Quel est le livre qui vous a le plus marqué ?

 Pourquoi ?

Pour l'humour, c'est H2G2. C'est une série de livres avec un humour très abstrait et très décalé. Jamais je n'ai autant ri en lisant une histoire sur des serviettes.

J'ai aussi adoré les cycles fondation de Asimov. Le gars était un sale type, mais ses univers SF sont vraiment prenant et cohérent.

En BD, ça doit être bleach, un des premiers mangas que j'ai eu et auquel j'ai directement accroché, ça m'a aussi donné la passion du japonais.

J'ai aussi beaucoup aimé l'amour est une protéine ainsi que le marécage de Choi Kyu-Sok car ils ont un humour assez abstrait et décalé que j'adore tant mais avec une touche de sentimentalisme qui ne m'a pas laissé de marbre.

je lis vraiment beaucoup..... Vraiment marqué ? On va dire Heliogabale ou l'anarchiste couronné d'A. Artaud. Pourquoi ? Il faut le lire je crois.... C'est très particulier

il y a 40 minutes, sophie455 a dit :

 Pourquoi ?

"Le Seigneur des Anneaux" de JRR Tolkien. Lu (et aussitôt relu) en 1976. La lecture de ce livre a été l'équivalent pour moi de plusieurs années de psychanalyse, mais je n'ai compris pourquoi que des années après.

Ubik, de Philip Kindred Dick. Pourquoi ? Parce que depuis sa lecture, je ne possède plus tout à fait l' assurance d' être bel et bien mort ... 

Une astuce de Oui oui .. 

Parc que c'est le premier livre que j'ai réussi a lire seul ..

TEXACO   de Patrick   CHAMOISEAU   ,  superbement écrit ,   a lire pour ceux qui ne connaissent pas  !!

Incapable d'en choisir un. Enfin si il y en a un qui est particulièrement mal écrit et sur lequel j'ai passé 4 ans de ma vie: Introduction to functional differential equations. De Hale et Verduyn Lunel.

Le livre de San Michele  d'Axel Munthe .

Quand j'étais gamine? Le petit poucet: j'en ai gardé une angoisse de mort et d'abandon durant longtemps...

Papillon, écrit par Henri Charrière

Pour sa force mentale avant tout.

Le bottin de Lyon. Beaucoup de personnages…

Il y a 4 heures, sophie455 a dit :

 Pourquoi ?

Parce que.

Le paradis perdu de John Milton et Candide de Voltaire , j'étais ados  

Il y a 13 heures, sophie455 a dit :

 Pourquoi ?

Lisez-le, vous allez comprendre =>

Extrait =>

A quoi, donc, ressemblerait une cartographie infernale de la misère aujourd'hui ?

la misère sale qui a des noms : clochards et chômeurs,
délinquants et intérimaires, apprentis et employés, ouvriers et prolétaires, celle
qui fait le trottoir avec les prostituées, dort sous les ponts avec les vagabonds,
couche dans le lit des prisonniers, hante le sommeil et les nuits des gens sans
travail.

L'enfer dont je parle coïncide avec un univers dans lequel sont nettement
tracés trois cercles dont chacun délimite des territoires avec leurs lois, leurs
logiques propres. Ils structurent trois formes pour trois mondes desquels on
peut chuter, en involution, rarement s'extirper, en évolution.

Héphaïstos et Jacob étaient
boiteux pour avoir combattu avec Dieu et les clochards parce qu'ils sont les
vaincus d'une lutte à mort avec le Léviathan, les forces sociales et politiques
conjuguées. Ils clochent après avoir été terrassés par les dieux de l'argent et du
capitalisme emballé.

Second cercle =>

Des réprouvés, donc. Ils sont les symptômes d'une pathologie car ils
trahissent une fragilité, une précarité topologique entre la maladie sociale
mortelle et la maladie chronique assimilée au prolétariat. La paupérisation
définit les contours de la dynamique qui régit l'ordre de ces cercles, leurs
entrecroisements, leurs séparations, leurs points de jonction, de friction, de
communication. Sursitaires, et non encore condamnés comme les premiers, les
réprouvés peuvent encore espérer une place, même modeste, dans le monde
des prolétaires qui fournit le plus grand nombre des locataires du dernier

Troisième  cercle => Ce troisième cercle, donc, est celui des exploités, de ceux qu'on spolie en

toute légalité de leur existence, de la substance même de leur vie, en les
réduisant à n'obtenir de cette renonciation que les moyens de recommencer le
lendemain et de quoi subvenir à leurs besoins les plus modestes. Vendeurs ou
locataires de leur force de travail, leur seul capital, leur seule richesse
potentielle, ils font le gros de la zone, pour utiliser encore les catégories de
Dante, que définit la privation de sûreté et la force nomade enivrée des trajets
de sa propre errance.

On y trouve les intérimaires et les contractuels, certes, le temps qu'ils sont
intégrés au monde du travail, en attendant de plus sinistres perspectives, mais
aussi les apprentis, ceux que même leur statut légal, les conventions
collectives, justifient de considérer en esclaves taillables et corvéables à
merci. Sans statuts, sans salaires décents, sans perspectives, sans moyens de
faire respecter les règles élémentaires du droit du travail dont le seul triomphe
est la déclaration d'intention, démunis et nourris à l'espoir tout autant que
sollicités à coups de bâton ou stimulés à la carotte, ils acceptent, aujourd'hui,
d'être spoliés dans l'incertitude de l'instant en attendant de pouvoir l'être,
demain, dans la certitude d'une embauche qui leur assurerait la possibilité de
subir ces mauvais traitements avec sûreté et régularité.

1984, il m'a terrorisé, moi et la seconde moitié du XX siècle occidental.

Le dictionnaire.

le tout 1er, c'est un de la série "le club des 5". J'avais 8 ans.

Je ne lisais pas alors que j'avais des parents gros lecteurs. Je trouvais plus facile d'appuyer sur le bouton on de la tv. Et puis un jour de vacances, alors que je regardais un épisode du club des 5, il y a eu un orage. J'ai supplié ma mère de patienter quelques 10e de minutes, le temps que l'épisode se termine, mais elle n'a pas cédé. En plus, cette traitresse m'a dit que cela ne la dérangeait parce qu'elle, elle connaissait la fin ! Quand j'ai voulu qu'elle me la raconte, elle m'a juste dit que le livre était dans la bibliothèque et que si je voulais la connaître, il suffisait de la lire. Je suis têtue mais aussi curieuse. J'ai passé l'après midi à tourner autour du livre sans me résigner à céder au chantage de ma mère. Mais le soir, j'ai quand même commencé à le lire.

Et là, ce fut un choc ! j'ai découvert que le livre offrait beaucoup plus de perspectives qu'un épisode de la TV.

Depuis, je ne peux plus me passer de livres et je ne regarde quasiment plus la tv.

Après difficile d'isoler un livre. On va dire que le premier qui me vient en tête, là maintenant, c'est celui-ci

Certainement que demain, la semaine prochaine ou dans une décennie, mon choix aura changé.

Et pourquoi ?

de nos jours, tout le monde connait l'existence des camps. Mais là, c'est la description de l'intérieur, par quelqu'un qui l'a vécu, qui n'a jamais pu s'en remettre. C'est décrit sans fioriture. C'est glaçant.