne06 a dit :

Tant que notre société sera adaptée à l'assistanat généralisé, le secteur de l'hôtellerie-restauration et bien d'autres pourront toujours rechercher du monde ... 

Donc on assiste pas....comme en Afrique ou en Indes ?